Lange pour nourrisson
La présente invention a pour objet un lange pour nourrisson, comprenant une pièce de tissu ou de tricot destinée à être placée entre la peau du nourrisson et une couche absorbante, laquetlle peut, si on le désire, être encore recouverte d'une enveloppe imperméable. Le but d'une tel, le pièce de tissu ou de tricot est de permettre, d'une part, le passage d'un liquide tel que l'urine dans la couche absorbante, tandis qu'elle empêche, d'autre part, le retour de liquide de la couche absorbante dans laquelle il a été absorbé, vers la peau du noumsson.
Dans le brevet suisse No 317860 du 26 janvier 1954 de la titulaire, une telle disposition avait, déjà été suggérée pour des langes pour enfants, et il avait également été proposé de prévoir, pour former la face interne du lange, une pièce faite d'un tricot en matière fibreuse non absorbante et hydrophobe, par exemple en chlorure de polyvinyle, ledit tricot présentant une série d'interstices ayant une grandeur choisie de manière que l'écoulement du liquide à travers eux soit empêché par la tension superficialle de ce dernier par rapport aux surfaces desdits interstices.
Le lange objet de l'invention est caractérisé en ce que ledit tissu ou tricot est fait d'un fil de fibres non absorbantes et hydrophobes en polyoléfine d'un denier total compris entre 285 et 450, et présente une série d'interstices dont la section moyenne est comprise entre 0, 0015 et 0, 0018 mm2 par denier du fil mais est au moins de 0, 5 et au plus de 0, 7 min2.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du lange objet de l'invention.
Les fig. 1 à 4 montrent la disposition générale d'un lange triangulaire composite comprenant une face interne formée d'une pièce de tricot qui, à l'usage, vient se placer entre la peau du nourrisson et une couche absor- bante, et. représentent les différents stades de sa fabri- cation.
La fig. 5 montre la structure de la pièce de tricot.
La fig. 6 montre une partie d'un tissu supposé qui peut être assimilé audit tricot pour l'estimation de la section des interstices des m. ailles.
Les fig. 7 à 10 son dos vues schématiques illustrant la manière selon laquelle une goutte de liquide est transportée de la peau du nourrisson, à travers ladite pièce de tricot du lange, jusqu'à. une couche absorbante.
Le lange composite représenté aux fig. 1 à 4 comprend une pièce triangulaire 1 de tricot fait en un fil on polypropylène ou en d'autres fibres de polyoléfme et qui sera décrit ci-après plus en détail. Sur son côté 2, la pièce triangulaire 1 de tricot est cousue à une pièce de recouvrement souple 3 qui. peut être faite d'une fouille en une matière imperméable, par exemple du caout chouc. La forme de ladite pièce de recouvrement 3 est identique à celle, de la pièce. triangulaire 1.
Comme représenté à la fig. 2, une pièce 4 de forme rectangulaire faite d'une matière absorbante, par exempte en cellulose, est disposée librement sur la face interne de la. pièce de recouvrement 3 de manière que le plan moyen de la pièce absorbante 4 coïncide approximativement avec une ligne (non représentée) formant un angle droit avec la couture 2 et passant par le sommet opposé du triangle.
Le lange composite est alors terminé en faisant tourner la pièce triangulaire 1 de tricot autour de la couture 2, comme représenté à la fig. 3, et en la rabattant comme représenté à la fig. 4 pour qu'elle repose sur la pièce de recouvrement 3. La pièce absorbante 4 est retenue entre e la pièce 1 de tricot et la pièce de recouvrement 3. Le lange composite, qui peut comprendre un lacet comme indiqué par une ligne pointillée en 5, est alors prêt à l'usage.Aprèsavoirétéutilisée,'la.pièceabsorbante 4 peut être enlevée et remplacée par une autre, sèche.
L'organe essentiel du lange composite décrit est la pièce en tricot 1 qui commande le passage du liquide de la peau du bébé vers la pièce absarbante 4 et elle
sera décrite ci-après plus en détail en regard des fig. 5
et 6.
