Dispositif de dosage pour distribuer des doses d'une matière plastique moulable
L'invention a pour objet un dispositif de dosage pour distribuer des doses d'une matière plastique moulable. Un dispositif de ce genre peut tre utilisé, par exemple, dans une machine pour appliquer des garnitures d'étanchéité flexibles en matière plastique à des capsules de fermeture, destinées à fermer hermétiquement des bouteilles, des flacons, des bocaux, des pots ou des récipients analogues.
I1 existe un certain nombre d'exemples ou d'applications pour lesquels il est désirable de débiter ou de déposer rapidement de la matière plastique moulable en charges dosées très exactement. C'est ainsi, par exemple, que des capsules pour bouteilles ou des organes d'obturation analogues sont munis de garnitures d'étanchéité en déposant directement des doses de matière thermoplastique dans des capsules de bouteilles après quoi la dose qui se trouve dans chaque capsule est moulée pour constituer la garniture d'étanchéisation de la capsule. Les doses individuelles de matière plastique sont très petites et ne représentent qu'une fraction de gramme environ. La dose doit tre d'ailleurs prévue en quantité suffisante pour garnir convenablement la capsule de la bouteille lors du moulage.
En outre, il est essentiel que la masse de la dose ne soit pas suf fisarnment grande pour gner ou entraver le moulage convenable ou pour tre refoulée sur le pourtour formant la jupe de la capsule ou pour provoquer une déperdition de la matière. I1 est facile de se rendre compte que comme les doses sont aussi petites qu'il vient d'tre dit, la quantité représentée par chaque dose est fortement critique car une faible variation par rapport à la quantité désirée se traduit par une notable erreur ou une imprécision non négligeable. De plus, les doses critiques doivent tre déposées dans les capsules individuelles à des vitesses élevées car la machine particulière dont il est question ici fonctionne de manière à façonner environ trois cents capsules par minute.
Un but de l'invention est de fournir un dispositif pour doser exactement et à une vitesse élevée une matière plastique moulable.
Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un corps comportant des canaux communicants d'entrée et de sortie de la matière, un plongeur doseur à va-et-vient en travers du canal d'entrée, un plongeur débiteur à va-et-vient en travers du canal de sortie, le plongeur doseur étant agencé de manière à débiter une quantité déterminée de matière plastique depuis le canal d'entrée jusqu'au canal de sortie afin d'amener ainsi la quantité déterminée de matière dans le trajet de mouvement du plongeur débiteur, un premier organe pour imprimer un mouvement de va-et-vient aux plongeurs doseur et débiteur, un deuxième organe fermant la communication entre le canal d'entrée et le canal de sortie quand le plongeur doseur est ramené en arrière,
et un troisième organe associé avec le plongeur débiteur pour envoyer de l'air comprimé afin de détacher la matière plastique du plongeur débiteur.
Pour la facilité de sa compréhension et de sa réalisation industrielle, l'invention est plus complètement décrite ci-après, à titre d'exemple, en regard des dessins schématiques annexés dans lesquels:
La fig. 1 est une vue en élévation latérale d'une première forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue en coupe verticale du dispositif de dosage que montre la fig. 1, cette vue mettant en évidence le fonctionnement de l'organe doseur.
La fig. 3 est une vue semblable à la fig. 2 mais montrant une dose de matière plastique en cours de distribution à une capsule.
La fig. 4 est une vue en coupe verticale d'une seconde forme d'exécution montrant la relation entre le plongeur doseur et un plongeur distributeur quand le premier se trouve dans sa position inférieure et fournit la matière au second en vue de son éjection par lui.
La fig. 5 est une vue semblable à la fig. 4, cette vue montrant cependant la relation du plongeur doseur et du plongeur débiteur quand ce dernier occupe sa position inférieure immédiatement avant l'éjection d'une dose.
La fig. 6 est une vue en coupe transversale verticale mettant en évidence la relation des éléments du plongeur débiteur tandis que la dose est éjectée du dispositif de dosage.
