CH364958A - Procédé de passivation anodique d'un récipient contenant une solution corrosive et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé de passivation anodique d'un récipient contenant une solution corrosive et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH364958A
CH364958A CH8133359A CH8133359A CH364958A CH 364958 A CH364958 A CH 364958A CH 8133359 A CH8133359 A CH 8133359A CH 8133359 A CH8133359 A CH 8133359A CH 364958 A CH364958 A CH 364958A
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tubular
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CH8133359A
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Hutchison Merle
Lonnie Jr Riggs Olen
Dean Sudbury John
Original Assignee
Continental Oil Co
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23FNON-MECHANICAL REMOVAL OF METALLIC MATERIAL FROM SURFACE; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL; MULTI-STEP PROCESSES FOR SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL INVOLVING AT LEAST ONE PROCESS PROVIDED FOR IN CLASS C23 AND AT LEAST ONE PROCESS COVERED BY SUBCLASS C21D OR C22F OR CLASS C25
    • C23F13/00Inhibiting corrosion of metals by anodic or cathodic protection
    • C23F13/005Anodic protection

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Prevention Of Electric Corrosion (AREA)

Description


  Procédé de     passivation    anodique d'un récipient contenant une     solution    corrosive  et     dispositif    pour la     mise    en     aeuvre    de ce procédé    La présente invention a pour objets un procédé  de passivation anodique d'un récipient contenant une  solution corrosive et un dispositif pour la     mise    en       aeuvre    de ce procédé.  



  Comme il est bien connu dans la     technique    du  contrôle de la corrosion, la corrosion d'un grand  nombre de métaux peut être empêchée ou, tout au  moins, fortement réduite, par polarisation cathodi  que. Par exemple, dans l'industrie pétrolière, un  grand nombre de pipe-lines sont protégés contre l'ac  tion corrosive du sol dans lequel     ils    sont posés par  polarisation cathodique.

   La protection cathodique  est très utile dans le cas du fer soumis à l'action de  solutions pratiquement neutres, mais, par contre, elle  peut parfois augmenter le degré de corrosion de mé  taux tels que l'aluminium et le zinc, dans certaines  conditions, et elle peut également détruire la résis  tance à la corrosion de l'acier inoxydable,     dans     l'acide     sulfurique.     



       On    sait également que la polarisation anodique  peut empêcher où, tout au moins, fortement limiter  la corrosion par passivation. Toutefois,     l'application     d'un courant anodique peut souvent conduire à l'aug  mentation du degré de corrosion au     lieu    de réduire  celui-ci, si cette     application    n'est pas effectuée con  venablement, et certains dispositifs anodiques n'ont  pu, pour cette raison, être utilisés à une échelle in  dustrielle appréciable. Jusqu'à présent, on croyait  qu'il était nécessaire de     réaliser    un réglage sensible  ment constant du courant anodique, ce qui impli  que des appareils de contrôle compliqués et coûteux.  



  Lorsqu'on envisage une polarisation anodique, on  croit généralement que la passivité obtenue dépend  de la présence d'une     pellicule    insoluble sur la sur  face dénudée du récipient ou de l'objet à protéger    et que la solubilité de cette pellicule dans l'acide  dépend à son tourdes potentiels appliqués.     Quoiqu'il     en soit, on a constaté que le potentiel du récipient  ou de l'objet est, en pratique, suffisamment indicatif  du degré de corrosion. Ces     potentiels    peuvent être  mesurés par rapport à une électrode de référence,  mais il est fait usage d'un courant anodique qui va  rie pratiquement constamment.  



  La présente invention a pour but de remédier aux  inconvénients précités.  



  Le procédé qui en fait l'objet est caractérisé en  ce qu'on fait passer un courant continu du récipient  dans une électrode inerte immergée     dans    la solution  jusqu'à ce que la     différence    de potentiel entre le  récipient et une électrode de référence atteigne une  valeur correspondant à un ennoblissement maximum       déterminé    de la matière constituant le récipient, en  ce qu'on interrompt alors ce courant jusqu'à ce que  ladite     différence    de potentiel prenne une valeur cor  respondant à un     ennoblissement        minimum        déterminé     de la matière constituant le récipient,

   en ce qu'on  rétablit ensuite le     courant    jusqu'à ce que ladite dif  férence de potentiel atteigne à nouveau la première  valeur correspondant audit ennoblissement maximum  déterminé de la matière constituant le récipient, et  ainsi de suite.  



  Le dispositif pour la mise en     aeuvre    de ce pro  cédé que comprend l'invention, est caractérisé par le  fait qu'il comprend une électrode inerte immergée  dans la solution corrosive, une source de courant  continu, un circuit reliant cette source à l'électrode  inerte et au récipient dans un sens tel que l'électrode  inerte joue le rôle d'une cathode et le récipient celui  d'une anode, une électrode de référence en     liaison          électrochimique    avec la solution corrosive pour      créer, entre le récipient et l'électrode de référence,  une différence de potentiel correspondant à     l'enno-          blissement    de la matière constituant le récipient,

   un  interrupteur incorporé     dans    ledit circuit, et des orga  nes de     commande    de l'interrupteur, reliés au réci  pient et à l'électrode de référence et agencés de ma  nière à ouvrir le circuit lorsque ladite     différence    de  potentiel atteint une valeur correspondant à un enno  blissement maximum déterminé de la matière consti  tuant le récipient et à fermer le circuit lorsque ladite  différence de potentiel tombe à une valeur correspon  dant à un     ennoblissement        minimum        déterminé    de la  matière constituant le récipient.  



  Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, quel  ques formes d'exécution du dispositif pour la     mise     en     aeuvre    du procédé revendiqué.  



  La     fig.    1 est une représentation schématique d'un  dispositif de passivation anodique constituant la pre  mière forme d'exécution<B>;</B>  la     fig.    2 est une courbe qui met en évidence la  relation existant entre le potentiel d'un récipient à  protéger et le degré de corrosion, ou l'intensité de  courant nécessaire pour empêcher la corrosion, pour  différents potentiels du récipient ;  la     fig.    3 est un schéma de câblage d'un disposi  tif de commande du courant anodique ;

    la     fig.    4 est une courbe montrant la réponse d'un  amplificateur de tension du dispositif de commande  du courant anodique de la     fig.    3, pour     différents    po  tentiels du récipient à protéger ;  la     fig.    5 est un schéma indiquant le gradient de       potentiel    dans un récipient     soumis    à la passivation  anodique ;  la     fig.    6 est une coupe verticale d'une électrode  pour une     forme        d'exécution    du dispositif ;

    la     fig.    7 est une coupe     verticale    d'une électrode       particulièrement    bien adaptée pour l'utilisation dans  un récipient contenant une solution corrosive sou  mise à une violente agitation ;  la     fig.    8 est une coupe verticale d'une autre va  riante     d'électrode        particulièrement    bien adaptée à  un récipient de petit diamètre ;  la     fig.    9 est une coupe verticale d'une autre forme  d'électrode ;

    la     fig.    10     est    une autre     représentation    schéma  tique d'un dispositif de passivation anodique, mon  trant de quelle manière la structure du pont électro  lytique peut être     fixée    au récipient ;  la     fig.    11 est une coupe verticale d'un pont élec  trolytique ;  la     fig.    12 est une coupe     verticale    d'une     variante     de ce pont ;

    la     fig.    13 est une coupe verticale d'une autre va  riante du même pont<B>;</B>  la     fig.    14 est une coupe     verticale    par la ligne  14-l4 de la     fig.    13.  



  La référence 10 désigne, en     particulier    à la     fig.     1, un récipient tel qu'une cuve, contenant une solu-         tion    corrosive électrolytique 12 et qui doit être pro  tégé contre l'action corrosive de cette solution. Le  récipient 10 est en métal, normalement en acier  inoxydable, pour assurer les fonctions auxquelles il  est destiné. La solution 12 peut être par exemple de  l'acide     sulfurique,    de l'acide phosphorique ou de  l'acide nitrique.

   Des exemples de processus de trai  tement dans lesquels un acide est en général traité  dans un récipient en acier inoxydable sont le stockage  et le transport d'acides, la     phosphorisation,    la nitru  ration et l'alkylation utilisées conjointement à la     sul-          fonation    dans les industries     chimiques,    et le traite  ment de     minerais    d'uranium par l'acide phosphori  que. Dans chacun de ces traitements, les récipients  en acier inoxydable ont une durée relativement  courte, dans les conditions opératoires actuelles.

