Procédé pour former un cordon de soudure le long des bords opposés de deux parties métalliques et appareil pour sa mise en aeuvre La présente invention comprend un procédé pour former un cordon de soudure le long des bords opposés de deux parties métalliques allongées de longueur finie et un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
L'invention permet, par exemple, de former un cordon de soudure longitudinal dans de courts élé ments tubulaires, bien qu'elle puisse s'appliquer au soudage d'éléments métalliques en forme de bande de longueur finie.
Lorsque les bords des parties à souder avancent longitudinalement, si le circuit électrique est conçu de façon à ne pas être complété avant que les extré mités antérieures desdits bords arrivent au point de soudage, ces bords ne commencent à être chauffés, au moins à la température voulue, que lorsque ces extrémités antérieures atteignent réellement le point de soudage où ils sont amenés en contact sous pression, de sorte que ces bords ne sont correctement chauffés progressivement à la température de sou dage qu'une fois que leurs extrémités antérieures ont sensiblement dépassé le point de soudage, ce qui fait que le commencement de l'intervalle compris entre ces bords reste ouvert.
D'autre part, lorsque les bords des parties à souder sont tenus espacés par un écar teur ou un guide analogue, contre lequel ces bords sont pressés, il est clair que lorsque l'extrémité pos térieure de ces bords dépasse cet écarteur, ces bords se ferment en fermant ainsi l'intervalle qui les sépare sensiblement en amont du point de soudage, en interrompant ou en court-circuitant la trajectoire voulue du courant de chauffage. La présente invention permet de résoudre les problèmes que pose le soudage de deux parties de longueur finie.
Le procédé qui en fait l'objet, selon lequel on fait avancer ces parties de façon que lesdits bords passent le long d'une ligne de soudage déterminée et au-delà d'un point de soudage, lesdits bords for mant un intervalle en V entre eux en amont de ce point, on maintient ces bords ensemble sous pression dans la région de ce point, et on fait passer dans ces bords, sur une certaine distance en amont dudit point, un courant électrique à haute fréquence afin de chauffer progressivement lesdits bords de manière à les porter à la température de soudage lorsqu'ils atteignent ce point, est caractérisé en ce qu'on connecte un élément de guidage desdites parties mé talliques,
constitué en une matière électriquement conductrice telle qu'elle ne soit pas portée à sa température de soudage par ledit courant, en contact de conduction avec chacun desdits bords, cet élément de guidage s'étendant en avant de l'extrémité anté rieure des bords au moins jusqu'à ce que cette extré mité ait atteint le point de soudage de manière à constituer des prolongements des bords qui sont en contact électrique l'un avec l'autre en avant du point de soudage avant que l'extrémité antérieure de ces bords atteigne ce point, de manière que l'élément de guidage forme au moins une partie de l'intervalle en V jusqu'au moment où ladite extrémité antérieure des bords atteint le point de soudage.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, des mises en muvre du procédé que comprend l'invention. La fig. 1 est une vue en perspective d'une pièce tubulaire qui doit être soudée dans une première mise en couvre ; la fi g. 2 est une vue en perspective illustrant un stade de cette mise en #uvre ; les fi-. 3 et 4 illustrent deux autres stades de cette mise en #uvre ; la fig. 5 est une vue en plan schématique d'un appareil et illustre une seconde mise en #uvre ;
les fig. 6, 7 et 8 sont respectivement des coupes selon 6-6, 7-7 et 8-8 de la fig. 5, la fig. 8 étant à plus grande échelle ; la fig. 9 est une coupe longitudinale, à plus grande échelle, de la partie centrale de la fig. 1 ; la fig. 10 est une coupe verticale d'un appareil et illustre une troisième mise en couvre ; la fig. 11 est une coupe partielle en perspective correspondant à la fig. 10 ;
la fig. 12 est une coupe selon 12-12 de la fig. 10 ; les fig. 13 à 16 illustrent schématiquement une quatrième mise en couvre, et les fi-. 17 et 18 illustrent une cinquième mise en oeuvre.
