CH442948A - Manufacturing process of an aromatic product - Google Patents

Manufacturing process of an aromatic product

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CH442948A
CH442948A CH472063A CH472063A CH442948A CH 442948 A CH442948 A CH 442948A CH 472063 A CH472063 A CH 472063A CH 472063 A CH472063 A CH 472063A CH 442948 A CH442948 A CH 442948A
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CH
Switzerland
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temperature
minutes
sub
reaction
autoclave
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Application number
CH472063A
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French (fr)
Inventor
Green Julius
Alfred Vanasse Norman
Gordon Garner Richard
John Scarpellino Richard
Henry Spotholz Clifford
Conrad Elsesser Charles
Original Assignee
Gen Foods Corp
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A23FOODS OR FOODSTUFFS; TREATMENT THEREOF, NOT COVERED BY OTHER CLASSES
    • A23LFOODS, FOODSTUFFS, OR NON-ALCOHOLIC BEVERAGES, NOT COVERED BY SUBCLASSES A21D OR A23B-A23J; THEIR PREPARATION OR TREATMENT, e.g. COOKING, MODIFICATION OF NUTRITIVE QUALITIES, PHYSICAL TREATMENT; PRESERVATION OF FOODS OR FOODSTUFFS, IN GENERAL
    • A23L27/00Spices; Flavouring agents or condiments; Artificial sweetening agents; Table salts; Dietetic salt substitutes; Preparation or treatment thereof
    • A23L27/20Synthetic spices, flavouring agents or condiments
    • A23L27/28Coffee or cocoa flavours

Description

  

  Procédé de fabrication d'un produit     aromatique       L'invention a pour objet la     fabrication    d'arômes et  plus     particulièrement    d'arômes nouveaux qui peuvent  être utilisés seuls ou conjointement avec d'autres arômes,  dans les     boissons    et autres produits alimentaires, lors  qu'on désire leur donner un goût et un parfum ressem  blant à ceux du chocolat, du café, du thé, etc.  



  Antérieurement, on a fait de nombreuses tentatives  pour fabriquer un tel arôme en     .soumettant    à des tempé  ratures élevées des matières telles que des grains de     cé-          réales,    des protéines, des .sucres, des légumes, du malt  et d'autres matières premières, ce qui donne un arôme  de couleur généralement brune;     extractible    ;par les ma  tières aqueuses chaudes.

   Toutefois, les     conditions    de la  réaction sont telles que le produit de ce procédé     n'était     pas     acceptable    pour le consommateur, en ce sens que le  goûte le     parfum    du produit ne ressemblaient pas parfai  tement à ceux .du breuvage naturel.  



  On a     découvert        maintenant    qu'il est possible de fabri  quer un arôme     alimentaire    supérieur en faisant réagir un  mélange aqueux d'un glucide et d'une     substance        protéi-          née    contenant un aminoacide soufré, dans un     récipient    et  dans des conditions réglées de manière à     maintenir    l'état  hydraté     et    à conduire la réaction à la     vitesse    voulue     pour     empêcher l'apparition de goûts indésirables.  



  Le procédé,     selon    l'invention, de fabrication d'un  arôme pour boissons consiste à chauffer, à température  élevée, un mélange contenant un glucide,     une    matière       protéinique    comprenant un     aminoacide    soufré en     pré-          sence    d'au moins 10 % d'eau dans un récipient partielle  ment rempli, le nouveau     procédé    étant     caractérisé    par  le fait que le chauffage se fait à une température de 177  2460 C, que le     récipient    est maintenu     suffisamment    fermé  pour que les gaz et vapeurs dégagés élèvent,

   sous l'effet  de la     chaleur,    la pression jusqu'à un     niveau    supérieur à  la pression normale de vapeur saturée à la température  de chauffage, et que, après le développement dudit arô-    me, la température du liquide est rapidement réduite à  une valeur en dessous de 1210 C.  



  La matière     protéinée    peut être une levure et on peut  modifier le     procédé    de l'invention en utilisant un végétal  dans la     réaction    de la levure et d'un     saccharide.     



  Les conditions     de    réaction nécessaires pour obtenir  l'arôme suivant l'invention sont     telles    qu'elles engendrent  de façon inattendue des pressions de vapeur très supé  rieures à celles que l'on pourrait prédire, et     notablement          supérieures    à la pression normale de la vapeur saturée  à la température .de travail dont il s'agit. En fait, cet ac  croissement     remarquable    de la pression sert de base pour  déterminer à quel moment la réaction se produit.

   Cette  élévation de pression peut varier de 5,3 à 15,8     kg/cm-          par    rapport à la pression normale de la vapeur     saturée     à la     température    de réaction. La réaction de formation  d'arôme est obscure     car    il peut se dérouler plusieurs mé  canismes tels que la caramélisation, la pyrolyse et la po  lymérisation. On a trouvé qu'une réaction de formation  d'arômes suivant l'invention ne se déroule pas quand  on fait     réagir    les réactifs suivant l'invention à des tempé  ratures inférieures à     177()    C, quel que soit le temps pen  dant     lequel    on les chauffe.

   On a observé que les arômes  formés en dessous de 177" C gênent l'obtention du goût  désiré. On a observé aussi que lorsque les conditions de  réaction sont telles qu'une température d'au moins       177,1    C soit obtenue rapidement, le goût que l'on obtient  ordinairement en conduisant la réaction à des tempé  ratures     inférieures    à 1770 C ne se présente pas au point  de gêner les caractéristiques désirables de l'arôme obte  nu au-dessus de cette température. Ainsi, si l'on conduit  une réaction pendant un temps prolongé avant d'obte  nir une température de     177,1    C et au-dessus, on trouve  que la qualité de l'arôme obtenu est très inférieure à celle  qu'on obtient en chauffant les réactifs rapidement à       177o    C.

        Dans la     fabrication    de l'arôme suivant     l'invention,    on  maintient la liqueur réactionnelle à     l'état    hydraté pen  dant un temps de séjour approprié, à<B>1770</B> C ou     au-          dessus.    La longueur du     temps    de séjour dépend de plu  sieurs facteurs dont les plus importants sont la tempéra  ture réactionnelle de pointe qu'il s'agit     d'obtenir    et la  vitesse à laquelle on doit chauffer les réactifs à     cette    tem  pérature,

   ainsi que la     vitesse    à laquelle on doit effec  tuer le     refroidissement    une fois cette température de  pointe atteinte. Plus la température     réactionnelle    de  pointe est élevée, plus le temps de séjour     nécessaire    sera  court.

   Une fois qu'on     atteint    une température de réac  tion de     1771,    C, la vitesse à laquelle le     processus    se dé  roule augmente     fortement.    Le temps<B>de</B> réaction au-des  sus de<B>1770</B> C doit être     aussi        court    que     possible,        car    on  a trouvé que     cela.    diminue la possibilité de     formation     conjointe d'arômes indésirables,

   chose démontrée par  des observations     organoleptiques    dans lesquelles on no  te une     prépondérance    désagréable d'arômes     indésirables     qui gênent le résultat désiré obtenu à des     températures    de       177,1    C et     au-.dessus.    Par     conséquent,

      bien que le     procé-          dé    de l'invention envisage     d'atteindre    rapidement la tem  pérature minimale mentionnée plus haut et de     maintenir     cette température un laps de temps     relativement    long  pendant lequel on obtient un arôme     amélioré,    les pro  duits les plus avantageux sont obtenus par une .nouvelle  élévation rapide de la température de la liqueur réaction  nelle, ce qui aboutit à un temps de séjour court.  



  Il est généralement nécessaire de     maintenir    la liqueur       réactionnelle    à une température de pointe de<B>1770</B> C pen  dant 20-40     minutes,    lorsqu'il a fallu environ 26 minutes  pour atteindre cette température de     réaction.    A une tem  pérature de     pointe    de<B>1930</B> C, on trouve qu'il faut main  tenir la liqueur à ce niveau pendant environ 10 minutes  lorsqu'il a fallu environ 29 minutes pour     atteindre        cette     température de     réaction.        D'autre    part,     quand    on atteint  une température de pointe de<B>2070</B> C,

   il ne faut généra  lement aucun     séjour    supplémentaire quand il a     fallu     environ 32 minutes pour atteindre cette température de  réaction.  



       Etant    donné que     dans    la conduite du     procédé    il est       important    d'abaisser rapidement la     température    de     la     réaction afin de     mettre    fin aux réactions     productrices     d'arômes aussi bien qu'à     celles    qui pourraient commu  niquer des goûts nuisibles à la qualité du produit,     la    tem  pérature extrême et donc le temps de séjour doivent pour  des raisons pratiques être limités par la     facilité        avec     laquelle on peut refroidir le réacteur.

   Par conséquent,  bien que l'on puisse utiliser des     températures    extrêmes  de l'ordre de 2460 C et au-dessus la possibilité de refroi  dir ensuite la liqueur     réactionnelle    après     l'apparition    du  goût est limitée de sorte qu'on trouve     généralement    pré  férable d'appliquer des températures extrêmes de     216,1    C  par exemple, et de     préférence    voisines de     204-207p    C.  



  Bien que l'on obtienne des     produits    améliorés     sans          régler    le pH de la liqueur, on observe qu'en     réglant    le  niveau d'acidité pendant la réaction on obtient un goût  plus avantageux. Ainsi on obtient des arômes du type  du chocolat ou du     café    sans utiliser aucun moyen de  réglage de pH pendant     la        réaction,    la liqueur ayant un  pH de l'ordre de 3,5 après refroidissement.     Cela,        indique     que la réaction produit des matières acides.

   Toutefois,  étant donné que la présence d'un peu d'eau (au moins  10 % environ) est     nécessaire    pour maintenir la forma  tion appropriée de l'arôme normalement associé aux       breuvages,    lorsqu'on désire un     caractère        astringent    et    acide, et étant donné que l'humidité (dont le rôle n'est  d'ailleurs pas     entièrement    connu) a pour effet d'accroî  tre l'acidité de     la    liqueur, on doit utiliser des sels     tam-          pons    capables de neutraliser l'acidité pendant le pro  cessus de formation d'arôme.

   Toutefois, les sels tampons  ne sont pas     nécessaires    dans tous les     cas    car bien sou  vent les matières     utilisées        contiennent    parmi leurs cons  tituants un ou     plusieurs    composés qui réagissent sur  l'acide éventuellement formé en le séparant de la solu  tion, et     maintiennent    les conditions     nécessaires    au dé  roulement de la réaction.

