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Groupe motopompe La présente invention a pour objet un groupe motopompe qui comporte un moteur électrique du type Dahlander à au moins deux vitesses obtenues par commutation des pôles et entraînant une pompe volumétrique.
Ce groupe motopompe se distingue des groupes motopompe de ce genre connus par le fait qu'il comporte un réducteur de vitesse à satellites reliant le moteur à la pompe et dont le carter est fixé au bâti du moteur et à celui de la pompe, de sorte que ce moteur, cette pompe et ce réducteur de vitesse forment ensemble une unité, et par le fait qu'il comprend un dispositif de sécurité sensible à la pression régnant dans la conduite de refoulement de la pompe et qui est agencé de manière à commander automatiquement, lorsque ladite pression augmente,
l'actionnement d'un dispositif interrupteur-inverseur de telle façon que ce dernier provoque premièrement une réduction de la vitesse du moteur lorsqu'une première pression déterminée est atteinte, puis l'arrêt du moteur lorsqu'une seconde pression déterminée est à son tour atteinte.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution du groupe motopompe selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation avec parties arrachées du moteur et du réducteur de vitesse. La fig. 2 est une vue partiellement en coupe de la pompe volumétrique.
La fig. 3 est une vue d'un premier corps de pompe.
La fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est, une vue d'un second corps de pompe, le piston rotatif étant retiré.
La fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 5. La fig. 7 est une vue du disposiitf de sécurité, certaines parties étant vues en coupe.
La fig. 8 est une vue en coupe partielle selon la ligne VIII-VIII de 1a fig. 7.
La fig. 9 est un schéma d'un dispositif de sécurité électromagnétique comportant deux pressostats à contact électrique et qui commande un dispositif de commutation constitué par trois contacteurs branchés dans l'alimentation du moteur actionnant la pompe.
Selon les fig. 1 à 8- du dessin annexé, le groupe motopompe comporte un moteur électrique d'entraînement M du type Dahlander .à deux vitesses par commutation des pôles. Ce moteur est mis en marche par fermeture d'un interrupteur commandé par un organe de manaeuvre 1 et combiné avec un inverseur permettant la commutation des pôles du moteur afin de le faire tourner à l'une ou l'autre de ses deux vitesses.
L'arbre a de ce moteur M porte un engrenage. 2 en prise avec trois satellites 3 (dont un seul est visible) tournant librement sur des axes 4 portés par un plateau 5 solidaire d'un moyeu 6.. Ce moyeu tourne à l'intérieur d'un palier 7 situé dans le prolongement de l'arbre a du moteur et aménagé dans un prolongement 8 d'un carter 9 présentant une denture interne 10- dans laquelle engrènent les trois satellites 3. Ce carter 9 est fixé rigidement au bâti du moteur M par des boulons 12.
Le carter 9 présente une portée 13 de centrage sur laquelle est engagée une pièce de liaison 14 fixée d'une part au carter 9 par les boulons 12 et d'autre part sur le bâti de la pompe P par des organes- de fixation non représentés.
La pompe illustrée est à deux étages, chaque étage présentant deux corps de pompe 15 et 16 connectés en parallèle. Comme illustré par la fig. 2, les deux corps 15 sont disposés aux extrémités de la
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pompe, tandis que les deux corps 16 sont serrés entre ces deux corps d'extrémité.
Chaque corps de pompe 15 et 16 comporte une chambre 17 de forme circulaire traversée par l'arbre d'entraînement b accouplé au moyeu 6. Les chambres 17 des corps 15 et 16 serrés l'un sur l'autre sont séparées l'une de l'autre par une paroi 18. L'arbre b porte quatre excentriques 19 qui tournent chacun librement dans un perçage pratiqué dans un disque 20 disposé dans chaque chambre 17.
Chaque disque est maintenu d'ans une position angulaire fixe par un guide 21 (fig. 3 et 5) solidaire du corps de pompe 15, 16 respectivement et engagé dans un évidement 22 pratiqué dans la périphérie du disque 20. Ce disque est en une matière souple telle que du caoutchouc naturel ou synthétique dont la composition est soigneusement étudiée pour présenter une bonne résis- tance à l'abrasion ; ce disque roule le long de la surface cylindrique 23 de la chambre 17 et glisse le long de ses parois latérales 24 et 18.