En se référant à la fi-. 1, on voit une pièce tubulaire de longueur finie 20, présentant un inter valle longitudinal 21. L'extrémité antérieure de cette pièce est pourvue d'un élément de guidage métallique annulaire 22 comportant également un intervalle 23, tandis que l'extrémité postérieure de l'élément 20 est pourvue de la même façon d'un élément de guidage annulaire 24 ayant un intervalle 25. Ces éléments annulaires comportent des bordures 26 faisant saillie vers l'intérieur de la pièce et sur lesquelles peuvent s'ajuster à force les extrémités antérieure et posté rieure de la pièce 20.
Cette pièce est formée et dimensionnée de manière qu'elle tende à fermer son intervalle par élasticité, cet intervalle étant maintenu ouvert avant le soudage par les éléments annulaires 22 et 24.
La fig. 2 est une vue agrandie d'un tel ensemble et qui montre également, de façon très schématique, l'appareil de soudage utilisé. L'extrémité antérieure de l'ensemble est avancée entre deux rouleaux de pression 27, 28, disposés de part et d'autre du point de soudage, et l'un ou les deux rouleaux peuvent, au besoin, être entraînés de façon à faire avancer la pièce entre eux et en même temps à resserrer progressivement l'intervalle s'étendant le long de l'ensemble, cet intervalle étant tenu ouvert en avant du point de soudure au moyen d'un élément d'écarte ment 29, de préférence en matière isolante.
Une source 30 de courant de haute fréquence ayant, par exemple, une fréquence de 50 kHz à 100 kHz ou, de préférence, beaucoup plus élevée, par exemple de 300 kHz à 400 kHz, est reliée à des contacts 31 et 32 représentés schématiquement mais qui sont de construction connue à circulation de fluide et qui sont placés de façon à s'appliquer contre le métal de la pièce de part et d'autre de l'intervalle. Comme le montre la fig. 2, les rouleaux de pression ont resserré l'intervalle 23 de l'élément annulaire anté rieur 22 de façon qu'il soit partiellement fermé, de sorte que l'intervalle présente à cet endroit une forme en V de sommet a.
Ainsi, le trajet du courant de haute fréquence s'étend du contact 31, le long de l'un des bords de l'intervalle 23 de la pièce 20 et le long du bord correspondant de l'intervalle de l'élément annulaire 22, vers le sommet a, puis revient de la même façon à l'autre contact 32. Ainsi, les extrémités antérieures des bords opposés de la pièce commencent à être chauffées par le courant de haute fréquence aussitôt qu'elles atteignent et dépassent les contacts 31 et 32, le circuit étant complété par les bords de l'intervalle de l'élément annulaire aussitôt que ceux-ci ont été amenés au contact au sommet a de l'intervalle.
En supposant, par exemple, que la pièce 20 est en acier ou en un autre métal ferreux, les bords opposés de l'intervalle de celle-ci sont effectivement et rapidement chauffés, la chaleur se concentrant sur la surface de ces bords du fait de leur forte induc tance mutuelle, lorsque les bords de l'intervalle s'ap prochent l'un de l'autre. Par contre, les éléments annulaires 22 et 24 sont formés d'un métal ne s'échauffant pas aussi rapidement ou qui n'est pas aussi facilement porté à la température de soudage, au moins pendant que ceux-ci parcourent la distance relativement courte entre les contacts et le point où ils se touchent.
C'est ainsi, par exemple, que ces éléments annulaires peuvent être formés d'une matière à faible résistance, bonne conductrice de la chaleur, telle que le cuivre, de sorte que leur échauffement par résistance sera relativement faible, et que la chaleur se dissipera d'elle-même par con- duction, évitant ainsi qu'une température de soudage soit atteinte au sommet a de l'intervalle. Au besoin, ces éléments annulaires peuvent également être for més d'un métal réfractaire, qui n'est pas porté à sa température de soudage pendant la courte durée de son passage à travers la région de soudage. Ainsi, ces éléments peuvent être utilisés de façon répétée.
Sur la fig. 3, la majeure partie de la pièce 20 s'est avancée au-delà du point de soudage w et un cordon de soudure 35 y a été formé, ce cordon s'étendant depuis l'extrémité antérieure 36 de la pièce en continu jusqu'au point de soudage w. D'autre part, en 37, l'élément annulaire 22 est fermé, mais non pas soudé.
