CH447049A - Pièce d'horlogerie électronique - Google Patents

Description

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 Pièce    d'horlogerie      électronique      On   connaît déjà des bases de temps présentant un oscillateur à torsion oscillant à des    fréquences   moyennes de 10 à 150    Hz   environ et se situant de la    sorte   entre    celles   du    balancier-spiral   d'une part et    celles   du diapason d'autre part, ou des    oscillateurs   piézoélectriques. 



  Pour la    transformation   du mouvement    oscillant   des bras en un mouvement rotatif nécessaire à l'entraînement du rouage de la    pièce   on a utilisé divers    systèmes   dont l'un d'entre eux    faisant   appel à un cliquet coopérant    avec   un rochet a donné des résultats favorables tant du point de vue constructif que du    point   de vue    consommation   d'énergie. 



  La présente    invention   a pour objet une pièce d'horlogerie électronique comprenant un    oscillateur   mécanique constitué    par   deux bras    oscillant   à la même fréquence chacun autour d'un ressort à torsion, un dispositif    électromagnétique   d'entretien de l'oscillateur de ces deux bras,    comprenant   au moins un    transistor      dans   le circuit duquel sont insérées des bobines    captrice   et motrice, et un    dispositif   de transformation du mouvement    alternatif   des bras en un mouvement rotatif, comprenant au    moins   un    cliquet   coopérant avec un rochet constituant le premier mobile du rouage.

   Cette pièce d'horlogerie est caractérisée par le fait que chaque bras porte un    cliquet,      ces   deux    cliquets   étant conformés et disposés par rapport au rochet de manière qu'à chaque mouvement d'entraînement de l'un des    cliquets   corresponde un mouvement de retrait de l'autre, le rochet étant entraîné dans le même sens par les deux cliquets. 



  Le dessin    annexé   représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de la présente    invention.   La    fig.   1 en est une vue    générale      en   plan. 



  Les    fig.   2 et 3 représentent des vues selon    II-II   respectivement    III-III   de la    fig.   1. 



  La    fig.   4 est un schéma illustrant le fonctionnement du    dispositif      électronique.   La    fig.   5 représente, à plus    grande   échelle, une partie de la    fig.   1. 



  La    pièce   d'horlogerie représentée au    dessin   comprend une    platine   sur laquelle est fixé un    support   1 dans lequel sont encastrés deux ressorts de torsion 2, de section cruciforme, dont la partie supérieure de chacun d'entre eux est encastrée dans un bras oscillant 3. Les    caractéristiques   de    ces   ressorts comme de leurs encastrements sont décrites en    détail   dans le brevet suisse No 367443. 



  Les    deux   bras sont    disposés      côte   à côte et    oscillent      parallèlement   au plan de la pièce, autour de leurs ressorts de torsion. Ils s'étendent    d'un   bord à l'autre de la montre    ce   qui leur assure une inertie maximum par rapport à leur axe d'oscillation. Chacune de leurs extrémités présente un barreau aimanté 4 dont les deux pôles oscillent en regard d'entrefers 5,    respectivement   6, constitués par les    extrémités   d'armatures en fer doux 7, respectivement 8.

   La première de ces    armatures   a la forme d'un U formé de deux bras et d'un fond, tous trois    verticaux,   alors que la seconde présente aussi deux bras    verticaux   mais un fond    horizontal   9. Ce dernier, qui est commun à l'armature 10, joue le rôle de noyau pour la bobine    captrice   11 du    dispositif   électronique d'entretien représenté en    fig.   4. La    bobine   motrice 12 de ce    dispositif   est disposée    symétriquement   à la bobine    captrice.   



  Le champ magnétique de chaque bras    aimanté   4 se ferme en se divisant entre les deux armatures 7 et 8 de manière que l'oscillation du barreau engendre dans chacune de ces armatures une variation périodique du flux    magnétique.   Cette variation est    bien   entendu de signe opposé dans chacune des branches et la réluctance magnétique de l'ensemble reste constante    ce   qui permet d'éviter les    perturbations   de la période    d'oscillation   définie par les éléments mécaniques du système.