La pièce de tricot 1 est tricotée avec un fil 6 fait de
fibres en polyoléfine, notamment en tronçons, de fibres
en polypropylène. On peut obtenir de telle fibres d'un
titre d'environ 2, 6 deniers, tandis que les fibres de chlo-
rure de polyvinyle utilisées jusqu'à présent et dans des buts semblables sont d'environ 4 deniers. D'autre part, les polyoléfines sont plus légères que le chlorure de polyvinyle, leur poids spécifique étant d'environ 0, 90-0, 95, notamment 0, 9 pour le polypropylène, alors que celui
du chlorure de polyvinyle est de 1, 38. Le fil utilisé aura un denier total compris entre 285 et 450 deniers, c'est à-dire en mesure métrique entre 20 et 31, 7 kilomètres par kilogramme.
Un exemple préféré d'un tel fil est un fil retors à deux torons 8, 8'en fibres de polyoléfine, chaque toron pesant 188 deniers (24 kilomètres par kilo gramme) ; ce fil peut avoir un diamètre apparent d d'environ 0, 3 mm.
De préférence, la pièce destinée à être placée contre la peau du nourrisson aura une certaine épaisseur et, de ce fait, on donnera la préférence à un tricot plutôt qu'à un tissu ; un tricot à côtes 1 : 1, comme représenté à la fig. 5, est très avantageux. Pour'obtenir un effet optimum, il est désirable que le nombre de côtes 9 par cm soit compris entre 0, 5 et 0, 7 fois le nombre de rangées 10 par cm des mailles du tricot. Dans un exem- ple préféré, le tricot comprend douze rangées par cm mesurées dans le sens vertical ou sens des côtes et sept mailles par cm dans le sens horizontal ou sens des rangées.
Il est nécessaire que la section de chaque interstice de la boucle, tel que 11 (sans tenir compte des interstices étroits tels que lla et llb à l'intérieur des mailles 9), soit plus grande que 0, 5 mm2 pour assurer te passage du liquide, mais pas plus grande que 0, 7 mm2 pour permettre l'effet de capillarité désiré de la surface du fil sur le liquide dans le passage formé par la maille. L'aire, en section transversale, de l'interstice de la boucle 11 peut être estimée par toute méthode approchant les conditions réelles.
A titre d'exemple d'une telle méthode, chaque inters- tice 11 peut être assimilé à un interstice rectangulaire 12 disposé entre les fils de chaîne 13 et les fils de trame 14 d'un tissu hypothétique 15 tissé avec le même fil 6, représenté à la fig. 6 à la même aéchelle que le tricot de la fig. 5.
Ainsi, en supposant que le tissu de la fig. 6 représente le tricot de la fig. 5 avec un fil et une division du point tels que mentionnés ci-dessus, le tissu aura sept fils de chaîne 13 et douze Sis de trame 14 par cm, chaque fil présentant un diamètre de 0, 3 mm. On a donc
7 X 12 = 84 interstices au cm2
Dans le même carré de 1 cm de côté, sept fils de chaîne et douze fils de trame sont utilisés et leur projection recouvre une surface de (7 + 12). 0, 03 = 0, 5700 cm2 moins 84 croisements dans lesquels (0, 03) 2
cm2 = 0, 0009 cm2 de la projection
du fil ont été comptés deux fois 0, 0756 cm2
Surface totale obstruée......
0, 4944 cn2
Total ide la surface intersticielle
par cm2 0, 5056 cm2
Surface par interstice 0, 00602 cm2
= 0, 6 mm2
qui est bien entre 0, 5 et 0, 7 mm2 comme mentionné ci
dessus.
La section des interstices des mailles du tricot répond
à une seconde condition fournie par les propriétés hy dro, phobes des fibres qui dépendent de l'épaisseur du fil, de sorte que les limites de la surface des interstices
doivent être modifiées selon le numéro du fil utilisé.