Comme l'indique également la fig. 3, il est à remarquer que la trajectoire du courant entre les contacts 31, 32 s'étend le long des bords opposés de l'intervalle 25 de l'élément annulaire 24 jusqu'au point de soudage w et le long des bords de l'intervalle vers l'extrémité pos térieure de la pièce, l'intervalle ayant ici une forme en V et se fermant rapidement ; ces bords opposés continuent néanmoins à être chauffés dans la mesure voulue par le courant qui y circule et qui y est amené par les bords de l'intervalle de l'élément annulaire 24. Sur la fig. 4, on voit que l'intervalle de la pièce a été complètement fermé et que le cordon de sou dure s'étend maintenant tout au long de celle-ci.
Il est à remarquer que l'élément annulaire 24 doit avoir une longueur au moins égale et, de préfé rence, supérieure à la distance entre les contacts et le point de soudage. Sur la fig. 4, l'élément annu laire postérieur 24 vient juste de dépasser l'écar teur 29, de sorte que les bords de son intervalle se sont fermés, court-circuitant ainsi la trajectoire du courant entre les électrodes 31 et 32. De ce fait, le chauffage des bords de l'intervalle cesse brusquement, de sorte que les bords de l'intervalle de l'élément annulaire 24 ne risquent pas de se souder.
Après que l'ensemble a passé entre les rou leaux de pression, les éléments annulaires 22 et 24 peuvent être enlevés des extrémités de la pièce 20 et réutilisés.
Il est à noter que lorsque la trajectoire du cou rant se déplace de celle représentée sur la fig. 2 à celles représentées sur les fig. 3 et 4, la résistance des trajectoires entre les contacts 31 et 32 et le long des bords de l'intervalle varie, en raison de la différence de conductibilité qui existe générale ment entre le métal de la pièce et le métal des éléments annulaires.
Afin que ces variations de résis tance ne produisent pas des variations indésirables de chauffage des bords de l'intervalle aux extré mités antérieure et postérieure de la pièce, il est souhaitable que le circuit fournissant le courant de haute fréquence soit conçu de façon qu'une par tie aussi grande que possible de son impédance totale (par exemple 80 % ou plus) soit constituée par des éléments à réactance et non pas par des éléments ayant une très grande résistance ohmique.
Le courant circulant à travers le circuit est égal à la tension aux bornes et la source divisée par l'impédance totale, et en conséquence, si le circuit est réalisé comme il est indiqué ici, les variations de résistance ohmique des trajectoires du courant le long des bords de l'intervalle n'ont qu'une influence négligeable sur l'intensité totale du cou rant et sur le chauffage résultant des bords de la pièce. Le même principe peut être utilisé pour la réalisation de supports pour les pièces et des cir cuits des autres formes d'exécution de l'appareil qui seront décrites plus loin.
Le cas échéant, les éléments annulaires 22 et 24 pourraient être formés et dimensionnés de façon que leur intervalle ne se ferme pas entièrement, mais reste légèrement ouvert, ce qui écarte tout risque de soudage, et dans ce cas, les bords opposés de l'élément antérieur 22 peuvent être pontés à l'avant à la même distance, afin de compléter le circuit, par exemple, au moyen d'un galet, comme il est indiqué en 82 sur les fig. 10 et 11 décrites plus loin.
Cette mise en #uvre illustrée par les fig. 1 à 4, est relativement simple pour souder des éléments tubulaires séparés relativement courts, de longueur finie. On va décrire maintenant, en référence aux fig. 5 à 9, une autre mise en #uvre basée sur les mêmes principes et qui peut être utilisée, entre autres, pour souder une suite continue de pièces espacées.
Dans cette mise en oeuvre, on utilise une bande métallique flexible 40 qui peut être une bande sans fin et qui s'approche de l'appareillage de soudage, comme représenté à l'extrémité gauche de la fig. 5, à l'état plat, ses bords étant guidés par des galets 41. Cette bande peut être formée d'une feuille de bronze phosphoreux élastique ou d'un autre métal bon conducteur, de préférence non magnétique, tel que le cuivre ou l'acier inoxydable.
Des moyens d'alimentation non représentés situés en amont de ce point permettant de placer sur cette bande des pièces 42 sous la forme de tôles rectan gulaires plates qui sont destinées à être incurvées à une forme cylindrique et à recevoir un cordon de soudure longitudinal. Ces pièces 42 sont tenues initialement au contact de la bande par des rouleaux de pression supérieurs et inférieurs 43 dont une paire est clairement visible sur la fig. 6.