   En  outre, le fer qui entre dans le produit par suite de  la corrosion, a un effet nuisible sur la coloration du  produit, et, dans les processus de     sulfonation,    ce fer  peut donner naissance à des savons ferrugineux qui  provoquent la formation d'émulsions     perturbatrices     difficiles à contrôler.  



  Une électrode inerte 18 est suspendue, ou fixée  d'une autre manière, dans la solution 12, de préfé  rence sur la paroi inférieure ou fond 16 du réci  pient, comme expliqué plus loin. Cette électrode 18  est connectée au pôle négatif d'une source 22 de cou  rant continu, par un conducteur 20. Elle peut être  en toute matière qui soit inerte vis-à-vis de la solu  tion 12 et qui ne se polarise pas. Les matières à uti  liser de préférence pour cette électrode sont le pla  tine et le carbone. Il va de soi que la source de cou  rant continu 22 peut se présenter sous toute forme  désirée, telle que, par exemple, une ligne d'alimenta  tion à courant alternatif, associée à un redresseur, ou  encore une batterie, à condition que la puissance né  cessaire soit disponible.

   Le pôle positif de la source  d'alimentation 22 est connecté, par un conducteur  24, au récipient 10.     On    voit donc que ce récipient  fonctionne comme une anode et l'électrode 18 com  me une cathode.  



  Comme il est bien connu du spécialiste et comme  précédemment indiqué, le degré de corrosion     interne     du récipient varie en fonction du potentiel du réci  pient, et la corrosion peut être empêchée, ou tout  au moins réduite au minimum, par polarisation ano  dique. Le potentiel électrique est déterminé entre le  récipient et une électrode de référence dont la ma  tière occupe, dans le tableau des forces électromo  trices, une position inférieure à ou plus noble que  celle de la matière du récipient.

   Si l'on utilise un  récipient comme anode d'un élément ou d'une pile       chimique,    le potentiel dudit récipient se déplace     dans     le sens de     l'ennoblissement,        c'est-à-dire    la     différence     de potentiel entre le récipient et l'électrode de réfé  rence     diminue.    Si ce déplacement est suffisamment  grand, la corrosion cesse et on dit que le récipient  est devenu passif.

       On    a     constaté    que, si le courant  anodique est     interrompu,    le potentiel se déplace très  lentement dans le sens inverse de     l'ennoblissement    et      que la passivité du récipient subsiste pendant un  temps appréciable après l'interruption du courant  anodique.  



  Le degré de corrosion d'une surface métallique  peut être rapporté au potentiel du métal étant cor  rodé comparé à celui d'une électrode de référence.       On    a constaté que cette relation est représentée par  une courbe ayant l'allure de la     fig.    2 où les ordon  nées désignent le potentiel du récipient 10 par rap  port à une électrode de référence et où les abscisses  horizontales désignent soit le degré de corrosion ex  primé dans toute unité appropriée, par exemple     gr/h,     soit la densité de courant anodique nécessaire pour  combattre la corrosion.  



  Comme on peut le remarquer sur la     fig.    2, la  corrosion du récipient 10 augmente rapidement lors  que le potentiel du récipient par     rapport    à l'élec  trode de référence commence à se déplacer dans le  sens de l'ennoblissement par application du courant  anodique à partir du point A (qu'on a     considéré     comme le point d'origine de la corrosion). La corro  sion décroît ensuite rapidement depuis le point B,  puis conserve une valeur minima lorsque le poten  tiel du récipient croit en valeur absolue de C en D,  c'est-à-dire lors d'une diminution de la différence  de potentiel entre le récipient et l'électrode de réfé  rence.  



  Une augmentation de la valeur absolue du poten  tiel du récipient au-dessus du     point    D, se traduit par  une corrosion fortement accélérée. En conséquence,  on a considéré tout potentiel supérieur au point D  comme un potentiel excessif. Il y a lieu de remar  quer que dans le tableau des forces électromotrices,  le métal le plus noble occupe la position inférieure  et est par là le plus passif.  



  Les     potentiels    exacts aux points A, B, C, D, et  la forme exacte de la courbe, varient selon les ma  tières utilisées pour la construction du récipient 10  et selon la composition de la solution 12. Les va  leurs indiquées à la     fig.    2 ont été obtenues en uti  lisant un élément au calomel comme électrode de  référence, et en immergeant un échantillon d'acier  inoxydable dans une solution de     S04Hz    à 67 % en  poids.

   Il est clair que le degré de corrosion est mini  mum entre les potentiels négatifs d'environ 0,150  et 1,200 volt, la     partie    la plus sûre de la gamme  étant comprise entre 0,300 et 0,800 volt.     Il    est éga  lement à noter que, bien que la relation entre le po  tentiel et la     corrosion    exprimée par la courbe de la       fig.    2 soit d'ordinaire obtenue par     utilisation    d'une  électrode de référence disposée à distance de toute  partie de l'échantillon ou du récipient soumis à la       corrosion,    et     correspondant    à la corrosion moyenne,

    le degré de corrosion des diverses     parties    d'un réci  pient varie également, et la relation entre le poten  tiel et la corrosion représentée par la courbe de la       fig.    2 reste vraie pour chaque partie élémentaire du  récipient.  



  Pour mesurer et pour régler le potentiel du réci  pient 10     (fig.    1), une électrode de référence 26 est    reliée     électrochimiquement    à la solution 12, et un  dispositif de commande 30 est     connecté    entre l'élec  trode de référence et le récipient 10.

   L'électrode de  référence peut être de tout     type    approprié, tel qu'un  élément au calomel, un élément à l'argent-chlorure  d'argent, un élément au     cuivre-sulfate    de cuivre, ou  un     61ément    à l'hydrogène ; elle est connectée à la  solution 12 par un pont électrolytique 28, pour em  pêcher l'élément d'entrer en     contact    direct avec la  solution 12, et     d'affecter    le     fonctionnement    de l'élec  trode ou de     perturber    la dilution de la solution.

   Le  pont 28 doit être constitué par un conducteur ioni  que, et il peut être constitué soit par un     liquide    tel  qu'une solution de     KCI,    soit par un solide tel que  du chlorure d'argent. Le dispositif de commande 30       actionne    un     interrupteur    32     interposé    sur le conduc  teur 20, pour     appliquer    périodiquement une     diffé-          rence    de potentiel uniforme     entre    le récipient et la  cathode 18, en fonction de la     différence    de poten  tiel entre le récipient et l'électrode de référence 26.  



  L'interrupteur 32 est tout d'abord fermé pour  faire passer un courant sous une tension de deux  volts par exemple du récipient 10 à l'électrode inerte  18, à travers la solution 12, jusqu'à ce que le réci  pient 10 devienne passif et jusqu'à ce que le taux de  corrosion soit tombé au-dessous d'un faible niveau       déterminé.    On peut     remarquer    que ce passage ini  tial de     courant    anodique fait varier le     taux    de cor  rosion de la manière représentée à la     fig.    2, jusqu'à  ce que la différence de potentiel entre le récipient et  l'électrode de référence 26 atteigne un niveau com  pris entre les points C et D de la     fig.    2 et, de pré  férence,

   situé sur la partie aplatie de la courbe mar  quée   d  . A ce moment, on suppose qu'une pelli  cule insoluble s'est formée sur la partie de la sur  face intérieure du récipient en contact avec la solu  tion 12, et qu'aucune corrosion appréciable n'a lieu.  Le dispositif de commande 30 ouvre alors l'interrup  teur 32 et supprime la tension qui régnait entre le  récipient et la cathode 18.

   Lors de l'interruption du  courant anodique qui en résulte, la     différence    de po  tentiel entre le récipient et l'électrode de référence  26 varie graduellement (elle décroît dans le sens  négatif, dans l'exemple représenté) et le récipient de  vient moins noble, probablement par suite d'une dé  térioration graduelle de la     pellicule        insoluble    que  présente la surface intérieure du récipient.  



  Le dispositif de     commande    30     commande    et est  commandé par les     variations    de la     différence    de po  tentiel entre le récipient et l'électrode de référence  26. Lorsque le potentiel du récipient atteint un ni  veau voisin du point C de la     fig.    2, le dispositif de  contrôle 30 ferme l'interrupteur 32 pour appliquer  de nouveau une tension entre le récipient et la ca  thode 18 et permettre de nouveau le passage d'un  courant anodique.

