CH470106A - Electrode destinée à être mise en contact avec un fluide à haute température - Google Patents

Electrode destinée à être mise en contact avec un fluide à haute température

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CH470106A
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Nguyen Duc Xuong
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    • H02GENERATION; CONVERSION OR DISTRIBUTION OF ELECTRIC POWER
    • H02KDYNAMO-ELECTRIC MACHINES
    • H02K44/00Machines in which the dynamo-electric interaction between a plasma or flow of conductive liquid or of fluid-borne conductive or magnetic particles and a coil system or magnetic field converts energy of mass flow into electrical energy or vice versa
    • H02K44/08Magnetohydrodynamic [MHD] generators
    • H02K44/10Constructional details of electrodes

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Description


      Electrode    destinée à être     mise    en contact avec un fluide à haute température    La présente     invention    concerne une électrode utili  sable toutes les fois     qu'il    s'agit d'établir une connexion  électrique entre un     fluide    conducteur dont la tempéra  ture est supérieure à 1000  K, par exemple contenu  dans une     enceinte    ou s'écoulant dans une tuyère, et un  conducteur à température plus faible que le fluide (par  exemple à la température ambiante) situé à l'extérieur  de cette enceinte ou tuyère.  



  Ce problème se pose en particulier lors de la réali  sation de générateurs d'électricité magnétohydrodyna  miques     (MDH),    dans lesquels des gaz très chauds  (2500 à 3000  K), provenant en général d'une com  bustion, s'écoulent dans une tuyère, dite tuyère de  conversion     MHD,    suivant une direction perpendicu  laire aux     lignes    de force d'un champ magnétique dans  lequel est placée 1a tuyère.  



  Dans une tuyère     MHD    les particules électrique  ment chargées présentes dans les gaz chauds, en écou  lement, et provenant de l'ionisation thermique de     ceux-          ci    (le plus souvent  dopés  par un ensemencement en  éléments à bas potentiel d'ionisation, tels que des  éléments     alcalins),    sont déviées par le champ magné  tique et recueillies sur des électrodes ayant une face au  contact des gaz chauds et une autre face reliée à un  circuit électrique d'utilisation extérieur à la tuyère       MHD.    Un courant électrique parcourt ainsi de circuit  d'utilisation.  



  Il est donc nécessaire dans un tel cas de disposer  d'électrodes pouvant être exposées sur une de leurs  faces aux gaz très chauds et éventuellement oxydants,  donc très     corrosifs    (d'autant plus qu'ils contiennent en  général des éléments alcalins).  



  En général ces électrodes doivent par ailleurs être  peu conductrices de la chaleur, pour     limiter    les pertes  thermiques, et posséder en outre une conductibilité  électrique suffisante.  



  Malheureusement les matériaux satisfaisant aux  deux premières de ces trois conditions (matériaux  réfractaires) sont mauvais conducteurs de l'électricité.  Il est possible d'augmenter la conductibilité électrique    des réfractaires tels que l'oxyde de thorium     (thorine)    et  l'oxyde de zirconium (zircone) en     incorporant    au  réseau cristallin du matériau réfractaire de faibles  quantités d'oxydes d'éléments tels que le calcium, le  magnésium,     l'yttrium,    les terres rares, ce qui améliore  simultanément leur tenue mécanique aux températures  élevées d'utilisation et leur     émissivité    thermoionique.  



  Cependant l'augmentation de conductibilité élec  trique du matériau réfractaire ainsi réalisée est faible,  celle-ci n'atteignant des valeurs satisfaisantes qu'à des  températures élevées qui ne se     rencontrent    dans une  électrode en matériau réfractaire qu'au     voisinage     immédiat de la paroi de cette électrode au contact des  gaz chauds.  



  Une des solutions proposées dans l'art antérieur  pour améliorer la conductibilité électrique de la zone  d'une électrode réfractaire qui n'est pas assez chaude  pour être conductrice (étant trop éloignée de la paroi  de l'électrode en contact avec le fluide chaud) consiste  à imprégner le matériau réfractaire de carbone qui se  dépose dans ses pores.  



  Une telle imprégnation est longue et délicate à réa  liser et l'électrode a une durée de vie limitée par le  départ     progressif    du carbone imprégnant la masse  réfractaire.  



  La liaison électrique     entre    cette     électrode    et le cir  cuit d'utilisation est alors en général     effectuée    par l'in  termédiaire d'un barreau de graphite connecté à ce cir  cuit et pressé contre la face de l'électrode extérieure à  la tuyère traversée par les gaz chauds.  