Cette conditio, n requiert que la surface de chaque inters-
tice soit comprise non seulement entre 0, 5 et 0, 7mmS
mais aussi entre 0, 0015 mm2 et 0, 0018 mm2 par denier de fil. Exprimé dans le système métrique, le produit de
la surface intersticielle (en mm2) et du numéro métrique
total du fil (kilomètres par kilogramme) doit être compris entre 13, 5 et 16, 2.
Puisqu'on utilise dans la forme d'exécution préférés exposée ci-dessus'un fil de 2 X 188 = 376 deniers, la surface par interstice doit avoir un total compris entre 0, 0015 X 376 et 0, 0018
X 376, c'est-à-dire entre 0, 56 et 0, 67mm2 dans cette forme d'exécution. On voit que cette seconde condition est plus stricte que. la première mais est encore satisfaite dans la forme d'exécution préférée dont la surface intersticiellc est égale à 0, 6 mm2.
Les fig. 7 à 10 illustrent l'effet de la couche de tricot 1.
On notera que les fibres en polyoléfine et plus par ticulièrement en polypropylène et les fils faits avec celles-ci sont aussi bien non absorbants que hydropho bes à l'eau et aux solutions aqueuses telles que l'urine.
La propriété non absorbante de c-as fibres consiste en ce qu'elles n'absorbent ni eau, ni sollution aqueuse, par exemple par gonflement. Tandis que les fibres cellulosiques, le coton, et dans une mesure moins grande la laine, sont des exemples de fibres absorbantes, des exem ples typiques de fibres pratiquement non absorbantes sont celles de verre, de nylon et de chlorure de polyvinyle.
D'autre part, les fibres hydrophobes) y sont celles au contact desquelles la tension superficielle oblige le liquide à former un ménisque convexe qui les distingue des matières hydrophiles au contact desquelles la tension superficielle oblige le liquide à former un mé- nisque concave. Par exemple, les fibres de verre sont hydrophobes au mercure, mais hydrophiles à l'eau, comme le sont non seulement les fibres absorbantes telles que le coton et la laine dégraissée, mais aussi d'au- tres fibres non absorbantes, telles que les fibres de verre et de nylon.
Par contre, les fibres en chlorure de polyvinyle sont aussi bien non absorbantes qu'hydrophobes à l'eau, comme le sont les fibres en polyoléfine, par exemple en polypropylène, fibres qui entrent en consi- dération pour obtenir le tricot dudit lange.
Chacune des fig. 7 à 10 représente, à une échelle fortement agrandie et en coupe transversale, deux fils paraboles 6 de la couche du tricot 1 dans le lange composte des fig. 1 à 4, avec les parties adjacentes de la surface, de la peau 16 du nourrisson et de la pièce absorbante 4. Ces fils 6 sont séparés par d'étroits interstices dans une boucle du tricot auquel ils appartiennent, tel que l'interstice 11 dans la fig. 5, dont la section répond aux conditions énumérées ci-dessus.
On suppose qu'une goutte d'urine ou de sueur sécrétée par le nourrisson se forme en 17 dans la partie supérieure de l'interstice 11 sur la peau 16. Etant donné que la peau est hydrophile, la goutte adhère d'abo, rd à cette dernière mais est pressée ensuite par le poids du bébé dans l'interstice 11 formé par les fils hydrophobes 6 et forme un ménisque convexe 18 au col de l'interstice (fig. 7). Un tel ménisque convexe 18 tend à se déplacer dans l'espace libre situé en face de lui et pres, par là la goutte 17 vers le coussinet absorbant 4 comme repré- senté à la fig. 8. A ce moment, la surface arrière de la goutte forme un second ménisque convexe 19 dont le diamètre décroît à mesure que ladite goutte se déplace vers le col de l'interstice 11.
Lorsque le ménisque frontal 18 de la goutte atteint la pièce abso'rbante 4, le liquide commence à être absorbé par les fibres de ladite pièce, comme indiqué par les flèches 20. Dès que la tension superficielle du ménisque frontal 18 (qui croît) devient plus grande que celle du ménisque arrière 19 (qui décroît), la goutte 17 n'a plus besoin de la pression de la peau du bébé pour avancer à travers l'interstice 11 ; allé le fait sous l'effet des forces capillaires.