   En outre, il est possible aussi  de     neutraliser    à la fin de la réaction l'acide formé au  cours de la réaction, à condition bien entendu que le pH  des milieux réactionnels soit inférieur à celui qui est né  cessaire pour obtenir l'arôme de     l'invention.        Ainsi,    en       réglant    le pH pendant le     processus    au moyen :

  de tam  pons tels que le     carbonate    de     calcium        1'orthophosphate          disodique    et tout     carbonate    ou     phosphate        alcalin    ou al  calino-terreux non toxique, il est     possible        d'utiliser    des       taux        d'humidité    plus élevés, tout en obtenant un réglage  du pH réactionnel, bien que les carbonates soient parti  culièrement préférables.

   En tout cas, il     est        préférable     que le pH de la liqueur réactionnelle     soit    supérieur à  4,0,     l'intervalle        particulièrement    préférentiel étant de 4,5  à 5,2. Le     réglage    du pH est important à un autre point  de vue, car outre qu'il favorise la formation d'un     meilleur     arôme, le produit est au-dessus du niveau d'acidité au  quel il peut se produire un     caillage    du lait, de la     crème     ou du lait en poudre que l'on ajoute au breuvage prépa  ré avec l'arôme.

   A     ce    dernier point de vue, on a trouvé  qu'un réglage     efficace    de l'acidité     nécessite    un pH final  d'environ 5,2     dans    le produit. De façon générale, le ni  veau     supérieur        pour    un développement optimal de l'arô  me, pour     beaucoup    d'arômes de boisson, est un pH infé  rieur à 7,0     pendant    le temps de chauffage et de séjour  susdit, et le niveau     inférieur    est supérieur à 4,0.  



  Comme indiqué ici, le rôle de l'humidité, qui est favo  rable à la formation d'un arôme de     qualité,        consiste    au  moins en partie à fournir de l'acidité à l'arôme de la  liqueur réactionnelle. Quand on parle d'un mélange réac  tionnel hydraté, il s'agit d'une teneur en     humidité    d'au       moins    10 % pendant le temps de séjour,     mais    pour con  duire la réaction dans des conditions     normales,    il est  pratique d'avoir une quantité d'eau suffisante pour que  la charge traitée soit fluide. Par exemple, on a trouvé  qu'une proportion de 2 parties d'eau pour 1 partie de so  lides est généralement satisfaisante.

   Outre l'autre fonc  tion mentionnée plus haut, l'eau a pour effet de favori  ser un transfert     efficace    de chaleur et une grande partie  de     l'eau    qui se forme au cours de la réaction participe à  ce rôle. Toutefois, à ce     point    de vue, on peut     utiliser    com  me agents de transfert de chaleur d'autres liquides non  aqueux tels qu'une huile minérale ou le     glycérol.     



  Le réacteur utilisé doit être     capable    de maintenir un  mélange     réactionnel    hydraté pendant tout le     processus,     aux     températures    appliquées à cet effet. De façon     g6né-          rale,    le système utilisé doit être capable de maintenir la  pression des gaz de tête dégagés à une     température    qui  va de<B>1770</B> C à la     température    extrême applicable.

   En  général, ces pressions dépendent dans une certaine me  sure du volume de tête disponible dans le     réacteur,    et  du     rapport        entre    l'humidité et les     solides.        Etant        donné          qu'il    se dégage au cours de la réaction des vapeurs faci  lement condensables aussi bien que     des    vapeurs non  condensables, avec un débit élevé, la pression dans le  volume de tête sera notablement supérieure à celle de la      vapeur saturée à la température de réaction.

   Si l'on dé  sire abaisser la pression de réaction, on peut y arriver  en créant une fuite dans l'appareil, en ouvrant un orifice  de décharge prévu à cet effet, jusqu'à ce que     la,    pression  atteigne le niveau désiré. Toutefois, il est généralement  préférable qu'une     grande    partie des matières volatiles  formées aux     températures    élevées que l'on applique soit  retenue dans le volume de tête du réacteur pendant le  processus de     formation    d'arôme.

   De façon générale, les       pressions    de réaction sont donc     supérieures    à la pression  de vapeur saturée, mais par contre elles .ne dépassent       pas    la     capacité    que possède le réacteur de capter et de  confiner au moins une partie des vapeurs de tête, cho  se que l'on a trouvée utile pour obtenir un arôme désira  ble, de sorte qu'il est préférable de les conserver au voi  sinage de la liqueur réactionnelle pendant le processus.  Dans l'appareil du type     indiqué    à l'exemple 1, à une  température de réaction de 2070 C, on appliquera par  exemple une pression relative de 21-39     kg/cm2.     



  Après la réaction, on a trouvé que pour obtenir un       produit        acceptable,    il est essentiel d'arrêter rapidement la       réaction    par     refroidissement,    avant qu'elle ne se pour  suive et ne donne un produit inacceptable. Si l'on n'ar  rête pas la réaction, l'aigreur et l'acidité atteindront un  niveau trop élevé.     Etant    donné que le travail à haute  température, il est essentiel d'opérer un refroidissement       efficace    pour arrêter complètement la réaction.

   L'étape  de refroidissement consiste en un abaissement rapide de  la température que l'on peut obtenir en faisant circuler  des agents de refroidissement     tells    que de l'eau froide  de distribution, autour des serpentins du réacteur ou       dans    ceux-ci, ou en opérant un déchargement rapide  vers l'atmosphère, ou de préférence en combinant ces  deux moyens. Si on le désire, on peut condenser     dans    la  liqueur réactionnelle les gaz de tête     contenus    dans le  réacteur, et ce type de produit est préféré par     certains     consommateurs.

   De préférence, il faut abaisser rapide  ment la     température    en dessous de 1210 C en l'espace de  4-5 minutes ; à cette     température,    la réaction formatrice  d'arôme est arrêtée, et on peut alors ralentir le refroidis  sement ; le refroidissement total désirable jusqu'à la tem  pérature ambiante est achevé en l'espace de 10-15 mi  nutes. Naturellement, les différentes méthodes de refroi  dissement donnent des arômes     légèrement    différents et  la     préférence    du consommateur final     déterminera    le type  particulier .de refroidissement qu'il faut utiliser.  



  Par<B> </B>levure<B> ,</B> on entend soit la levure sous sa forme  cellulaire, soit une levure qui a été soumise à la plasmo  lyse, à l'autolyse ou à l'hydrolyse. Le mot     plas        molyse     signifie la destruction par des méthodes physiques de la  nature     cellulaire    de la levure. Le mot autolyse signifie la  digestion partielle ou complète de la teneur cellulaire  par les     enzymes        présents    dans la cellule de levure.

   Le  mot hydrolyse signifie la     dégradation    partielle ou com  plète de la levure par addition d'un excès de tout réactif  chimique     hydrolytique.    Chacun de ces types de produits  de décomposition de la levure peut servir séparément  ou avec la levure sous sa forme     cellulaire,    ou avec d'au  tres types de produits de     décomposition.     



  La levure est formée de     champignons    ascomycètes  ovoïdes ou en bâtonnets, dont la forme de développe  ment usuelle et dominante est unicellulaire.  



  Parmi les levures qui peuvent servir figurent des le  vures     ascosporogènes,    c'est-à-dire formant à la fois des  asques et des spores, et des levures     asporogènes,    c'est-    à-dire ne formant pas des .spores mais seulement des as  ques.

   Parmi les levures     asporogènes    qui peuvent servir  figurent les     rhodotorulacées,    les     torulopsidacées    et les       torulopsidoïdées.    Parmi les     ascosporogènes,    la levure  préférentielle est le     Sacchromyces        cerevisiae.    Parmi les       asporogènes,    la levure préférentielle est la     Torula        utilis.     



  Par   substance     protéinée    qui contient un     amino-          acide    soufré , on entend soit une protéine sous forme  pure, soit :toute matière     protéinée    capable de donner,  parmi ses produits de décomposition, une protéine li  bre, et les     hydrolysats    de protéines contenant des pepti  des, des aminoacides et les mélanges :de protéines et       d'hydrolysats    qui contiennent un aminoacide soufré.  Parmi les .substances     protéinées    qui peuvent servir figu  rent les légumes, graines, semences et le poisson ou d'au  tres substances animales.

   Parmi les protéines qui peuvent  servir figurent les albumines,     caractérisées    par leur solu  bilité dans l'eau, les     glutélines    qui sont solubles dans les  acides et bases dilués; les prolamines qui sont solubles  dans une solution alcoolique concentrée, les     albuminoï-          des    qui sont habituellement insolubles et qui sont tirés  des     peaux,    des os et des     cartillages    ;

   les histones qui sont  solubles dans l'eau, les     protamines,    nucléoprotéines, gly  coprotéines,     phosphoprotéines,        chromoprotéines    et lipo  protéines.     Parmi    les produits de décomposition de pro  téines qui sont utilisables dans le procédé de l'invention  figurent des dérivés primaires tels que les     métaprotéines     et les protéines coagulées, et des dérivés secondaires tels  que les     protéoses,    peptones et peptides.  



  Par glucide, on entend un sucre réducteur capable  de réduire la liqueur de Fehling en donnant de l'oxyde  cuivreux, ou tout glucide ou autre matière qui donne  un ou des glucides réducteurs dans les conditions de la  réaction. Les intermédiaires sont principalement     formés     de     disaccharides    et de polysaccharides qui subissent une  décomposition moléculaire donnant des sucres réduc  teurs.

   Ces intermédiaires sont, parmi     les        disaccharides,     le     sucrose    ; parmi les     -trisaccharides,    le     raffinose    ; parmi  les     polysaccharides,    la dextrine qui comprend elle-mê  me à la fois des     saccharides        réducteurs    et des intermé  diaires de ceux-ci.

   Le glucide réducteur peut être repré  senté par tous les     monosaccharides,        disaccharides    du  type     gentiobiose,    les     trisaccharides,    le     manninotriose.    En  outre, on peut utiliser certaines matières     sacchariques     qui sont dérivées des monosaccharides ou étroitement  apparentées à ceux-ci, et qui ont des propriétés réduc  trices similaires, par exemple, parmi les acides du type        uronique         ,    l'acide     galaeturonique    ; parmi les     désoxy-          sucres,    le     rhamnose    ;

   et aussi le     pentaacétate    de galac  tose. Ainsi, le mot     saccharide    comprend ici tous les       saccharides    réducteurs et leurs intermédiaires dans les  conditions de la réaction, par dégradation de la molécu  le ou de toute autre manière.

   Les sucres qui peuvent  servir comprennent les pentoses tels que les     aldopen-          toses,    les     méthylpentoses    et les     cétopentoses.    On citera  comme exemples le     xylose,        l'arabinose    et le     rhamnose.     On peut aussi :

  utiliser des hexoses comme le glucose, le  galactose et le     mannose.    On peut encore utiliser des     di-          saccharides    réducteurs comme le lactose et le maltose  et d'autres     disaccharides.    On peut aussi utiliser des ma  tières sirupeuses comme des solides du sirop de maïs  (glucose, maltose et dextrines) car les glucides réducteurs  sont présents dans ces matières ou bien se forment com  me produit de décomposition dans les conditions de la  réaction.