La fig. 7 est une vue en coupe transversale horizontale selon la ligne 7-7 de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue en coupe transversale verticale partielle montrant l'extrémité libre du plongeur débiteur et la relation avec lui de l'extrémité de la tige de valve avec laquelle ce plongeur est associé au stade du cycle opératoire que montre la fig. 6.
La fig. 9 est une vue en coupe partielle selon la ligne 9-9 de la fig. 4.
La fig. 10 est une vue en coupe partielle selon la ligne 10-10 de la fig. 5.
La fig. 11 est une vue en plan de l'extrémité inférieure du plongeur débiteur.
Le dispositif de dosage M représenté dans les fig. 1 à 3 comprend un bâti vertical 38 supporté par la machine pour garnir les capsules de fermeture. Le dispositif de dosage comprend un corps 39 disposé en porte à faux par rapport à la partie marginale encochée du convoyeur à table tournante 14 de la machine. Cette table tournante 14 tourne dans un anneau de maintien 22 et comporte des encoches marginales 20 pour recevoir et supporter des capsules C qui reçoivent la dose L de matière thermoplastique. Le bloc 39 est muni d'un canal d'entrée 40 qui communique avec un canal 41 ménagé dans l'accouplement 27. Sur l'extrémité supérieure du bâti 38 sont montés des organes 42 formant les tourillons d'un arbre pivotant 43 sur lequel est fixé un culbuteur 44. Ce dernier est muni de bras s'étendant en direction opposée, le bras 45 dirigé vers l'arrière et le bras 46 dirigé vers l'avant.
Le culbuteur 44 est disposé entre les organes 42 et au-dessus du bloc 39. Un plateau de guidage 47 est relié au bâti 38 à quelque distance dans le sens vertical par rapport au bloc 39. Un plongeur mesureur 48 à va-et-vient vertical traverse le plateau de guidage et pénètre dans un orifice qui traverse le bloc 39. Au cours de son mouvement de descente, le plongeur doseur croise l'extrémité de sortie du canal d'entrée 40.
L'extrémité supérieure du plongeur 48 est reliée par une biellette 49 au bras 45 du culbuteur 44.
Comme représenté dans les fig. 2 et 3, un canal de sortie 50 est ménagé dans le corps 39 et s'étend dans un plan différent ou à un niveau situé juste au-dessous du canal d'entrée 40 en communication avec l'orifice dans lequel pénètre le plongeur 48. L'extrémité d'entrée du canal de sortie et l'extrémité de sortie du canal d'entrée se trouvent sur les côtés opposés de l'orifice dans lequel pénètre le plongeur doseur. Le canal de sortie 50 s'étend vers l'avant et présente une certaine déclivité. Son extrémité de sortie se termine à la hauteur de la face interne ou de la surface s'étendant verticalement du bloc 39.
Comme le montrent les fig. 2 et 3, un clapet de retenue 51 pouvant fléchir vers le bas est monté à coulissement dans le bloc 39 dans l'alignement du plongeur 48 et au-dessous du canal d'entrée 40. Ce clapet 51 est normalement sollicité de bas en haut par un ressort de compression 52 pour obturer l'entrée donnant accès au canal de sortie 50, cette obturation se produisant quand le plongeur 48 se trouve en position relevée, comme le montre la fig. 3. De cette façon, l'écoulement de la matière plastique dans le canal de sortie 50 est assuré et tout reflux de cette matière à partir de ce canal de sortie est empché.
Comme le montrent également les fig. 2 et 3, un plongeur débiteur 53 est prévu, ce plongeur étant monté pour pouvoir aller et venir verticalement le long de la face verticale du bloc 39. Ce plongeur débiteur 53 traverse le plateau de guidage 47 et est supporté par lui ainsi que par un bloc 54 formant pont, ce dernier étant fixé à la face du bloc 39 situé au-dessus de l'extrémité d'écoulement du canal de sortie 50. Lors du mouvement descendant du plongeur débiteur, ce dernier intersectionne et croise l'extrémité d'écoulement du canal de sortie. L'extrémité supérieure du plongeur débiteur est reliée par une biellette 55 au bras 46 dirigé vers l'avant du culbuteur 44.