Le ménisque arrière 19 quitte alors la peau 16 du nourrisson (fig. 9) et la goutte entière est absorbée peu à peu par la pièce absorbante 4 ; la peau 16 du nourrisson ne peut plus être en contact avec le liquide ainsi éloigné d'elle, du u fait qu'elle est séparée de la pièce 4 par. le tricot 1.
Les polyoléfines et plus particulièrement le polypro pylène ne sont pas des matières thermoplastiques comme le chlorure de polyvinyle, mais ont un point de fusion bien déterminé au-dessus du point d'ébullition de l'eau, de sorte qu'un tissu en polyoléfine peut être blanchi selon les méthodes habituelles, sans précautions spécia- les. Par ailleurs, ses propriétés très hydrophobes dimi- nuent de manière sensible la nécessité de son blanchissage.
La présente invention n'est pas limitée au lange. représenté aux fig. 1 à 4, mais englobe toute disposition comprenant à la face interne du lange une couche de tricot non absorbant et hydrophobe faite de fibres en polyoléfine et présentant les propriétés requises. En particulier, elle englobe les langes consistant uniquement en une pièce faite d'un tel tricot et destinée à être logée entre la peau du nourrisson et tout moyen absorbant de séparation, par exemple des draps de lit et molletons absorbants, des maillots,desculottesetsemblables.
Infant diaper
The present invention relates to an infant diaper, comprising a piece of fabric or knitting intended to be placed between the infant's skin and an absorbent layer, which can, if desired, be further covered with an impermeable envelope. The purpose of such a piece of fabric or knitting is to allow, on the one hand, the passage of a liquid such as urine in the absorbent layer, while it prevents, on the other hand, the return of liquid from the absorbent layer in which it was absorbed, to the skin of the noumsson.
In the Swiss patent No 317860 of January 26, 1954, such an arrangement had already been suggested for children's diapers, and it had also been proposed to provide, to form the inner face of the diaper, a piece made of a knit of non-absorbent and hydrophobic fibrous material, for example of polyvinyl chloride, said knit having a series of interstices having a size chosen so that the flow of liquid through them is prevented by the surface tension of the latter by relative to the surfaces of said interstices.
The swaddle which is the subject of the invention is characterized in that the said fabric or knit is made of a yarn of non-absorbent and hydrophobic polyolefin fibers with a total denier of between 285 and 450, and has a series of interstices whose average cross section is between 0.0015 and 0.0018 mm2 per denier of the yarn but is at least 0.5 and at most 0.7 min2.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the diaper which is the subject of the invention.
Figs. 1 to 4 show the general arrangement of a composite triangular diaper comprising an internal face formed from a piece of knitting which, in use, is placed between the infant's skin and an absorbent diaper, and. represent the different stages of its manufacture.
Fig. 5 shows the structure of the knitting piece.
Fig. 6 shows a part of an assumed fabric which can be assimilated to said knitting for estimating the section of the interstices of the sts. go.
Figs. 7-10 its back schematic views illustrating the manner in which a drop of liquid is carried from the infant's skin, through said piece of diaper knitting, to. an absorbent layer.
The composite swaddle shown in Figs. 1 to 4 comprises a triangular piece 1 of knitting made from a polypropylene yarn or other polyolefin fibers and which will be described in more detail below. On its side 2, the triangular piece 1 of knitting is sewn to a flexible cover piece 3 which. can be made of an excavation of an impermeable material, for example caout chouc. The shape of said covering part 3 is identical to that of the part. triangular 1.
As shown in fig. 2, a piece 4 of rectangular shape made of an absorbent material, for example cellulose free, is arranged freely on the internal face of the. cover piece 3 so that the mean plane of absorbent piece 4 approximately coincides with a line (not shown) forming a right angle with seam 2 and passing through the opposite vertex of the triangle.