   Les polysaccharides non réducteurs qui sont  les intermédiaires     dee        saccharides    réducteurs se décom-      posent et donnent les     saccharides    réducteurs dans tous  les cas, dans les conditions de la réduction.

   Ces polysac  charides non réducteurs sont     la    dextrine et le     raffinose.     Il est entendu que la substance qui contient la matière       protéinée    peut aussi contenir le sucre, et que l'on peut  donc obtenir l'arôme sans ajouter séparément un     saccha-          ride.    En outre, on peut utiliser des amidons à poids mo  léculaire élevé ou des substances similaires comme l'inuli  ne et le glycogène, ou des substances telles que les     dex-          trines    mentionnées plus haut,

   ou les cellulose ou les       hémicelluloses.    On peut aussi utiliser des     pentosanes     comme la gomme arabique qui donnent par hydrolyse       l'arabinose    ; ou des     galactanes    comme l'agar-agar, qui  donnent par hydrolyse le galactose; ou des pectines,  présentes dans les fruits, et qui donnent par hydrolyse  l'acide     galacturonique,        l'arabinone    et le     ga#lactone.     



  Par  légume  , on entend un fruit ou     semence    vert  comestible sans feuilles de plante herbacée,     comme    le  concombre, l'aubergine, le poivron, les haricots, les len  tilles, les pois, le soja et le maïs vert. Cette définition ne  comprend donc pas la majorité des fruits, comme l'oran  ge ou la pomme, qui sont produits par des plantes li  gneuses.  



  L'arôme obtenu lorsqu'on utilise des légumes dans  le procédé de l'invention peut être     caractérisé    par le  fait qu'il a plus de  corps  que si l'on n'utilise pas de  légumes. Par son arrière-goût, le produit de l'invention  présente un caractère amer,   brûlé  , légèrement as  tringent. Par suite, le mélange réactionnel     utilisant    les  légumes donne un équilibre amélioré entre les différen  tes caractéristiques     organoleptiques.     



  Comme on l'a dit, on peut combiner le facteur prin  cipal d'arôme de l'invention avec divers     autres    facteurs  de goût propres au café, comme     l'amertume,    ,l'astringen  ce, etc., pour obtenir des arômes qui ressemblent à la  boisson naturelle, ou bien on peut ajouter ces facteurs  avant la réaction productrice d'arôme. Les facteurs en  question, utilisés seuls ou en combinaison, ne donnent  pas un goût désirable, mais lorsqu'on combine un ou  plusieurs de ces facteurs avec le facteur de base de l'in  vention. la sensation gustative est     uniformisée    et pro  longée à cause du  corps   donné par ce facteur. On  peut considérer ce facteur comme un   fond   par rap  port auquel on peut mieux apprécier les facteurs distinc  tifs.  



  On peut obtenir l'amertume en ajoutant des alcaloï  des amers comme la caféine, la théobromine et la quini  ne. D'autres facteurs d'amertume utilisables sont les     po-          lyacétates    amers de composés     polyhydroxylés        comme     les monosaccharides, le glucose et le     lévulose    ; des     di-          saccharides    comme le     sucrose,    le lactose et le maltose ;  des     polyalcools    comme le sorbitol et le mannitol. Gé  néralement, l'isomère     r    des     polyacétates    est plus amer  que l'isomère a.

   Une autre classe de     facteurs    que l'on  peut utiliser est celle des glucosides amers,     comme    la       quassine,    la     naringine    et     l'a-glucoside    de phénol. Un  autre groupe de facteurs d'amertume     est    celui des su  cres     acétonylés    amers comme le     diacétone-glucose.     



  Une autre classe de facteurs     d'amertume    est celle  des sels et esters d'acides minéraux comme le     pentani-          trate    de     dulcitol    et le sulfate de potassium.  



  On peut obtenir l'astringence en utilisant divers tan  nins ou     tannates    que l'on obtient par infusion ou évapo  ration du bois, des feuilles ou fruits, par exemple les  extraits de     cceur    d'acacia comme l'acacia     catechu,    qui    sont usuellement appelés     (@    cachou , et les noix de gal  le du chêne ou du sumac. Ces facteurs d'astringence sont  généralement hydrosolubles et comprennent la     catéchi-          ne    de formule     C15H1.106    .

   Cette     classe    de composés  comprend le     DL-ratéchol,    le     D-catéchol    et le     D-épica-          téchol.    Parmi les facteurs d'astringence utiles qui se trou  vent dans le commerce, on citera divers produits en pou  dre comme les tanins de cacao, la     gomme-cachou,    la       gomme-gambier,    l'extrait de bois de     quebracho,    les feuil  les de châtaignier, l'écorce de chêne rouge, le     kino    noir  et la myrrhe. D'autres astringents sont les     aluns.     



  Pour séparer du résidu la solution qui surnage à la  suite de la réaction entre la matière     protéinée    et le glu  cide, on peut     utiliser    tous moyens appropriés, par exem  ple la centrifugation, la filtration ou une combinaison  des deux moyens, puis un séchage par toute méthode  désirée, isolément ou avec un excipient tel que les soli  des du sirop de maïs. Le séchage peut se faire par con  centration sous vide, par pulvérisation, au tambour, par  congélation ou par toute combinaison désirée de ces  méthodes.  



  Dans la fabrication de ces arômes, on a observé que  lorsqu'on chauffe pendant 4 heures à 129-1480 C ou à  143-170  C, on n'obtient pas un goût ressemblant à celui  qui est obtenu par le procédé de l'invention. Le goût  de ces produits est comparable à celui des fruits grillés,  des céréales grillées ou des pruneaux. Ce sont généra  lement les goûts types associés aux réactions normales  de brunissement ou à la     caramélisation    du sucre.

   Par  contre, quand on fait réagir les réactifs au-dessus de  177  C. on trouve qu'en un temps très court, on obtient  un arôme similaire à celui du chocolat ou du     café.    Ain  si, si les réactifs sont au     point    d'ébullition de l'eau à la  pression atmosphérique qui est de 1000 C, on trouve  qu'il est possible d'utiliser diverses combinaisons de  temps et de température pour obtenir le goût supérieur  de boisson suivant l'invention. Par .exemple, en partant  du point d'ébullition de l'eau, on peut chauffer les réac  tifs pendant 26     minutes    pour atteindre une température  de     177     C, puis chauffer encore pendant 6 minutes pour  arriver à 207) C.

   Le refroidissement à une température  inférieure à 1770 C doit se faire en l'espace de 4-5 mi  nutes et par suite, une variante consiste à abaisser la  température du mélange en dessous de     121(l    C, par exem  ple à 1160 C, en l'espace de 4 minutes, puis à l'abaisser  à     25o    C en 9 minutes de plus. On peut observer la rela  tion ci-dessus     dans    un autoclave de 2 litres. Si l'on uti  lise un autoclave plus grand, par exemple de 19     litres,     l'inertie thermique de l'appareil est un peu plus grande,  et les relations entre temps et température varieront en  conséquence.

   Ainsi, si     la    température des     réactifs    pla  cés dans un autoclave de 19 litres est d'environ 660 C,  on peut chauffer les réactifs, en laissant l'autoclave ou  vert, à une température d'environ 1000 C en l'espace de  5 minutes. L'air contenu dans l'autoclave est alors chas  sé par la vapeur et on ferme l'orifice de décharge. Il  faut 3     minutes    de plus pour ce processus. Les réactifs  se trouvent donc dans l'autoclave pendant 8 minutes.  Toutefois, à titre de comparaison avec l'autoclave plus  petit qui est indiqué plus haut (2 litres) ils sont     mainte-          nant    à la même température et dans le même état que  les réactifs contenus dans ce petit autoclave.

   On peut  alors chauffer les réactifs à 1770 C en 27 minutes de  plus, de sorte qu'ils ont séjourné au     total    35 minutes      dans l'autoclave. On les chauffe alors à     204,)    C en 8  minutes de plus, et à<B>2060</B> C     en    5 minutes de plus du  temps nécessaire pour     atteindre    2040 C. Les réactifs ont  alors séjourné 48 minutes dans l'autoclave. On ferme  alors les serpentins de chauffage et il faut refroidir l'auto  clave à moins de     1211)    C     en    l'espace de 4-5 minutes, puis  à 210 C en 8 minutes de plus.  



  Ainsi, les réactifs ont séjourné dans l'autoclave envi  ron 1 heure après leur     introduction    à<B>660</B> C.  



  Outre qu'ils peuvent servir d'arôme pour boisson,  comme indiqué plus haut, les produits de l'invention       peuvent    servir dans tout type de denrée     alimentaire    où  l'arôme particulier de la boisson sert de     base,    par exem  ple les glaces, confiseries ou bonbons de toute nature.  



  Les exemples suivants illustrent des formes de réalisa  tion de l'invention.  



  <I>Exemple 1</I>  On     mélange    intimement 78 g de     farine    d'arachide,  78 g de son de froment, 44 g de     .sucrose,    13,2 de carbo  nate de     calcium    et 1000     cms    d'eau, puis on place le tout  dans un autoclave Parr de 2 litres.  



  Il s'agit d'un     autoclave    en acier inoxydable avec agi  tateur à moteur et     dispositif    de chauffage électrique, le  tout étant assemblé sur un socle en acier. Il com  porte des tubulures pour l'introduction de gaz comprimé  avec     agitation    et chauffage, ou pour le prélèvement  d'échantillons de liquide pendant que     l'appareil    est sous  pression, ou pour la décharge de gaz.     L'autoclave    com  porte aussi un manomètre et des moyens de réglage de la  température grâce à un transformateur à :tensio:n varia  ble monté sur le socle. L'arbre d'agitateur peut être  refroidi par une circulation d'eau.

   On lit la température  sur un thermomètre à cadran introduit     dans    le loge  ment de     thermomètre    de l'autoclave et il existe un ser  pentin intérieur .de refroidissement     permettant    de re  froidirl'autoclave en y faisant circuler de l'eau froide à  10-21o C. Le temps de chauffage nécessaire pour attein  dre 2040 C est d'environ     1/2    heure et varie de 30 à 40  minutes.  