   Après cela la     différence    de poten  tiel entre le récipient et l'électrode de référence aug  mente de nouveau pour atteindre le voisinage de la  partie aplatie de la courbe entre les points C et D  de la     fig.    2, et le dispositif de commande ouvre de      nouveau l'interrupteur 32. Ce     fonctionnement    par  pas est répété continuellement pour maintenir une  corrosion     minimum    du récipient 10. La durée de  l'effet de protection contre la corrosion (après inter  ruption du courant anodique) varie de quelques se  condes immédiatement après l'obtention de la passi  vité, à plusieurs jours, lorsque la passivité est éta  blie depuis 8 à 24 heures.  



  On a également constaté que la densité de cou  rant nécessaire pour obtenir et pour maintenir la pas  sivité, varie sensiblement de la même manière que le  degré de corrosion, comme montré par la     courbe    de  la     fig.    2. En d'autres     termes,    lorsque le récipient  doit être amené à l'état passif,     il    est nécessaire d'uti  liser des densités de     courant    relativement élevées.  Par contre, une fois que le récipient est devenu pas  sif, cette passivité peut être maintenue au moyen  d'une densité de courant très faible. Ainsi, la puis  sance ou l'énergie nécessaires pour maintenir une  protection contre la corrosion est minimum.

   Les       chiffres    donnés dans le tableau ci-après mettent en  évidence les     différentes    densités de courant nécessai  res avant et après l'obtention de la passivité, pour  divers échantillons d'acier immergés dans une solu  tion de     SO,tH2    à 65 %.

    
EMI0004.0011     
  
    Type <SEP> Densité <SEP> Pertes <SEP> pondérales <SEP> en <SEP> grammes3
<tb>  d'acier <SEP> de <SEP> courant <SEP> Avant <SEP> l'obten- <SEP> Après <SEP> l'obten  et <SEP> No <SEP> tion <SEP> de <SEP> la <SEP> tion <SEP> de <SEP> la
<tb>  A.I.S.I. <SEP> (a)t <SEP> (b)2 <SEP> passivité <SEP> passivité
<tb>  302 <SEP> 6.0 <SEP> 2.2 <SEP> 0.2605 <SEP> 0.0007
<tb>  304 <SEP> 5.0 <SEP> 3.8 <SEP> 0.2533 <SEP> 0.0010
<tb>  316 <SEP> 0.5 <SEP> 0.1 <SEP> 0.2746 <SEP> 0.0001
<tb>  405 <SEP> 163.0 <SEP> 2.7 <SEP> 0.1939 <SEP> 0.0057
<tb>  446 <SEP> 27.3 <SEP> 0.7 <SEP> 0.6060 <SEP> 0.0064
<tb>  1 <SEP> (a) <SEP> Densité <SEP> de <SEP> courant <SEP> nécessaire <SEP> pour <SEP> obtenir <SEP> la <SEP> passi  vité <SEP> de <SEP> l'échantillon <SEP> (milliampères/cm2)
<tb>  2 <SEP> (b)

   <SEP> Densité <SEP> de <SEP> courant <SEP> nécessaire <SEP> pour <SEP> maintenir <SEP> la <SEP> pas  sivité <SEP> (microampères/cm2)
<tb>  3 <SEP> Essai <SEP> prolongé <SEP> pendant <SEP> 24 <SEP> heures <SEP> (échantillon <SEP> de
<tb>  1 <SEP> cm <SEP> X <SEP> 7,5 <SEP> cm).       Dans une forme d'exécution et comme représenté  à la     fig.    3, le dispositif de     commande    30 comprend  un     amplificateur    de tension 31 contrôlé par un étage  de référence 33, et un étage d'isolement ou tampon  34 destiné à actionner un amplificateur de     puissance     36 sans     affecter    l'amplificateur 31.

   L'énergie de  commande est fournie au dispositif de commande 30,  à divers potentiels, par l'intermédiaire de jonctions,  38, 40, 42 et 44.  



  Dans ce dispositif de     commande,    la jonction 38  est à moins 12 volts continus, la jonction 40 à moins  15 volts continus, la jonction 42 à plus deux volts  continus, et la jonction 44 à la masse.  



  L'amplificateur de tension 31 comporte deux  transistors 46 et 48 dont les contacts d'émetteurs  46E et 48E sont connectés par une résistance 50 à  la jonction 42, et, par des résistances 52, à la jonc  tion 44. Le contact du collecteur 46C du transistor    46 est connecté directement à la jonction 40 et le  contact du collecteur 48C du transistor 48 est con  necté par une résistance 54 à la jonction 40. Le  contact de base 46B du transistor 46 est connecté  à l'électrode de référence 26, et le récipient est con  necté à la jonction 44 à la masse, de sorte que l'am  plificateur 31 est mis sous tension par la différence  de potentiel entre l'électrode de référence et le réci  pient.

   Le contact de base 48B du transistor 48 est  connecté à l'étage de référence 33 pour régler le  point de fonctionnement de l'amplificateur 31, com  me il sera décrit plus     loin.     



  L'étage de référence 33 comporte une diode 55  montée entre les jonctions 40 et 44, en série avec  une résistance 56, et shuntée par un potentiomètre  58 monté entre deux résistances 60 et 62 en série  avec lui. Un autre potentiomètre 64 est     connecté     au contact mobile du potentiomètre 58 et le contact  mobile du potentiomètre 64 est, de son côté, relié au  contact de base 48B du transistor 48. Les deux po  tentiomètres 58 et 64 sont réglables à la main ;ils  peuvent être     utilisés    pour amener le point de fonc  tionnement de l'amplificateur 31 à tout niveau désiré.

    Le potentiomètre 58 est utilisé pour régler la ten  sion au contact 48B, et le potentiomètre 64 est uti  lisé pour régler     l'importance    de la variation néces  saire au contact 46B pour déterminer (dans une des  formes d'exécution) une variation de potentiel de  zéro à 15 volts au contact 48C.  



  La réponse de l'amplificateur 31 est représentée  par la courbe de la     fig.    4 dans laquelle l'axe des or  données indique la tension au contact 46B, et l'axe  des abscisses, la tension au contact 48C. La     ligne     horizontale en tirets indique le niveau de tension  en 48B, et, par suite, le niveau de tension  qu'on désire maintenir au contact 46B. On remar  quera que la tension au contact 48C reste voisine de  zéro, jusqu'à ce que la tension en 46B atteigne un  niveau voisin de la tension en 48B. A ce moment,  la tension en 48C commence à croître et continue à  le faire jusqu'à ce que la tension de la jonction 40  soit atteinte, soit : - 15 volts continus.

   Si la tension  au contact 46B continue à     croitre,    cela est sans au  cun effet sur la tension en 48C ; par contre, lorsque  la tension en 46B atteint le niveau de la tension en  48B, le courant anodique est interrompu, comme  décrit plus loin, et la tension en 46B décroît de nou  veau.  



  Les variations de tension, au contact 48C de  l'amplificateur 31, sont transmises au contact de base  66B d'un transistor tampon 66 de l'étage d'isolement  34, et ce transistor 66 commande à son tour un  transistor amplificateur de puissance 68. Le contact  d'émetteur 66E du transistor 66 est connecté au con  tact de base 68B du transistor 68, et ces deux con  tacts sont connectés à la jonction 40 par l'intermé  diaire d'une résistance 70. Les contacts de collecteurs  des deux transistors 66 et 68 sont connectés à la  jonction 44. Dans ces conditions, le transistor 66  fournit l'énergie nécessaire pour actionner le trans-           istor    68, et il isole     l'amplificateur    31.

   Le transistor  66 est conçu de telle manière qu'il n'altère pas l'am  plitude de variation de tension disponible au contact  48C de l'amplificateur 31 ; par suite (dans la forme  d'exécution décrite) une variation de 0 à moins 15  volts se produit au contact 68B de     l'amplificateur    de  puissance. Le contact d'émetteur     68.E    du transistor  68, est connecté en série avec l'enroulement d'un  relais primaire 72 qui est connecté à la jonction 38  qui fournit le courant nécessaire à     l'actionnement    du  relais 72. II est évident que, quand la tension au  contact 68E est égale à la tension à la jonction 38,  aucun courant ne passe à travers l'enroulement du  relais 72.

   Par contre, lorsque la tension au contact  68E varie un courant passe à travers l'enroulement  du relais 72.  



