CH446842A - Robinet à boisseau cylindrique - Google Patents

Description

      Robinet    à     boisseau        cylindrique       La présente invention est relative à un robinet à  boisseau     cylindrique,    dans lequel l'étanchéité autour du  boisseau est assurée par des joints toriques qui sont dis  posés à l'intérieur du corps du robinet, de manière à  entourer les     orifices    de sortie ou d'entrée des conduits  dans ledit corps.  



       Il    est connu que pour assurer l'étanchéité mention  née ci-dessus diverses solutions ont déjà été proposées.  C'est ainsi, notamment, qu'il a été déjà proposé de dis  poser chaque joint torique dans une saignée pratiquée  sur la     surface    cylindrique du boisseau, mais cette solu  tion présente pour principal     inconvénient    que les saignées  à pratiquer sur le boisseau sont des     surfaces    complexes  dont l'usinage précis est très délicat et requiert des  machines     perfectionnées    telles que des tours à copier,  par exemple.

   Un autre inconvénient de cette solution  est qu'il n'est pas possible, par des moyens simples,  d'arrondir les angles des     orifices    à l'intérieur du corps  du robinet, d'où nécessité d'avoir des     orifices    de faible  diamètre. Par     ailleurs,    avec cette solution, il est très       difficile    de prévoir sur chaque étage plus de deux voies.  



  Une autre proposition qui a déjà aussi été faite  consiste à monter chaque joint torique sur l'extrémité  d'un     support    cylindrique introduit à l'intérieur du con  duit dont l'orifice d'entrée ou de sortie doit être entouré  par ledit joint, chaque joint torique étant     maintenu    sur  son support par une bague ou anneau extérieur de profil  approprié, disposé concentriquement par rapport au  support précité.  



  L'un des     inconvénients    de cette réalisation résulte de  la complexité des pièces à fabriquer. Un autre inconvé  nient est que la section de l'orifice de sortie ou d'entrée  d'un conduit se trouve être obligatoirement diminuée du  fait de la présence du support introduit dans ce conduit.  



  L'invention a pour objet un robinet     caractérisé    par  le fait que chaque joint torique est logé dans un perçage  pratiqué dans la paroi d'une bague tubulaire cylindri-    que, interposée entre le corps du robinet et son     boisseau,     l'épaisseur de     cette    bague étant telle qu'une fois mis en       place    chaque joint torique est en contact étroit avec les  surfaces cylindriques qui se     correspondent    de l'alésage  du corps du robinet et du boisseau.  



  Le dessin annexé représente, schématiquement et à  titre d'exemple, deux formes de     réalisation    d'un robinet  à boisseau cylindrique selon l'invention.  



  La     fig.    1 est une vue en coupe du robinet suivant  I-1 de la     fig.    2.  



  La     fig.    2 est une vue en coupe suivant 11-II de la       fig.    1.  



  La     fig.    3 est une vue analogue à celle de la     fig.    1,  illustrant une variante de réalisation.  



  La     fig.    4 est une vue de côté de la     fig.    3, illustrant  la forme finale de l'un des perçages pratiqués dans la  bague tubulaire.  



  La     fig.    5 est une vue partielle, en coupe suivant     V-V     de la     fig.    3.  



  Selon l'exemple d'exécution représenté aux     fig.    1  et 2, qui     concerne    un     robinet    à deux voies, celui-ci com  porte un corps 1, dans la paroi duquel sont percés       co-axialement    un conduit d'entrée 2 et un conduit de  sortie 3, et un boisseau     cylindrique    4 monté dans l'alé  sage dudit corps 1 et percé d'un conduit diamétral 5.  



  Pour assurer l'étanchéité     interne    de     ce    robinet, on  peut sertir, à très basse température, dans l'alésage cylin  drique du corps 1 et entre la surface     interne    de     cet     alésage et la surface externe du boisseau     cylindrique    4,  une bague tubulaire cylindrique 6, dont le diamètre  externe est inférieur au diamètre dudit alésage et dont  le diamètre interne est supérieur au diamètre du boisseau  cylindrique 4.

   Dans la paroi de     cette    bague 6, et de  façon diamétralement opposée, sont percés deux per  çages     tronconiques    7, dans chacun desquels est logé soit  un joint torique de section circulaire, tel que 8, soit un      joint torique présentant une section à quatre lobes tel  que 9, par exemple.  



  Par rapport à l'épaisseur de paroi de la bague tubu  laire 6, la section de chaque joint torique est telle que,  clans le cas du joint torique 8 à section circulaire, il  vienne en contact par ses deux cercles polaires avec les  surfaces cylindriques qui se correspondent de l'alésage  du corps 1 et du boisseau et que, dans le cas du joint  torique 9 à quatre lobes, il vienne également en contact  étroit, chaque fois par deux de ses lobes, avec les sur  faces cylindriques qui se     correspondent    de l'alésage du  corps 1 et du boisseau 4.  



  Comme représenté, la bague 6 est assujettie dans  l'alésage du corps 1 par deux cordons de soudure 10  et 11, l'étanchéité entre la surface interne de la paroi de  ladite bague 6 et la surface externe du boisseau 4 étant  assurée par des joints toriques 12 et 13 placés dans des  gorges circulaires pratiquées dans ledit boisseau 4.  



  L'immobilisation du boisseau 4 dans le corps 1 est  assurée, d'une part, par un épaulement 14 prévu à l'une  de ses extrémités et, d'autre part, par un clip 15 logé  dans une rainure circulaire ménagée à l'autre extrémité  dudit boisseau.  



  Pour assurer une grande longévité des joints utilisés  et, notamment, des joints 8 et 9, il est prévu non seule  ment d'abattre tous les angles vifs, niais encore de rec  tifier le boisseau 4.  