  On porte alors le mélange     réactionnel    au point d'ébul  lition     atmosphérique,    on ferme l'autoclave et on peut  alors     chauffer    les     réactifs    à<B>1770</B> C en 26 minutes, et à       204,1    C en 6     minutes    de plus, avec agitation continue, puis  refroidir immédiatement à<B>1160</B> C en 4 minutes, en ensui  te ramener à la     température    ambiante en :un temps     to-          tail    de 13 minutes en faisant passer de l'eau froide     dans          les        serpentins    intérieurs de refroidissement.

   On filtre  alors la solution et an dilue le filtrat pour former une so  lution aqueuse à 2 % de solides. Le produit présente un  arôme et un goût qui conviennent à la préparation de  boissons et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 2</I>  On mélange intimement 78 g de son de froment,  78 g de     farine    d'arachides, 44g de     sucrose,    et 1000     cm3     d'eau et on     place    le tout     dans    un autoclave Parr de 2  litres.

   On     porte    alors le mélange au point d'ébullition  atmosphérique, on ferme l'autoclave, puis on chauffe à  177  C en 26 minutes et à 2040 C en 5 minutes de plus,  en     agitant        continuellement,    puis on refroidit immédiate  ment à<B><I>660</I></B> C en l'espace de 5     minutes    et on ramène à  la température     ambiante    en un     temps    total de 14 mi  nutes en faisant passer de l'eau froide     dans    les serpen-    tins. On filtre la solution et on dilue le filtrat pour obtenir  une solution aqueuse à 2 % de solides. Le produit con  vient à la préparation de boissons et produits alimen  taires.  



  <I>Exemple 3</I>  On mélange     intimement    78 g de son de froment, 78 g  de farine d'arachide, 44 g de     sucrose,    13,2 de     carbonate     de calcium et 1000     cm3    d'eau puis on place le tout dans  un autoclave Parr de 2 litres.

   On porte alors le mélange  au point d'ébullition atmosphérique, on ferme l'autocla  ve et on peut alors chauffer les réactifs à 177  C en 27  minutes et à     2071,    C     en    6 minutes de plus, en agitant con  tinuellement, puis refroidir immédiatement à<B>660</B> C en 5  minutes et ramener à la     température        ambiante    en 15  minutes au total en     faisant    passer de l'eau froide dans  les serpentins.  



  Pendant l'opération, tandis que la température s'élè  ve au-dessus de<B>1000</B> C à environ<B>1770</B> C, on observe  des     accroissements    normaux de pression. A envi  ron 177o C, en l'espace d'environ 1-2 minutes,  il se produit une élévation rapide de pression qui  aboutit à une     différence    de l'ordre de 4;9-6,3     kg/cm2     par rapport à la vapeur saturée.  



  Par exemple, avec la vapeur saturée à<B>1770</B> C, il faut  prévoir une pression relative de 10,5     kg/cm2    tandis que  dans le     présent    exemple, le mélange engendre une pres  sion de 15,8     kg/cm2.     



  Lorsque la température s'élève à environ 196  C, la  pression     continue    de croître plus rapidement qu'on ne le       constaterait        normalement    avec la vapeur saturée. A cette  température, la vapeur normale aurait une pression re  lative de 15,8     kg/cm2    tandis que le mélange réaction  nel utilisé     donne    une pression de 30,2     kg/cm?    . On     filtre     alors la solution et on dilue le filtrat pour former une so  lution aqueuse à 2 % de solides.

   Le produit convient à  la préparation de boissons et de denrées     alimentaires.     <I>Exemple 4</I>  On mélange intimement 2 g de kératine de sabots,  2 g de     sucrose,    2 ce d'eau, et on     place    le tout dans un  autoclave de 8     cmS    présentant un dispositif en forme de  dé avec joint et couvercle et des moyens de fixation du  couvercle au corps.  



  On plonge     l'autoclave    dans un bain d'huile et les  réactifs sont approximativement à la température du  bain     d'huile,    mais     légèrement    en dessous. Dans un réci  pient comme celui qu'on utilise, il n'y a pas d'agitation  et le chauffage :est relativement lent pour un récipient  si petit. La température s'élève à une pointe d'environ  210-216o C pendant l'immersion dans le bain d'huile, puis  on refroidit rapidement. Avec un bain d'huile à<B>2160</B> C.       cela    peut     nécessiter    8 minutes. A une     =température    de  bain d'huile de<B>2180</B> C, il suffit de 5-6 minutes pour  atteindre la     température    de pointe de 210-216o C.  



  On     chauffe    l'autoclave fermé pendant 6 minutes au  bain d'huile à 2180 C puis on le plonge     dans    un bain  d'eau froide et ensuite on l'ouvre. La température du  bain d'eau froide est .de 10-21o C ; il suffit de 3 minu  tes dans     ces    conditions pour abaisser la température en  dessous de<B>660</B> C. On filtre alors la solution et on dilue  le filtrat pour obtenir une solution aqueuse à 2     %    de      solides. Le produit convient à .la     préparation    de boissons  et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 5</I>  On     mélange    intimement<B>:</B> 3 g de blanc de poulet, 1 g  de     sucrose,    6     cm3    d'eau, et on place le tout dans un au  toclave de 8     em3.     



  On ferme l'autoclave et on le chauffe pendant 6 mi  nutes au bain d'huile à 2180 C, puis on le plonge     dans     un bain d'eau froide et ensuite on le met en     communica-          tion        avec    l'atmosphère. On filtre alors la solution et on  dilue le filtrat pour former une solution aqueuse à 2 %  de solides. Le produit convient à la préparation de bois  sons et de produits alimentaires.  



  <I>Exemple 6</I>  On mélange intimement 0,1 g     d'histidine,    5,9 g de  germes d'orge maltés, 4,0     cm3    :d'eau, et on place le tout  dans un autoclave Parr de 8     cm3.     



  On chauffe l'autoclave fermé pendant 6 minutes au  bain d'huile à     218,1    C puis on le plonge dans un     bain     d'eau froide, et ensuite on l'ouvre. On     filtre    alors la so  lution et on dilue le filtrat pour former une solution  aqueuse à 2 % de solides. Le produit convient à la pré  paration de boissons et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 7</I>  On mélange intimement 180 g de levure de bière sé  chée, 100 g de solides de sirop de maïs et 500     cm3    d'eau,  puis on     place    le tout dans un autoclave Parr de 2     litres.     



  On porte alors le     mélange    au     point        d'ébullition    at  mosphérique, on ferme l'autoclave et on chauffe à 1770 C  en 25 minutes puis à 2050 C en 5 minutes de     plus,    en agi  tant     continuellement,    et ensuite on     refroidit        immédiate-          ment    à 660 C en l'espace de 5 minutes, puis on ramène  à la température     ambiante    en 14     minutes    au total en  faisant passer de l'eau froide dans les     serpentins    inté  rieurs de refroidissement.

   On filtre alors la solution et  on dilue le filtrat pour former une solution aqueuse à  2 % de     solides.    Le produit convient à la préparation de  boissons et de produits alimentaires.  



  <I>Exemple 8</I>  On mélange intimement 80 g de son de froment, 100 g  de levure de bière séchée, 100 g de solides de sirop de  maïs et 600     cm3        d'eau,        puis    on     place    le tout dans un au  toclave Parr de 2 litres.

   On porte le mélange au     point     d'ébullition atmosphérique, on ferme     l'autoclave    et on  peut alors chauffer les réactifs à 1770 C en 25     minutes     et à 2060 C en 7 minutes de plus, en agitant     continuelle-          ment,    puis     refroidir    immédiatement à 490 C en l'espace  de 4 minutes puis ramener à la     température        ambiante    en  un temps total de 12 minutes en     faisant        passer    de l'eau  froide dans les serpentins.

       On    filtre alors la solution et on       dilue    le     filtrat    pour obtenir une solution aqueuse à 2 %  de solides. Le produit convient à la préparation de bois  sons et produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 9</I>  On mélange intimement 2 g de     levure    de bière sé  chée, 1 g de gomme adragante et 6     cm3    d'eau,     puis    on  place le tout dans un autoclave Parr de 8     cm3.     



  Les réactifs sont approximativement à la températu  re du bain d'huile, mais légèrement en dessous.    On     chauffe    l'autoclave fermé pendant 8 minutes au  bain d'huile à 2160 C, puis on le plonge dans un bain  d'eau froide et ensuite on     l'ouvre.    Le bain d'eau froide  est à une     température    de 10-210 C.     Dans        ces    conditions,  il     suffit    de 3 minutes pour ramener la     température    en  dessous de     661)    C. On     filtre    alors la solution et on     dilue     le filtrat pour obtenir une solution aqueuse à 2 % de so  lides.  



  <I>Exemple 10</I>  On mélange     intimement    3 g de levure de bière     séchée,     1 g d'acide nucléique de levure et 4     cm3        d'eau    et on pla  ce le tout dans un     autoclave    Parr de 8     cm3.     



  On chauffe l'autoclave fermé pendant 6 minutes au  bain d'huile à 2180 C, puis on le plonge dans un bain  d'eau froide et ensuite on l'ouvre. On filtre alors la solu  tion et on dilue le filtrat pour former une solution aqueu  se à 2 % de solides. Le produit convient à la préparation  de boissons et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple Il</I>  On     mélange    intimement 4,00 g de levure de bière sé  chée, 2,00 de solides de sirop de maïs, 2,00     cm3    d'eau  et 0,12 g de vanilline, et on     place    le tout     dans    un auto  clave Parr de 8     cm3.     



  On     chauffe    l'autoclave fermé pendant 6     minutes    au  bain     d'huile    à 2180 C puis on le     plonge    dans un bain  d'eau froide et     ensuite    on l'ouvre; on filtre la solution  et on dilue le filtrat pour     former    une solution aqueuse  à 2 % de solides. Le produit convient à la préparation de       boissons    et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 12</I>  On mélange     intimement    3 g de     Torula        utilis,    1 g d'aci  de     glucuronique    et 2     cm3        d'eau,    puis on     place    le tout  dans un autoclave Parr de 8     cm3.     



  On     chauffe        l'autoclave    fermé pendant 5 minutes au  bain     d'huile    à 2180 C     puis    on le plonge     dans    un     bain     d'eau froide et ensuite on l'ouvre. On filtre alors la so  lution et on     dilue    le filtrat pour     former    une     solution     aqueuse à 2 % de solides. Le produit convient à la pré  paration de boissons et de produits     alimentaires.     



  <I>Exemple 13</I>  On mélange intimement 3 g de     Torula        utilis,    2     cm3     d'acide gluconique et     une    quantité d'eau permettant d'ob  tenir un mélange contenant au moins 10 %     d'eau    et on  place le tout dans un autoclave Parr de 8     cm3    .  