Chaque chambre 17 présente un orifice 25 faisant communiquer cette chambre avec une chambre 26. La chambre 26 du corps 16 du premier étage de la pompe est en liaison directe avec la chambre 26 du corps 15 extrême gauche qui elle-même comporte un orifice d'alimentation 27 sur lequel l'usager peut fixer un tuyau d'alimentation (non représenté).
Par contre la chambre 26 du corps 16 du second étage de la pompe est en liaison directe avec la chambre 26 du corps 15 extrême droite qui elle-même comporte un orifice de refoulement 28 sur lequel l'usager peut fixer un tuyau de -refoulement (non représenté).
Chaque chambre 17 est encore en liaison par un orifice 32 avec une chambre 29 séparée de la chambre 26 par une paroi 30 solidaire du corps de pompe et qui porte le guide 21. Les chambres 29 des corps 15 et 16 du premier étage de la pompe sont en liaison directe l'une avec l'autre de même que les chambres 29 des corps 15 et 16 du second étage.
Par contre les chambre 29 des corps 16 du premier et du second étage sont en liaison l'une avec l'autre par un canal de transfert 31 (fig. 6) aménagé partiellement dans -chaque corps 16.
La chambre 26 du corps 16 du second étage comporte également un orifice de refoulement 33 obturé par une soupape 34 soumise à l'action d'un ressort 35. Cette soupape 34 est montée dans un corps 36 comportant une chambre 37 en liaison par l'intermédiaire d'un canal 38 avec un orifice 39 débouchant dans la chambre d'alimentation 26 du corps de pompe 16 du premier étage.
Ainsi lorsque la pression dans les chambres 26 de refoulement du second étage de la pompe dépasse une valeur déterminée, le liquide sous pression soulève la soupape 34 de son siège de sorte que du liquide s'écoule par le canal 38 et est réintroduit dans la chambre d'alimentation 26 du premier étage de la pompe.
Le fonctionnement de la pompe volumétrique décrite est en tout point semblable à celui des pom- pes de ce type connues. En effet lorsque l'arbre b est entraîné en rotation, les disques 20 sont actionnés dans un mouvement de va-et-vient à l'intérieur des chambres cylindriques 17. Dans le premier étage de la pompe, du .liquide est aspiré par l'orifice 27, les chambres 26 et les orifices 25 et introduit dans les chambres 17.
Puis au cours du déplacement des disques 20, ce liquide est refoulé par les orifices 32, les chambres 29 et le canal de transfert 31 dans les chambres d'alimentation 29 du second étage de la pompe. Par le mouvement des disques 20 ce liquide est alors refoulé par les chambres 26 et l'orifice de refoulement 28 de ce second étage.
Il est à remarquer toutefois que les corps de pompe 15 du premier et du second étage sont identiques de même que les corps de pompe 16 du premier et second étage, ce qui permet de rationaliser dans une grande mesure la fabrication de la pompe.
Il est clair que, dans une variante, la pompe pourrait comporter plus de deux étages par exemple trois ou quatre selon la pression de refoulement désirée.
Sur la paroi extrême du corps de pompe 15 du second étage est fixé un palier 41 dans lequel tourne l'extrémité de l'arbre b. Par contre sur la paroi extrême du corps de pompe 15 du premier étage est fixé un joint 42 à garniture rotative de type connu.
La motopompe illustrée est encore munie d'un dispositif de sécurité comportant un dispositif de commande sensible à la pression régnant dans le conduit de refoulement 28 du second étage ou du tuyau fixé sur ce conduit 28 et un dispositif d'actionne- ment d'un dispositif de commande de l'arrêt et de la vitesse de rotation du moteur. Ce dispositif de sécurité comporte dans l'exemple illustré un pressostat N relié par un conduit 43 au conduit 28.