  Dans la variante de réalisation illustrée sur les     fig.    3  à 5, dans lesquelles les organes déjà décrits en regard  des     fig.    1 et 2 sont désignés par les mêmes chiffres de  référence, il est prévu pour assurer l'étanchéité interne  du robinet, non plus d'assujettir la bague 6 dans l'alé  sage du corps 1 au moyen des deux cordons de soudure  11 et 12, mais purement et simplement de la monter à  force, le diamètre interne de ladite bague 6 étant supé  rieur au diamètre du boisseau cylindrique 4.

   Dans la  paroi de cette bague 6 et de façon diamétralement oppo  sée sont pratiqués deux perçages cylindriques 7 qui sont  ensuite repris de manière à présenter deux dépouilles  diamétralement opposées 7' et 7"     (fig.    4) disposées     ortho-          gonalement    à l'axe de la bague tubulaire 6. Dans chacun  des perçages 7 est logé soit un joint torique de section  circulaire, soit, de préférence, un joint torique 9 pré  sentant une section à quatre lobes comme représenté.  Le formage des deux dépouilles 7' et 7" est effectué à  l'aide d'un poinçon de forme appropriée.  



  Grâce aux dépouilles 7' et 7" du perçage 7,     ce    der  nier épouse parfaitement la forme du joint torique qui,  étant voûté et prenant appui sur les dépouilles 7' et 7",  est maintenu en place dans le perçage 7, même après  enlèvement du boisseau cylindrique 4.  



  En ce qui concerne le montage de la bague cylin  drique 6, qui est enfoncée à force dans l'alésage cylin  drique du corps 1, il peut se faire d'une façon aisée en  refroidissant la bague 6 à très basse température avant  sa mise en place dans le corps 1. On peut, par exemple,  plonger au moment de son montage la bague 6 dans de  l'azote liquide et l'ajuster dans le corps 1 où, par  réchauffement, elle se plaquera étroitement à force con  tre la paroi interne de l'alésage dudit corps 1.  



  Pour assurer l'étanchéité nécessaire, tout en conser  vant un fonctionnement doux du robinet, le jeu subsis  tant entre le boisseau 4 et la bague 6 est compris entre  cinq     centièmes    et un dixième de millimètre.    Dans l'une ou l'autre de ces deux formes de réali  sation, le robinet décrit est d'une étanchéité parfaite. Il  est à noter cependant que l'étanchéité du robinet se  trouve être     encore    accrue lorsqu'on adopte la forme de  réalisation selon les     fig.    3 à 5 qui, de plus, est d'une  fabrication simplifiée.  



  Quelle que soit la forme de réalisation adoptée, il est  possible d'envisager la fabrication de robinets à voies  multiples, dont le nombre peut s'élever jusqu'à 6, ce  qui est matériellement impossible avec les robinets  connus.

Claims (1)

1. REVENDICATION Robinet à boisseau cylindrique, dans lequel l'étan chéité autour du boisseau est assurée par des joints toriques qui sont disposés à l'intérieur du corps du robi net, de manière à entourer les orifices de sortie ou d'en trée des conduits percés dans ledit corps, caractérisé par le fait que chaque joint torique est logé dans un perçage pratiqué dans la paroi d'une bague tubulaire cylindrique, interposée entre le corps du robinet et son boisseau, l'épaisseur de cette bague étant telle qu'une fois mis en place chaque joint torique est en contact étroit avec les surfaces cylindriques qui se correspondent de l'alésage du corps du robinet et du boisseau. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Robinet suivant la revendication, caractérisé par le fait que chaque perçage de la bague tubulaire est de section tronconique. 2. Robinet suivant la revendication, caractérisé par le fait que les perçages cylindriques pratiqués dans la bague tubulaire comportent deux dépouilles diamétra lement opposées, qui sont disposées perpendiculairement à l'axe de la bague tubulaire cylindrique. 3.

   Robinet suivant la revendication et la sous-reven- dication 1, caractérisé par le fait que la bague tubulaire cylindrique, dont le diamètre extérieur est inférieur au diamètre de l'alésage du corps du robinet et dont le diamètre intérieur est supérieur au diamètre du boisseau, est fixée au corps par l'intermédiaire de deux cordons de soudure. 4. Robinet suivant la revendication et la sous-reven- dication 2, caractérisé par le fait que la bague tubulaire cylindrique, pourvue des perçages pour le logement des joints toriques, est simplement montée à force dans l'alé sage cylindrique du corps du robinet. 5.

   Robinet suivant la revendication et la sous-reven- dication 4, caractérisé par le fait que la bague tubulaire cylindrique, d'un diamètre externe légèrement supérieur au diamètre interieur de l'alésage, est sertie dans ledit alésage. 6. Robinet suivant la revendication et les sous-reven- dications 3, 4 et 5, caractérisé par le fait que le jeu subsistant entre le boisseau et la bague est compris entre cinq centièmes et un dixième de millimètre. 7. Robinet selon la revendication, caractérisé par le fait que la surface du boisseau est rectifiée.

   8. Robinet suivant la revendication ou une des sous- revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que l'étan chéité entre la bague tubulaire cylindrique et le boisseau est assurée par des joints toriques logés dans des gorges circulaires pratiquées à la périphérie dudit boisseau. 9. Robinet suivant la revendication ou une des sous- revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le bois seau est maintenu en translation par rapport au corps du robinet, d'une part, par un épaulement prévu à l'une de ses extrémités et, d'autre part, par un clip logé dans une rainure circulaire formée à l'autre extrémité dudit bois seau. 10.

   Robinet suivant la revendication ou une des sous-revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que tous les angles vifs susceptibles de détériorer les joints tori- ques sont abattus.