  On chauffe l'autoclave fermé     pendant    8     minutes    au       bain    d'huile à     2161,    C,     puis    on le plonge dans l'eau froi  de et     ensuite    on     l'ouvre.    On filtre alors la solution et  on dilue le filtrat pour former une solution aqueuse à  2 % de solides. Le produit convient à la préparation de       boissons    et de produits alimentaires.  



  <I>Exemple 14</I>  On mélange intimement 250g de levure     Torula        uti-          lis    séchée, 150 g de solides de sirop de maïs, 20 g de car  bonate de     calcium,    10 g de poivrons rouges déshydra  tés, 10 g de pois     cassés,    10 g de lentilles     vertes    (450 g  de     mélange    sec) et 900     em3    d'eau, puis on place le tout  dans un autoclave Parr de 2 litres.  



  On     porte    alors le mélange au point d'ébullition at  mosphérique, on ferme l'autoclave et on peut alors      chauffer les réactifs à     177o    C en 27 minutes et à 2070 C  en 7 minutes de     plus,    en     agitant        continuellement,    puis  on refroidit immédiatement à 490 C en     l'espace    de 5  minutes     et    on     ramène    à     la    température ambiante en un       temps        total    de 12 minutes en faisant     passer    de l'eau froi  de     dans    les serpentins.

   On filtre alors la solution et on  dilue le filtrat pour former une solution     aqueuse    à 2 %  de solides.    <I>Exemple 15</I>  On broie ensemble au broyeur à boulets 56,7 kg de       Torula        utilis,    34,0 kg de solides de sirop de maïs, 4,5 kg  de     carbonate    de     calcium,    2,3 kg de poivrons rouges sé  chés, 2,3 kg de pois verts séchés, 2,3 kg de lentilles sé  chées (poids total 102,1 kg) que l'on passe au tamis à  mailles de 0,4     mm    et on     met   <B>la</B> tout     dans    un autoclave  de 492 litres contenant 153,3 kg d'eau à     température     élevée (820 C)

   et on mélange     intimement.     



  On utilise un     autoclave    en acier     inoxydable    muni  d'une chemise et de déflecteurs intérieurs     facilitant    l'agi  tation pendant<B>la</B>     fonctionnement.    La chambre     int6rieu-          re    est construite pour une pression de travail de 35 kg/       cm2    et     la    chemise pour 21     kg/cm2.    L'agitation est as  surée par des     agitateurs    à hélice.  



  La     chemise    de     l'autoclave    est munie de     raccords     destinés à l'entrée de     vapeur    ou d'eau et     d'orifices    de  sortie de vapeur et d'eau.  



  Les     matières    premières étant     dans    la     chambre    de       l'autoclave,    l'agitateur fonctionnant à 220     t/mn,    un ori  fice autres soupapes étant fermées, on injecte de la va  peur d'eau     dans    la     chambre    pour fournir la chaleur de  réaction. On ajoute de la vapeur à un débit maximal pen  dant 6 minutes jusqu'à ce que     l'ébullition    soit révélée  par le dégagement de vapeur par l'orifice de décharge.  On poursuit le dégagement pendant 2     minutes    pour pur  ger l'air de la chambre, puis on ferme la     soupape    de  décharge.  



  On fait le graphique de la     température    du contenu et  on maîtrise les variations par rapport à la vitesse de  chauffage désirée en ouvrant ou en fermant les soupapes  d'admission de vapeur du compresseur.  



  Dans cet exemple, on     commande    la vapeur de maniè  re à permettre le chauffage en 26 minutes à une tempé  rature de 1770 C, et à une pression intérieure de 15,1 kg/       cm2.    On     continue    alors le chauffage de manière à assu  rer une nouvelle élévation de     température    à 1990 C pen  dant les 15 minutes     suivantes,    avec     une    pression intérieu  re de 27,4     kg/cm2    .

   A     ce    moment, on arrête l'addition  de vapeur et     pendant    les 3     minutes    qui suivent, la tem  pérature s'élève à 200  C et la pression s'élève au point  d'arrêt     choisi    de 30,9     kg/em2.    On amène     immédiate-          ment        l'eau    de refroidissement à la chemise et au bout  d'une     demi-minute    on ouvre les     soupapes    de sortie de  produit pour permettre au contenu de l'autoclave de  s'échapper rapidement vers un collecteur ouvert.

   Il faut  au total 7     minutes    pour vider l'autoclave, et -au bout de  ce temps, tout le mélange est refroidi en     dessous    de       100o    C. On a aussi recours pendant l'échappement à une  décharge de gaz par le     sommet    de l'autoclave pour dimi  nuer la pression et rendre l'opération plus rapide. Pen  dant     l'échappement,    on     refroidit    davantage la matière dé  jà     recueillie    en la     refoulant    à travers un échangeur de  chaleur à 17 plateaux refroidi à l'eau,     ce    qui     donne    une  température     finale    de 210 C.

   Le temps     total    qui s'écoule  entre la coupure à la pression de pointe et le moment où    tout le produit atteint la température ambiante est de       111/2        minutes.     



  On refoule alors la bouillie refroidie vers une centri  fugeuse à panier pour séparer les     solides        résiduels    de la  liqueur     contenant    ces ingrédients solubles désirables. On       clarifie    alors     la        liqueur    en la     faisant        passer    par     une    éta  pe supplémentaire de centrifugation qui     utilise    une     cen-          trifugeuse    à     grande    vitesse.

   Dans     cet    exemple, on re  cueille un poids     total    de 176,0 kg de liqueur qui a un  pH de 4,38 et une concentration de<B>19,5</B> % . On jette  le tourteau résiduel. On peut utiliser des     procédés    nor  maux de séchage pour préparer une poudre brune pou  vant être     facilement    reconstituée en une boisson savou  reuse.

   Dans cet exemple, on concentre la liqueur clari  fiée     jusqu'à    27 % de solides dans un     évaporateur    du  type à vide à court temps de     séjour,    ajusté à un pH de  4,8 (5,8 g de citrate de sodium pour 100 g de solides),  pour     empêcher    le     caillage    du produit reconstitué lors  que le consommateur ajoute de la crème, puis on sèche  dans un séchoir     vertical    à pulvérisation. Le produit pré  sente l'arôme, et le goût des     boissons    usuelles après re  constitution.



  Method of manufacturing an aromatic product The object of the invention is the manufacture of aromas and more particularly new aromas which can be used alone or in conjunction with other aromas, in drinks and other food products, when we want to give them a taste and a scent resembling those of chocolate, coffee, tea, etc.



  Previously, many attempts have been made to make such a flavor by subjecting materials such as cereals, proteins, sugars, vegetables, malt and other raw materials to high temperatures. , which gives an aroma of generally brown color; extractable; by hot aqueous materials.

   However, the reaction conditions are such that the product of this process was not acceptable to the consumer, in that the taste and fragrance of the product did not quite resemble that of the natural brew.



  It has now been discovered that it is possible to make a superior food flavor by reacting an aqueous mixture of a carbohydrate and a protein substance containing a sulfur amino acid, in a vessel and under conditions set so as to maintaining the hydrated state and carrying out the reaction at the desired rate to prevent the appearance of undesirable tastes.



  The process according to the invention for the manufacture of a flavoring for beverages consists in heating, at an elevated temperature, a mixture containing a carbohydrate, a proteinaceous material comprising a sulfurized amino acid in the presence of at least 10% water. in a partially filled container, the new process being characterized by the fact that the heating takes place at a temperature of 177 2460 C, that the container is kept sufficiently closed so that the gases and vapors given off rise,

   under the effect of heat, the pressure to a level higher than the normal pressure of saturated vapor at the heating temperature, and that, after the development of said aroma, the temperature of the liquid is rapidly reduced to a value below 1210 C.



  The protein material can be yeast and the process of the invention can be modified by using a plant in the reaction of the yeast and a saccharide.



  The reaction conditions necessary to obtain the flavor according to the invention are such that they unexpectedly generate vapor pressures much higher than those which could be predicted, and notably higher than the normal pressure of saturated vapor. at the working temperature in question. In fact, this remarkable increase in pressure serves as the basis for determining when the reaction occurs.

   This pressure rise can vary from 5.3 to 15.8 kg / cm 2 from the normal pressure of saturated vapor at the reaction temperature. The aroma-forming reaction is obscure as there can be several mechanisms such as caramelization, pyrolysis and polymerization. It has been found that an aroma-forming reaction according to the invention does not proceed when the reactants according to the invention are reacted at temperatures below 177 () C, regardless of the time during which they are reacted. heats them.

   It has been observed that aromas formed below 177 ° C. interfere with obtaining the desired taste. It has also been observed that when the reaction conditions are such that a temperature of at least 177.1 ° C. is obtained rapidly, the The taste which is ordinarily obtained by carrying out the reaction at temperatures below 1770 ° C. does not present itself so much as to interfere with the desirable characteristics of the flavor obtained above that temperature. reaction for a prolonged time before reaching a temperature of 177.1 C and above, the quality of the aroma obtained is found to be much lower than that obtained by heating the reagents rapidly to 177 ° C .

        In making the flavor according to the invention, the reaction liquor is maintained in a hydrated state for a suitable residence time, at <B> 1770 </B> C or above. The length of the residence time depends on several factors, the most important of which are the peak reaction temperature to be obtained and the rate at which the reagents must be heated to this temperature,

   as well as the speed at which the cooling should be carried out once this peak temperature has been reached. The higher the peak reaction temperature, the shorter the required residence time.

   Once a reaction temperature of 1771 ° C is reached, the speed at which the process proceeds increases sharply. The <B> </B> reaction time above <B> 1770 </B> C should be as short as possible, as it has been found to be. decreases the possibility of joint formation of undesirable aromas,

   this is demonstrated by organoleptic observations in which there is a disagreeable preponderance of undesirable aromas which interfere with the desired result obtained at temperatures of 177.1 C and above. Therefore,

      although the process of the invention contemplates reaching rapidly the minimum temperature mentioned above and maintaining this temperature for a relatively long period of time during which an improved flavor is obtained, the most advantageous products are obtained by a further rapid rise in the temperature of the reaction liquor resulting in a short residence time.



  It is generally necessary to maintain the reaction liquor at a peak temperature of <B> 1770 </B> C for 20-40 minutes, when it has taken about 26 minutes to reach this reaction temperature. At a peak temperature of <B> 1930 </B> C, it was found that the liquor had to be held at this level for about 10 minutes when it had taken about 29 minutes to reach this reaction temperature. On the other hand, when a peak temperature of <B> 2070 </B> C is reached,

   generally no additional residence is required when it has taken about 32 minutes to reach this reaction temperature.



       Since in carrying out the process it is important to lower the reaction temperature rapidly in order to terminate the flavor-producing reactions as well as those which might impart tastes detrimental to the quality of the product, the The extreme temperature and therefore the residence time should for practical reasons be limited by the ease with which the reactor can be cooled.

