CH381760A - Disjoncteur à réenclenchement répété - Google Patents

Disjoncteur à réenclenchement répété

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CH381760A
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CH
Switzerland
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opening
switches
circuit breaker
reclosing
switch
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Application number
CH878961A
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English (en)
Inventor
E Riebs Richard
F Loeffler Alvin
J Reis Norbert
Original Assignee
Mc Graw Edison Co
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Publication date
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Publication of CH381760A publication Critical patent/CH381760A/fr

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    • HELECTRICITY
    • H02GENERATION; CONVERSION OR DISTRIBUTION OF ELECTRIC POWER
    • H02HEMERGENCY PROTECTIVE CIRCUIT ARRANGEMENTS
    • H02H3/00Emergency protective circuit arrangements for automatic disconnection directly responsive to an undesired change from normal electric working condition with or without subsequent reconnection ; integrated protection
    • H02H3/02Details
    • H02H3/06Details with automatic reconnection
    • H02H3/07Details with automatic reconnection and with permanent disconnection after a predetermined number of reconnection cycles
    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01HELECTRIC SWITCHES; RELAYS; SELECTORS; EMERGENCY PROTECTIVE DEVICES
    • H01H75/00Protective overload circuit-breaking switches in which excess current opens the contacts by automatic release of mechanical energy stored by previous operation of power reset mechanism
    • H01H75/02Details
    • H01H75/04Reset mechanisms for automatically reclosing a limited number of times

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  • Breakers (AREA)

Description


  <B>Disjoncteur à</B>     réenclenchement   <B>répété</B>    La présente invention concerne un disjoncteur à       réenclenchement    répété (ou simplement   à répétition  )  comprenant des interrupteurs principaux reliés élec  triquement à un réseau électrique, un dispositif d'ou  verture de ces interrupteurs, un dispositif de     réenclen-          chement    qui     réenclenche    lesdits interrupteurs princi  paux après chaque opération d'ouverture, un dispo  sitif d'avancement pas à pas fonctionnant après  chaque opération d'ouverture, et un dispositif de sur  charge actionnant le dispositif d'ouverture desdits  interrupteurs principaux lors d'une surcharge du  réseau.  



  Il est usuel d'employer des disjoncteurs à répé  tition de ce type en combinaison avec d'autres dispo  sitifs protecteurs tels que des fusibles. Par exemple,  on peut équiper un réseau de distribution d'un dis  joncteur à répétition monté en série avec une ligne  principale et disposé au voisinage de la source d'éner  gie, et des fusibles prévus dans les lignes de distri  bution partant de cette ligne principale. Du fait que  la plupart des dérangements de ce réseau sont de  nature temporaire et disparaissent en un laps de  temps relativement court, il est usuel d'étudier les  organes d'ouverture du disjoncteur de manière à  obtenir une série d'opérations d'ouverture rapides,  de telle sorte que la période pendant laquelle le  réseau demeure excité soit inférieure au temps néces  saire à la fusion des fusibles.

   En outre, les contacts  du disjoncteur doivent demeurer ouverts pendant un  laps de temps     suffisant    pour permettre à ces fusibles  de se refroidir. Si le dérangement ne disparaît pas  pendant cette série initiale d'opérations rapides, des  organes de temporisation sont actionnés par des  organes de comptage d'opérations, afin qu'il s'ensuive  une seconde série d'opérations au cours desquelles les  contacts du disjoncteur à     réenclenchement    demeurent    fermés pendant un laps de temps     suffisant    pour per  mettre la fusion des fusibles.

   Si le dérangement n'a pas  encore disparu après un certain nombre d'opérations  temporisées de ce type, il est considéré     comme    un état  permanent, et les organes de comptage d'opérations  empêchent le fonctionnement des organes de     réen-          clenchement,    de sorte que le disjoncteur est verrouillé  en position ouverte. En outre, il est désirable que les  temps d'ouverture et de     réenclenchement    de ces  disjoncteurs à     réenclenchement    puissent varier à un  degré     suffisant        afin    de permettre une coordination  aisée avec plusieurs disjoncteurs fonctionnant de  façon relativement lente.  



  L'invention tend à perfectionner et simplifier les  disjoncteurs à     réenclenchement    répété du type ci-dessus  indiqué. Le disjoncteur selon l'invention est caractérisé  en ce que, pour commander au moins une paire     dopé-          rations    d'ouverture successives, ledit dispositif de sur  charge comprend une pluralité de moyens de tempo  risation, dont l'un est fonctionnellement relié avec ledit  dispositif d'ouverture pour temporiser une opération  d'ouverture, et en ce que, après cette opération  d'ouverture, ledit dispositif d'avancement relie un  autre des moyens de temporisation avec ledit dispo  sitif d'ouverture.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une  forme d'exécution du disjoncteur selon l'invention.  



  La     fig.    1 est une représentation schématique d'un  disjoncteur.  



  La     fig.    2 montre la partie électrique du disjoncteur  visible sur la     fig.    1.  



  La     fig.    3 montre la partie du disjoncteur représenté  sur la     fig.    1 réagissant à un courant de surcharge.  Comme montré sur la     fig.    1, le disjoncteur à répé  tition représenté comprend des interrupteurs propre  ment dits 10, un dispositif 14 d'ouverture de ces      interrupteurs, des organes 16 de     réenclenchement    des       interrupteurs,    et des organes de comptage d'opérations  et de verrouillage 17.

   Un dispositif 12 réagissant à un  courant de surcharge peut être actionné pour com  mander le dispositif 14 d'ouverture des interrupteurs  lorsqu'il se produit une surcharge dans la ligne protégée  par le disjoncteur, de telle sorte que ces interrupteurs  10 soient alors amenés à leur position d'ouverture.  Dans ce cas, les organes de     réenclenchement    16  peuvent agir pour ramener les interrupteurs à leur  position de fermeture.

   Les organes de comptage  d'opérations et de verrouillage 17 qui comprennent un  relais à avancement pas à pas 18 et un commutateur  à avancement pas à pas 134, peuvent agir pour déclen  cher des opérations d'ouverture et (ou) de     réenclenche-          ment    temporisé si le dérangement n'a pas disparu  après une série initiale d'opérations rapides, et finale  ment pour empêcher le     réenclenchernent    ou une  nouvelle fermeture des interrupteurs principaux 10  si le dérangement n'a pas disparu après une série  d'opérations temporisées de ce type.  