Ce pressostat comprend deux coquilles 44 serrées l'une sur l'autre et entre lesquelles est pincée une membrane 45 souple et élastique qui divise l'enceinte délimitée par les coquilles 44 en deux chambres 46, 47 séparées l'une de l'autre de manière étanche par cette membrane 45.
Cette membrane 45 est soumise à l'action d'un ressort 48, qui tend à maintenir cette membrane 45 dans la position représentée à la fig. 7 contre la pression du liquide régnant dans la chambre 46 qui correspond à la pression régnant dans le conduit de refoulement 28 du second étage de la pompe.
La chambre 47 est en liaison par un conduit 49 avec une chambre 50 aménagée dans un bâti 51 et qui est en liaison par l'intermédiaire d'une soupape 52 avec un cylindre 53 dans lequel coulisse un piston 54. Ce dernier est soumis à l'action de ressorts 55 qui tendent à maintenir ce piston dans une position extrême droite située au-delà de la position représentée, contre l'action de la pression d'un liquide tel-que la glycérine remplissant entièrement l'espace 56 du cylindre situé au-dessus du piston 54, la chambre 50, le conduit 49 et la chambre 47 du pressostat.
Le piston 54 porte une tige 57 qui coulisse dans un perçage pratiqué dans une paroi 58 fermant l'ex-
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trémité extrême gauche du cylindre 53. Sur cette tige est articulé un cliquet 59 dont le bec coopère, lorsque le piston 54 se déplace vers la gauche, avec un ergot 60a fixé sur un plateau 63 tournant librement sur une portée d'un axe 61 pivoté dans la paroi 71 d'un coffret 62 de commande du moteur d'entraînement. Ce plateau 63 est relié élastiquement par des ressorts radiaux 64 à un disque rotatif 65 solidaire de l'axe 61 et qui porte deux saillies 66 en forme d'arc de couronne.
Ces saillies présentent chacune une rainure 67n, respectivement 67b, dans lesquelles coulissent respectivement deux verrous 68a, 68b solidaires d'un guide 69 de section transversale non circulaire prolongeant la tige 57 du piston 54.
L'axe 61 traverse le coffret de commande 62 et porte d'une part, fixé sur son extrémité, l'organe de commande manuelle 1 et d'autre part des cames (non représentées) actionnant des contacts électriques insérés dans le circuit d'alimentation du moteur et dans le circuit d'excitation des pôles.
Cet axe, ces cames de commande et des contacts électriques constituent un interrupteur-inverseur commandant d'une part la mise sous tension et l'arrêt du moteur et d'autre part une commutation des enroulements d'excitation des pôles du moteur de manière à faire tourner celui-ci à deux vitesses différentes.
Le fonctionnement de ce dispositif de sécurité est le suivant Pour mettre le moteur en marche, l'opérateur actionne l'organe de commande 1 afin de provoquer la fermeture de l'interrupteur-inverseur d'alimentation du moteur et donc sa mise sous tension.
Cet inter- rupteur-inverseur est à trois positions, une position extrême gauche pour laquelle l'alimentation du moteur est interrompue, une position médiane pour laquelle le moteur est mis sous tension et les enroulements d'excitation des pôles du moteur connectés de manière que le moteur tourne à 1500 t/min. et à une position extrême droite pour laquelle les enroulements d'excitation des pôles du moteur sont connectés de manière que le moteur tourne à 3000 t/min. L'opérateur actionne tout d'abord l'organe de manoeuvre 1 de sa position extrême gauche jusqu'à sa position médiane.
Le moteur démarre et lorsque celui-ci a atteint sa vitesse de 1500 t/min., l'opérateur actionne cet organe de manoeuvre jusque dans sa position extrême droite. Le moteur augmente alors sa vitesse jusqu'à 3000 t/min., et la pompe délivre son plus grand débit.
Si celui-ci est trop grand par rapport à la résis- tance que doit vaincre le liquide refoulé par la conduite de refoulement, la soupape 34 se soulève contre d'action de son ressort 35 et une partie du liquide refoulé dans les chambres 26 du deuxième étage de la pompe retourne par le canal 38 dans les chambres d'aspiration 26 du premier étage.