  Ce contact par pression ne réalise pas une bonne  connexion .électrique et limite ainsi le courant de pas  sage.  



  Une autre solution consisterait à réaliser dans la  zone considérée de l'électrode un réseau de barres, fils,  plaques ou films en métaux réfractaires (platine, iri  dium<B>...</B> ).  



  Cette dernière solution est onéreuse (les métaux  employés sont des métaux précieux) et également de  réalisation délicate.      L'électrode selon la présente invention est de réali  sation aisée et de coût très     inférieur    à celui des élec  trodes antérieurement proposées, tout en présentant  une     conductibilité    électrique remarquable.  



  Selon     l'invention,    une électrode destinée à être       mise    en contact avec un fluide dont la température est  supérieure à 1000  K et comportant un bloc en maté  riau     réfractaire    dont une partie, située au voisinage de  la paroi     destinée    à venir en contact avec ledit     fluide,     est rendue     conductrice    de     l'électricité        par        l'échauffes     ment réalisé par le     fluide,    est caractérisée en ce que ce  bloc réfractaire présente au contact de ladite partie  rendue conductrices du bloc,

   une zone constituée en un  matériau de conductivité électrique supérieure à celle  de ladite partie rendue conductrice, cette zone s'éten  dant parallèlement à ladite paroi de contact de l'élec  trode avec le fluide et étant connectée par au moins un  conducteur électrique à un     circuit        extérieur    à l'élec  trode.  



  Dans un mode préféré de réalisation de l'invention,  ledit matériau de conductivité électrique supérieure à  celle de la partie rendue conductrice du bloc     réfractaire     est constitué au moins en partie par un métal dont la  température de fusion est inférieure à la température  du fluide au contact de l'électrode.  



  Les figures annexées montrent de façon schéma  tique des modes de réalisation, donnés à titre     d7exem-          ples    non     limitatifs,    de l'électrode selon     l'invention     appliquée à un générateur     MHD    d'électricité.  



  La     fig.    1     illustre    en premier mode de réalisation.  



  La     fig.2    est relative à un mode de réalisation  légèrement     différent,    dans lequel les éléments conduc  teurs comportent un noyau en un métal infusible aux  températures d'utilisation.  



  Les     fig.    3 à 6, où la     fig.    4 est une vue de dessous  de l'électrode selon la     fig.    3, sont relatives à des exem  ples de     réalisation    de l'électrode selon     l'invention    n'in  troduisant que de faibles pertes thermiques.  



  Sur la     fig.    1, 1 désigne une tuyère de conversion       MHD    so<U>u</U>mise au champ     magnétique    représenté par le       vecteur    H et parcourue par     des    gaz à température  élevée, par exemple voisine de 2500  K.  



  L'écoulement gazeux que l'on a symbolisé en 2 est  perpendiculaire au plan de la figure (la tuyère 1 est  représentée en coupe par ce plan).  



  Il s'agit ici     d'établir    une liaison électrique entre les  gaz chauds et un circuit électrique extérieur à l'élec  trode comprenant le conducteur 3 situé à l'extérieur de  la tuyère, par l'intermédiaire d'au     moins    deux élec  trodes telles que El et     E2    disposées de part et d'autre  de la tuyère 1 et dont seule El a .été représentée com  plètement, les électrodes étant identiques.  



  L'électrodes El est constituée par un bloc réfrac  taire 4, en zircone par exemple.  



  On a désigné par 5 la paroi de cette électrode en       contact    avec l'écoulement gazeux 2.  



  Le bloc réfractaire 4 est dans cet exemple de réali  sation percé de cavités 6, 7 et 8 à partir d'une autre  face 9 de l'électrode, extérieure à la tuyère, le fond de  ces cavités se trouvant à une     distance    e de la paroi 5  de l'électrode située au contact des gaz chauds.  



  Sur la     fig.    1 on n'a représenté en coupe que trois  cavités 6, 7 et 8 mais     il    est évident que des cavités  peuvent être en nombre quelconque.  



  Des éléments conducteurs métalliques 10, 11 et 12  (tiges,     fils    ou feuilles de métal ou alliage     métallique)    de    bonne     conductibilité    électrique sont     introduits    dans ces  cavités et ont dans ce mode de réalisation une section       inférieure    à celle des cavités.  



  La distance e est choisie faible de manière que la  conductivité électrique de cette zone de matériau  réfractaire soit suffisante au niveau du fond de ces  cavités 6, 7, 8     (résistivité    de l'ordre de 1 ohm.     cm    par  exemple).  