  Le disjoncteur représenté schématiquement sur la       fig.    1 est monté d'une façon générale dans un boîtier  métallique (non représenté) qui supporte un jeu de  manchons en porcelaine     d'arrivée    20 permettant la  connexion des interrupteurs aux conducteurs de  phases A, B et C, et un jeu de manchons de sortie en  porcelaine 21.  



  Comme montré, le dispositif 12 réagissant à une  surcharge est couplé à la phase A par un transfor  mateur d'intensité 22 et un redresseur à onde totale 24.       Comme    on le verra plus loin, le dispositif 12 réagissant  à une surcharge est de même connecté, par des trans  formateurs d'intensité et des redresseurs à onde totale,  à chacune des autres phases B et C. Ce dispositif 12  réagissant à une surcharge comprend un bloc 26  détecteur de surcharge, une     minuterie    27 et un bloc  de     sortie    28.

   Ce dispositif 12 sera examiné plus en  détail plus loin, et il     suffira    d'indiquer ici que le bloc  détecteur de surcharge 26 est actionné quand le  courant redressé obtenu à la sortie du redresseur 24  dépasse une valeur minimum, afin de fournir un signal  qui est appliqué à la minuterie 27. Lors de la réception  de ce signal, la minuterie 27 déclenche une opération  de minutage, et après un laps de temps déterminé,  elle fournit un signal au bloc de sortie 28, qui déclenche  alors une opération d'ouverture des interrupteurs de  la manière décrite plus loin.  



  Le dispositif d'ouverture 14 comprend un déclen  cheur magnétique 30 comportant deux paires d'élé  ments latéraux 32 et une paire de pièces polaires 33;  dont une est     fixée    sur chacune des pièces polaires 32,  entre leurs     extrémités,    ces pièces 33 étant séparées  l'une de l'autre par un entrefer 34. Une bobine 36 en  toure les noyaux centraux 33, et elle est reliée par un  conducteur 37 à une borne négative 40 d'alimentation  et par un conducteur 42 à un contact 43. Un conduc  teur 44 relie l'autre côté du contact 43, par l'inter  médiaire du commutateur à avancement pas à pas 134,    à une borne positive 46 d'alimentation. Le but du       commutateur    134 sera examiné plus loin.

   Il     suffît    d'in  diquer ici que, dans les conditions de fonctionnement  normales, il se trouve initialement sur le contact   a  .  Le contact 43 qui est relié mécaniquement au bloc 28  du dispositif sensible aux surcharges 12, est normale  ment ouvert, de sorte que la bobine 36 demeure  désexcitée dans les conditions normales du circuit.  



  Un aimant permanent 47 chevauche deux des  extrémités des pièces polaires latérales 32, tandis  qu'une armature 48 chevauche les autres extrémités.  Quand le contact 43 est ouvert et que la bobine 36  est désexcitée, le trajet du flux à travers le circuit  magnétique est le suivant: aimant permanent 47,  pièces polaires 32 et armature 48. Ceci maintient       l'armature    48 appliquée contre les     extrémités    des  pièces polaires 32, en antagonisme à la force d'un  ressort de sollicitation 50.  



  Quand il se produit un dérangement dans l'une  des phases A, B ou C, le bloc de sortie correspondant  28 agit pour fermer le contact associé 43, ce qui excite  la bobine 36. Dans ce cas, le flux passant par le milieu  de la bobine 36 ramène la réluctance du trajet défini  par les pièces polaires 33 et l'entrefer 34 à une valeur  inférieure à celle du trajet passant par l'armature 48,  ce qui shunte le flux par rapport à l'armature 48 de  sorte que celle-ci peut être déplacée vers la droite  (en regardant la     fig.    1) par le ressort 50, jusqu'à ce  qu'elle s'applique contre une butée     fixe    51.

   Ceci  déplace une tige de déclenchement 52 portée par  l'armature 48, pour l'appliquer contre l'extrémité  inférieure d'un levier de déclenchement 53 afin de le  faire basculer dans le sens     anti-horaire    en antagonisme  à l'action d'un ressort 54. En conséquence, l'extrémité  inférieure du levier de déclenchement 53 est appliquée  contre un levier basculant 56 monté à l'extrémité d'un  axe de déclenchement 58. L'axe de déclenchement  58 est par suite déplacé en rotation dans le sens horaire  pour assurer le déclenchement des interrupteurs du  disjoncteur à     réenclenchement    de la manière qui     era     décrite plus loin.  



  La partie mécanique du disjoncteur à     réenclen-          chement,    qui sera décrite ci-après, est montrée simple  ment de façon schématique sur les dessins pour plus  de clarté.  



  L'interrupteur 10 de chaque phase est porté par un  levier coudé associé 60, 61 et 62, dont chacun est  conformé d'une façon légèrement     différente,    de façon  à pouvoir remplir des fonctions individuelles. Le levier  coudé 60 est     fixé    sur un axe de pivotement 64 tandis  que les leviers coudés 61 et 62 sont montés de manière  à pivoter sur des axes fixes 65 et 66 respectivement.  Chaque levier coudé est en outre relié à articulation,  en 67, avec une barre     d'actionnement    commune 68,  à laquelle un ressort 69 d'ouverture des interrupteurs  est relié.

   Dans les conditions normales du circuit,  quand le disjoncteur à     réenclenchement    est fermé  comme montré sur la     fig.    1, le ressort d'ouverture 69  tend à déplacer cette barre     d'actionnement    68 vers la      droite et à faire tourner par suite les leviers coudés 60,  61 et 62 de façon simultanée dans le sens horaire, pour  ouvrir les différents interrupteurs 10 par une force  transmise à partir des leviers coudés par l'intermédiaire  des biellettes 70. Toutefois, cette opération d'ouver  ture est normalement empêchée par un dispositif de       verrouillage        affaissable    constitué par une timonerie  à genouillère 71.

   Quand la timonerie à genouillère 71  est rigide, elle retient la barre     d'actionnement    68 en  place,. et en conséquence les interrupteurs 10 ne  peuvent pas être actionnés par le ressort d'ouverture 69.  



  Quand le disjoncteur à     réenclenchement    est fermé  (comme montré sur la     fig.    1), la timonerie à genouillère  71 établit une liaison rigide entre le levier coudé 60  et un levier basculant 73, ce dernier étant normale  ment verrouillé et participant à une opération de       refermeture    des interrupteurs comme expliqué plus  loin. La timonerie à genouillère 71 comprend une  biellette de grande longueur 74, reliée à pivotement  vers son milieu, par un axe 76, à une biellette triangu  laire 77, qui est à son tour articulée en 78 sur le levier  basculant 73.