Lorsque l'opérateur ferme partiellement une vanne (non représentée), placée dans la conduite de refoulement, la pression dans cette conduite augmente et il s'ensuit une augmentation de la pression régnant dans la chambre 46 du pressostat, de sorte que la membrane 45 est repoussée contre l'action du ressort 48. En conséquence du fluide est refoulé de la chambre 47 jusque dans l'espace 56 du cylindre 53. Ce liquide refoulé repousse le piston 54 vars la gauche de la fig. 7 contre l'action des ressorts de rappel 55, de sorte que le cliquet 59 vient agir sur l'ergot 60a et provoque une oscillation du plateau 63 en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Le disque 66 est toutefois verrouillé dans sa position angulaire par la saillie 68a coulissant dans la rainure 67a. Mais la saillie 68a étant entraînée dans le déplacement du piston 54 vers la gauche de la fig. 7. échappe à cette rainure 67a lorsque la pression dans la conduite de refoulement atteint une valeur déterminée. A ce moment le disque 65 étant libéré, est entraîné brusquement en sens inverse des aiguilles d'une montre par les ressorts 64 jusque dans une position angulaire pour laquelle les points d'attache des deux extrémités de chacun de ces ressorts sont à une distance minima les uns des autres.
Ce déplacement angulaire brusque du disque 65 entraîne d'arbre 61 de J'interrupteur- inverseur jusque dans sa position médiane pour la- quelle les enroulements d'excitation des pôles du moteur sont connectés de manière que ce moteur tourne à 1500 t/min.
Si la pression dans la conduite de refoulement continue à augmenter, la pression régnant dans la chambre 46 du pressostat augmente également et le pressostat continue à refouler du liquide dans l'espace 56. Ainsi le piston 54 poursuit son mouvement vers la gauche de la fig. 7. Au cours de ce déplacement, le verrou 68b vient s'engager dans la rainure 67b du disque 65 et verrouille à nouveau celui-ci dans sa nouvelle position angulaire.
Puis le piston 54 continuant sa course, le cliquet 59 actionne l'ergot 60a et donc le plateau 63 en sens inverse des aiguilles d'une montre, de sorte que des ressorts 64 se bandent progressivement à nouveau. Enfin lorsque la pression dans la conduite de refoulement atteint une valeur donnée, le verrou 68b échappe à la rainure 67b libérant ainsi le disque 65 qui est à nouveau actionné brusquement par les ressorts 64 jusque dans une nouvelle position angulaire pour laquelle l'interrupteurinverseur est situé dans sa position extrême gauche pour laquelle l'alimentation du moteur est interrompue.
Ainsi de moteur s'arrête automatiquement dès que la pression dans la conduite de refoulement atteint une valeur déterminée choisie à l'avance et définie par la tension du ressort 48 et des ressorts 55 principalement. Cette valeur de la pression. dans la conduite de refoulement est choisie de manière que l'arrêt du moteur soit commandé avant que la vanne placée dans cette conduite soit entièrement fermée.
Lorsque l'opérateur ouvre à nouveau cette vanne placée dans la conduite de refoulement, la pression dans cette conduite baisse, ce qui provoque, sous l'action des ressorts 55, un retour du piston 54 vers la droite de la fig. 7.
Ce piston refoule alors du liquide dans la chambre 47 du pressostat et entraîne dans son mouve-
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ment le cliquet 59 dont le bec 70 entre en prise avec un second ergot 60b. Ainsi le plateau 63 est actionné dans le sens des .aiguilles d'une montre en bandant les ressorts 64, le disque 65 étant à nouveau verrouillé dans sa position angulaire correspondant à l'arrêt du moteur par le verrou 68b engagé dans la rainure 67b.