       Le    relais primaire 72 a pour fonction d'action  ner un interrupteur 74 interposé dans un circuit de  puissance secondaire 76 dans lequel est monté l'en  roulement d'un relais secondaire 78. Le circuit de  puissance 76 peut être aisément agencé pour déri  ver de l'énergie de la source de courant     continu     commune 22 représentée sur la     fig.    1.     Le    relais se  condaire 78 commande, à son tour, le fonctionne  ment de l'interrupteur 32, interposé sur le conduc  teur 20 reliant la source d'alimentation à la cathode  18. On comprendra qu'on peut utiliser un relais uni  que si l'on dispose d'une puissance suffisante pour  actionner l'interrupteur 32.  



  Pour analyser et pour résumer le fonctionnement  du dispositif de commande 30 de la     fig.    3, on sup  posera qu'on désire     maintenir    la tension entre l'élec  trode de référence 26 (un élément au calomel) et le  récipient 10 (un récipient en acier inoxydable) à en  viron -     500    millivolts continus, valeur située quelque  part entre les points C et D de la     fig.    2.

   Le poten  tiomètre 58 est réglé de manière à fournir une ten  sion d'environ - 500     millivolts    continus au contact  48B, et le potentiomètre 64 est réglé de façon à  maintenir la     tension    au contact 48C     sensiblement     nulle lorsque la tension en 46B est inférieure à  -450 millivolts continus. On supposera, en outre,  que, quand le dispositif de commande 30 est mis en  action à l'origine, la différence de potentiel entre  l'électrode de référence 26 et le récipient 10, est de  moins 200 millivolts continus.

   Pour cette dernière  tension (du fait qu'elle est inférieure à moins 450  millivolts) la tension en 48C, et, par conséquent les  tensions en 66B, 66E, 68B et 68E, sont nulles, et  un courant passe à travers l'enroulement du relais  72, ce qui détermine la fermeture des interrupteurs  74 et 32 et l'établissement d'un courant anodique  entre le récipient et la cathode 18. Ce courant ano  dique continue comme précédemment décrit à aug  menter (dans le sens     négatif)    la différence de poten  tiel entre l'électrode de référence 26 et le récipient.  



  Lorsque la différence de potentiel entre l'élec  trode de référence 26 et le récipient 10, atteint moins  500 millivolts, la tension au contact 48C atteint  moins 15 volts continus. Cette tension apparaît éga-         lement    au contact 66E, sur le transistor tampon 66,  et a pour effet de produire l'apparition d'une tension  de moins 12 volts continus sur le contact d'émet  teur du transistor 68.     Dans    ces conditions, aucun  courant ne passe à travers la bobine du relais 72,  de sorte que l'interrupteur 32 est ouvert, et que le  courant anodique est interrompu.  



  La différence de potentiel entre l'électrode de ré  férence 26 et le récipient 10, décroît de nouveau  dans le sens négatif, comme précédemment indiqué.  Lorsque cette     différence    de potentiel atteint environ  -450 millivolts continus, la tension au contact 48C  est de nouveau annulée, et le     courant    anodique passe  de nouveau entre le récipient et la cathode 18.

   Ce  fonctionnement par pas se répète en interrompant  l'application du courant anodique, lorsque la     diffé-          rence    de potentiel entre l'électrode de référence et le  récipient atteint - 500     millivolts,    et en     rétablissant    ce  courant anodique chaque fois que ladite     différence    de  potentiel atteint -450 millivolts continus, grâce à  quoi le degré de corrosion est maintenu     entre    les  points C et D de la     fig.    2.  



  La     fig.    5 représente schématiquement les varia  tions du potentiel de diverses parties d'un récipient  espacées de différentes distances par     rapport    à la  cathode     33.    Les données indiquées sur la     fig.    3 ont  été obtenues en     utilisant    une cathode de platine dans  un récipient en acier inoxydable contenant une solu  tion d'acide sulfurique à 67 % en poids, et en mesu  rant les potentiels en différentes parties du récipient  au moyen d'une électrode de référence constituée  par un élément au calomel.

   Pour effectuer une me  sure, on place l'élément au calomel au voisinage  d'une     partie    du récipient et le potentiel de cette par  tie     particulière    est déterminé en notant la     différence     de potentiel entre l'élément au calomel et la par  tie de récipient intéressée. Comme on peut le voir  sur la     fig.    5, le potentiel au fond d'un récipient ex  posé à l'action de la cathode, décroît avec la dis  tance par rapport à cette cathode. La zone hachurée.       située    directement au-dessous de la cathode, repré  sente la partie du fond du récipient     soumise    à un  potentiel excessif de 1,4 volt et, par conséquent, sou  mise à une corrosion accélérée.

   On a constaté toute  fois, comme il sera exposé plus clairement ci-après,  que, si la cathode est protégée ou isolée de manière  à empêcher tout passage de courant anodique suivant  un trajet rectiligne, entre la cathode et les parties du  récipient qui sont soumises à de tels potentiels exces  sifs, les parties correspondantes du récipient sont  rendues passives. Il est également     intéressant    de  noter que des parties du récipient situées à 2,10 m  environ de la cathode ont pu être maintenues à un  potentiel situé dans la gamme de fonctionnement  sûre et, partant, ont pu être rendues passives.  



  L'électrode 18     (fig.    6) comprend une tige con  ductrice 37 qui traverse avec jeu un trou 39 ménagé  dans le fond 16 du récipient 10. La tige 37 est de  préférence en une matière conductrice de résistance  mécanique relativement grande, telle que le laiton;      elle est scellée dans le trou 39 au moyen d'un man  chon de matière isolante et     étanche    38, apte à sup  porter les conditions de température, électriques et  chimiques, dans lesquelles l'électrode est utilisée.  On a constaté qu'une résine de     polytétrafluoréthylène     vendue sous la désignation commerciale de   Té  flon   (marque déposée) est particulièrement utile  dans une ambiance acide à température élevée.

   On  comprendra cependant que toute matière appropriée,  à la fois isolante et étanche, peut être utilisée, la  seule condition nécessaire étant d'empêcher toute  fuite à     travers    le trou 39 autour de la tige 37, et  d'empêcher tout     court-circuitage    entre cette tige et  le fond 16 de la cuve.  



  Une tête, désignée dans son ensemble par 41,  est formée sur     l'extrémité    supérieure ou intérieure de  la     tige    conductrice 37 pour conduire le courant ano  dique à travers la solution 12 dans le récipient 10.  Cette tête 41 comprend un noyau 41A, de même  matière que la tige conductrice 37,     recouvert    d'un  revêtement 41B d'une matière insensible à l'am  biance, et bonne conductrice. Dans une forme d'exé  cution, le noyau 41A est en laiton, il est d'une seule  pièce avec la tige conductrice 37 et son diamètre  est largement supérieur à celui de ladite tige.

   La  matière de revêtement 41B de la surface extérieure  du noyau est constituée par du platine doublé de  cuivre, le cuivre et le platine étant     appliqués    sur le  noyau 41A. On peut également remarquer que la  dimension de la tête 41 doit être     suffisante    pour as  surer le passage de la quantité de courant anodique  nécessaire à travers la solution 12, pour assurer la  passivation du récipient 10 dans les conditions de  fonctionnement qu'on rencontre en     pratique.    Par  exemple,

   dans un procédé de     neutralisation    des aci  des     toluène-sulfonique    et     xylène-sulfonique    au moyen  de 20 % de caustique à des températures pou  vant atteindre     environ    880 C et dans lequel 300 am  pères de courant continu sont     nécessaires,    le noyau  41A est revêtu de cuivre d'une épaisseur     minimum     d'environ 0,625 mm et de platine d'une épaisseur  minimum de 0,3125 mm environ. On obtient ainsi  environ 252     cm2    de     surface    de platine.

   Un isolateur  tubulaire 43 est enfilé sur la tige conductrice 37 en  tre la paroi inférieure 16 du récipient et la tête 41,  pour empêcher tout court     circuitage    entre la tige  conductrice et la paroi adjacente du récipient. En  outre, l'isolateur 43 a un diamètre extérieur plus  grand que la tête 41 dans un but qui sera     défini        ci-          après.    Une rondelle en matière étanche et isolante 45  est prévue à chaque extrémité de l'isolateur 43 pour  empêcher tout contact direct entre la solution corro  sive et la tige conductrice.