  La valeur de e dépend évidemment de la     température     de la paroi 5 et de la nature du matériau réfractaire.  Comme indiqué précédemment, la conductivité élec  trique de la zone de matériau     réfractaire    d'épaisseur e  peut être augmentée en     incorporant    de manière clas  sique au matériau réfractaire des additifs appropriés.  



  Le métal ou alliage métallique constituant les  éléments 10, 11 et 12 est à l'état fondu dans les zones  13, 14, 15 situées au fond des cavités respectives de  ces éléments et à. l'état solide au-dessus de ces zones.  



  Comme métal ou alliage métallique constituant les  éléments 10, 11 et 12 on choisira de préférence un  métal ayant une tension de vapeur aussi faible que  possible aux températures des zones 13, 14 et 15 et  une bonne     conductibilité        électrique    aux     températures          d'utilisation.     



       Il    devra être également chimiquement compatible  avec le matériau constituant les parois des cavités 6, 7  et 8.  



  Il est cependant parfois possible d'admettre une  certaine attaque     chimique    du matériau réfractaire par  le métal fondu si les produits résultant de cette attaque  ont une bonne     conductibilité    électrique.  



  On choisira par exemple le nickel, le fer, l'alumi  nium, le cuivre, l'argent, l'étain ou leurs alliages pour  constituer les éléments conducteurs 10, 11 et 12.  



  Il sera également possible d'utiliser deux métaux  pour constituer l'un la partie à l'état fondu et l'autre la  partie solide des éléments     métalliques    introduits dans  les cavités.  



  L'électrode comprend également une zone 17 de  très haute     conductibilité    électrique adjacente à la zone  d'épaisseur e, cette zone 17 s'étendant parallèlement à  la paroi 5, ce qui permet de recueillir le maximum de  courant.  



  Dans le mode de réalisation représenté à la     fig.    1,  cette zone 17 est constituée par     imprégnation    du maté  riau réfractaire poreux au moyen d'un métal tel que le  cuivre ayant une excellente conductivité électrique et  qui se trouve au moins en partie à l'état fondu dans ses  conditions     d'utilisation    de l'électrode.  



  Dans ces conditions d'utilisation, le courant élec  trique s'écoulant par exemple de la face 5 au conduc  teur 3 faisant partie d'un circuit     d'utilisation,    traver  sera les zones successives suivantes:  a) la zone de matériau     réfractaire    d'épaisseur e voi  sine de la face 5, ayant une bonne conductivité élec  trique par suite de sa température très élevée (comme  déjà indiqué, cette conductivité peut-être encore aug  mentée en     incorporant    au matériau     réfractaire    des  additifs classiques, tels que l'oxyde de calcium),  b) la zone     d'imprégnation    métallique 17,     sensible,

       ment continue et de très haute conductivité s'étendant  parallèlement à la face 5 et qui recueille par suite le  maximum de courant, le contact entre cette zone et la  précédente et par suite la liaison électrique étant excel  lents, notamment si le métal     imprégnant    la zone 17 est  à l'état fondu,      c) les éléments métalliques conducteurs 10, 11 et  12 qui sont à l'état fondu au fond des cavités 6, 7, 8  ce qui assure un contact électrique parfait avec la zone  17.  



  Le nombre et la section des éléments conducteurs  dépendra de l'intensité du courant électrique devant  traverser l'électrode et du flux calorifique que l'on  désire évacuer par l'électrode.  



  On donnera avantageusement au matériau réfrac  taire     constituant    la paroi 5 au     contact    du fluide à haute  température une porosité aussi faible que possible pour  éviter les infiltrations de ce fluide     corrosif    à l'intérieur  de l'électrode.  



  Elle sera éventuellement rendue étanche par un  traitement superficiel classique (fusion     superficielle    par  exemple). Un traitement de ce genre pourra être égale  ment appliqué aux autres faces de l'électrode pour  éviter les fuites de métal fondu ayant     diffusé    à l'inté  rieur du bloc réfractaire.  



  La     fig.    2 illustre un mode de réalisation dans lequel  les éléments métalliques 10, 11 et 12 ont sensiblement  la même section que celle des cavités 6, 7, 8. Dans ce  dernier mode de réalisation il conviendra alors de réa  liser les éléments métalliques 10, 11 et 12 en un métal  ou alliage métallique de coefficient de dilatation peu       différent    de celui du matériau réfractaire.  