Lorsque la pression dans la conduite de refoulement descend en-dessous d'une valeur donnée, le verrou 68b échappe à la rainure 67b, de sorte que le disque 65 est brusquement entraîné jusque dans une position intermédiaire pour laquelle l'interrup- teur-inverseur est fermé et les pôles connectés de manière que le moteur tourne à 1500 t/min. Afin d'éviter qu'une brusque chute de la pression dans la conduite de refoulement provoque un retour trop rapide du piston 54 vers la droite de la fig. 7, la soupape chargée 52 est disposée sur le trajet que doit emprunter le liquide refoulé par le piston 53 dans la chambre 47 du pressostat.
De cette manière le moteur est remis en marche à faible vitesse automatiquement par l'ouverture de la vanne disposée dans la conduite de refoulement.
Si malgré cette mise en marche à vitesse réduite du moteur, la pression dans la conduite de refoulement reste en-dessous d'une valeur déterminée à l'avance, le piston 53 poursuit, sous l'action de ses ressorts de rappel 55, son déplacement vers la droite de la fig. 7. Au cours de ce déplacement, le verrou 68a s'engage dans la rainure 67a afin de verrouiller le disque 65 dans sa position intermédiaire. Puis les ressorts 64 sont bandés par l'oscillation du plateau 63 actionné par le cliquet 59 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Enfin le verrou 68a échappe à la rainure 67a de sorte que le disque 65 est brusquement actionné jusque dans sa position extrême droite pour laquelle l'interrupteur-inverseur connecte les enroulements d'excitation des pôles du moteur de manière que celui-ci tourne à 3000 t/min. La vitesse du moteur passant de 1500 t/min. à 3000 t/min. le débit de la conduite de refoulement augmente pour atteindre sa valeur normale sous la pression normale. En conséquence le piston 54 continue sa course vers la droite de la fig. 7 jusque dans sa position extrême droite.
Au cours de ce déplacement du piston 54, le bec 70 du cliquet 59 échappe à l'ergot 60b de sorte que la liaison mécanique entre le dispositif de commande sensible à la pression régnant dans la conduite de refoulement et l'interrupteur-inverseur est dès lors interrompue. Toutefois une face d'appui (non représentée) maintient le cliquet 59 approximativement dans la position représentée contre l'action de la gravité - ou d'un ressort non représenté - afin que dors d'un déplacement subséquent du piston 54 vers la gauche du dessin par suite d'une augmentation de la pression dans la conduite de refoulement,
le bec du cliquet vienne automatiquement en prise avec l'ergot 60a.
Pour provoquer l'arrêt manuel du moteur lorsqu'un travail de transvasage par exemple est terminé, l'opérateur actionne l'organe de manaeuvre 1 jusque dans sa position extrême gauche.
En effet la liaison mécanique entre le dispositif de commande automatique et l'interrupteur-inverseur étant interrompue cette manoeuvre n'a aucune action sur le piston 54 qui reste dans sa position extrême droite.
Dans la fig. 9, le moteur M est également un moteur à deux vitesses du type Dahlander mais les dispositifs de commande et de sécurité sont électriques.
Le dispositif de commande comprend des fusibles F qui alimentent de moteur M par l'intermédiaire d'un inverseur 1 du sens de marche et de trois contacteurs Cl , C; dont les enroulements c, , c, , c,.; de leur électro-aimant d'actionne:ment sont commandés d'une part par des boutons poussoirs B,, B1 et B, et d'autre part par le dispositif de sécurité qui comprend deux pressostats P, et P, , trois relais électromagnétiques RI, R,,, R3 ainsi qu'un timer T.
Les pressostats sont du type à déclenchement à pression maximum et sont raccordés à la conduite de refoulement, par l'intermédiaire d'une boîte contenant une membrane et de la glycérine, d'une manière analogue au pressostat N du dispositif de sécurité. Ceci permet d'éviter que le vin, ou d'autres .liquides n'entre en contact avec les pressostats. Cette boîte est reliée au canal de refoulement de la pompe.