Pendant que la bande chemine à travers la machine, des rouleaux sont utilisés pour l'incurver en une forme générale cylindrique, comme il est indiqué en 44 à la partie centrale de la machine tout en ménageant un intervalle entre les bords de la bande. Après cela, la bande est guidée de façon à lui permettre de s'aplatir à nouveau comme il est indiqué en 5, avant d'être renvoyée autour de galets et de rouleaux non représentés à l'entrée de la machine.
Comme le montre clairement la fig. 7, pendant que la bande transporteuse 40 avance avec les piè ces 42 qu'elle porte, un galet convexe 46 s'applique sous pression contre la face supérieure des pièces 42, tandis qu'un contre-galet de forme complémen taire 47 s'applique contre la face inférieure de la bande 40, de sorte que la bande et la pièce pren nent une forme arquée. Une paire de rouleaux coopérants analogues 46 peut être disposée en amont des galets 46, 47 et au besoin en aval de ceux-ci. Entre ces paires de rouleaux, de petits rou leaux de pression 49 s'appliquent contre les faces supérieures et inférieures des pièces et de la bande.
Lorsque la bande avec les pièces qu'elle porte s'est avancée plus loin vers la droite, sous l'action de moyens non représentés, des galets de pression opposés 50, conjointement avec une autre paire de galets analogues 52 et 53, servent à conférer à la bande et aux pièces qui s'y trouvent une forme presque complètement cylindrique. Ces nouveaux galets s'appliquent contre l'extérieur de cette bande qui présente déjà une section presque circulaire, cette action étant renforcée par d'autres galets 54, au besoin.
(Le cas échéant, les pièces pourraient être appliquées à des dispositifs de support après avoir reçu leur forme cylindrique ou arquée, comme c'est le cas dans la mise en #uvre illustrée à la fig. 10 et décrite plus loin.) Il est à remarquer que lorsque les bords oppo sés de la bande s'approchent l'un de l'autre en laissant un intervalle entre eux, les bords opposés des pièces se rapprochent également, de manière à venir même .plus près l'un de l'autre que certaines parties marginales de la bande, comme indiqué en 55, ce qui fait que ces parties marginales en s'approchant davantage, finissent par se toucher au point de soudage prévu w,
comme le montre clai rement la fig. 8, tandis que les bords 56, 57 de la bande restent espacés. Le cas échéant, les bords des pièces au lieu d'être rapprochés bout à bout, comme sur la fig. 8, pourraient être rapprochés à recouvrement d'une manière analogue à celle indi quée sur la fig. 16 dont il sera fait mention ci- après, afin de former une soudure à recouvrement écrasée. Des rouleaux d'écrasement 58 et 59 sont montés au-dessus et au-dessous de façon à s'appli quer contre la pièce au point de soudure le long du cordon de soudure afin de guider convenable ment les bords et de les tenir en place sous pres sion.
Le galet inférieur 58 est porté par un sup port 60' monté sur une tige 60 s'étendant en arrière vers un support 62 (fig. 5) qui s'élève à travers l'intervalle entre les bords approchant de la pièce.
Lorsque la bande a dépassé la région du point de soudage, des rouleaux de guidage coopérants 61, 62 sont utilisés pour permettre à la bande de reve nir à sa forme plane.
A un point situé en aval du point de soudage, un galet 63 permet de relier ou de ponter les deux bords de la bande. Un peu en amont du point de soudage, des moyens sont prévus pour appliquer un courant de haute fréquence aux bords opposés de la bande et de la pièce à leurs intervalles. Dans l'exemple représenté sur la fig. 5, une bobine d'induction 64 est reliée à une source 65 de cou rant de haute fréquence, le courant ayant par exemple une fréquence de 10 kHz ou plus.
En variante, au lieu d'encercler cette région au moyen d'une bobine d'induction, le courant de haute fré quence pourrait être appliqué au moyen d'une bobine d'induction intérieure, comme le montrent les fig. 10 à 15 décrites plus loin, ou si l'on préfère, de contacts analogues à ceux des fig. 2 à 4 pour raient être utilisés pour appliquer directement le courant de haute fréquence aux bords en question.