   Therefore, although extreme temperatures of the order of 2460 C and above can be used, the possibility of subsequently cooling the reaction liquor after the taste has arisen is limited so that it is generally found preferable. apply extreme temperatures of 216.1 C for example, and preferably around 204-207p C.



  Although improved products are obtained without adjusting the pH of the liquor, it is observed that by adjusting the level of acidity during the reaction a more advantageous taste is obtained. Thus aromas of the chocolate or coffee type are obtained without using any means for adjusting the pH during the reaction, the liquor having a pH of the order of 3.5 after cooling. This indicates that the reaction produces acidic materials.

   However, since the presence of a little water (at least about 10%) is necessary to maintain the proper flavor formation normally associated with beverages, when astringent and acidic character is desired, and being Since humidity (the role of which is not entirely known) has the effect of increasing the acidity of the liquor, buffer salts capable of neutralizing the acidity during the process must be used. aroma formation cessation.

   However, the buffer salts are not necessary in all cases because very often the materials used contain among their constituents one or more compounds which react with the acid possibly formed by separating it from the solution, and maintain the necessary conditions. at the start of the reaction.

   In addition, it is also possible to neutralize at the end of the reaction the acid formed during the reaction, provided of course that the pH of the reaction media is lower than that necessary to obtain the aroma of the mixture. 'invention. Thus, by adjusting the pH during the process by means of:

  of buffers such as calcium carbonate, disodium orthophosphate and any non-toxic alkaline or alkaline earth carbonate or phosphate, it is possible to use higher humidity levels, while obtaining a reaction pH adjustment, although carbonates are particularly preferable.

   In any event, it is preferable that the pH of the reaction liquor is greater than 4.0, the particularly preferred range being 4.5 to 5.2. The adjustment of the pH is important from another point of view, because besides favoring the formation of a better aroma, the product is above the level of acidity at which curdling of the milk can occur. cream or powdered milk that is added to the brew prepared with the flavoring.

   From the latter point of view, it has been found that effective control of acidity requires a final pH of about 5.2 in the product. Generally speaking, the upper level for optimum flavor development, for many beverage flavors, is a pH below 7.0 during the aforementioned heating and dwell time, and the lower level is greater than 4.0.



  As indicated herein, the role of moisture, which is favorable to the formation of a quality flavor, is at least in part to provide acidity to the flavor of the reaction liquor. When talking about a hydrated reaction mixture, it is a moisture content of at least 10% during the residence time, but to conduct the reaction under normal conditions it is convenient to have a sufficient quantity of water so that the treated charge is fluid. For example, it has been found that a ratio of 2 parts water to 1 part solids is generally satisfactory.

   In addition to the other function mentioned above, water has the effect of promoting efficient heat transfer and much of the water which forms during the reaction participates in this role. However, from this point of view, other non-aqueous liquids such as mineral oil or glycerol can be used as heat transfer agents.



  The reactor used must be capable of maintaining a hydrated reaction mixture throughout the process, at the temperatures applied for this purpose. In general, the system used should be capable of maintaining the pressure of the evolved overhead gases at a temperature ranging from <B> 1770 </B> C at the applicable extreme temperature.

   In general, these pressures depend to some extent on the head volume available in the reactor, and the ratio of moisture to solids. Since readily condensable vapors as well as non-condensable vapors are given off during the reaction, at a high flow rate the pressure in the head volume will be significantly higher than that of saturated vapor at the temperature of. reaction.

   If it is desired to lower the reaction pressure, this can be achieved by creating a leak in the apparatus, by opening a relief orifice provided for this purpose, until the pressure reaches the desired level. However, it is generally preferable that a large portion of the volatiles formed at the elevated temperatures applied be retained in the overhead volume of the reactor during the flavoring process.

   In general, the reaction pressures are therefore greater than the saturated vapor pressure, but on the other hand they do not exceed the capacity of the reactor to capture and confine at least part of the overhead vapors, which is what the reactor has. It has been found useful to obtain a desirable flavor, so that it is preferable to keep them in the vicinity of the reaction liquor during the process. In the apparatus of the type indicated in Example 1, at a reaction temperature of 2070 ° C., for example, a relative pressure of 21-39 kg / cm 2 will be applied.



  After the reaction, it has been found that in order to obtain an acceptable product, it is essential to stop the reaction quickly by cooling, before it follows and gives an unacceptable product. If the reaction is not stopped, the sourness and acidity will reach too high a level. Since working at high temperature, efficient cooling is essential to completely stop the reaction.

   The cooling step consists of a rapid lowering of the temperature which can be obtained by circulating cooling agents, such as cold mains water, around or in the reactor coils, or by operating rapid discharge to the atmosphere, or preferably by combining these two means. If desired, the overhead gases contained in the reactor can be condensed in the reaction liquor, and this type of product is preferred by some consumers.

   Preferably, the temperature should be quickly lowered below 1210 C within 4-5 minutes; at this temperature, the flavor-forming reaction is stopped, and the cooling can then be slowed down; the desired total cooling to room temperature is completed within 10-15 minutes. Of course, the different cooling methods result in slightly different aromas and the preference of the end consumer will determine the particular type of cooling to be used.



  By <B> </B> yeast <B>, </B> is meant either yeast in its cellular form, or a yeast which has been subjected to plasmolysis, autolysis or hydrolysis. The word plas molyse means the destruction by physical methods of the cellular nature of yeast. The word autolysis means the partial or complete digestion of the cellular content by the enzymes present in the yeast cell.

   The word hydrolysis means the partial or complete degradation of the yeast by the addition of an excess of any hydrolytic chemical reagent. Each of these types of yeast decomposition products can be used separately or with yeast in its cellular form, or with other types of decomposition products.



  Yeast is formed by ovoid or rod-like ascomycete fungi, the usual and dominant form of development of which is unicellular.



  Among the yeasts which can be used are ascosporogenic yeasts, i.e. forming both asci and spores, and asporogenic yeasts, i.e. not forming spores but only spores. as ques.

   Among the asporogenic yeasts which can be used are Rhodotorulaceae, Torulopsidaceae and Torulopsidoidae. Among ascosporogens, the preferred yeast is Sacchromyces cerevisiae. Among the asporogens, the preferred yeast is Torula utilis.



  By proteinaceous substance which contains a sulfur-containing amino acid, is meant either a protein in pure form, or: any proteinaceous material capable of giving, among its decomposition products, a free protein, and protein hydrolysates containing peptides, amino acids and mixtures: of proteins and hydrolysates which contain a sulfur amino acid. Among the protein substances which can be used are vegetables, seeds, seeds and fish or other animal substances.

   Among the proteins which can be used include albumins, characterized by their solubility in water, glutelins which are soluble in dilute acids and bases; prolamins which are soluble in a concentrated alcoholic solution; albuminoids which are usually insoluble and which are obtained from skin, bones and cartillages;

   histones which are soluble in water, protamines, nucleoproteins, glycoproteins, phosphoproteins, chromoproteins and lipoproteins. Among the protein decomposition products which can be used in the process of the invention are primary derivatives such as metaproteins and coagulated proteins, and secondary derivatives such as proteoses, peptones and peptides.



  By carbohydrate is meant a reducing sugar capable of reducing Fehling's liquor to give cuprous oxide, or any carbohydrate or other material which gives reducing carbohydrate (s) under the reaction conditions. Intermediates are mainly formed from disaccharides and polysaccharides which undergo molecular decomposition resulting in reducing sugars.

   These intermediates are, among the disaccharides, sucrose; among the -trisaccharides, raffinose; among the polysaccharides, dextrin which itself comprises both reducing saccharides and intermediates thereof.

   The reducing carbohydrate can be represented by all monosaccharides, disaccharides of the gentiobiose type, trisaccharides, manninotriose. In addition, certain saccharic materials which are derived from or closely related to monosaccharides, and which have similar reducing properties, can be used, for example, among uronic acids, galaeturonic acid; among the deoxy-sugars, rhamnose;

   and also galac tose pentaacetate. Thus, the word saccharide here includes all reducing saccharides and their intermediates under the reaction conditions, by degradation of the molecule or in any other way.

   Sugars which can be used include pentoses such as aldopentoses, methylpentoses and ketopentoses. Examples are xylose, arabinose and rhamnose. Can also :

  use hexoses like glucose, galactose and mannose. It is also possible to use reducing disaccharides such as lactose and maltose and other disaccharides. Syrupy materials such as corn syrup solids (glucose, maltose and dextrins) can also be used because reducing carbohydrates are present in these materials or are formed as a decomposition product under the reaction conditions.

   The non-reducing polysaccharides which are the intermediates of the reducing saccharides decompose to give the reducing saccharides in all cases under the conditions of the reduction.

   These non-reducing polysaccharides are dextrin and raffinose. It is understood that the substance which contains the protein material may also contain sugar, and therefore the flavor can be obtained without separately adding a saccharide. In addition, high molecular weight starches or similar substances such as inulin and glycogen, or substances such as the dextrins mentioned above, can be used.

   or cellulose or hemicelluloses. It is also possible to use pentosans such as gum arabic which, on hydrolysis, give arabinose; or galactans, such as agar-agar, which hydrolyze galactose; or pectins, present in the fruits, and which yield by hydrolysis galacturonic acid, arabinone and ga # lactone.



  By vegetable is meant an edible green fruit or seed without leaves of a herbaceous plant, such as cucumber, eggplant, bell pepper, beans, len til, peas, soybeans and green corn. This definition therefore does not include the majority of fruits, such as oranges or apples, which are produced by woody plants.



  The aroma obtained when using vegetables in the process of the invention can be characterized by having more body than when not using vegetables. By its aftertaste, the product of the invention exhibits a bitter, burnt, slightly as tringent character. As a result, the reaction mixture using the vegetables gives an improved balance between the different organoleptic characteristics.



  As has been said, the main flavor factor of the invention can be combined with various other taste factors specific to coffee, such as bitterness, astringent, etc., to obtain flavors which resemble the natural drink, or these factors can be added before the flavor producing reaction. The factors in question, used alone or in combination, do not give a desirable taste, but when one or more of these factors is combined with the basic factor of the invention. the taste sensation is uniform and prolonged because of the body given by this factor. This factor can be regarded as a background against which the distinguishing factors can be better appreciated.



  Bitterness can be obtained by adding alkaloi to bitters such as caffeine, theobromine and quinine. Other useful bitterness factors are the bitter polyacetates of polyhydroxy compounds such as monosaccharides, glucose and levulose; disaccharides such as sucrose, lactose and maltose; sugar alcohols such as sorbitol and mannitol. Usually the r-isomer of polyacetates is more bitter than the a-isomer.