Les parties marginales encochées du convoyeur 14 à table tournante de la machine à garnir des capsules passent au-dessous du bloc 39 pour amener successivement les capsules C au-dessous et dans l'alignement du plongeur débiteur 53. Un canal à air 56 s'étend à travers le bloc 54 formant pont. De l'air comprimé empruntant ce canal est amené par un conduit d'alimentation 57. L'extrémité de sortie du canal à air est placée à l'opposé du côté extérieur du plongeur débiteur 53 et ce dernier est muni d'un canal 58 formant évent dont l'extrémité de sortie débouche vers le bas à travers l'extrémité inférieure du plongeur débiteur. Comme représenté dans la fig. 3, l'extrémité d'admission du canal 58 formant évent est amenée en communication avec le canal à air 56 quand le plongeur débiteur s'approche de la limite de son mouvement descendant et atteint cette limite.
Comme représenté par la fig. 1, un bras de levier 59 est fixé à l'extrémité de l'arbre pivotant 43. Ce bras de levier 59 est relié par une biellette 60 avec un volant 61 qui, en tournant, provoque un mouvement du culbuteur 44 et un va-et-vient du plongeur doseur 48 et du plongeur débiteur 53. Le volant 61 tourne en synchronisme par rapport au mouvement de rotation du convoyeur 14 à table tournante tandis que les interventions des plongeurs doseur et débiteur sont agencées de façon que des doses individuelles de matière plastique chauffée soient distribuées à des capsules successives.
Le dispositif de dosage M fonctionne de la manière suivante: une matière thermoplastique moulable ramollie par la chaleur et ayant subi la fusion est distribuée par le canal 41 du raccord 27 au canal d'entrée 40 à une vitesse propre à maintenir ce canal rempli de cette matière. Comme le montre la fig. 2, le plongeur doseur 48, lors de sa course descendante, intersectionne l'extrémité d'écoulement du canal d'entrée et pousse ainsi de haut en bas une quantité déterminée de la matière plastique dans le canal de sortie 50, le clapet 51 fléchissant et se déplaçant vers le bas sous l'action du mouvement de la matière. Ce clapet 51 contribue également au transfert de la matière vers le canal de sortie.
Ce refoulement de la matière dans le canal de sortie a pour conséquence qu'une dose analogue L est refoulée depuis l'extrémité d'écoulement du canal de sortie et au-dessous du plongeur débiteur 53 qui est soulevé à ce moment-là. La dose L affecte la forme d'un globule de matière plastique chauffée. On conçoit que le diamètre du canal d'entrée, le diamètre de l'orifice du bloc 39 dans lequel pénètre le plongeur doseur (et le diamètre du plongeur qui se trouve par rapport à lui dans une certaine relation), ainsi que le diamètre du canal de sortie, sont choisis de ma nière à fournir une dose L représentant la quantité déterminée désirée de matière dont on a besoin.
Quand (comme le montre la fig. 3) le plongeur doseur 48 est ramené en arrière par un déplacement ascendant, le ressort 52 fait que le clapet 51 obture l'extrémité d'admission du canal 50 en empchant par là mme tout reflux de la matière dans le canal de sortie ou la perturbation ou réduction de la dose de matière extrudée L.
Tandis que le rappel vers le haut du plongeur mesureur 48 se produit, la course descendante du plongeur débiteur 53 a lieu. Le mouvement descendant du plongeur débiteur 53 intercepte la dose extrudée L de matière plastique chauffée placée sur le côté du bloc 39 et l'entraîne vers la capsule C que le convoyeur 14 à table tournante a amenée d'alignement avec le plongeur débiteur et au-dessous de celui-ci. Au moment où ce plongeur atteint la limite inférieure de sa course de travail, le canal 58 formant évent est mis en communication avec le canal à air 56 du bloc 54 puis un jet d'air comprimé est envoyé à travers cet évent et agit pour séparer la dose L du plongeur débiteur pour la faire tomber dans la capsule qui se trouve au-dessous (voir la fig. 3).