   Cette biellette allongée 74 a tendance à  tourner dans le sens horaire sous l'influence du ressort  d'ouverture 69 agissant sur la barre     d'actionnement    68,  mais ce mouvement est normalement empêché par un  élément de déverrouillage 80 de forme circulaire, qui  agit comme butée pour la biellette 74. L'élément 80 est  fixé sur l'axe de déclenchement 58, qui à son tour est  monté sur la biellette triangulaire 77. Cet élément  semi-circulaire est muni également d'une oreille 82,  qui est appliquée normalement contre un ergot de  butée 83 par un petit ressort 84 accroché sur la biellette  triangulaire 77.

   L'extrémité 86 de la biellette allongée  74 prend appui, d'une manière fournissant une faible  friction, sur la périphérie externe de l'élément     semi-          circulaire    80, de sorte que la rotation dans le sens  horaire de l'axe de déclenchement 58, par suite de la  libération de l'armature 48     comme    décrit précédem  ment, provoque une rotation dans le sens horaire de  cet élément 80, en antagonisme à la force du ressort de  rappel 84, pour permettre à l'extrémité 86 d'échapper  à sa partie aplatie, de sorte que les biellettes formant  genouillère 74 et 77 peuvent pivoter librement. Dans  ce cas, les leviers coudés 60, 61 et 62 tournent dans le  sens horaire sur un angle limité, en ouvrant les inter  rupteurs principaux 10.

   L'ouverture des interrupteurs  principaux 10 de cette manière interrompt le passage  du courant dans les phases A, B, et C, de sorte que le  signal de sortie du dispositif réagissant aux surcharges  cesse. A ce moment, le contact 43 s'ouvre pour     désexci-          ter    le circuit aboutissant à la bobine de déclenchement  36.  



  Le dispositif de déclenchement 14 est ramené en  position de repos par un mécanisme de rétablissement  136 agissant pour ramener le verrou magnétique à sa  position initiale d'une manière qui sera maintenant  décrite. Quand les interrupteurs principaux 10 sont  amenés à leur position ouverte, un premier levier 137       fixé    sur l'axe 64 tourne dans le sens horaire pour faire  pivoter une seconde biellette 138 autour d'un pivot         fixe    139, en antagonisme à la force d'un ressort 140.

    Ceci libère un levier de     rétablissement    142, qui peut  ainsi se déplacer autour de son pivot     fixe    143 sous       l'influence    d'un ressort de     rétablissement    144, de telle  sorte que son extrémité inférieure puisse intercepter  l'armature 48 et l'appliquer contre les     extrémités     des pièces polaires 32. Du fait que la bobine 36 est  maintenant désexcitée, le flux provenant de l'aimant  permanent 47 traverse de nouveau l'armature 48 et  la maintient dans sa position de rétablissement repré  sentée sur la     fig.    1.

   En outre, quand les interrupteurs  principaux 10 sont refermés, le bras 137 tourne dans le  sens     anti-horaire    pour amener les leviers 138 et 142  à leur position initiale comme montré sur la     fig.    1.  De cette manière, le dispositif d'ouverture 14 est rétabli  en vue de la préparation d'une autre opération d'ouver  ture.  



  Le levier basculant 73 mentionné précédemment est  monté sur un axe oscillant 87. qui est tourillonné dans  des paliers supportés par le châssis du disjoncteur,  ce châssis et ces paliers n'étant pas représentés ici.  L'axe oscillant 87 et le levier oscillant 73 demeurent  au repos jusqu'à ce que les interrupteurs 10 soient  complètement ouverts, par suite du verrouillage du  levier oscillant 73 au moyen d'un bras de verrouillage  88 qui est sollicité dans le sens horaire par un ressort 89  autour d'un ergot     fixe    90 formant pivot, en vue de son  application contre un ergot de butée 91. Le bras de  verrouillage 88 attaque et retient normalement le  levier oscillant 73 comme montré sur la     fig.    1 quand  le disjoncteur à     réenclenchement    est fermé.

   Quand les  interrupteurs principaux 10 atteignent leur position  d'ouverture totale, le levier coudé médian 61 bascule  dans le sens horaire et attaque le levier de verrouillage  88, en libérant le levier oscillant 73. Ce levier oscillant  73     tourne    alors dans le sens     anti-horaire    sous     l'influence     d'un ressort 92 et ramène le système à genouillère 71  à l'état rigide, afin de préparer un déplacement vers  la gauche de la barre     d'actionnement    68, de sorte que  les divers interrupteurs principaux 10 peuvent être  refermés de façon simultanée.

   Pendant le     court    laps  de temps qui suit immédiatement l'ouverture des       interrupteurs    principaux 10, et pendant l'armement  du système à genouillère 71, la rotation du levier  oscillant 73 soulève également un piston ou noyau  magnétique 93, auquel il est relié par une biellette  isolante 94 et qui forme une partie du dispositif de       réenclenchement    16.  



  Le piston de rétablissement 93 est monté dans un        dash-pot      95 entouré par une bobine de solénoïde de       réenclenchement    96, qui est commandée par un con  tacteur 98, lequel est actionné lors de la rotation de  l'axe oscillant 87 par     l'intermédiaire    d'une timonerie  à genouillère 99, à laquelle il est     relié    par une biellette  verticale 100. La timonerie à genouillère 99 comprend  une' première biellette 102, qui est reliée à une extré  mité à la biellette 100 et à son autre extrémité à un  axe     fixe    103.

   En outre, une seconde biellette 104 est  également reliée à une extrémité à l'axe     fixe    103,  tandis qu'un ressort à point mort 106 relie les extré-      mités libres de chacune des biellettes 102 et 104.  Un bras 108,     fixé    sur l'extrémité de l'axe oscillant 87,  relie cet axe à la biellette 104 par une fente et un ergot  109.  



  On rappellera que le levier oscillant 73 et l'axe  oscillant 87 sont maintenus au repos par le bras de  verrouillage 88 jusqu'à ce que les interrupteurs prin  cipaux 10     atteignent    leur position d'ouverture com  plète. A ce moment, le levier coudé 61 rencontre le  bras de verrouillage 88, ce qui libère ainsi le levier  oscillant 73 et l'axe oscillant 87, afin de permettre leur  rotation dans le sens     anti-horaire    sous     l'influence    du  ressort 92. Quand l'axe oscillant 87 tourne, le bras 108  bascule dans le sens     anti-horaire    pour faire pivoter le  biellette 104 dans le sens horaire autour du point fixe  formant pivot 103.