   

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 La variation du    flux   dans le noyau 9 induit un courant dans la bobine    captrice   11    débloquant   ainsi le transistor 13 qui fait à son tour    passer   un courant dans la bobine 12. Ce courant induit un flux dans    cette   dernière bobine qui    relance   le bras 3 par l'intermédiaire du barreau aimanté 14. Les éléments R, C représentés en pointillé peuvent être avantageusement    disposés   dans le circuit    lorsque   le transistor de ce dernier est un transistor au silicium par exemple. 



     Les   deux bras 3 ont un sens de rotation instantané en tout temps inverse de manière à assurer leur équilibre    dynamique   constant et à additionner les variations de flux dans les deux noyaux communs 9 des    bobines      captrice   et    motrice.   La fréquence du système peut en outre être réglée par des vis disposées à l'extrémité des bras. 



  La    fig.   5 du dessin représente le    dispositif   pour la transformation du mouvement    oscillant   des bras 3 en mouvement    rotatif   pour l'entraînement du rouage de la    pièce   d'horlogerie qui fait l'objet de la présente. invention. 



  Ce    dispositif   comprend deux    cliquets   élastiques 15 dont les    extrémités   coopèrent avec la denture d'un rochet 16 qui constitue le    premier   mobile du    train   du rouage. Les mouvements instantanés de    ces   deux    cli-      quets      s'effectuent   en sens inverse et leurs extrémités sont usinées de manière que leur action soit alternée,    c'est-      à-dire   qu'à-- chaque    mouvement-d'entraînement   de l'un des cliquets    corresponde   un mouvement de    retrait   de l'autre. 



  L'utilisation simultanée de ces deux cliquets    permet   d'entraîner le rochet avec des mouvements d'amplitude correspondant environ à la moitié du pas de ce rochet ce qui permet    d'utiliser   des rochets de plus grands pas que si l'on utilisait un seul cliquet tout en évitant un cliquet de    retenue.   En outre on réalise de la sorte une    économie   notable de    force.   



  Deux bobines 17 et 18, commandées par la tension d'excitation de la bobine motrice,    attirent   périodiquement les cliquets 15 qui, à cet    effet,   présentent par exemple un élément ayant reçu une aimantation permanente. Au mouvement    longitudinal   du    cliquet   vient donc se superposer un mouvement    transversal   imprimant à l'extrémité de ce cliquet une trajectoire résultante    elliptique   ou circulaire. Cette    trajectoire   est réglée de manière à appliquer le cliquet contre le    rochet   lors de son mouvement d'entraînement et à l'en écarter lors de son mouvement de retour.

   Suivant une    première   variante, on peut disposer les bobines 17' et 18' comme représenté en    pointillé   de manière à    obtenir   une    excitation   sinusoïdale même si le fonctionnement du transistor est pulsé. Dans une seconde    variante   les    bobines   17" et 18" pourraient être commandées par les impulsions du circuit de commande du transistor.

Claims (1)

1. REVENDICATION Pièce d'horlogerie électronique comprenant un oscillateur mécanique constitué par deux bras oscillant â la même fréquence chacun autour d'un ressort à torsion, un dispositif électromagnétique d'entretien de l'oscillateur de ces deux bras, comprenant au moins un transistor dans le circuit duquel sont insérées des bobines captrice et motrice, et un dispositif de transformation du mouvement alternatif des bras en un mouvement rotatif, comprenant au moins un cliquet coopérant avec un rochet constituant le premier mobile du rouage,

   caractérisée par le fait que chaque bras porte un cliquet, ces deux cliquets étant conformés et disposés par rapport au rochet de manière qu'à chaque mouvement d'entraînement de l'un des cliquets corresponde un mouvement de retrait de l'autre, le- rochet étant entraîné dans le même sens par les deux cliquets. _ _ SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Pièce d'horlogerie selon la revendication, caractéri- sée par le fait que ledit cliquet est soumis à l'action d'un dispositif électromagnétique superposant à son mouvement rectiligne un mouvement transversal tendant à imprimer à son extrémité une trajectoire résultante ellipsoïdale de manière que cette extrémité s'applique contre le rochet lors de son mouvement d'entraînement et s'en écarte lors de son mouvement de retrait. 2.

   Pièce d'horlogerie selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisée par le fait que ledit dispositif électromagnétique est commandé par une impulsion livrée par le circuit d'entretien. Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposé d'invention suisse No 353 311 Brevets américains Nos 1890 800, 2 785 323, 2 985 777 Brevet français No 579 298