   A     cet    égard, on peut re  marquer que     seuls    les côtés et le sommet de la tête  41 doivent être revêtus par la matière 41B insensi  ble à l'ambiance, étant     donné    que l'extrémité infé  rieure de ladite tête est en contact avec la rondelle  d'étanchéité supérieure 45 et ne peut être utilisée  pour le passage de courant anodique à travers la  solution.    Toutefois, on préfère interposer une rondelle  de platine 49 entre l'extrémité inférieure de la tête  41 et la rondelle d'étanchéité supérieure 45, pour  améliorer l'étanchéité à l'extrémité supérieure de la  tige conductrice 37 et pour assurer une distribution  efficace du courant anodique.

   L'isolateur 43 peut  être en toute matière appropriée insensible à l'am  biance et capable d'isoler efficacement la tige con  ductrice 37 de la solution. On a constaté qu'un iso  lateur de céramique est efficace dans un récipient uti  lisé dans un processus de neutralisation tel que men  tionné ci-dessus.  



       L'extrémité    inférieure ou extérieure 51 de la  tige     conductrice    37 est filetée pour recevoir un écrou  53 qui maintient l'ensemble de     l'électrode    dans une  position fixe sur la paroi inférieure 16. Une rondelle  convenable, isolante et étanche, 61, est prévue au  tour de la tige conductrice 37 en contact avec la  face inférieure de la paroi inférieure 16, et une ron  delle métallique 57 est interposée entre la rondelle  61 et l'écrou 53 pour empêcher toute détérioration  de la rondelle 61 lorsque l'écrou est fortement serré  sur la tige conductrice.

   On comprendra que si l'écrou  53 est vissé à fond sur la tige conductrice 37, la tête  41 est     sollicitée    de haut en bas contre la rondelle  d'étanchéité supérieure 45 et que non seulement elle  maintient l'électrode 18 serrée de façon étanche sur  le fond 16, mais qu'elle assure que les rondelles  d'étanchéité 45 agissent pour empêcher la solution  corrosive 12 d'entrer en contact avec la     tige    conduc  trice.

   Le conducteur 20 provenant de la source de  courant continu 22 est relié à l'extrémité inférieure  51 de la tige conductrice 37, au-dessous de l'écrou  53, et il peut être maintenu sur la tige 37 par un  écrou supplémentaire 59, si on le désire ou si cela est  nécessaire, la condition à réaliser étant que le con  ducteur 20 ait un bon     contact    avec la tige conduc  trice.  



       L'électrode    18 peut être fixée dans toute posi  tion désirée, dans le récipient 10, pour assurer une  mise en position convenable de la tête 41 de l'élec  trode dans la solution 12 et l'obtention d'une distri  bution efficace du courant anodique à travers ladite  solution. Toutefois, il est préférable de fixer l'élec  trode 18 de l'électrode sur le fond 16, de telle ma  nière que la tête 41 soit disposée dans la solution  corrosive 12, même si le récipient ne contient qu'une  faible quantité de solution. Lorsque l'électrode est  fixée sur la paroi de fond, le récipient peut être rendu  passif même si la solution 12 est à un niveau peu  élevé dans le récipient, et cette disposition facilite,  en outre, la passivation du récipient au cours de son  remplissage.

   En d'autres termes, si la passivation du  récipient 10 a lieu au cours de la phase initiale de  son remplissage avec la solution, la passivation com  plète du récipient est facilité et cette passivation peut  s'effectuer avec une quantité minimum de courant  anodique ce qui réduit le prix de revient total du dis  positif.           Lorsqu'on    utilise l'électrode 18, on fait passer  le courant anodique à travers la solution 12 dans  toutes les directions, entre les parois latérales 14 et  la paroi inférieure 16 du récipient 10 d'une part, et  la tête 41 de l'électrode d'autre part. Par conséquent,  une distribution uniforme     optimum    du courant ano  dique doit être obtenue si la tête est disposée au  centre de la masse de solution corrosive.

   On a cons  taté, cependant, comme indiqué     précédemment,    que  la tête 41 peut être disposée relativement près de la  paroi de     support    correspondante à condition que le  courant anodique soit isolé de façon à ne pas pas  ser suivant un trajet rectiligne entre la tête et les       parties    de la paroi de support qui sont soumises à  des potentiels excessifs. Dans le type d'électrode re  présenté à la     fig.    6, la partie de la paroi 16 soumise  à un     potentiel    excessif se trouve autour du trou 39.

    Par suite l'isolateur 43 a un diamètre extérieur plus       grand    que le diamètre de la tête 41, pour empêcher  tout passage de courant anodique suivant un trajet  rectiligne, entre la tête et la partie de la paroi de  support que traverse la tige conductrice 37. Dans  toute installation donnée, le     potentiel    de la paroi de       support    du récipient peut être contrôlé de la manière  décrite à propos de la     fig.    5, et on peut donner à  l'isolateur 43 des dimensions suffisantes pour em  pêcher le courant anodique de passer en     ligne    droite  entre la tête 41 et les     parties    qui sont soumises à  un potentiel excessif.  



  La distance dont la tête 41 doit être espacée de  la paroi de     support,    varie avec les conditions rencon  trées et, en     particulier,    avec la     conductivité    de la  solution 12. Dans le processus déjà mentionné de  neutralisation des acides toluène     sulfonique    et xylène       sulfonique,    au moyen de 20 % de caustique, la tête  était fixée à une distance comprise entre 457 et  500     mm    du fond du récipient en acier inoxydable  dans lequel s'effectuait la     neutralisation,    et l'opéra  tion n'a donné lieu à la formation d'aucune zone  critique dans le récipient.

   Cette distance pourrait être  ramenée à 200 - 250 mm sans donner     naissance    à  des zones critiques dans le fond de la cuve. On re  marquera également que, dans cette installation, le  diamètre de la cuve en acier inoxydable     utilisée    était  de l'ordre de 3,60 mètres et sa hauteur de l'ordre  de 5,40 mètres. Dans ces conditions, bien que la tête  41 soit disposée sensiblement plus près du fond de  la cuve, aucune zone critique ne s'est formée.

   On no  tera en outre que, si la tige conductrice 37 est en  une matière de forte résistance mécanique, et si l'iso  lateur 43 est en matière     offrant    une résistance mé  canique relativement grande, la solution corrosive 12  peut être agitée     sans    nuire au fonctionnement effi  cace de l'électrode 18. Cependant, dans le cas d'agi  tation extrêmement violente de la solution corrosive,  il est préférable d'utiliser l'électrode modifiée 18A,  représentée sur la     fig.    7.  



  L'électrode 18A comprend la tige conductrice 37  traversant un trou 39 ménagé dans le fond 16 du  récipient, de la même manière que l'électrode 18 de    la     fig.    6. On préfère également     utiliser    la même cons  truction pour la tête 41 avec     une    rondelle de pla  tine 49, et une rondelle d'étanchéité supérieure 45  de la manière décrite à propos de l'électrode 18.  Pour augmenter la résistance mécanique de l'élec  trode 18A, on     enfile    un tube d'acier 63 sur la tige  conductrice 37, ce tube s'étendant de haut en bas de  la rondelle d'étanchéité supérieure 45 au trou 39 du  fond 16 dans lequel il passe.

   La     tige    conductrice 37  et le tube d'acier 63 sont isolés et     soustraits    au con  tact de la solution corrosive     grâce    à la présence d'un  tube 65 en toute matière isolante appropriée telle  que le   Téflon   (marque déposée) et présentant  des brides extérieures 67 à ses extrémités supérieure  et inférieure. Chaque bride 67 a un diamètre supé  rieur à celui de la tête 41 pour protéger celle-ci et  empêcher le passage de courant anodique en ligne  droite entre ladite tête et la partie du fond 16 entou  rant le trou 39, en principe de la même manière  que pour l'électrode 18.  



  Une rondelle d'étanchéité inférieure 69 est in  terposée entre la bride inférieure 67 et la     face    supé  rieure du fond 16, autour du tube d'acier 63, pour       mieux    empêcher tout contact de la solution corrosive  12 avec le tube d'acier. Un petit manchon ou une  bague 71, en     matière    isolante et étanche, est dis  posé dans     l'ouverture    39 autour du tube d'acier 63  pour isoler ce     tube    et assurer son étanchéité dans le  fond du récipient.