Ces opérations de mesure et de distribution de la matière plastique se répètent de manière à coïncider avec l'arrivée de capsules successives C tandis qu'elles sont amenées par le convoyeur 14 à table tournante au dispositif de dosage M.
Le plongeur doseur 48 est monté dans un orifice 120 qui s'étend verticalement à travers le bloc 122. Cet orifice 120 est en communication avec l'extrémité de sortie du canal d'entrée 40 aboutissant au raccord 27 d'un dispositif de conditionnement de la matière plastique. Le plongeur doseur est entouré d'une garniture 124 logée dans une creusure ménagée dans le bloc 122, cette garniture étant constituée de préférence par une matière résistant bien à la chaleur comme l'amiante. Une rondelle 126 est montée du côté inférieur de cette garniture 124 et une bride comportant un bossage 130 confine cette garniture 124 de l'autre côté. Cette bride est munie d'un orifice pour permettre au plongeur doseur de le traverser à joint précis, et la bride est fixée à la partie supérieure du bloc par des vis 132.
Comme représenté dans les fig. 4 et 5, le bloc 122 est pourvu d'un canal de sortie 50. Un clapet 51 soumis à un ressort de compression 52 est monté dans l'orifice 120 et placé par rapport au plongeur doseur et au canal de sortie de la mme manière que décrit ci-avant. Le plongeur doseur va et vient verticalement grâce à l'action d'un culbuteur 44, ce culbuteur étant actionné par la transmission mécanique. A titre de variante, ce culbuteur 44 peut tre relié à n'importe quel organe d'actionnement convenable capable de lui imprimer un mouvement de culbubement.
La différence essentielle du dispositif de dosage M' par comparaison avec le dispositif de dosage M précédemment décrit intéresse le plongeur débiteur et les organes associés à lui et qui sont désignés par D. En fait, l'ensemble du plongeur débiteur qui est décrit ci-après convient particulièrement bien pour distribuer des doses de polyéthylène qui est une matière très visqueuse à la température de traitement, c'est-à-dire à une température approximative de 185G C.
L'ensemble D du piston débiteur comprend un coulisseau externe 134 affectant la forme d'un manchon creux ayant une configuration carrée ou à côtés plats sur sa périphérie externe (fig. 7). Ce coulisseau 134 est traversé de part en part par un alésage circulaire 136; il est monté pour pouvoir aller et venir verticalement dans un organe de guidage 138 dont l'intérieur comporte un orifice vertical 140 le traversant. Comme le montrent les fig. 4, 5, 9 et 10, L'organe de guidage 138 est fixé au côté du bloc 122 près de son extrémité supérieure.
Comme représenté dans les fig. 4 à 6, la paroi latérale du coulisseau externe 134 comporte un orifice 142 le traversant, et l'organe de guidage 138 est muni d'un orifice 144 intéressant une de ses parois, ce dernier orifice comportant un conduit 146 communiquant avec une source d'air comprimé (non représentée) afin d'assurer une alimentation à une certaine température.
Comme représenté également dans les fig. 4 et 5, un coulisseau interne 148 traverse l'alésage 136 du coulisseau externe 134 pour exécuter un mouvement relatif par rapport à lui ainsi qu'un mouvement conjointement à lui, comme ceci est décrit plus complètement ci-après.
Le coulisseau interne 148 fait saillie au-delà des extrémités supérieure et inférieure du coulisseau externe 134.