La bobine 64 induit un courant de haute fré quence circulant circonférentiellement autour de la bande dans la région de sa partie resserrée, repré sentée au milieu de la fig. 5, ce courant, lorsqu'il s'approche des bords opposés de la bande, étant obligé de circuler le long de ceux-ci et à travers le galet d'interconnexion 63,à condition qu'aucune pièce à souder ne soit placée avec ses bords en contacts dans la région de soudage, et ce, jusqu'au moment où il n'y a plus de pièces dont les bords soient au contact au point de soudage.
Toutefois, avant même que les bords avançants de chaque pièce viennent au contact au point de soudage, le courant qui circule le long des bords de la bande tend à se concentrer le long des bords approchants des pièces, à cause de l'inductance mutuelle aux emplacements où les bords des pièces sont placés, un intervalle restant entre ces bords qui ne sont pas encore fermés par contact direct, de sorte que le cir cuit de courant de haute fréquence est fermé par le galet de pontage 63.
Ainsi, avant même de venir en contact, les bords des pièces commencent à être chauffés au degré voulu et, lorsqu'ils viennent en contact, les points de contact sont portés à la tempé rature de soudage et les points successifs des bords continuent à être chauffés à la température de sou dage jusqu'à ce que les extrémités postérieures des bords des pièces atteignent le point de soudage, de sorte que le cordon de soudure désiré est complète ment formé depuis l'extrémité antérieure jusqu'à l'extrémité postérieure de la pièce.
Il est à remarquer que lorsque les bords de l'extrémité postérieure de la pièce approchent du point de soudage, le courant de haute fréquence induit continue à circuler dans celle- ci de manière normale du fait que les bords de la bande en amont de l'extrémité postérieure de la pièce sont en position pour conduire ce courant dans les extrémités postérieures des bords de la pièce jusqu'à ce que le point de soudage ait été dépassé.
Comme le montre la partie de droite de la fig. 5 après avoir passé le point de soudage, les pièces 42, qui présentent alors une forme cylindrique, cessent d'être entourées par la bande et chacune d'elles pré sente un cordon de soudure continu 66.
Il est à noter que, le cas échéant, au lieu du galet de connexion 63 destiné à ponter et à com pléter le circuit entre l'un des bords de la bande et l'autre, des galets pourraient être prévus au point de soudage ou près de celui-ci pour connecter entre eux les bords de la bande et/ou les bords de la pièce et pour serrer cette dernière lorsque l'on désire produire un cordon de soudure à recouvre ment écrasé, comme sur la fig. 16 décrite plus loin.
Dans la mise en couvre représentée sur les fig. 10 à 12, les pièces 70 ont la forme d'éléments cylin driques dont chacun présente initialement un inter valle 71 (fig. 11). Ici, chaque pièce est insérée dans un support cylindrique 72 ayant un intervalle lon gitudinal 73 plus large que celui de la pièce (fig. 11).
Les supports 72 peuvent être entraînés par un trans porteur à chaine 74 comportant des traverses 75, 76 s'appliquant respectivement contre les bords antérieur et postérieur de chaque support de façon à retenir celui-ci en place pendant qu'il est avancé avec la pièce 70 qu'il entoure élastiquement.
Dans la région de soudage et au besoin, à un ou plusieurs endroits en amont du point de soudage, comme représenté sur les fig. 10 à 12, des galets de pression 77 disposés en anneau entourent les sup ports 72 et exercent sur eux une pression suffisante pour que chaque point d'un bord de ces pièces qui atteint le point de soudage w vienne en contact avec le bord adjacent.
En d'autres termes, comme le montre la fig. 11, lorsque les extrémités antérieures des bords opposés de l'intervalle 71 de la pièce viennent au contact au point de soudage, il existe un intervalle en V dans la pièce et lorsque cette dernière continue à avancer vers la droite avec son support, les points successifs des bords opposés de son intervalle en V viennent au contact et tous les points en amont du point de soudage s'échauffent graduellement à une température telle que chaque point arrivant au point de soudage est à la tempé rature de soudage. Ceci est le cas depuis le commen cement jusqu'à la fin des bords de la pièce.
Le cou rant de haute fréquence est appliqué au moyen d'une bobine d'induction intérieure 78 à une seule spire, dont les conducteurs refroidis par circulation de fluide s'étendent en arrière en 79 et, de là, vers le haut en 80 à travers les intervalles des supports et des pièces, pour se raccorder finalement à une source 31 de courant de haute fréquence.