   La rondelle d'étanchéité habituelle  61, la rondelle métallique 57 et l'écrou 53, sont pré  vus sur l'extrémité inférieure 51 de la tige conduc  trice 37 pour maintenir l'électrode 18A dans une  position fixe sur le fond 16, à la manière déjà dé  crite à propos de l'électrode 18. On voit     ainsi    que  le tube d'acier 63 renforce la     tige    conductrice 37 et  empêche     l'électrode    de     fléchir    ou d'être déplacée  d'une autre manière, ou d'être amenée     dans        une    po  sition indésirable par l'agitation violente de la so  lution corrosive 12.  



  Une autre électrode modifiée, 18B, particulière  ment bien adaptée aux récipients de petit diamètre,  est représentée sur la     fig.    8. Cette électrode comprend  la tige conductrice 37, la tête 41, la rondelle de pla  tine 49, la rondelle d'étanchéité 61, la     rondelle    mé  tallique 57 et l'écrou 53, de la même manière que  dans l'électrode 18. Pour isoler la     tige    37 de l'élec  trode 18B, on     utilise        un    isolateur     tubulaire    75 qui  peut être en une matière appropriée telle que le    Téflon      ,    et qui s'étend entre la rondelle de platine  49 et la face supérieure du fond 16 du récipient.

    Dans cette électrode, l'isolateur 75 est en une matière  à la fois isolante et étanche de manière à isoler la  tige 37 tout en assurant l'étanchéité avec la rondelle  de platine 49 et la face supérieure du fond 16, pour  empêcher la solution corrosive 12     d'entrer    en contact  avec la tige.     L'extrémité    inférieure 77 de l'isolateur  75 est de diamètre réduit, de façon à s'ajuster étroite  ment dans le trou 39, autour de la tige conductrice  37, pour isoler également celle-ci du fond du réser  voir:      Un isolateur 79, en forme de cuvette, est fixé au  tour de la partie extrême supérieure de l'isolateur 75,  par exemple par des filets de vis 81, et il se prolonge  vers le haut autour de la tête 41.

   L'isolateur 79 peut  être en toute matière appropriée, telle que le   Té  flon   capable de s'opposer au passage du courant       anodique,    et il peut se prolonger, si on le désire,     au-          dessus    de     l'extrémité    supérieure ou extérieure de la  tête 41.

   L'isolateur 79     étant    dans la position repré  sentée sur la     fig.    8, le     courant        anodique    ne peut pas  passer en     ligne    droite, entre la tête 41 et les parois  latérales du récipient 10, au voisinage de la tête ;  par suite, l'électrode 18B peut être     utilisée        dans    des  récipients de petit diamètre, tels que des tubes.

   En       d'autres    termes, le passage du courant anodique à  la tête 41 à partir d'un point situé d'un côté ou de  l'autre de cette tête, ou au-dessous d'elle, est dévié  sur     l'extrémité    supérieure de l'isolateur 79, et le cou  rant anodique est, en fait, concentré le long de la       ligne    centrale du récipient 10, à l'écart du fond 16.  



       Lorsqu'une    des parois du récipient 10     comporte     une     ouverture    à bride 80, comme représenté à la     fig.     9, et si la solution 12 n'est pas soumise à une agi  tation violente, on peut utiliser l'électrode 18C, re  présentée de façon détaillée à la     fig.    9. Cette élec  trode     comporte    un isolateur tubulaire allongé 84, qui  peut être en toute matière isolante appropriée, telle  que le       Téflon     , et qui présente, à proximité de  son extrémité inférieure, des filets de vis 86 pour  assurer sa     liaison    par vissage avec une bride 88 dont  les dimensions correspondent à celles de la bride 80.

    De préférence, l'isolateur 84 peut être en une matière  étanche qui pénètre dans les filets de la bride 88 et  empêche toute fuite de la solution corrosive 12     au-          delà    de la bride 80.  



  Une     tige    conductrice 90 s'étend de bas en haut  à travers l'isolateur tubulaire 84 et, étant donné  qu'une     grande    résistance mécanique n'est pas néces  saire, la tige 90 peut être en cuivre. Une tige de  platine 92 est insérée dans l'extrémité supérieure de  l'isolateur 84 et est connectée à l'extrémité supé  rieure de la tige conductrice 90, par exemple par  vissage     dans    ladite     extrémité    supérieure, pour assu  rer un     transfert        effectif    du courant entre ladite tige  90 et la     fige    de platine 92.

   On préfère, également  prévoir une bague d'étanchéité 94, dans     l'extrémité     supérieure de l'isolateur 84, autour de la tige de pla  tine 92, pour empêcher toute     fuite    de la solution 12  dans     l'extrémité    supérieure de l'isolateur 84 et, par  conséquent, vers la tige conductrice en cuivre 90.  



  La tête 96 de     l'électrode    18C peut être de toute  construction appropriée apte à offrir la surface con  ductrice nécessaire pour faire passer la quantité dé  sirée de     courant    anodique à travers la solution 12.  Dans une     installation,    on a     utilisé,    pour constituer  la tête 96, des débris de platine récupérés après une  opération de revêtement d'une électrode. Cependant,  on peut     utiliser    pour constituer la tête 96, des élé  ments de toute forme, tels que des fils de platine ou  des plaques de platine perforées, la seule condition    requise étant que la tête soit convenablement con  nectée à la tige de platine 92 et présente la superficie  voulue, comme indiqué précédemment.

   L'électrode  18C peut être fabriquée économiquement, mais,  comme précédemment indiqué, elle n'est utile que  dans un récipient où la solution corrosive n'est pas       soumise    à une agitation violente ; on     l'utilise    égale  ment de préférence uniquement dans le cas où la so  lution corrosive n'est pas maintenue à une tempéra  ture élevée.  



  Les solutions corrosives d'usage     courant    sont  agressives à l'égard de la plupart des électrodes de  référence et, il y a lieu, en outre, de s'assurer que  l'électrode de référence ne contamine pas la solution  corrosive. A cet effet, l'électrode de référence est  maintenue hors de contact avec la solution corrosive  à laquelle elle est reliée     électrochimiquement    au  moyen d'un pont électrolytique.

   Toutefois, l'électro  lyte du pont doit être en contact positif,     tant    avec  l'électrode de référence qu'avec la solution,     dans     toutes les     conditions    de fonctionnement et, notam  ment en présence de variations de niveau de la solu  tion corrosive dans le récipient à protéger, et en  présence d'une agitation, même violente, de la solu  tion corrosive.     Egalement,    pour des raisons d'ordre  pratique, le pont électrolytique doit pouvoir fonc  tionner pendant des périodes de temps prolongées  sans nécessiter une attention fréquente de l'opérateur  conduisant le traitement dans lequel le récipient à  protéger est utilisé.  



  La     fig.    10 représente schématiquement l'ensem  ble du pont électrolytique 100 qui constitue une des  parties de tout l'ensemble du dispositif. Un ensem  ble de pont électrolytique pour connecter l'électrode  de référence 26 à la solution 12, est représenté de  façon détaillée sur la     fig.    11, où il est désigné dans  son ensemble par 100A. Cet ensemble comprend un  réservoir 101A muni, à son     extrémité-    supérieure,  d'une tubulure de mise à l'atmosphère 102 et d'un  fond conique 103A.

   Le réservoir 101A est fixé     au-          dessus    du niveau de la solution 12, par exemple par  des supports 104     (fig.    10) qui s'étendent vers le haut  à     partir    du fond supérieur du récipient 10. Un élec  trolyte 105, tel que du     KCI,    est maintenu dans le  réservoir 101A, à un niveau suffisant pour qu'il soit  en contact avec une électrode de     référence    26 sus  pendue à la paroi supérieure du réservoir. L'élec  trode de référence représentée sur la     fig.    11 est une  électrode au calomel, quoique, bien entendu, toute  autre électrode de référence puisse être utilisée.  



  Une conduite 106 traverse la     partie    centrale du  fond 103 du réservoir 101A, et se prolonge sur une  distance appréciable dans le réservoir, au-dessus du  fond 103A, dans un but qui sera défini plus loin.  Une bague d'étanchéité 107 est prévue dans la paroi  du fond 103A, autour de la conduite 106. La par  tie supérieure extrême de la conduite 106 est pro  longée jusqu'au voisinage de l'un des côtés du réser  voir 101A, à une certaine distance de l'électrode 26,      de façon -que celle-ci ne puisse entrer en contact avec  la conduite, en     particulier    lorsqu'on la démonte pour  la remplacer par une électrode neuve.