L'extrémité supérieure du coulisseau interne est reliée à la biellette 55 elle-mme reliée au culbuteur 44. Le coulisseau interne ménage une partie 150 de diamètre plus grand en vue de son ajustement à joint précis dans l'alésage 136 du coulisseau externe 134. Cette partie 150 est placée à l'intérieur du coulisseau externe 134 pour coopérer avec l'orifice 142 et faire office de valve à air, comme ceci est décrit ci-après. La surface comprise entre le coulisseau externe 134 et la partie du coulisseau interne située au-dessus de la partie 150 de diamètre plus grand est obturée par un écrou 152 à filetage externe vissé dans une partie à filetage prévue sur le diamètre interne de l'extrémité supérieure du coulisseau externe 134. Cet écrou 152 comporte un alésage central permettant au coulisseau interne 148 de passer à travers lui.
L'épaisseur de paroi de l'écrou 152 ménage un épaulement 154 s'étendant jusque dans le trajet de la partie 150 pour ménager une butée d'arrt capable de limiter le mouvement relatif entre les coulisseaux interne et externe à cette extrémité supérieure de l'ensemble.
Comme le montrent les fig. 4, 5 et 7, le coulisseau interne 148 est muni de côtés plats opposés 156 et 156' sur la partie 158 de sa longueur. Une creusure annulaire 159 est ménagée entre les sections 150 et 158 en réduisant le diamètre du coulisseau interne dans cette région intermédiaire. La creusure 159 a une hauteur égale au diamètre d'une tuyère 142. Le reste de la longueur du coulisseau interne est ensuite façonné selon un diamètre réduit pour ménager une section 160 se terminant par une section 162 ayant un diamètre encore plus réduit.
L'extrémité 164 de la section 162 (fig. 8) est conique. La section 160 est munie sur ses côtés opposés de méplats semblables aux méplats prévus sur la section 154. Si désiré, la section 160 peut tre cylindrique dans toute sa longueur mais avoir un diamètre réduit pour ménager un jeu suffisant pour livrer passage à l'air entre ses côtés et le plongeur débiteur 166 qui l'entoure. Comme ceci est décrit plus complètement ci-après, la section 162 et son extrémité 164 font office de pointeau.
L'extrémité inférieure du coulisseau externe 134 comporte, fixé à lui, le plongeur débiteur 166 qui est muni d'un alésage central 168 dans lequel ce coulisseau interne ou ses sections de diamètre réduit 160 et 162 se logent pour pouvoir s'y mouvoir. Comme le montrent les fig. 4, 5, 6, 9 et 10, l'éjecteur 166 est pourvu à son extrémité supérieure d'une partie 170 à filetage externe placée immédiatement au-dessus d'une bride 172. L'éjecteur 166 présente un filetage et est vissé dans l'extrémité inférieure du coulisseau externe 134, l'importance du vissage étant limitée quand la bride 172 bute contre l'extrémité du coulisseau. Ainsi, l'éjecteur 166 constitue le prolongemment du coulisseau externe 134. En raison des différents diamètres internes le coulisseau externe et son prolongement forment deux pièces séparées qui sont fixées l'une à l'autre.
Comme représenté clairement par la fig. 8, l'extrémité inférieure de l'éjecteur 166 présente une paroi amincie et allant en diminuant graduellement vers l'intérieur, comme figuré en 174, et se termine par une paroi annulaire 176 ayant un diamètre interne plus petit que celui de l'alésage 168. La paroi annulaire 176 a un diamètre interne calculé pour lui permettre de recevoir l'extrémité 164 de la partie formant pointeau du coulisseau interne selon un ajustement précis et étanche à l'air.
Comme représenté dans les fig. 4, 5, 9 et 10, l'éjecteur 166 est monté pour exécuter un mouvement vertical dans un organe de guidage inférieur 178 qui est fixé à la face du bloc 122 près de son extrémité inférieure. Bien que les organes de guidage supérieur 138 et inférieur 178 puissent constituer des guides formant un seul organe, il est préférable pour la commodité de la fabrication de les constituer par des pièces séparées comme représenté, afin de faire face aux différents diamètres du coulisseau externe et de son prolongement 166. L'organe de guidage 178 est muni d'un orifice 180 s'étendant horizontalement, traversant sa paroi interne dans l'alignement du canal de sortie 50. L'alésage interne 172 de l'organe de guidage 178 dans lequel se loge l'éjecteur 166 pour pouvoir y coulisser est muni à son extrémité inférieure d'un orifice 184 de diamètre réduit.