The composite diaper is then finished by rotating the triangular piece 1 of knitting around the seam 2, as shown in FIG. 3, and by folding it down as shown in FIG. 4 so that it rests on the cover piece 3. The absorbent piece 4 is retained between the piece 1 of knitting and the cover piece 3. The composite diaper, which may include a lace as indicated by a dotted line at 5 , is then ready for use. After being used, the absorbent part 4 can be removed and replaced with a dry one.
The essential organ of the composite diaper described is the knitted piece 1 which controls the passage of liquid from the baby's skin to the absorbent piece 4 and it
will be described below in more detail with reference to FIGS. 5
and 6.
Knitting piece 1 is knitted with a 6 yarn made of
polyolefin fibers, especially in sections, of fibers
made of polypropylene. One can obtain such fibers from a
titer of about 2.6 denier, while chlo-
Polyvinyl chloride used heretofore and for similar purposes are about 4 denier. On the other hand, polyolefins are lighter than polyvinyl chloride, their specific weight being around 0.90-0.95, especially 0.9 for polypropylene, while that
polyvinyl chloride is 1.38. The yarn used will have a total denier between 285 and 450 denier, that is to say in metric measurement between 20 and 31.7 kilometers per kilogram.
A preferred example of such a yarn is a two-strand plied yarn 8, 8 'of polyolefin fibers, each strand weighing 188 denier (24 kilometers per kilogram); this wire may have an apparent diameter d of about 0.3 mm.
Preferably, the piece intended to be placed against the skin of the infant will have a certain thickness and, therefore, preference will be given to a knit rather than to a fabric; a 1: 1 rib knit, as shown in fig. 5, is very advantageous. To obtain an optimum effect, it is desirable that the number of ribs 9 per cm be between 0.5 and 0.7 times the number of rows 10 per cm of the knitting stitches. In a preferred example, the knitting comprises twelve rows per cm measured in the vertical direction or the direction of the ribs and seven stitches per cm in the horizontal direction or the direction of the rows.
It is necessary that the section of each gap of the loop, such as 11 (without taking into account the narrow gaps such as 11a and 11b inside the stitches 9), is greater than 0.5 mm2 to ensure the passage of the liquid, but not greater than 0.7 mm2 to allow the desired capillary effect of the wire surface on the liquid in the passage formed by the mesh. The cross-sectional area of the gap in the loop 11 can be estimated by any method approaching actual conditions.
As an example of such a method, each intersection 11 can be likened to a rectangular interstice 12 arranged between the warp threads 13 and the weft threads 14 of a hypothetical fabric 15 woven with the same thread 6, shown in fig. 6 on the same scale as the knitting of FIG. 5.
Thus, assuming that the tissue of fig. 6 represents the knitting of FIG. 5 With a thread and stitch division as mentioned above, the fabric will have seven warp threads 13 and twelve weft sis 14 per cm, each thread having a diameter of 0.3 mm. So we have
7 X 12 = 84 interstices per cm2
In the same 1 cm square, seven warp threads and twelve weft threads are used and their projection covers an area of (7 + 12). 0.03 = 0.5700 cm2 minus 84 crosses in which (0.03) 2
cm2 = 0, 0009 cm2 of the projection
of the wire were twice counted 0.0756 cm2
Total obstructed area ......
0.4944 cn2
Total interstitial surface
per cm2 0, 5056 cm2
Gap area 0.00602 cm2
= 0.6 mm2
which is between 0, 5 and 0, 7 mm2 as mentioned below
above.
The section of the interstices of the knitting stitches meets
to a second condition provided by the hy dro, phobic properties of the fibers which depend on the thickness of the yarn, so that the boundaries of the surface of the interstices
must be modified according to the number of the thread used.
This condition requires that the area of each intersection
tice is not only between 0, 5 and 0, 7mmS
but also between 0.0015 mm2 and 0.0018 mm2 per denier of yarn. Expressed in the metric system, the product of
the interstitial surface (in mm2) and the metric number
total wire (kilometers per kilogram) should be between 13.5 and 16.2.