Ce dispositif de sécurité est encore complété par deux ,lampes de contrôle L, et LLe bouton-poussoir B, comprend un contact à fermeture b, inséré dans le circuit d'alimentation de l'enroulement v, de l'électro-aimant du relais RI qui comprend deux contacts à fermeture d, et d. ainsi qu'un contact à ouverture d.,. Ce bouton-poussoir B, comprend encore un contact à ouverture b_, branché en série avec un contact à ouverture i., du relais R.; dans le circuit de réalimentation de l'enroulement v.;
de l'électro-aimant d'actionnement du relais R,,. Ce relais R., comprend trois contacts à fermeture i,, i.s, i. et un contact à ouverture il.
Le bouton-poussoir B_, comprend un contact à fermeture b3 inséré dans le circuit d'alimentation de l'enroulement v,3.
Le bouton-poussoir B" comprend un contact à ouverture b" branché en série avec le contact b,.
Le contact b. est en outre branché dans le circuit de réalimentation de l'enroulement v, par l'intermédiaire du contact i1, d'un contact à ouverture n1 du relais R, et du contact à fermeture d, du relais RI.
Le relais R. est actionné par un électro-aimant dont l'enroulement v.> est alimenté par l'intermédiaire d'un contact à ouverture p, du pressostat P, , du contact i; et d'un contact à ouverture p, du pressostat P,.
- Ce relais R, comprend les contact à ouverture n, et n, ainsi que deux contact à fermeture n3 et n4 . Le contact n, branché dans le circuit de réali- mentation de l'enroulement v, est relié au contact p., par le contact à fermeture i1 du relais R.;
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Le contact n3 est connecté au contact p2 et alimenté par l'intermédiaire du contact d3 et d'un contact à ouverture o1 du contacteur C., l'enroulement c.; du contacteur C3. Ce contacteur C3 comporte trois contacts d'alimentation du moteur M et un contact à fermeture o, qui alimente l'enroulement cl du contacteur Cl.
Ce contacteur Cl comporte d'une part trois contacts principaux reliés les uns aux autres par une barrette N, et reliés par ailleurs au moteur M et d'autre part un contacteur à fermeture o3 relié d'une part à l'alimentation de l'enroulement cl et d'autre part à la lampe de signalisation L,.,. Ainsi cette lampe L.@ n'est alimentée que lorsque les deux contacteurs C-.j et Ci sont en position de fermeture, c'est-à-dire lorsque le moteur tourne à grande vitesse.
Le contacteur C2 comporte encore un contact à fermeture o1 branché sur .l'alimentation de l'enroulement c,, et alimentant la lampe de signalisation Ll qui s'éclaire donc seulement lorsque ce contacteur est .en position de fermeture, c'est-à-dire lorsque le moteur tourne à petite vitesse.
Le contacteur C3 comporte encore un contacteur à ouverture o. branché dans le circuit d'alimentation de l'enroulement c., du contacteur C, en série avec un contact à ouverture o, du contacteur Cl et les contacts dl du relais RI et p2 du pressostat P.,.
Dans le circuit d'alimentation de l'enroulement v.\, est encore branché le tuner T qui comporte un contact à fermeture (non représenté) qui se ferme 15 à 30 secondes après mise sous tension du timer afin de retarder la mise sous tension de l'enroulement v..>. Le contact n4 du relais R., est un contact de réalimentation de ce relais.
Le fonctionnement du dispositif de commande et de sécurité décrit est le suivant 1 Mise en marche du moteur à petite vitesse L'opérateur agit sur le bouton-poussoir Bl ce qui provoque la fermeture du contact b1 et donc l'alimentation de l'enroulement v1. Le relais RI se ferme et l'enroulement v1 est dès lors réalimenté par les contacts b", il, n1 et d, de sorte que, lorsque l'opérateur relâche le bouton-poussoir B,, le relais RI reste en position de fermeture.
La fermeture de ce relais RI provoque l'ouverture du contact d3 et de la fermeture du contact dl. Ainsi l'enroulement c, est dès lors alimenté par des contacts p2, dl, o,,, et 06. Dès lors le contacteur C2 se ferme et alimente ,le moteur M qui tourne à petite vitesse. La fermeture de ce contacteur C2 provoque également la fermeture du contact 04 de sorte que la lampe de signalisation Ll s'éclaire indiquant que le moteur M tourne à petite vitesse, par exemple 1500 t/min. 2.