   Another class of factors that can be used is that of the bitter glucosides, such as quassin, naringin, and phenol α-glucoside. Another group of bitterness factors is that of bitter acetonylated sugars such as diacetone-glucose.



  Another class of bitterness factors is that of salts and esters of mineral acids such as dulcitol pentanitrate and potassium sulfate.



  Astringency can be obtained by using various tannins or tannates which are obtained by infusion or evaporation of wood, leaves or fruits, for example acacia heart extracts such as acacia catechu, which are usually called (@ cachou, and gall nuts from oak or sumac. These astringency factors are generally water soluble and include the catechin of formula C15H1.106.

   This class of compounds includes DL-ratechol, D-catechol and D-epicechol. Among the useful astringency factors that are found in commerce are various powdered products such as cocoa tannins, gum-cachou, gum-gambier, extract of quebracho wood, leaves of cocoa. chestnut, red oak bark, black kino and myrrh. Other astringents are alums.



  To separate from the residue the solution which floats as a result of the reaction between the proteinaceous material and the glue, any suitable means can be used, for example centrifugation, filtration or a combination of the two means, then drying by any means. desired method, alone or with an excipient such as corn syrup solids. Drying can be accomplished by vacuum concentration, spraying, tumbling, freezing, or any desired combination of these methods.



  In the manufacture of these flavors, it has been observed that when heating for 4 hours at 129-1480 C or 143-170 C, a taste resembling that which is obtained by the process of the invention is not obtained. . The taste of these products is comparable to that of grilled fruit, toasted cereals or prunes. These are generally the typical tastes associated with normal browning reactions or the caramelization of sugar.

   On the other hand, when we react the reagents above 177 ° C. we find that in a very short time, we obtain an aroma similar to that of chocolate or coffee. So, if the reagents are at the boiling point of water at atmospheric pressure which is 1000 C, it is found that it is possible to use various combinations of time and temperature to achieve the superior taste of drink. according to the invention. For example, starting at the boiling point of water, the reagents can be heated for 26 minutes to reach a temperature of 177 C, then heat for another 6 minutes to reach 207) C.

   Cooling down to a temperature below 1770 C should be done within 4-5 minutes and therefore an alternative is to lower the temperature of the mixture below 121 (l C, for example to 1160 C, within 4 minutes, then lower to 25o C for another 9 minutes. The above relationship can be observed in a 2 liter autoclave. If a larger autoclave is used, for example example of 19 liters, the thermal inertia of the device is a little greater, and the relationship between time and temperature will vary accordingly.

   Thus, if the temperature of the reagents placed in a 19 liter autoclave is approximately 660 C, the reagents can be heated, leaving the autoclave or green, to a temperature of approximately 1000 C within 5 minutes. The air contained in the autoclave is then removed by steam and the discharge port is closed. It takes 3 more minutes for this process. The reagents are therefore in the autoclave for 8 minutes. However, for comparison with the smaller autoclave indicated above (2 liters) they are now at the same temperature and in the same condition as the reagents contained in this small autoclave.

   The reagents can then be heated to 1770 ° C. for an additional 27 minutes, so that they have remained in the autoclave for a total of 35 minutes. They are then heated to 204 ° C in 8 minutes more, and to <B> 2060 </B> C in 5 minutes more than the time required to reach 2040 C. The reagents have then remained in the autoclave for 48 minutes. . The heating coils are then closed and the autoclave must be cooled to less than 1211) C in 4-5 minutes, then to 210 C in 8 minutes more.



  Thus, the reagents remained in the autoclave for about 1 hour after their introduction to <B> 660 </B> C.



  Besides that they can serve as flavoring for drinks, as indicated above, the products of the invention can be used in any type of foodstuff where the particular flavor of the drink serves as a base, for example ice creams, confectionery. or candy of any kind.



  The following examples illustrate embodiments of the invention.



  <I> Example 1 </I> 78 g of peanut flour, 78 g of wheat bran, 44 g of .sucrose, 13.2 of calcium carbonate and 1000 cms of water are intimately mixed, then place everything in a 2 liter Parr autoclave.



  It is a stainless steel autoclave with motorized stirrer and electric heater, all assembled on a steel base. It includes tubing for the introduction of compressed gas with agitation and heating, or for taking liquid samples while the apparatus is under pressure, or for discharging gas. The com autoclave also carries a manometer and means for adjusting the temperature by means of a transformer with: variable voltage mounted on the base. The agitator shaft can be cooled by circulating water.

   The temperature is read on a dial thermometer inserted in the thermometer housing of the autoclave and there is an internal cooling coil allowing the autoclave to be cooled by circulating cold water at 10-21o C. The heating time required to reach 2040 C is approximately 1/2 hour and varies from 30 to 40 minutes.



  The reaction mixture is then brought to atmospheric boiling point, the autoclave is closed and the reagents can then be heated to <B> 1770 </B> C in 26 minutes, and to 204.1 C in 6 minutes. more, with continuous stirring, then cool immediately to <B> 1160 </B> C over 4 minutes, then bring back to room temperature by: a total time of 13 minutes by passing cold water through the interior cooling coils.

   The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product has an aroma and taste suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 2 </I> 78 g of wheat bran, 78 g of peanut flour, 44 g of sucrose, and 1000 cm3 of water are intimately mixed and the whole is placed in a 2-liter Parr autoclave.

   The mixture is then brought to atmospheric boiling point, the autoclave is closed, then heated to 177 C in 26 minutes and 2040 C in 5 more minutes, with continuous stirring, then immediately cooled to <B> <I>660</I> </B> C over 5 minutes and brought to room temperature in a total of 14 minutes by passing cold water through the coils. The solution is filtered and the filtrate is diluted to obtain a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 3 </I> 78 g of wheat bran, 78 g of peanut flour, 44 g of sucrose, 13.2 of calcium carbonate and 1000 cm3 of water are intimately mixed, then the whole is placed in a 2 liter Parr autoclave.

   The mixture is then brought to atmospheric boiling point, the autoclave is closed and the reagents can then be heated to 177 ° C. in 27 minutes and to 2071 ° C. in an additional 6 minutes, with continuous stirring, then cool immediately. to <B> 660 </B> C in 5 minutes and cool to room temperature in 15 minutes total by running cold water through the coils.



  During operation, as the temperature rises above <B> 1000 </B> C to about <B> 1770 </B> C, normal pressure increases are observed. At about 177o C, within about 1-2 minutes, a rapid rise in pressure occurs which results in a difference of the order of 4; 9-6.3 kg / cm2 from the saturated steam.



  For example, with saturated steam at <B> 1770 </B> C, a relative pressure of 10.5 kg / cm2 should be provided while in the present example, the mixture generates a pressure of 15.8 kg / cm2. cm2.



  When the temperature rises to about 196 C, the pressure continues to rise faster than would normally be seen with saturated steam. At this temperature, normal steam would have a relative pressure of 15.8 kg / cm2 while the reaction mixture used gives a pressure of 30.2 kg / cm2. . The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution.

   The product is suitable for the preparation of food and beverages. <I> Example 4 </I> 2 g of hoof keratin, 2 g of sucrose, 2 cc of water are intimately mixed, and the whole is placed in an 8 cmS autoclave having a dice-shaped device with a seal and cover and means for fixing the cover to the body.



  The autoclave is immersed in an oil bath and the reagents are approximately at the temperature of the oil bath, but slightly below. In a container like the one we are using, there is no agitation and the heating is relatively slow for such a small container. The temperature rises to a peak of about 210-216o C during the immersion in the oil bath, then it is cooled rapidly. With an oil bath at <B> 2160 </B> C. this may take 8 minutes. At an = oil bath temperature of <B> 2180 </B> C, it only takes 5-6 minutes to reach the peak temperature of 210-216o C.



  The closed autoclave is heated for 6 minutes in an oil bath at 2180 ° C. then it is immersed in a cold water bath and then it is opened. The temperature of the cold water bath is 10-21o C; 3 minutes under these conditions are sufficient to lower the temperature below <B> 660 </B> C. The solution is then filtered and the filtrate is diluted to obtain an aqueous solution of 2% solids. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 5 </I> We mix thoroughly <B>: </B> 3 g of chicken breast, 1 g of sucrose, 6 cm3 of water, and we place everything in a toclave of 8 em3 .



  The autoclave is closed and heated for 6 minutes in an oil bath at 2180 C, then immersed in a cold water bath and then brought into communication with the atmosphere. The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of wood bran and food products.



  <I> Example 6 </I> 0.1 g of histidine, 5.9 g of malted barley germs, 4.0 cm 3 of water are intimately mixed and the whole is placed in a Parr autoclave of 8 cm3.



  The closed autoclave is heated for 6 minutes in an oil bath at 218.1 C then immersed in a cold water bath, and then opened. The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% aqueous solids solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 7 </I> 180 g of dried brewer's yeast, 100 g of corn syrup solids and 500 cm3 of water are intimately mixed, then the whole is placed in a 2-liter Parr autoclave.



  The mixture is then brought to the atmospheric boiling point, the autoclave is closed and heated to 1770 C over 25 minutes then to 2050 C over 5 minutes more, with continuous stirring, and then immediately cooled to 660 C over 5 minutes, then brought to room temperature in a total of 14 minutes by passing cold water through the internal cooling coils.

   The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 8 </I> 80 g of wheat bran, 100 g of dried brewer's yeast, 100 g of corn syrup solids and 600 cm3 of water are intimately mixed, then the whole is placed in an au toclave Parr of 2 liters.

   The mixture is brought to atmospheric boiling point, the autoclave is closed and the reagents can then be heated to 1770 C in 25 minutes and to 2060 C in an additional 7 minutes, with continuous stirring, then immediately cool to 490 C. C over 4 minutes and then cool to room temperature for a total of 12 minutes by running cold water through the coils.

       The solution is then filtered and the filtrate is diluted to obtain a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of wood bran and food products.



  <I> Example 9 </I> 2 g of dried brewer's yeast, 1 g of tragacanth and 6 cm3 of water are thoroughly mixed, then the whole is placed in an 8 cm3 Parr autoclave.



  The reagents are approximately at oil bath temperature, but slightly below. The closed autoclave was heated for 8 minutes in an oil bath at 2160 C, then immersed in a cold water bath and then opened. The cold water bath is at a temperature of 10-210 C. Under these conditions, it only takes 3 minutes to bring the temperature below 661) C. The solution is then filtered and the filtrate is diluted to obtain a solution. 2% aqueous solids.



  <I> Example 10 </I> 3 g of dried brewer's yeast, 1 g of yeast nucleic acid and 4 cm3 of water are thoroughly mixed and the whole is placed in an 8 cm3 Parr autoclave.