Since in the preferred embodiment set forth above a 2 X 188 = 376 denier yarn is used, the gap area should have a total of between 0.0015 X 376 and 0.0018.
X 376, that is to say between 0.56 and 0.67mm2 in this embodiment. We see that this second condition is stricter than. the first but is still satisfied in the preferred embodiment, the interstitial surface of which is equal to 0.6 mm 2.
Figs. 7 to 10 illustrate the effect of the knitting layer 1.
It will be noted that the fibers of polyolefin and more particularly of polypropylene and the yarns made therewith are both non-absorbent and hydrophobic to water and to aqueous solutions such as urine.
The non-absorbent property of these fibers is that they do not absorb water or aqueous stress, for example by swelling. While cellulosic fibers, cotton, and to a lesser extent wool, are examples of absorbent fibers, typical examples of substantially non-absorbent fibers are glass, nylon, and polyvinyl chloride.
On the other hand, the hydrophobic fibers) are those in contact with which the surface tension forces the liquid to form a convex meniscus which distinguishes them from hydrophilic materials in contact with which the surface tension forces the liquid to form a concave meniscus. For example, glass fibers are hydrophobic to mercury, but hydrophilic to water, as are not only absorbent fibers such as cotton and defatted wool, but also other non-absorbent fibers, such as glass and nylon fibers.
On the other hand, polyvinyl chloride fibers are both non-absorbent and hydrophobic to water, as are polyolefin fibers, for example polypropylene, fibers which come into consideration for obtaining the knitting of said diaper.
Each of fig. 7 to 10 shows, on a greatly enlarged scale and in cross section, two parabolic threads 6 of the layer of knitting 1 in the compost swaddle of FIGS. 1 to 4, with the adjacent parts of the surface, of the infant's skin 16 and of the absorbent piece 4. These threads 6 are separated by narrow interstices in a loop of the knit to which they belong, such as the gap 11 in fig. 5, the section of which meets the conditions listed above.
It is assumed that a drop of urine or sweat secreted by the infant forms at 17 in the upper part of the interstice 11 on the skin 16. Since the skin is hydrophilic, the drop adheres first of all, rd to the latter but is then pressed by the weight of the baby in the gap 11 formed by the hydrophobic threads 6 and forms a convex meniscus 18 at the neck of the gap (fig. 7). Such a convex meniscus 18 tends to move in the free space located in front of it and thus near the drop 17 towards the absorbent pad 4 as shown in FIG. 8. At this time, the rear surface of the drop forms a second convex meniscus 19, the diameter of which decreases as said drop moves towards the neck of the gap 11.
When the frontal meniscus 18 of the drop reaches the absorbent part 4, the liquid begins to be absorbed by the fibers of said part, as indicated by the arrows 20. As soon as the surface tension of the frontal meniscus 18 (which increases) becomes larger than that of the rear meniscus 19 (which decreases), the drop 17 no longer needs the pressure of the baby's skin to advance through the interstice 11; went the fact under the effect of capillary forces.
The rear meniscus 19 then leaves the skin 16 of the infant (Fig. 9) and the entire drop is gradually absorbed by the absorbent piece 4; the infant's skin 16 can no longer be in contact with the liquid thus removed from it, owing to the fact that it is separated from the part 4 by. knitting 1.
Polyolefins and more particularly polypro pylene are not thermoplastic materials like polyvinyl chloride, but have a definite melting point above the boiling point of water, so that a polyolefin fabric can be bleached according to the usual methods, without special precautions. Furthermore, its very hydrophobic properties significantly reduce the need for its laundering.
The present invention is not limited to the diaper. shown in fig. 1 to 4, but includes any arrangement comprising on the internal face of the diaper a layer of non-absorbent and hydrophobic knit made of polyolefin fibers and having the required properties. In particular, it encompasses diapers consisting only of a piece made of such a knit and intended to be housed between the infant's skin and any absorbent separation means, for example absorbent bed sheets and fleeces, singlets, panties and the like.