Accélération du moteur jusqu'à sa grande vitesse Si l'opérateur désire augmenter le débit de la pompe, il agit sur le bouton-poussoir B, ce qui provoque .la fermeture du contact b3 et une alimentation de l'enroulement v3. Le relais R3 se ferme de sorte que les contacts i.., i3 i4 se ferment tandis que le con- tact il s'ouvre.
La fermeture du contact i2 qui est branché en série sur le contact à ouverture du boutonpoussoir Bo, provoque la réalimentation de ce relais R3 de sorte que celui-ci reste en position de fermeture lorsque l'opérateur relâche le bouton-poussoir B2. Par contre l'ouverture du contact il provoque l'interruption de l'alimentation de l'enroulement v1 mais le relais RI ne s'ouvre pas car son enroulement v1 se trouve être réalimenté par le contact 14 branché en série sur le
contact p2 du pressostat P2.
La fermeture du contact i3 de ce relais R3 branché également en série sur le contact p2 provoque, par l'intermédiaire du contact pl du pressostat, l'alimentation du timer T. Après un laps de temps de 10 à 20 secondes et à condition qu'à ce moment la pression dans la conduite de refoulement de .la pompe soit encore inférieure à une pression définie, par exemple inférieure à 3,5 atm., la fermeture du contact du timer provoque .la mise sous tension de l'enroulement v2 de sorte que le relais R, se ferme.
Si par contre la pression dans la conduite du refoulement est supérieure à 3,5 atm., le contact pl s'est ouvert et la mise sous tension du relais R2 ne peut s'effectuer de sorte que le moteur continue à tourner à faible vitesse, par exemple 1500 t/min. La fermeture du relais R2 provoque -tout d'abord l'ouverture des contacts n1 et n2 et une interruption de l'alimentation de l'enroulement v1 de sorte que le relais RI s'ouvre.
Dès lors .les contacts n3 et d3 branchés en série dans l'alimentation de l'enroulement c., du contacteur C3 sont tous deux fermés de sorte que ce contacteur se ferme, provoquant la fermeture du contact o, qui alimente à son tour l'enroulement cl du contacteur Cl qui se ferme également tandis que l'ouverture du contact d2 du relais RI a déjà provoqué l'interruption de l'alimentation de l'enroulement c., et donc l'ouverture du contacteur C,.
Ainsi les contacteurs C3 et Cl étant fermés, le moteur tourne à grande vitesse par exemple à 3000 t/min. et le débit de la pompe augmente.
3. Réduction automatique de la vitesse du moteur Lorsque la pression dans la conduite de refoulement de la pompe dépasse une pression définie à l'avance (par exemple 3,5 atm.), le contact pl du pres- sostat Pl s'ouvre. Dès lors le timer T et l'enroulement v2 du relais R2 ne sont plus alimentés et ce relais R, s'ouvre.
Dès lors l'alimentation de l'enroulement c3 du contacteur C3 est interrompue par l'ouverture du contact n3. Le contacteur C3 s'ouvre et l'ouverture du contact o2 interrompt l'alimentation de l'enroulement cl du contacteur Cl.
Ce contacteur s'ouvre donc de sorte que la fermeture des contacts o., et o6 provoque l'alimentation de l'enroulement q du contacteur C2 par l'intermédiaire du contact p, du pressostat P2 et du contact dl du relais RI. Dès lors :le moteur tourne à petite vitesse.
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4.
Arrêt automatique du moteur Si malgré cette réduction de la vitesse du moteur, la pression dans la conduite de refoulement continue à augmenter, cette pression provoque, lorsqu'elle atteint une valeur fixée à .l'avance de par exemple 4,5 atm., l'ouverture du contact p., du pres- sostat P.,, et l'interruption de l'alimentation de l'enroulement c., du contacteur C. qui s'ouvre et provoque l'arrêt du moteur.
L'ouverture du contact p= provoque également l'interruption de l'alimentation de l'enroulement v, et donc l'ouverture du relais RI. Dès lors le moteur est arrêté et seul le relais R3 est encore en position de fermeture.