  Dans le mode de réalisation     illustré,    les éléments  métalliques conducteurs 10, 11 et 12, qui sont par  exemple en cuivre ou en argent et se trouvent à l'état  fondu à leur partie inférieure (en 13, 14 et 15) par  laquelle s'établit la liaison électrique avec la zone  d'imprégnation métallique 17, comportent un noyau 18  en métal infusible dans les conditions d'utilisation et  par exemple formé par un conducteur en acier inoxy  dable ou en     platine..    Ce noyau a pour rôle de maintenir  la liaison électrique normalement assurée par les  éléments, 10, 11, 12 lorsque celle-ci est rompue par  une discontinuité à la surface de séparation entre la  partie à l'état solide et la partie à l'état fondu de ces  éléments conducteurs.

   Les éléments conducteurs 10, 11  et 12 pourront être éventuellement entièrement consti  tués en un tel métal     infusible    aux températures d'utili  sation.  



  Dans l'exemple de     réalisation    selon la     fig.    2, la  liaison électrique entre d'une part     l'extrêmité    à l'état  solide des éléments conducteurs 10, 11, 12 et/ou les  noyaux 18 et d'autre part le conducteur extérieur 3, est  réalisée par l'intermédiaire de la plaque métallique 16,  solidaire de ces éléments à leur partie supérieure.  



       Ainsn    qu'il a déjà été     signalé,    le choix du nombre  ou plus précisément de la section globale des éléments  conducteurs 10, 11, 12 sera     effectué    notamment en  fonction du     flux    calorifique devant être évacué par       l'intermédiaire    de l'électrode.  



  Lorsque ce     flux    sera important on pourra utiliser  une pluralité d'éléments conducteurs ayant globalement  une forte section.  



       Lorsqu'il    s'agira, au contraire, de réduire le plus  possible les pertes de chaleur (comme c'est, par  exemple, le cas dans un générateur     MHD    de faible  puissance) on     pourra    être conduit à n'utiliser qu'un  seul élément conducteur de section réduite pour relier  au circuit extérieur la zone de très haute conductivité  électrique voisine de la face 5 de l'électrode.  



  Les     fig.    3 à 6 montrent des exemples de réalisation  d'électrodes selon l'invention désignées par E et encas-         trées    dans la paroi 20 d'une tuyère     MHD    1, qui tout  en ayant une excellente conductivité électrique n'intro  duisent que des pertes thermiques très     limitées.     



  Dans ces divers modes de réalisation, le bloc       réfractaire    de l'électrode E est traversé par un conduc  teur de faible section 19 aboutissant dans une cavité  ayant un fond 21 sensiblement parallèle à la paroi 5 de  l'électrode, le fond étant situé à faible distance e de  cette paroi 5. Le conducteur 19 sera par exemple un     fil     métallique ou encore une plaque     métallique    de faible  épaisseur, disposé dans une direction perpendiculaire à  la paroi 5.  



  Dans la cavité se trouvent un ou plusieurs éléments  métalliques (en argent ou alliage d'argent par exemple)  s'étendant parallèlement à la paroi 5, et constituant la  zone 17 de haute conductivité électrique proche de la  paroi 5. Ces éléments, par exemple en forme de plaque       (fig.    3 et 4), sont connectés au conducteur 19 qui est  relié au circuit extérieur 3 et établissent la liaison élec  trique avec le fond 21 de la cavité, c'est-à-dire avec la  zone de faible épaisseur e du bloc réfractaire rendue  conductrice par sa température     éleveé    due à la proxi  mité des gaz chauds.  



  Dans les conditions d'utilisation de     Pélectrode     (paroi 5 exposée à une température élevée), le métal se  trouve à l'état fondu dans la zone 17 et éventuellement  sur une certaine hauteur dans le conducteur 19.  



  Dans l'exemple de réalisation selon la     fig.5,    la  couche métallique fusible (d'étain par exemple) se  trouvant dans la zone 17, dont le fond 21 est un plan  parallèle à la face chaude 5 de l'électrode, est recou  verte d'une couche de graphite 22.  



  La liaison électrique entre la couche 22 et le circuit  extérieur 3 est réalisée dans cet exemple par un  conducteur 19 métallique ou par un barreau de gra  phite.  



  La     fig.    6 montre un exemple de réalisation d'une  électrode selon l'invention dont la paroi 5 est     disposée     verticalement au contact des gaz chauds     circulant    dans  la tuyère 1 (représentée en coupe par un plan perpen  diculaire à son axe longitudinal ou direction d'écoule  ment des gaz).  



  Une cavité dont la paroi 21 est parallèle à la paroi  5 a été creusée à partir de la face horizontale 23 de  cette électrode et peut rester ouverte en 24 sur cette  face.  



  Par l'orifice 24 on a introduit un métal à l'état  fondu ou pulvérisé ou sous forme d'une ou plusieurs  plaques. On peut également     introduire    une plaque de  graphite contre la paroi de la cavité opposée à la paroi  21.  