   Quand la biellette 104 dépasse  un point d'alignement coaxial avec la biellette 102,  qui demeure initialement au repos, le ressort 106  dépasse sa position de point mort, en sollicitant ainsi  la biellette 102 pour qu'elle bascule brusquement dans  le sens     anti-horaire,    et en attirant par suite la biellette  100 vers le haut pour faire tourner les leviers coudés  109 et pour fermer les contacts 110.  



  Le mouvement de pivotement de la biellette 102  est empêché initialement par un dispositif 112 de  temporisation du     réenclenchement,    dont la tige de  blocage coudée 113 présente une extrémité déportée  115 qui attaque le bord supérieur de la biellette 102.  La tige de blocage 113 est fixée sur une biellette 116,  et elle est montée à rotation, autour de son axe le plus  long, dans le châssis (non représenté) du disjoncteur.  



  Le dispositif 112 de temporisation du     réenclen-          chernent    comprend également un solénoïde rotatif 120,  un banc de relais de temporisation 121 et un contacteur  à mercure 122, qui est monté sur l'axe oscillant 87  et qui occupe une position d'ouverture quand cet axe  oscillant est en position non pivotée comme montré  sur la     fig.    1.

   Des conducteurs 123, 124 et 125 relient  le solénoïde rotatif 120 à la borne d'alimentation  négative 40 par l'intermédiaire dudit contacteur à  mercure 122 et d'un second contacteur à mercure 126,  qui est monté sur l'axe 128 d'une manette     d'actionne-          ment    129 du disjoncteur, et qui est fermé quand cette  manette     d'actionnement    129 est elle-même dans la  position de fermeture représentée sur la     fig.    1. Un  conducteur 130 relie l'autre côté du solénoïde rotatif  120 au banc de relais de temporisation 121, qui à son  tour est connecté à la borne positive 46 de l'alimen  tation par le commutateur 134 à avancement pas à pas  et par le conducteur 44.  



  Avant de poursuivre l'examen de la partie méca  nique du disjoncteur à     réenclenchement,    on examinera  rapidement le fonctionnement du relais d'avancement  pas à pas 18. Ce dispositif assure le comptage des  opérations et le verrouillage du disjoncteur à     réenclen-          chement    en combinaison avec le commutateur à  avancement pas à pas 134. En outre, le relais d'avance  ment pas à pas 18 peut être actionné également pour  modifier la temporisation au cours des opérations  d'ouverture et de     refermeture,    en actionnant des    commutateurs à plots 146 et 147 de la minuterie 27  du dispositif 12 réagissant aux surcharges et du banc  de relais de temporisation 121.  



  Avant la première opération d'ouverture, le com  mutateur à avancement pas à pas 134 et les commuta  teurs à plots 146 et 147 se trouvent chacun sur la  position   a  . Le relais d'avancement pas à pas 18  est connecté aux conducteurs 38 et 45 en parallèle  avec la bobine 36. Quand le contact 43 est fermé par  le bloc de sortie 28 au moment où un dérangement se  produit, le circuit entre les bornes négative et positive  40 et 46 est alors complété par l'intermédiaire du  relais 18, qui actionne le commutateur 134 et les  commutateurs à plots 146 et 147 pour les amener à la  position   b  .  



  On rappellera que, lorsque les interrupteurs prin  cipaux 10 sont en position de fermeture, le contacteur  à mercure 122 est ouvert, de sorte que le solénoïde  rotatif 120 et le banc de relais de temporisation 121 sont  désexcités. On rappellera également que, lorsque les  interrupteurs principaux 10 atteignent leur position  d'ouverture totale, l'axe oscillant 87 est libéré de  manière à tourner dans le sens     anti-horaire,    après  quoi le contacteur à mercure 122 est basculé à sa  position de fermeture, pour compléter le circuit passant  par le banc de relais de temporisation 121.

   Comme  expliqué plus en détail plus loin, un relais de tempori  sation du banc 121 qui est connecté aux plots   b    se ferme après un certain laps de temps, pour complé  ter le circuit passant par le solénoïde rotatif 120.A ce  moment, le solénoïde rotatif 120 fait pivoter son bras       d'actionnement    136 dans le sens     anti-horaire,    en anta  gonisme à l'action du ressort 138.

   Ceci fait pivoter  également la biellette 116, par l'intermédiaire d'une  biellette 140, de telle sorte que la tige de blocage 113  soit déplacée dans le sens     anti-horaire    pour écarter son  extrémité déportée 115 de la biellette 102, en libérant  cette dernière afin de permettre son pivotement dans  le sens     anti-horaire,    sous     l'influence    du ressort 106 en  position de point mort, afin de fermer les interrupteurs  110 et de compléter le circuit passant par la bobine de  solénoïde de     réenclenchement    96 entre les phases A  et C.  



  Quand la bobine de     réenclenchement    96 est excitée,  le piston magnétique de rétablissement 93 est attiré  vers le bas, de sorte que le levier oscillant 73 tourne  dans le sens horaire en fermant de nouveau les inter  rupteurs principaux 10 en allongeant le ressort  d'ouverture 69, pour y emmagasiner l'énergie néces  saire à l'opération d'ouverture suivante, et en faisant  basculer le contacteur à mercure 122 jusqu'à sa  position ouverte, ce qui provoque ainsi la désexcitation  du solénoïde rotatif 120 et du banc de relais de tempo  risation 121. Le levier oscillant 73 fait également pivo  ter le bras 108 dans le sens horaire, ce qui ramène la  timonerie à genouillère 99 à sa position représentée  sur la     fig.    1, pour ouvrir les contacts 110 et désexciter  la bobine 96.

   Ceci complète une opération d'ouverture  et de fermeture du disjoncteur à     réenclenchement,    qui  est prêt maintenant en vue d'une autre opération.      On a représenté sur la     fig.    2 les détails du dispositif  détecteur de surcharge 26, de la minuterie 27 et du  bloc de sortie 28 du dispositif 12 réagissant aux  surcharges. Ce dispositif 12 est couplé aux phases  A, B et C par des transformateurs d'intensité 22,  22' et 22", et par des redresseurs correspondants  24, 24' et 24", dont les secondaires sont montés en  parallèle, de sorte que le courant arrivant au dispositif  12 est proportionnel au courant de crête parvenant à  l'un quelconque de ces redresseurs.