Le diamètre interne de cet orifice est dimensionné de manière à recevoir l'extrémité annulaire 176 de l'éjecteur 166 sans serrage exagéré quand le coulisseau externe et l'éjecteur 166 se trouvent dans la position la plus basse, c'est-à-dire la position d'éjection, comme représenté dans la fig. 10.
Comme le montrent les fig. 9 et 10, l'organe de guidage inférieur 178 est supporté par le bloc 122 entre une paire de plaques de support 186 et 186'latéralement espacées. Ces plaques sont munies d'orifices à travers lesquels s'étendent, en vue de leur mise en position dans des orifices alignés du bloc 122, deux éléments chauffants 188 et 188'destinés à maintenir une température élevée dans la région entourant le canal parcouru par la matière plastique tandis qu'elle est transférée dans le dispositif de dosage jusqu'au point de dépôt en vue de sa distribution.
Comme indiqué précédemment, le coulisseau interne 148 est monté pour pouvoir se mouvoir avec le coulisseau externe 134 ainsi que pour exécuter un mouvement relatif par rapport à lui. Comme le montrent les fig. 9 et 10, l'organe de guidage 138 dans lequel est monté le coulisseau externe 134 pour exécuter un mouvement de va-et-vient vertical comporte deux paires d'embrayages disposés à l'opposé l'un de l'autre et destinés à maintenir momentanément le coulisseau externe tout en permettant au coulisseau interne de se déplacer par rapport au précédent. Ces embrayages sont montés sensiblement au mme niveau que le conduit 146 qui pénètre dans le bloc de guidage 138 mais sont placés approximativement à 900 par rapport à la position du conduit à air comprimé me.
Chacun de ces embrayages comprend un manchon de guidage annulaire 190 logé dans un orifice horizontal pratiqué dans l'organe de guidage. Dans chaque manchon d'embrayage se trouve une bille 192 placée à l'ex trémité inférieure en vue de son engagement avec la paroi du coulisseau externe 134. Cette bille 192 est pressée avec une certaine flexibilité contre la paroi du coulisseau externe par un ressort 194. L'intensité de la charge exercée par ce ressort peut tre réglée par une vis 196. La paroi du coulisseau externe 134 est munie de rainures 198 disposées à l'opposé l'une de l'autre et destinées à coopérer avec les billes 192 soumises à la charge du ressort 194.
Afin de réduire au minimum l'usure de la surface de l'organe de guidage inférieur 178 dans le voisinage de l'orifice 184 à l'endroit où la paroi environnante porte contre l'extrémité de l'éjecteur 166, une butée 200 formant limite de course est prévue à quelque distance de cette surface. Cette butée est constituée par l'extrémité supérieure de l'écrou 172 quand il est attaqué par l'extrémité inférieure de la section 158.
Le fonctionnement de l'ensemble D de piston débiteur est décrit ci-après: Comme le montre la fig. 4, quand le plongeur mesureur 48 s'est abaissé et a refoulé la matière plastique hors de l'extrémité d'écoulement du canal de sortie 50, la dose de matière plastique se trouve dans l'alésage 182 de l'organe de guidage 178 juste en avant de l'éjecteur 166. A ce stade du fonctionnement, et si l'on suppose que l'ensemble D du plongeur débiteur se trouve en position relevée, l'extrémité 164 du coulisseau interne est placée dans l'orifice prévu à l'extrémité inférieure de l'éjecteur 166, ce qui constitue une extrémité fermée pour ce dernier.