  Dans les conditions d'utilisation de l'électrode le  métal contenu dans la cavité se trouve à l'état fondu  au     moins    jusqu'à une     certaine    distance de la paroi 21.  



  Pour fabriquer une électrode selon l'invention du  type de celle représentée à la     fig.    3, par exemple, il  pourra être     intéressant    d'utiliser un procédé dans  lequel on emploie un moule que l'on remplit de maté  riau réfractaire     pulvérulent,    en disposant une couche  17 de poudre métallique à faible distance e du fond du  moule et réalisant une veine de poudre métallique 19  de faible section perpendiculairement à la couche 17  au     sein    du matériau réfractaire.     On    comprime     ensuite     l'électrode et on lui fait subir une cuisson agglomérant  les poudres (frittage).  



  Par suite de la mauvaise conductibilité     thermique     du matériau     réfractaire    il se produit,     lors    de la     mise        en         service de l'électrode et également au moment de  l'arrêt de     l'installation,    un gradient de température  élevé au voisinage de la paroi 5 située au contact du       fluide    à haute température. Ce gradient se traduit par  des     contraintes    thermiques élevées à     l'intérieur    même  du matériau dont est constitué l'électrode, ce qui risque       d'entrainer    des fissurations internes de celle-ci.  



  Parmi les moyens permettant d'éviter ces risques  de fissures, on utilisera avantageusement une technique  d'imprégnation pour constituer la zone 17 de haute  conductivité électrique, comme dans les exemples de  réalisation illustrés par les     fig.    1 et 2.  



  Ceci aura pour résultat de donner une bonne  conductivité thermique à toute la zone de l'électrode  proche de la paroi 5 et favorisera par suite une bonne  répartition des températures au sein de cette zone.  



  On pourra également permettre l'accès d'une partie  du     fluide    à haute température dans des cavités telles  que 25     (fig.    5), ménagées dans l'électrode, de manière  à entourer de-façon pratiquement complète la partie en  matériau réfractaire contenant la zone 17 de haute  conductivité électrique, par le     fluide    à haute tempéra  ture.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Electrode destinée à être mise en contact avec un fluide dont la température est supérieure à 1000 K, comportant un bloc en matériau réfractaire dont une partie située au voisinage de la paroi destinée à venir en contact avec ledit fluide est rendue conductrice de l'électricité par l'échauffement réalisé par le fluide, caractérisée en ce que ce bloc réfractaire présente au contact de ladite partie rendue conductrice du bloc, une zone (17)
    constituée en matériau de conductivité électrique supérieure à celle de ladite partie rendue conductrice, cette zone (17) s'étendant parallèlement à ladite paroi (5) de contact de l'électrode avec le fluide et étant connectée par au moins un conducteur élec trique (10, 11, 12, 1,9) à un circuit extérieur à l'élec trode.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Electrode selon revendication, caractérisée en .ce que ledit matériau de la zone (17) de conductivité élec trique supérieure à celle de la partie rendue conduc trice du bloc réfractaire est constitué au moins en partie par un métal dont la température de fusion est inférieure à la température du fluide au contact de l'électrode.
    2. Electrode selon la revendication, caractérisée en ce que ledit matériau de la zone (17) de conductivité électrique supérieure à celle de la partie rendue conductrice du bloc réfractaire est constitué au moins en partie par un métal dont la température de fusion est supérieure à la température du fluide au contact de l'électrode. 3. Electrode selon la revendication, caractérisée en ce que ledit matériau de la zone (17) de conductivité électrique supérieure à celle de la partie rendue conductrice du bloc réfractaire est connecté au circuit extérieur à l'électrode par l'intermédiaire d'une plura lité de conducteurs électriques (10, 11, 12, fig. 2).
    4. Electrode selon la revendication et la sous-re- vendication 1, caractérisée en ce que la connexion électrique entre ledit matériau métallique de la zone (17) et le circuit extérieur s'effectue par l'intermédiaire d'un organe métallique (18, fig. 2) dont la température de fusion est au moins égale à celle du fluide au contact de l'électrode.
    5. Electrode selon la revendication, caractérisée en ce que des cavités (25) sont ménagées dans le bloc réfractaire permettant au fluide d'entourer la zone (17) du bloc réfractaire contenant ledit matériau de conduc tivité électrique supérieure à celle de la partie rendue conductrice du bloc.
CH945566A 1965-07-02 1966-06-28 Electrode destinée à être mise en contact avec un fluide à haute température CH470106A (fr)

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