   Afin de limiter  le courant parvenant au circuit 12, des résistances  200, 200' et 200" sont montées aux bornes de chacun  des secondaires des transformateurs d'intensité 22,  22' et 22" respectivement.  



  La minuterie 27 du dispositif 12 comprend quatre  circuits de minutage identiques, qui sont connectés  chacun à l'un des plots  a ,<B> b ,</B>  c  et<B> d </B> du  commutateur 147 et qui sont désignés de façon cor  respondante par 201 a, 201 b, 201 c et 201 d.     Etant     donné que ces circuits de     minutage    sont identiques,  sauf bien entendu les dimensions de leurs éléments  qui déterminent la temporisation, seul le circuit de  minutage 201 a va être étudié en détail pour plus de  simplicité. Le circuit 201 a représenté comprend un  condensateur de minutage 202 monté en série avec  une résistance 204 et une diode 206. Une seconde  résistance de minutage 207 est montée en     parrallèle     avec l'ensemble en série précité.

   Les valeurs du con  densateur 202 et des résistances 204 et 207 déterminent  le temps de charge pour un courant de dérangement  donné dans les phases A, B ou C.  



  Dans des conditions de fonctionnement normales,  le commutateur 147 est connecté initialement     au-          plot      a  , de sorte que le circuit de minutage 201a dé  termine la première opération d'ouverture du dis  joncteur à     réenclenchement.    En outre, un condensa  teur 205 est chargé à la tension de crête aux bornes  de la résistance 200, 200' ou 200" présentant la chute  IR maximum.  



  Lors du fonctionnement, le courant passant dans  le collecteur d'un     transistron    de charge 208, qui est  fonction de la tension aux bornes du condensateur  205, se divise entre les trajets en parallèle définis par  la résistance de     minutage    207 et par la combinaison  en série comprenant la résistance 204 et le condensa  teur 202. Quand aucun dérangement n'existe dans les  phases, le condensateur 202 ne peut pas se charger,  étant donné qu'il est shunté par une résistance de  fuite 209 par l'intermédiaire d'une diode 210 et d'un  conducteur 211.  



  Le courant parvenant au bloc détecteur de sur  charge 26 par l'intermédiaire d'un conducteur 212 est  également proportionnel au courant de crête de l'une  quelconque des phases A, B ou C, et provoque le  passage d'un courant de collecteur d'un     transistron     213 à travers des résistances 214 et 216, ce qui élève  par suite le potentiel du point de jonction 217 de  ces résistances jusqu'à une valeur qui est également  proportionnelle à ce courant de crête. Le courant  d'émetteur d'un     transistron    218, qui est commandé    par le potentiel du point de jonction<B>217,</B> traverse une  résistance 220 et élève également le potentiel d'un  point de jonction 221 jusqu'à une valeur qui est pro  portionnelle au courant de crête maximum.

   La base  d'un     transistron    222 de comparaison de signaux est  connectée au point de jonction 221, tandis que son  émetteur est connecté à un point de jonction 223, qui  est maintenu à un potentiel     fixe    par une diode de       Zener    224 et une résistance 226. Ainsi, grâce à un choix  approprié des éléments, quand le courant de crête  maximum de l'une des phases A, B ou C est égal au  courant     d'actionnement    minimum du dispositif ou le  dépasse, la tension de base du     transistron    222 dépasse  sa tension d'émetteur, de sorte qu'un courant de  collecteur commence à s'en échapper en direction de la  base d'un     transistron    de sortie 227.

   Dans ce     dernier     cas, le potentiel de la base du     transistron    227 tombe  au-dessous du potentiel d'émetteur, de sorte que le  courant commence à passer en direction de la résis  tance de fuite 209. Ceci élève alors le potentiel du  point de jonction 228 entre le collecteur du     transistron     227 et le conducteur 211 au-dessus de celui existant  aux bornes du condensateur de     minutage    202. En  conséquence, ce condensateur de minutage 202 est  empêché de se décharger à travers la résistance de  fuite 209, et par suite il     commence    à se charger.  De cette manière, l'opération de minutage est déclen  chée.

   La diode 210 empêche le passage du courant  inverse entre le point de jonction 228 et le condensateur  de charge 202. .  



  Quand le condensateur de minutage 202 se charge,  la tension au point de jonction 230 entre la diode 206  et la base d'un     transistron    de couplage 231 du bloc de  sortie 28 commence à s'élever, de sorte que les cou  rants d'émetteur passant dans le     transistron    231 et un       transistron    232, qui sont proportionnels à la tension  nu point de jonction 230, s'élèvent de façon analogue.  Le potentiel du point de jonction 233, qui résulte du  courant d'émetteur du     transistron    232, va par suite  suivre également le potentiel du point de jonction 230.

    La base d'un     transistron    234, qui est connectée au point  de jonction 233, va par suite se trouver toujours à un  potentiel proportionnel au potentiel obtenu au point  de jonction 230, tandis que son émetteur va être  maintenu à un potentiel constant par une diode de       Zener    235 et une résistance 236 montée en parallèle  aux bornes 40 et 46 de l'alimentation.

   Quand le  condensateur de     minutage    202 s'est chargé pendant  un laps de temps déterminé, qui correspond au- retard  associé à la première opération du dispositif, le poten  tiel du point de jonction 233 dépasse le potentiel  obtenu sur l'émetteur du     transistron    234, et celui-ci  devient conducteur, en permettant le passage du  courant d'émetteur vers un relais 237, qui à son tour  ferme le contact 43 pour ouvrir les interrupteurs prin  cipaux 10 de la manière décrite     précédemment.    En  outre, le relais d'avancement pas à pas 18 est également  excité, de sorte que le commutateur à plots 147 est  amené sur le contact   b  , ce qui assure la connexion  du circuit de temporisation 201 b et la déconnexion du      circuit de temporisation 201 a.

   Si le dérangement  réapparaît, le retard de la seconde opération d'ouver  ture est déterminé par les éléments du circuit de  temporisation 201 b.  