5. Remise en marche du moteur à vitesse réduite Dès que la pression dans la conduite de refoulement de la pompe tombe en-dessous d'une valeur fixée à l'avance - par exemple 4 atm., -, le contact p., se ferme. En conséquence l'enroulement v, est à nouveau alimenté, et le relais RI se ferme provoquant la mise sous tension de l'enroulement c, et donc la fermeture du contacteur Cz et la mise en marche à vitesse réduite du moteur. La lampe de contrôle LI est alimentée par le contact o.. 6.
Accélération du moteur Si la pression dans la conduite de refoulement tombe en-dessous d'une valeur fixée à l'avance par exemple de 3 atm. - le contact p, du pressostat P, se ferme provoquant la mise sous tension du timer T, qui après un laps de temps de 15 à 30 secondes alimente l'enroulement v.,. Dès lors le relais R, se ferme et provoque comme décrit plus haut premièrement l'ouverture du contacteur C., puis la fermeture du contacteur C3 et enfin la fermeture du contacteur CI.
Le moteur tourne alors à grande vitesse et la lampe de contrôle L, est alimentée par le contact o3. Il faut remarquer ici que si la pression dans la conduite de refoulement venait à baisser très brusquement pendant l'arrêt du moteur jusqu'à une pression inférieure à 3,5 atm., de sorte que les deux contacts p, et p., se fermeraient pratiquement simultanément, le moteur serait remis automatiquement en marche premièrement à petite vitesse comme décrit plus haut par la fermeture du relais RI puis, après un laps de temps. (10-20 secondes), le timer T mettrait l'enroulement v, sous tension, ce qui provoquerait alors seulement la mise en marche du moteur à grande vitesse.
Il en est du reste de même si l'opérateur, lors de la mise en marche du groupe motopompe, agit sur le bouton-poussoir B.. En effet dans ce cas le relais R; se ferme .et alimente simultanément le timer T et l'enroulement v1. Le relais RI se ferme donc provoquant la mise en marche du moteur à petite vitesse, puis, après un laps de temps de 10 à 20 secondes seulement, le timer provoque la fermeture du relais R, et donc la mise en marche du moteur à grande vitesse, ceci évidemment à condition qu'entre temps la pression dans la conduite de refoulement de la pompe n'ait pas déjà dépassé 3,5 atm. et provoqué l'ouverture du contact p,. 7.
Arrêt du groupe Lorsque l'opérateur désire arrêter complètement le fonctionnement du groupe il agit sur le bouton- poussoir B" . L'ouverture du contact b" interrompt l'alimentation de l'enroulement v., qui était alimenté à travers les contacts b, et i... L'ouverture du relais R., provoque l'ouverture du contact i_, de réalimenta- tion de l'enroulement v3, du contact il de réalimen- tation par le contact p2 de l'enroulement v1,
et enfin du contact ii d'alimentation de l'enroulement vpar le contact pl . Ainsi les relais R, et R_, s'ouvrent-éga- lement, provoquant l'arrêt du moteur.
De ce qui précède, on peut aisément se rendre compte que le dispositif de sécurité dont est muni le groupe motopompe - que ce dispositif soit mécanique ou électrique - permet de simplifier dans une grande mesure le travail de l'opérateur lors du trans- vasage de liquides tel que du vin par exemple.
En effet grâce à ce dispositif de sécurité, il lui suffit d'actionner la vanne réglant le débit du conduit de refoulement de façon à éviter un débordement des vases. Le dispositif de sécurité provoque alors automatiquement la réduction de la vitesse d'entraînement de la pompe, puis son arrêt en fonction de la pression régnant dans cette conduite. Mais ce qui est spécialement important pour l'opérateur est le fait que la simple réouverture de cette vanne provoque le démarrage à vitesse réduite du moteur, puis la commutation des pôles pour l'entraînement de la pompe à sa vitesse maximum.
En fait cette vanne peut être utilisée par l'opérateur comme organe de commande, ce qui évite des déplacements continuels.