   La conduite  106 s'étend hors du réservoir dans une direction gé  nérale     verticale    de haut en bas en direction du réci  pient 10 ; elle est connectée à un pont de verre 108,  à suintement, de tout type approprié, qui présente,  à son extrémité inférieure, une sortie étranglée 109.  Ce pont de verre 108 peut être fixé en tout point  désiré du récipient 10, la seule condition requise  étant qu'il soit monté dans une position générale ver  ticale avec son     extrémité    inférieure 109     immergée     dans la solution 12.  



  Si le récipient 10 est muni d'un raccord 110 fi  leté intérieurement comme représenté sur la     fig.    11,  le pont de verre à suintement 108 peut être inséré  à travers ce raccord. Une tête tubulaire 111 est en  gagée sur la partie supérieure du pont de verre et  elle est fixée par vissage au raccord 110 et, par un  taraudage 112, elle est fixée à des filets correspon  dants prévus sur la partie supérieure extrême du  pont de verre 108. Une bague d'étanchéité 113 est  en outre prévue entre le pont de verre 108 et la  partie extrême supérieure de la tête tubulaire 111,  pour empêcher toute     possibilité    de fuite de la solu  tion corrosive à travers la tête tubulaire, au cours  de l'utilisation du dispositif décrit.

   On remarquera  aussi, que     l'extrémité    supérieure 114 du pont de  verre est reliée par vissage à l'extrémité inférieure  de la conduite 106,     l'étanchéité    étant assurée par  une bague torique 115 pour empêcher toute fuite soit  de l'électrolyte 105, soit de la solution 12.  



  Un élément tubulaire 116 de grande résistance  mécanique est, soit formé sur l'extrémité inférieure  de la tête tubulaire 111, soit fixé de façon rigide à  ladite extrémité ; il s'étend vers le bas autour du  pont de verre 108 jusqu'à un point adjacent à l'ex  trémité inférieure 109 de ce pont. Cet élément tu  bulaire 116 protège le pont de verre contre une rup  ture accidentelle, par exemple sous l'effet d'une vio  lente agitation de la solution corrosive 12. L'élément  tubulaire 116 et la tête tubulaire 111 doivent être,  soit en une matière inerte par rapport à l'ambiance,  soit en la même matière que le récipient 10, pour  empêcher la formation d'une pile secondaire avec la  solution corrosive 12, ce qui pourrait perturber le  fonctionnement du dispositif de commande 30 et  empêcher un réglage précis du courant anodique.

    Une bague d'étanchéité 117 est fixée dans la     partie     inférieure extrême de l'élément tubulaire 116, de  façon qu'elle s'étende autour du pont de verre à une  faible     distance    au-dessus de l'extrémité 109, et qu'elle  empêche tout écoulement vers le haut de la solution  corrosive à travers l'élément tubulaire 116 et la tête  tubulaire 111. La partie inférieure extrême 118 de  l'élément tubulaire présente des fentes ou des ouver  tures 119 et elle est prolongée vers le bas sur une  faible distance au-delà de l'extrémité inférieure 109  du pont, pour protéger celle-ci tout en permettant    une circulation pratiquement libre de     la    solution cor  rosive 12 en contact avec l'extrémité     inférieure    du  pont.  



  Pour mettre en fonctionnement l'ensemble du  pont électrolytique 100A, on     remplit    le réservoir  101 avec de l'électrolyte 105, jusqu'à un niveau où  cet électrolyte entoure au moins la majeure partie  de l'extrémité active de l'électrode de référence 26,  pour assurer un contact intime de l'électrode avec  l'électrolyte. Il est évident également que l'électro  lyte s'écoule vers le bas dans la conduite 106 et rem  plit à la fois cette conduite et le pont de verre 108.  On prévoit un dépôt d'un excès de sel 120, dans la  partie inférieure du réservoir 101A au-dessous de  l'extrémité supérieure de la conduite 106 pour main  tenir l'électrolyte 105 saturé et assurer une     trans-          mission        effective    du courant.

   Le sel en excès 120       facilite    également le renouvellement de l'électrolyte,  ce renouvellement s'effectuant simplement par addi  tion d'une petite quantité d'eau au réservoir.  



  L'électrolyte 105 s'écoule goutte à goutte de l'ex  trémité 109 du pont de verre à suintement 108, dans  la solution 12 du récipient 10. Cette fuite graduelle  ou goutte à goutte de l'électrolyte, assure le maintien  permanent d'électrolyte frais à     l'extrémité    inférieure  du pont, pour assurer le contact avec la solution cor  rosive, et     déterminer    une jonction     efficace    entre les  deux liquides. Toutefois, la quantité d'électrolyte qui  s'écoule goutte à goutte de l'extrémité 109 peut être  pratiquement     négligeable    du point de vue de la dilu  tion de la solution corrosive 12.

   Par exemple, si l'on       utilise    comme     électrolyte    du     KCl,    l'électrolyte  s'écoule goutte à goutte de     l'extrémité    inférieure du  pont à un débit de 0,002 à 0,05<I>ce</I> par heure. On  conçoit que, dans ces conditions, la quantité d'élec  trolyte mélangée à la solution corrosive 12 reste suf  fisamment faible pour ne provoquer aucune  contamination mesurable dans la solution corrosive,  et que la     quantité    voulue d'électrolyte reste cependant  disponible pour assurer la connexion électrique dé  sirée entre la solution et l'électrode de référence 26,  pendant une période prolongée, sans nécessiter rat       tention    de l'opérateur conduisant le traitement.

    



  Une variante de l'ensemble du pont électrolytique  destinée à être utilisée avec un récipient compor  tant un orifice à bride, est représentée de façon dé  taillée à la     fig.    12 où elle est désignée dans son en  semble par 100B. Dans cette variante, l'ensemble du  pont comprend un réservoir 101B construit sensible  ment de la même     manière    que celui qui a été précé  demment décrit et     comportant    un fond conique 103  et contenant l'électrode de référence 26.     Dans    cette  forme d'exécution, une conduite 106 est raccordée  avec la paroi latérale du réservoir 101B à faible dis  tance au-dessus du fond 103, puis s'étend dans une  direction générale verticale descendant du réservoir  vers le récipient 10.

   L'extrémité inférieure de la con  duite 106 est reliée à     l'extrémité    supérieure d'un  pont de verre à suintement 108. Dans cet ensemble,  le pont de verre à suintement est contenu dans un      élément tubulaire 121 qui présente une bride 122,  au voisinage de son     extrémité    supérieure, en vue de  son raccordement avec une bride correspondante  .(non représenté) prévue sur le récipient 10.

   Des  bouchons 123 sont vissés sur les     extrémités    supé  rieure et inférieure de l'élément tubulaire 121 pour  retenir une garniture 124 autour des     parties    extrêmes  supérieure et inférieure du pont de verre. .L'extré  mité 109 du pont de verre 108 fait saillie au-dessous  du bouchon inférieur 123 et elle est protégée par  une grille 125 fixée à l'extrémité inférieure du bou  chon inférieur 123. La grille 125 protège     l'extrémité     109 contre une détérioration accidentelle tout en per  mettant une libre circulation de la solution corrosive  12 en contact avec cette extrémité.  



  Le pont de verre à suintement 108 représenté  par la     fig.    11,a une longueur telle qu'il se prolonge  vers le bas dans le récipient 10, et que son extrémité  109 soit immergée dans la solution corrosive 12,  même si le niveau de cette solution vient à varier au  cours de l'utilisation du dispositif. Dans ces condi  tions, il est évident que l'extrémité inférieure du pont  de verre 108 doit être disposée à proximité du fond  16 du récipient 10.

   L'élément tubulaire 121 s'étend  autour du pont de verre vers le bas à partir de la  bride 122 jusqu'au voisinage de     l'extrémité    109, pour  éviter que le pont ne soit brisé, par exemple en cas  d'agitation violente de la solution 12, ou sous l'ef  fet d'un choc accidentel.     On    remarquera, en outre,  que l'élément tubulaire 121, la bride 122 et les bou  chons 123 doivent être soit en une matière inerte,  soit en la même matière que le récipient 10 pour  éviter la formation d'une pile secondaire dans le ré  cipient.  