Quand le culbuteur 44 déplace de haut en bas le coulisseau interne 148, l'extrémité inférieure de sa section 158 agit sur l'écrou 172 qui relie le coulisseau externe 134 à son prolongement 166, de sorte que ce coulisseau externe et l'éjecteur 166 se meuvent vers le bas avec le coulisseau interne. I1 en résulte que la dose de matière plastique L est refoulée hors de l'orifice 184 prévu à l'extrémité inférieure de l'organe de guidage 178. Quand ceci se produit et que le coulisseau externe 134 s'est déplacé depuis la position que montre la fig. 9 jusqu' à la position représentée par la fig. 10, les billes 192 des embrayages pénètrent dans les rainures 198 et agissent pour maintenir momentanément en position abaissée le coulisseau externe et l'éjecteur 166 qui en est solidaire.
A ce stade du cycle opératoire et comme le montre la fig. 5, la section 150 du coulisseau interne recouvre l'orifice 142 pour intercepter l'arrivée d'air comprimé chauffé.
Quand le coulisseau interne 148 est ramené en arrière vers la position supérieure par l'action du culbuteur 44, l'embrayage maintient l'éjecteur 166 dans la position abaissée que montrent les fig. 5 et 10 avec l'organe de guidage 178 pendant un court laps de temps avant que le coulisseau externe et l'éjecteur qui en est solidaire ne soient également ramenés en arrière jusqu'à la position supérieure.
Comme le montre la fig. 6 quand le coulisseau interne 148 s'élève, l'orifice 142 est démasqué et placé dans l'alignement de la creusure 159, de sorte que l'air comprimé chauffé s'écoule le long des côtés des sections 158, 160 et 162 du coulisseau interne jusqu'à l'orifice maintenant ouvert qui se trouve dans l'extrémité inférieure de l'éjecteur 166 maintenant ouvert et agit pour éjecter le globule ou dose L de matière plastique à partir de l'extrémité ouverte de l'organe de guidage 178. Les méplats 156 et 156' prévus sur la section 158 et les méplats prévus sur les côtés de la section 160 ménagent les canaux de communication depuis l'orifice 142 jusqu'à l'orifice 184 situé à l'extrémité de l'organe de guidage 178, la section 162 et sa partie terminale 164 coopérant avec l'orifice placé à l'extrémité de l'éjecteur pour agir à la manière d'un pointeau.
Lors de la continuation du mouvement ascendant du coulisseau interne 148, l'épaulement 154 constitué par l'écrou 152 est attaqué, de sorte que le coulisseau interne entraîne avec lui le coulisseau externe 134 ainsi que l'éjecteur 166 qui est fixé à lui. Le cycle opératoire se repète avec le va-etvient alterné du plongeur doseur 48 et de l'ensemble D du plongeur débiteur.
I1 découle de la lecture de la description qui précède que la partie formant pointeau du coulisseau interne coopère avec l'éjecteur pour constituer un poinçon fermé pour l'extrémité du plongeur débiteur afin d'intercepter la charge présentée par l'extrémité d'écoulement du canal de sortie 50. La partie formant pointeau et l'éjecteur entraînent la charge de matière à travers l'orifice 184 de l'organe de guidage inférieur 178. L'extrémité conique 164 semblable à un goujon ainsi que la configuration représentée de l'extrémité (174, 176) de l'éjecteur coopèrent avec la configuration représentée de l'organe de guidage entourant l'orifice 184 pour ménager un bord mince à profil anguleux à l'intersection, ce qui fait qu'il est beaucoup plus facile pour le jet d'air chauffé de séparer la dose de l'organe de guidage.
La surface présentée au jet d'air pour séparer le charge de la paroi entourant l'orifice 184 est très mince et comparativement petite. I1 en résulte que bien que la matière plastique puisse tre très visqueuse, la disposition représentée permet à des doses de matière d'tre rapidement débitées et promptement sectionnées, autrement dit séparées du dispositif de dosage et de distribution.