  On se reportera maintenant à la     fig.    3, qui montre  plus en détail le dispositif de commande électrique du  disjoncteur à     réenclenchement    représenté sur la     fig.    1.  On rappellera que, lorsqu'il se produit un dérangement  dans l'une des phases, le bloc détecteur de surcharge 26  envoie un signal à la     minuterie    27, qui à son tour  actionne le bloc de sortie 28 avec un retard     déterminé     par le plot auquel le commutateur 146 est connecté.  Le bloc de sortie ou     d'actionnement    28 ferme alors  le contact 43, pour placer la bobine de déclenchement  36 du disjoncteur et le relais d'avancement pas à pas  18 en circuit entre les bornes positive et négative 46 et  40.

   On rappellera en outre que l'excitation du relais  d'avancement pas à pas 18 déplace le commutateur  134 et les commutateurs à plots 146 et 147 jusqu'aux  positions   b  . Ceci excite le banc de relais de tempo  risation 121 par l'intermédiaire du commutateur 134  et du conducteur 44, de sorte qu'après un certain laps  de temps celui-ci va compléter le circuit qui aboutit à  la bobine 120 du solénoïde rotatif, après quoi le  disjoncteur se referme. En outre, chaque fois que les  interrupteurs principaux 10 s'ouvrent, le courant de  chacune des phases A, B et C est interrompu, de sorte  que le signal envoyé au bloc     d'actionnement    28 du  dispositif détecteur de surcharge 12 est interrompu et  que le contact 43 s'ouvre pour désexciter la bobine de  déclenchement 36 et le relais d'avancement pas à pas  18.  



  Le banc de relais de temporisation 121 est repré  senté sur la     fig.    3; on voit qu'il comprend trois relais  de temporisation distincts représentés par des bobines  121 b, 121 c, et 121 d, mais il est clair que l'on peut  utiliser n'importe quel type de relais de temporisation,  tel qu'un relais     thermique.    Chaque bobine de relais  121 b, 121 c et 121 d est montée entre les plots corres  pondants   b  ,   c   et   d   du commutateur 147  et la     borne    négative 40 de l'alimentation, et chaque  bobine agit, lors de son excitation et après un certain  laps de temps, pour fermer les contacts correspon  dants 121 b',     121-c'    ou 121 d',

   afin de compléter le  circuit entre la bobine du solénoïde rotatif 120 et les  plots      b , c et d .     



  On supposera, pour plus de simplicité, que le  disjoncteur à     réenclenchement    doit     effectuer    deux opé  rations d'ouverture rapides et deux opérations retar  dées ou temporisées, et une seule opération de ferme  ture rapide et deux opérations de fermeture retardée,  suivies d'un verrouillage. En conséquence, les circuits  rapides ou à temporisation relativement courte vont  être connectés aux contacts   a   et   b   du bloc  de     minutage    27, tandis que les circuits de temporisation  à long     terme    vont être connectés aux bornes   c   et    d  . En outre, un relais relativement rapide va être  connecté au plot   b   du commutateur 147, tandis que  les relais relativement lents vont être connectés aux  plots   c   et   d  .

   Les plots   e   et   f   des commu-         tateurs    134, 146 et 147 sont des plots morts utilisés  pour le verrouillage comme expliqué en détail plus  loin.  



  La première opération d'ouverture est rapide, étant  donné que le contact   a     >     de la minuterie 27 est  connecté à un circuit à faible temporisation, et du fait  que le relais d'avancement pas à pas 18 n'a pas  encore été actionné. En conséquence, le bloc de sortie  28 ferme le contact 43 un court laps de temps après la  détection du dérangement par le bloc détecteur de  surcharge 26. Ceci excite la bobine de déclenchement  36, qui ouvre les interrupteurs principaux 10, et  également le relais d'avancement pas à pas 18, lequel  déplace le commutateur 134 et les commutateurs à  plots 146 et 147 jusqu'aux positions   b  .  



  Ce mouvement du commutateur à plots 147 jus  qu'au contact   b           complète le circuit d'excitation  à travers le relais à faible temporisation 121 b qui,  après un court laps de temps, ferme le contact 121 b'  pour exciter la bobine du solénoïde rotatif 120 par les  commutateurs 134 et 147, les conducteurs 44, 123, 124  et 125, le contacteur à mercure 122, qui est fermé  quand les interrupteurs principaux 10 sont ouverts,  et le contacteur à mercure 126; qui est fermé quand la  manette     d'actionnement    129 est en position de ferme  ture. Le solénoïde rotatif 120 permet alors aux contacts  110 de se fermer comme montré sur la     fig.    1 et d'exciter  la bobine de fermeture 96, ce qui assure de nouveau  la fermeture des interrupteurs principaux 10.  



  Si le dérangement persiste, le bloc de sortie 8 est  de nouveau excité après un court laps de temps pour  fermer le contact 43. Ceci excite de nouveau la bobine  de déclenchement 36 et le relais d'avancement pas à  pas 18, de sorte que les commutateurs 134, 146 et 147  vont être amenés sur le plot   e  , après quoi la bobine  de temporisation 121 c va être excitée pour fermer  le contact 121 c' après un certain laps de temps, en  excitant par suite la bobine du solénoïde rotatif 120  et en provoquant une nouvelle fermeture. De même,  si le dérangement persiste après la seconde opération  de     fermeture,    la bobine de déclenchement 36 va être  excitée après un laps de temps relativement long, pour  ouvrir de nouveau les interrupteurs principaux 10.  



  D'une manière analogue, après la troisième opéra  tion d'ouverture, le relais d'avancement pas à pas 18  va déplacer chacun des commutateurs jusqu'aux posi  tions   d  , après quoi la bobine du solénoïde rotatif  120 va être excitée par l'intermédiaire du contact  121 d' après un certain laps de temps. Si le dérange  ment persiste après la troisième fermeture, le contact  43 va être refermé après un laps de temps qui est  déterminé par le circuit de temporisation connecté au  plot   d   de la minuterie 27. Ceci va exciter de nouveau  la bobine de déclenchement 36 et le relais d'avance  ment pas à pas 18, qui va alors amener chacun des  commutateurs sur les contacts ou plots morts   e  .  



  On voit que, du fait que les plots   e   des com  mutateurs 134 et 147 sont des plots morts, le solénoïde  rotatif 120 se trouve en circuit ouvert, même si le  contacteur à mercure 122 se ferme quand les inter-      rupteurs principaux 10 s'ouvrent. L'extrémité déportée  115 de l'axe de blocage 113 représenté sur la     fig.    1  va par suite demeurer en prise avec la biellette 102  du système à genouillère 102, 104 et la bobine de fer  meture 96 va- demeurer désexcitée, de sorte que les  interrupteurs principaux 10 vont rester en position  ouverte. De cette manière, le disjoncteur à     réenclen-          chement    est verrouillé en position d'ouverture après  un nombre déterminé d'opérations d'ouverture et de  fermeture.  