  The closed autoclave is heated for 6 minutes in an oil bath at 2180 C, then immersed in a cold water bath and then opened. The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example II </I> 4.00 g of dried brewer's yeast, 2.00 of corn syrup solids, 2.00 cm3 of water and 0.12 g of vanillin are intimately mixed, and put everything in a Parr 8cc auto clave.



  The closed autoclave is heated for 6 minutes in an oil bath at 2180 C and then immersed in a cold water bath and then opened; the solution is filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 12 </I> 3 g of Torula utilis, 1 g of glucuronic acid and 2 cm3 of water are thoroughly mixed, then the whole is placed in an 8 cm3 Parr autoclave.



  The closed autoclave is heated for 5 minutes in an oil bath at 2180 C and then immersed in a cold water bath and then opened. The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% aqueous solids solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 13 </I> 3 g of Torula utilis, 2 cm3 of gluconic acid and a quantity of water are intimately mixed together to obtain a mixture containing at least 10% water and the whole is placed in an 8 cc Parr autoclave.



  The closed autoclave was heated for 8 minutes in an oil bath at 2161 ° C., then immersed in cold water and then opened. The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. The product is suitable for the preparation of beverages and food products.



  <I> Example 14 </I> 250 g of dried Torula yeast, 150 g of corn syrup solids, 20 g of calcium carbonate, 10 g of dehydrated red peppers, 10 g of peas are intimately mixed. broken, 10 g of green lentils (450 g of dry mixture) and 900 em3 of water, then the whole is placed in a 2-liter Parr autoclave.



  The mixture is then brought to the atmospheric boiling point, the autoclave is closed and the reagents can then be heated to 177o C in 27 minutes and to 2070 C in a further 7 minutes, with continuous stirring, then immediately cooled to 490 C over 5 minutes and brought to room temperature in a total of 12 minutes by passing cold water through the coils.

   The solution is then filtered and the filtrate diluted to form a 2% solids aqueous solution. <I> Example 15 </I> 56.7 kg of Torula utilis, 34.0 kg of corn syrup solids, 4.5 kg of calcium carbonate, 2.3 kg of peppers are ground together in a ball mill. dried red peas, 2.3 kg of dried green peas, 2.3 kg of dried lentils (total weight 102.1 kg) which we pass through a sieve with a mesh of 0.4 mm and put <B> the </B> everything in a 492 liter autoclave containing 153.3 kg of water at high temperature (820 C)

   and we mix intimately.



  A stainless steel autoclave is used with a jacket and interior baffles to facilitate agitation during <B> operation </B>. The inner chamber is built for a working pressure of 35 kg / cm2 and the liner for 21 kg / cm2. Agitation is carried out by propeller stirrers.



  The autoclave jacket is fitted with fittings for the inlet of steam or water and outlets for steam and water.



  The raw materials being in the chamber of the autoclave, the agitator operating at 220 rpm, one orifice with other valves being closed, water is injected into the chamber to provide the heat of reaction. Steam was added at maximum rate for 6 minutes until boiling was revealed by the evolution of steam from the discharge port. Venting is continued for 2 minutes to purge air from the chamber, then the relief valve is closed.



  The temperature of the contents is plotted and the variations in relation to the desired heating rate are controlled by opening or closing the steam inlet valves of the compressor.



  In this example, the steam is controlled so as to allow heating in 26 minutes to a temperature of 1770 C, and an internal pressure of 15.1 kg / cm2. Heating is then continued so as to ensure a further rise in temperature to 1990 C during the following 15 minutes, with an internal pressure of 27.4 kg / cm 2.

   At this point, the addition of steam is stopped and for the next 3 minutes the temperature rises to 200 ° C. and the pressure rises to the chosen stopping point of 30.9 kg / m2. Cooling water is immediately supplied to the jacket and after half a minute the product outlet valves are opened to allow the contents of the autoclave to quickly escape to an open collector.

   It takes a total of 7 minutes to empty the autoclave, and at the end of this time the whole mixture is cooled below 100o C. During the exhaust, a gas discharge is also used from the top of the tank. autoclave to reduce the pressure and make the operation faster. During the exhaust, the material already collected is further cooled by forcing it through a water-cooled 17-plate heat exchanger, resulting in a final temperature of 210 C.

   The total time from peak pressure shutdown until all product reaches room temperature is 111/2 minutes.



  The cooled slurry is then forced into a basket centrifuge to separate residual solids from the liquor containing these desirable soluble ingredients. The liquor is then clarified by passing it through an additional centrifugation step which uses a high speed centrifuge.

   In this example, a total weight of 176.0 kg of liquor is collected which has a pH of 4.38 and a concentration of <B> 19.5 </B>%. Discard the residual cake. Normal drying methods can be used to prepare a brown powder which can be easily reconstituted into a flavorful drink.

   In this example, the clear liquor was concentrated to 27% solids in a short residence time vacuum type evaporator, adjusted to pH 4.8 (5.8 g of sodium citrate per 100 g. solids), to prevent curdling of the reconstituted product as the consumer adds cream, followed by drying in a vertical spray dryer. The product has the aroma and taste of usual drinks after constitution.

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé de fabrication d'un produit aromatique, uti lisable pour l'aromatisation de boissons, consistant à chauffer, à température élevée, un mélange contenant un glucide, une matière protéinique comprenant un amino- acide souffré en présence d'au moins 10 % d'eau dans un récipient partiellement rempli, CLAIM Process for the manufacture of an aromatic product, which can be used for flavoring beverages, consisting in heating, at high temperature, a mixture containing a carbohydrate, a protein material comprising a sulfur amino acid in the presence of at least 10% water in a partially filled container, caractérisé en ce que le chauffage se fait à une température de 177-2460 C, que le récipient est maintenu suffisamment fermé pour que les gaz et vapeurs dégagés élèvent, sous l'effet de la cha leur, la pression jusqu'à un niveau supérieur à la pres sion normale de vapeur saturée à la température de chauffage, et que, après le développement dudit arôme, la température du liquide est rapidement réduite à une valeur en dessous de 1210 C. characterized in that the heating takes place at a temperature of 177-2460 C, that the container is kept sufficiently closed so that the gases and vapors given off raise, under the effect of heat, the pressure to a higher level at the normal saturated vapor pressure at the heating temperature, and that, after the development of said aroma, the temperature of the liquid is rapidly reduced to a value below 1210 C. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, caractérisé par le fait que la matière protéinée est une levure. 2. Procédé suivant la sous-revendication 1, caracté- risé par le fait que le mélange comprend une levure, un glucide et un légume. SUB-CLAIMS 1. A method according to claim, characterized in that the protein material is yeast. 2. A method according to sub-claim 1, characterized in that the mixture comprises a yeast, a carbohydrate and a vegetable. 3. Procédé suivant la revendication et les sous-reven- dications 1 et 2, caractérisé par le fait que la pression est supérieure de 5,3-15,8 kg/ce à la pression normale de vapeur saturée à la température de réaction, 4. 3. A method according to claim and subclaims 1 and 2, characterized in that the pressure is 5.3-15.8 kg / cc higher than the normal saturated vapor pressure at the reaction temperature, 4. Procédé suivant la revendication et les sous-re- vendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la tempé rature de réaction est maintenue entre 177 et 246o C. Process according to claim and sub-claims 1 to 3, characterized in that the reaction temperature is maintained between 177 and 246o C. 5. Procédé suivant la sous-revendication 4, caractéri- sé par le fait que la température de pointe ne dépasse pas 2160 C et que le temps de séjour nécessaire est de 20-40 minutes à 177 C et diminue quand la température de pointe est plus élevée. 6. Procédé -suivant la sous-revendication 5, carac- térisé par le fait que la température de pointe est de 207o C. 5. A method according to sub-claim 4, characterized in that the peak temperature does not exceed 2160 C and the required residence time is 20-40 minutes at 177 C and decreases when the peak temperature is. higher. 6. A method-according to sub-claim 5, characterized in that the peak temperature is 207o C. 7. Procédé suivant la revendication et les sous-reven- dications 1 à 6, caractérisé par le fait que la diminution de température se fait en 4-5 minutes. 8. Procédé suivant la sous,revendication 7, caracté risé par le fait qu'on ramène la température à 1000 C. 9. 7. Method according to claim and subclaims 1 to 6, characterized in that the temperature decrease takes place in 4-5 minutes. 8. A method according to claim 7, characterized in that the temperature is brought back to 1000 C. 9. Procédé suivant les sous-revendications 7 ou 8, caractérisé par le fait qu'on ramène ensuite -la tempéra ture au niveau ambiant, et le temps total de refroidisse ment est de 10-12 minutes. 10. Procédé suivant la revendication et les sous-re- vendications 1 à 9, caractérisé par le fait que l'on opère en présence d'une substance neutralisant les acides, de façon que le pH de la liqueur refroidie soit supérieur à 4,00. Process according to sub-claims 7 or 8, characterized in that the temperature is then brought back to ambient level, and the total cooling time is 10-12 minutes. 10. A method according to claim and sub-claims 1 to 9, characterized in that the operation is carried out in the presence of an acid neutralizing substance, so that the pH of the cooled liquor is greater than 4, 00. 11. Procédé suivant la sous-revendication 10, carac térisé par le fait que la substance est telle que le pH soit de 4,5-5,2. 12. Procédé suivant les sous-revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait que la substance est le carbo nate de calcium. 13. Procédé suivant la revendication et les sous-reven- dications 1 à 12, caractérisé par le fait que le glucide est formé par les solides du sirop de maïs. 11. The method of sub-claim 10, charac terized in that the substance is such that the pH is 4.5-5.2. 12. Method according to sub-claims 10 or 11, characterized in that the substance is calcium carbonate. 13. A method according to claim and sub-claims 1 to 12, characterized in that the carbohydrate is formed by the solids of the corn syrup. 14. Procédé suivant la revendication et les sous-re- vendications 1 à 13, caractérisé par le fait qu'on sépare la liqueur surnageante du mélange réactionnel et on la sèche pour obtenir une poudre. 14. A method according to claim and sub-claims 1 to 13, characterized in that the supernatant liquor is separated from the reaction mixture and it is dried to obtain a powder. 15. Procédé suivant la revendication, caractérisé par le fait que, lorsque la température atteinte par le chauf fage est inférieure à 2461, C, le récipient est maintenu à ladite température pendant une période de 0 à 40 minu tes dont la durée est inversement proportionnelle à la température. 15. The method of claim, characterized in that, when the temperature reached by the heating is less than 2461, C, the container is maintained at said temperature for a period of 0 to 40 minutes, the duration of which is inversely proportional. at temperature.
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