Il est clair que, comme dans les mises en oeuvre décrites plus haut, le courant est appliqué aux bords des pièces, avant que les extrémités avançantes de celles-ci arrivent au point de soudage et après le pas sage de leurs bords postérieurs au-delà de la source de chauffage du fait de la possibilité de compléter le circuit de courant de haute fréquence le long des bords opposés du support à des emplacements où ces bords ne sont pas placés tout près des bords plus rapprochés des pièces. Pour compléter le circuit entre les bords opposés des supports en aval du point de soudage, on utilise un galet 82.
Il est clair que lors que l'intervalle d'une pièce est placé dans l'inter valle d'un support, le courant se concentre dans les bords de la pièce, qui sont plus rapprochés, à cause de l'effet d'inductance mutuelle, tandis qu'aux points où les bords opposés d'une pièce ne sont pas pré sents, les bords plus écartés du support (conjointe ment avec le galet de pontage 82) servent à complé ter le circuit circonférentiel du courant autour du support.
Comme l'indiquent également les fig. 10 à 12, des rouleaux d'écrasement 85, 86 sont montés res pectivement au-dessus et au-dessous de la pièce de façon à s'appliquer contre le métal de celle-ci sensi blement au point de soudage afin de la retenir en place et d'aplatir le cordon de soudure en produisant une soudure à recouvrement écrasée, au besoin. Pour produire une soudure à recouvrement, il est évident que les dimensions des éléments de support et l'espacement des rouleaux de pression qui les guide, doivent être calculées de façon que les bords de la pièce se recouvrent convenablement.
Le galet d'écrasement inférieur 85 est monté sur un support 89 s'étendant en arrière et comportant un bras 90 s'élevant à travers les intervalles des sup ports. Il est évident que, comme dans toutes les autres mises en oeuvre, le courant de haute fré quence peut être appliqué comme il est représenté sur les fig. 10 à 12 ou, en variante, au moyen de bobines d'induction extérieures ou par des contacts s'appliquant directement contre le support et/ou la pièce. Les fig. 13 à 16 illustrent schématiquement un agencement analogue à celui des fig. 10 à 12, sauf que dans ce dernier cas les pièces 91 de longueur finie sont placées autour de supports tubulaires 92 présentant un intervalle longitudinal 93.
Les éléments des fi-. 13 à 16 correspondant à ceux des fig. 10 à 12 ont été affectés des mêmes références munies du signe prime .
Sur les fig. 13 à 16, il est à noter que les élé ments sont dimensionnés de façon que les pièces entourent élastiquement les supports de telle manière que les bords 95, 96 des pièces sont en tout point plus rapprochés que les bords 93 des supports.
Sur les fig. 13 à 15, le courant de haute fré quence est induit de façon à circuler circonférentiel- lement autour des supports, sauf dans les régions de l'intervalle et le courant tend à se concentrer le long d'une trajectoire telle que celle indiquée par la ligne pointillée 97 et à travers le galet de pontage 82' lorsque les éléments occupent la position représentée sur la fig. 13.
Toutefois, lorsque les éléments occu pent la position représentée sur la fig. 14, les extré mités antérieures des bords de l'intervalle de la pièce sont venues au contact, fermant ainsi le circuit du courant de haute fréquence à travers ce point de contact, tandis que dans la position représentée sur la fig. 15, où l'extrémité postérieure du cordon de soudure vient juste d'être achevée, le courant se con centre le long d'une trajectoire indiquée par la ligne pointillée 98, c'est-à-dire partiellement le long des bords opposés 93 du support et, de là, à travers le point de soudage w de la pièce.
Ceci assure la cir culation du courant nécessaire pour chauffer les bords de la pièce correctement jusqu'à l'extrémité postérieure du cordon de soudure.
Comme le montre la fig. 16, les éléments ont été calculés de façon que les bords de la pièce se recou vrent, de sorte que les galets d'écrasement 85', 86' peuvent ensuite amincir ces bords, par exemple à une épaisseur égale à celle d'une seule feuille de métal, le cordon de soudure, représenté en coupe, s'étendant en diagonale comme l'indique une ligne pointillée.
Les supports 93 des pièces 92 peuvent être entraînés dans la direction des flèches au moyen de galets montés en amont ou en aval, de la machine ou encore, comme représenté, au moyen de galets 77' entraînés en rotation.