  On voit sur la     fig.    3 que des diodes 148 b, 148 c et  148 d isolent chacun des plots   b  ,   c   et   d    respectivement du commutateur 134 de celui qui le  précède immédiatement, c'est-à-dire que 1a diode  148 b isole le plot   b   du plot   a  , etc... Ceci  permet de régler le nombre des opérations     effectuées     avant le verrouillage. Dans l'étude qui précède, lors  qu'un conducteur 149 est connecté au plot   d  ,  quatre opérations d'ouverture sont     effectuées    avant  le verrouillage. On supposera toutefois qu'on désire  obtenir deux opérations d'ouverture seulement avant  le verrouillage. Dans ce cas, le conducteur 149 est  connecté au plot   b  .

   Après la première opération  d'ouverture, le commutateur 134 se trouve sur le plot    b  , et une fermeture se produit de la manière  décrite précédemment. Toutefois, après la seconde  opération d'ouverture, le commutateur 134 se trouve  sur le plot   c  , et il est par suite isolé par la diode  148 c du conducteur 149, et en conséquence du solé  noïde rotatif 120. Ainsi, le disjoncteur à     réenclenche-          ment    est verrouillé après deux opérations. De même,  en connectant le conducteur 149 au plot   c  , on  obtient trois opérations avant le verrouillage, et lors  qu'on ouvre un interrupteur 149' il se produit une  opération avant le verrouillage.  



  Le verrouillage électrique du disjoncteur à     réenclen-          chement    en position ouverte, sans fonctionnement  cyclique des interrupteurs principaux 10, est assuré  en fermant un interrupteur 180 de manière à     établir     un circuit en dérivation autour du contact 43 pour la  bobine de déclenchement 36 et le relais d'avancement  pas à pas 18. Plus spécialement, quand l'interrupteur  180 est fermé, la bobine de déclenchement 36 est  excitée par un trajet passant par le commutateur à  avancement pas à pas 134, qui se trouve initialement  sur le plot   a  , les conducteurs 44 et 181, l'interrup  teur 180, et les conducteurs 182, 42 et 37. Ceci ouvre les  interrupteurs principaux 10 du disjoncteur.

   De même,  le relais d'avancement pas à pas 18 est excité par un  trajet comprenant le commutateur à avancement pas à  pas 134, les conducteurs 44 et 181, l'interrupteur 180,  les conducteurs 182, 183, 175, un interrupteur 171  et les conducteurs 172, 38, 45 et 37. L'interrupteur 171,  qui est connecté au relais d'avancement pas à pas 18,  s'ouvre à chaque fonctionnement de ce relais d'avan  cement pas à pas et se referme ensuite, de sorte qu'il  peut être actionné de façon répétée pendant le ver  rouillage électrique ou le réarmement.

   Du fait que le  relais d'avancement pas à pas 18 est excité et désexcité  de façon répétée par l'interrupteur 171, et du fait par    ailleurs qu'il travaille de façon relativement rapide  par rapport à la temporisation du banc de relais 121  et à l'inertie du solénoïde rotatif 120 et du piston  magnétique 93, chacun des commutateurs à plots 146  et 147 et des commutateurs à avancement pas à pas  134 et 167 est avancé rapidement sur les plots   e    avant qu'une opération de fermeture ne soit déclenchée.  



  La fermeture du disjoncteur à     réenclenchement     après qu'il a été verrouillé     électriquement    en position  ouverte est     réalisée    au moyen d'un bouton de réarme  ment manuel 165 et du commutateur à avancement  pas à pas 167, qui est relié mécaniquement au relais  d'avancement pas à pas 18. On rappellera qu'après  le verrouillage, chacun des commutateurs 134, 146  et 147, de même que le commutateur 167, est connecté  aux plots   e  .

   Quand le bouton de réarmement 165  est enfoncé, le relais d'avancement pas à pas 18 est  excité à partir de la borne positive 46, jusqu'à la  borne négative 40, par un trajet comprenant un  interrupteur à commande manuelle     normalement     fermé 168, le conducteur 169, le plot   e   du commuta  teur à avancement pas à pas 167, le conducteur 175,  l'interrupteur 171 et les conducteurs 172, 38, 45 et 37.  Lors de son excitation, le relais d'avancement pas à  pas 18 déplace chacun des commutateurs jusqu'à la  position   f  . Ce relais d'avancement pas à pas 18  est ensuite excité par l'intermédiaire du plot   f  ,  du commutateur à avancement pas à pas 134, des  conducteurs 174, 175, de l'interrupteur 171, et des  conducteurs 172, 38, 45 et 37.

   Le relais d'avancement  pas à pas 18 déplace alors chacun des commutateurs  jusqu'à la position   a  , après quoi ceux-ci sont en  état de produire la fermeture des interrupteurs prin  cipaux 10 comme indiqué ci-après. Une diode 177  montée entre le relais d'avancement pas à pas 18  et la bobine de déclenchement 36 empêche l'excita  tion de cette dernière pendant l'opération de réarme  ment qui vient d'être décrite. L'interrupteur 168 en  série avec le bouton de réarmement 165 est relié méca  niquement à l'interrupteur de verrouillage 180, de  sorte que le dispositif ne peut pas être réarmé tant que  l'interrupteur de verrouillage est en position de ferme  ture.  



  Quand les commutateurs à avancement pas à pas  et à plots ont été ramenés sur la position   a   par le  bouton de réarmement 165, les interrupteurs princi  paux 10 sont refermés par la fermeture d'un interrup  teur 169, qui complète un circuit d'excitation pour la  bobine du solénoïde rotatif 120 en shuntant le banc  de relais de temporisation 121.  



  On rappellera que le disjoncteur à réarmement  assure de lui-même un fonctionnement     cyclique     jusqu'au verrouillage uniquement si le courant de  dérangement persiste après un nombre déterminé  d'opérations d'ouverture et de fermeture.     Afin    de  réarmer le dispositif si le dérangement     disparait    après  un nombre d'opérations d'ouverture et de fermeture  plus faible, le disjoncteur comprend un dispositif  de réarmement temporisé 185.