Il est à remarquer que dans cette dernière mise en pauvre présentée aux fig. 13 à 15, ainsi que dans le cas des fig. 2 à 4, l'élasticité des pièces est telle qu'elles tendent à se fermer, mais que les moyens de support prévus (à savoir, l'élément 92 de la fig. 13 et les éléments 22 et 24 de la fig. 2) servent à main tenir leurs intervalles ouverts jusqu'à ce qu'ils soient obligatoirement fermés au point de soudage.
D'une manière analogue, mais avec la disposition inverse représentée sur les fig. 5 et 10, l'élasticité des pièces est telle qu'elles tendent normalement à s'ouvrir, ce dont elles sont empêchées par les supports, à savoir, par la bande métallique 40 de la fig. 5 ou par les supports 72 de la fig. 10. Cette action inverse résulte du fait que dans les mises en ceuvre des fig. 5 et 10, les pièces sont disposées à l'intérieur des supports, tandis que sur les fig. 2 et 13 elles entourent ces derniers.
Il convient également de remarquer que l'agen cement et le procédé de la fig. 13 est similaire à celui des fig. 2 à 4 en ce qui concerne son principe général, sauf que sur la fig. 13 les supports s'éten dent entièrement à travers la pièce au lieu d'être constitués par des éléments séparés montés aux extré mités antérieure et postérieure de celle-ci, comme sur les fig. 2 à 4.
Dans la mise en ceuvre représentée sur les fig. 17 et 18, une pièce 100 ayant une forme générale cylin drique et présentant un intervalle longitudinal 101 est placée de façon à encercler une structure iso lante fixe 102 portant deux éléments de contact allongés 103, 104 disposés de façon à s'appliquer contre les faces inférieures des bords opposés de l'intervalle<B>101</B> et à travers la région de soudage.
Les extrémités antérieures des éléments de contact 103 et 104 sont court-circuitées par un élément de pontage 105, de sorte qu'en l'absence de pièces un circuit est formé qui s'étend d'une source 106 de courant de haute fréquence (telle que celle utilisée dans la mise en #uvre selon les fig. 2 à 4) à travers des conducteurs 107, 108 à refroidissement par cir culation de fluide aux éléments de contact 103, 104 et à l'élément de pontage 105.
Un groupe annulaire de galets 110 est disposé autour d'une partie de la structure isolante 102 et s'applique contre divers points du pourtour de la pièce 100, pendant que celle-ci est glissée dans la position représentée sur la fig. 17. Ces galets ser vent à avancer la pièce de manière que celle-ci vienne au contact de deux galets de pression opposés <B>111,</B> 112 qui s'appliquent contre la pièce avec une pression suffisante pour fermer son intervalle au point de soudage w et qui entraînent la pièce plus loin.
Deux tampons de pression à ressort<B>113,</B> 114 s'appliquent contre la pièce de part et d'autre de l'intervalle 110 et la tiennent appliquée contre les éléments de contact 103 et 104 pendant qu'elle avance. Ces tampons, tout comme les éléments de contact 103, 104, doivent être refroidis par une cir culation de fluide.
Il est clair que lorsqu'une pièce s'avance à une position où les bords de son intervalle viennent en contact au point de soudage w, le courant circule le long d'une trajectoire comprenant une partie de l'élé ment de contact 103, puis l'un des bords de l'inter valle de la pièce jusqu'au point de soudage, pour revenir le long de l'autre bord de l'intervalle de la pièce et sur une certaine distance le long de l'autre élément de contact, puis finalement à la source de courant. Ainsi, grâce à l'élément de pontage 105 situé en avant de l'extrémité antérieure de la pièce et grâce aux éléments de contact allongés s'étendant en arrière des bords postérieurs de la pièce, la conti nuité nécessaire de la trajectoire du courant est maintenue de façon à souder le cordon du commen cement à la fin.
Il est évident que lorsqu'une pièce est avancée et placée comme le montre la fig. 17, les bords opposés de son intervalle sont disposés plus près l'un de l'autre que les éléments de contact 103, 104 de sorte que, par induction mutuelle entre les courants de ces bords, le courant se concentre tout au long de ces derniers.
La structure isolante 102 est montée sur un sup port<B>115</B> agencé de façon à ne pas gêner l'insertion par glissement de séries de pièces en position de soudage.