   Celui-ci comprend une  bobine de relais de temporisation 186, connectée par      des diodes 186 b, 186 c et 186 d aux plots   b  ,   c    et   d   du     commutateur    à plots 147, et en parallèle  aux enroulements     correspondants    121 b, 121 c et  121 d des relais de temporisation. L'enroulement du  relais de temporisation 186 peut, quand il est excité,  fermer un contact normalement ouvert 187, qui  shunte le bouton de réarmement 156. On supposera  qu'après une seule opération d'ouverture et de ferme  ture le dérangement disparaît, de sorte que le contact  43 demeure ouvert et que le relais d'avancement pas  à pas 18 et la bobine de déclenchement 36 demeurent  désexcités.

   Par ailleurs, le contacteur à mercure 122  bascule jusqu'à sa position d'ouverture, de sorte que  le solénoïde rotatif 120 demeure désexcité. En consé  quence, le commutateur à plots 147, de même que  chacun des autres commutateurs à plots et à avance  ment pas à pas, demeurent sur la position   b  .  Ceci excite la bobine de temporisation 186 par l'inter  médiaire de la diode 186 b. Après un certain retard,  qui est supérieur aux retards combinés des relais  121 b, 121 c et 121 d et des circuits de temporisation  d'ouverture 201 a, 201 b, 201 c et 201 d (voir la     fig.    2),  le contact 187 se ferme pour exciter le relais d'avance  ment pas à pas 18, de la même manière que lorsque  le bouton de réarmement 165 est fermé.

   Le relais  d'avancement pas à pas 18 va alors faire subir un  fonctionnement cyclique à chacun des commutateurs  à avancement pas à pas et à plots, jusqu'à la position    a      ,    après quoi le relais de temporisation 185 va être  désexcité et le contact 187 va s'ouvrir.    Afin de fournir de l'énergie au dispositif détecteur  de dérangement 12 chaque fois que les interrupteurs  principaux 10 sont fermés, quelle que soit la position  du circuit de commande que montre la     fig.    2, on a  représenté sur la     fig.    1 un troisième contacteur à mer  cure 190, qui est monté sur l'axe 64 et qui est inséré  dans le circuit d'alimentation du dispositif détecteur  de surcharge 12.

   Ainsi, chaque fois que les interrup  teurs principaux sont fermés, le contacteur à mercure  190 est amené par basculement à sa position de ferme  ture, de sorte que si un courant de dérangement se  présente dans l'une des phases quand le circuit de       commande    est en état de verrouillage, le contact 43  peut être fermé pour ouvrir les interrupteurs princi  paux     afin    d'assurer la protection de la phase A.  



  Si l'on se reporte de nouveau à la     fig.    1, on voit  qu'on peut assurer le verrouillage manuel au repos du  disjoncteur à     réenclenchement    en faisant tourner la  manette     d'actionnement    129 dans le sens horaire sur  900 environ, pour qu'un bras 150 soulève un levier de       verrouillage    151 et le déplace dans le sens horaire, en  antagonisme à la traction exercée par un ressort de  maintien 152, en libérant par suite une biellette 153  qui peut alors tourner dans le sens horaire sous l'action  d'un ressort 154, pour déplacer une biellette de grande  longueur 156 vers la droite.

   Ceci fait basculer une  biellette<B>118</B> dans le sens horaire autour de la tige 113,    pour déplacer une seconde biellette 159 montée sur un  ergot à son     extrémité    inférieure, en direction de la  gauche, afin qu'elle attaque l'extrémité supérieure du  levier de déclenchement 53. Ceci fait pivoter le bras  oscillant 56 et l'axe de déclenchement 58 dans le sens  horaire, pour provoquer l'ouverture des interrup  teurs principaux 10 de la manière précédemment  décrite. En outre, un ergot 160, s'étendant latérale  ment depuis l'extrémité supérieure de la biellette 118,  vient s'appliquer contre un bras 161, qui est calé sur  l'axe de blocage 113, pour maintenir l'extrémité dépor  tée 115 en contact avec la biellette 102 du système à  genouillère 102, 104 et pour empêcher l'excitation de la  bobine de fermeture 96.

   Par ailleurs, le mouvement du  bras     d'actionnement    129 dans le sens horaire fait  basculer le contacteur à mercure 126 calé sur l'axe  128 jusqu'à une position d'ouverture, de sorte que le  circuit passant par le solénoïde rotatif 120 ne peut pas  être complété tant que la manette     d'actionnement     n'a pas été ramenée à sa position initiale représentée  sur la     fig.    1.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Disjoncteur à réenclenchement répété, compre nant des interrupteurs principaux (10) reliés électrique ment à un réseau électrique, un dispositif (14) d'ouver ture de ces interrupteurs, un dispositif (16) de réen- clenchement, qui réenclenche lesdits interrupteurs principaux après chaque opération d'ouverture, un dispositif d'avancement pas à pas (18) fonctionnant après chaque opération d'ouverture, et un dispositif de surcharge (12) actionnant ledit dispositif d'ouver ture des interrupteurs principaux (10) lors d'une surcharge du réseau, caractérisé en ce que, pour commander au moins une paire d'opérations d'ouver ture successives, ledit dispositif de surcharge (12)
    comprend une pluralité de moyens de temporisation (27), dont l'un est fonctionnellement relié avec ledit dispositif d'ouverture (14) pour temporiser une opéra tion d'ouverture, et en ce que, après cette opération d'ouverture, ledit dispositif d'avancement relie un autre des moyens de temporisation avec ledit dispositif d'ouverture. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Disjoncteur selon la revendication, caractérisé par une seconde pluralité de moyens de temporisation (121), qui temporisent les opérations de réenclenche- ment des interrupteurs principaux (10), lesdits moyens d'avancement (18) mettant en action, entre les opéra tions d'ouverture successives, ces différents moyens de temporisation de manière à temporiser différem ment les opérations successives de réenclenchement. 2.
    Disjoncteur suivant la revendication, caracté risé par un commutateur (134) actionné par le dispo sitif d'avancement pas à pas et qui, après un nombre déterminé d'opérations d'ouverture des interrupteurs principaux (10), met hors fonction le dispositif de réenclenchement (16) pour empêcher tout nouveau réenclenchement des interrupteurs principaux (10). 3. Disjoncteur suivant la sous-revendication 2, caractérisé en ce que ledit commutateur (134) com- prend plusieurs plots attaqués successivement, en circuit avec une source d'alimentation (46/40), les diodes (148 b-148 d) étant montées électriquement entre les paires de ces plots successifs, afin de séparer électriquement chaque plot du plot précédent.
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