  L'ensemble de pont 100B fonctionne sensible  ment de la même manière que l'ensemble     100A    pré  cédemment décrit; l'électrolyte 105 entoure l'élec  trode 26 et s'écoule vers le bas à travers la conduite  106 et le pont 108. A mesure que l'électrolyte  s'égoutte de l'embout 109 du pont, il entretient une  provision d'électrolyte frais propre à établir une jonc  tion efficace avec la solution 12 en assurant un trans  fert de courant suffisant à travers l'électrolyte, jus  qu'à l'électrode de référence 26.     On    prévoit, comme  précédemment, un excès 120 de sel de l'électrolyte  34, dans la partie inférieure extrême du réservoir  101B, au-dessous de la connexion de la conduite 106  avec le réservoir, pour maintenir la concentration  voulue de l'électrolyte et faciliter son renouvellement.

    Les     garnitures    124, aux     extrémités    supérieure et in  férieure du pont de verre 108, empêchent toute     fuite     de la solution corrosive 12 hors du récipient 10 et  hors du dispositif.  



  Une autre variante de l'ensemble de pont élec  trolytique     particulièrement    conçue pour être     utilisée     avec des récipients dans lesquels le niveau de la so  lution corrosive varie, est représentée de façon dé  taillée par les     fig.    13 et 14, où elle est désignée dans  son ensemble par 130. Cet ensemble comprend un    bâti 131 fixé de façon rigide dans le récipient 10 et  s'étendant du fond supérieur au fond inférieur de     ce     récipient. Ce bâti 131 comporte deux     éléments    laté  raux opposés 132, à section en T comme représenté  à la     fig.    14.

   Les extrémités inférieures des éléments  132 sont entretoisées par un autre élément 133 à  section en T. Une tête tubulaire 134 est montée de  manière à pouvoir     coulisser    verticalement sur le bâti  131 sous l'effet des changements de niveau de la so  lution corrosive 12 dans le récipient 10. Des rainu  res 135 sont pratiquées en des points diamétralement  opposés de la tête 134, comme représentés sur la       fig.    14, pour recevoir l'âme, dirigée vers l'intérieur,  de chacun des éléments 132 du bâti, de façon que la  tête 134 soit immobilisée dans le récipient 10 contre  tout mouvement de rotation ou tout déplacement la  téral mais reste libre de coulisser     verticalement    sur  le bâti 131.

   Un pont de verre à suintement 108 est  fixé dans la tête tubulaire 134 par vissage en 136 et  l'extrémité supérieure de ce pont est rendue     étanche     dans la tête 134 par une bague d'étanchéité 137. Un  prolongement tubulaire<B>116</B> est formé à l'extrémité  inférieure de la tête 134 et s'étend vers le bas autour  du pont 108 jusqu'au voisinage de     l'extrémité    infé  rieure 109 de ce pont. Une bague d'étanchéité 138  est fixée dans le prolongement 116, autour du pont,  pour empêcher tout écoulement de     bas    en haut de la  solution corrosive 12 à travers le prolongement 116  et la tête 134.

   De plus, des orifices 119 sont ménagés  dans la     partie    extrême inférieure du prolongement  116, autour de l'extrémité 109, pour permettre une  libre circulation de la solution 12 autour de cette ex  trémité, de la même manière que précédemment dé  crit à propos de la     fig.    11.  



  L'extrémité supérieure 140 du pont de verre à  suintement 108, est fixée par vissage à l'extrémité in  férieure d'une conduite 106 qui s'étend verticalement  et traverse la paroi supérieure du récipient 10. En  outre, une bague d'étanchéité 142 est disposée dans  l'extrémité inférieure de la conduite<B>106</B> pour assu  rer son étanchéité par rapport à l'extrémité supé  rieure du pont et pour empêcher toute fuite d'élec  trolyte à partir de l'extrémité inférieure de la con  duite 106.     Cette    conduite 106 peut être en toute ma  tière appropriée, par exemple en matière plastique ;  elle est raccordée à un réservoir d'électrolyte,     par     exemple du type représenté par les     fig.    11 ou 12.

    Une réserve d'électrolyte est maintenue dans la con  duite 106 en liaison avec une électrode de     référence,     de la manière précédemment décrite à propos des     fig.     11 et 12, Un élément tubulaire 143, à grande résis  tance mécanique, est fixé par vissage sur l'extrémité  supérieure de la tête tubulaire 134 et s'étend vers le  haut, autour de la conduite 106, à travers un trou  144, pratiqué dans la paroi     supérieure    du récipient  10.     Egalement,    une bague d'étanchéité 145 est pré  vue dans le trou 144 pour assurer un contact étanche  avec la surface extérieure de l'élément tubulaire 143  et empêcher toute fuite de la solution corrosive 12  à travers la paroi supérieure du récipient 10.

             Lors    de l'utilisation de cet ensemble de pont élec  trolytique 130, la tête 134 est disposée dans le bâti  131 à un niveau tel que l'extrémité inférieure 109  du pont 108 soit immergée dans la solution corrosive  12 contenue dans le récipient 10. L'électrolyte     con-          @tenu    dans la conduite 106 et dans le     po4t    108,  s'écoule goutte à goutte de l'extrémité 109, pour  maintenir la connexion électrique entre l'électrode  de référence et la solution de la manière précédem  ment décrite. Lorsque le niveau de la solution dans  le récipient varie, la tête 134 est soulevée ou abaissée  pour que l'extrémité 109 soit maintenue immergée  dans la solution.  



  Il est évident que le poids de la tête tubulaire  134 et du pont<B>108,</B> peut être réglé en tirant vers le  haut ou vers le bas ces éléments ; la tête peut aussi  être conçue de telle façon qu'elle flotte dans la solu  tion à une profondeur telle que l'extrémité 109 reste  toujours immergée dans la solution. Par suite, la  partie supérieure extrême de la tête tubulaire 134  peut être maintenue au-dessus du niveau de la solu  tion dans le récipient, ce qui réduit au     minimum    les  risques de fuite de la solution vers l'élément     tubu-          qaire    143, fuites qui risqueraient de perturber le  fonctionnement du dispositif.

   Il est à noter également  que les différentes parties de la structure de support  du pont de verre 108, à savoir le bâti 131, la tête  tubulaire 134, le prolongement 116 et l'élément tu  bulaire 143, doivent être de la même matière que le  récipient 10, ou en une matière     inerte,    comme le  sont différentes matières plastiques, pour empêcher  la formation d'une pile secondaire dans la solu  tion 12.  



  D'après ce qui précède, on voit que le dispositif  et le procédé décrits     permettent    de réduire la corro  sion des récipients métalliques contenant des solu  tions     corrosives,    sans diluer ces solutions comme le  font les inhibiteurs de corrosion classiques. D'autre       part,    aucune quantité appréciable de fer ne peut en  trer dans la solution corrosive où elle affecterait la  coloration du produit ou provoquerait la formation  d'une émulsion. Un courant anodique passe périodi  quement du récipient à une électrode inerte     fixée     dans la solution acide, ce qui réduit la consomma  tion d'énergie nécessaire pour protéger le récipient  contre la corrosion et ce qui permet l'utilisation d'un  appareillage de contrôle simplifié.

    



  L'électrode peut être facilement installée dans un  récipient existant, et elle peut être utilisée pratique  ment dans toute condition opératoire. La partie ac  tive de l'électrode est en un métal qui est situé dans  le tableau classique des forces électromotrices, dans  une position plus noble que le métal du récipient.  On a constaté que cette relation correspond à une  courbe ayant l'allure de celle de la     fig.    2, dans la  quelle E désigne le potentiel du récipient 10- et les  abscisses horizontales soit le taux de corrosion, soit  la densité de courant anodique nécessaire pour com  battre la corrosion.

      Le pont électrolytique     maintient    une     liaison    in  time entre l'électrode de référence et la solution cor  rosive, dans toutes les conditions de     fonctionnement,     sans affecter l'électrode de référence ni diluer la so  lution corrosive. De plus, l'élément tubulaire qui  assure pour l'électrolyte une liaison de     l'électrode    de  référence à la solution corrosive, est protégé contre  les effets d'une     agitation    violente de la solution cor  rosive, ou contre des chocs accidentels, ce qui per  met de réaliser un pont électrolytique de grande lon  gévité.

   Une jonction continue et     efficace    est assurée  entre l'électrolyte et la solution corrosive, ce qui ga  rantit la     connexion    électrique voulue entre la     solution     et l'électrode de référence. Enfin, l'ensemble de pont       électrolytique    reste actif pendant une période de  temps prolongée sans nécessiter l'attention de l'opé  rateur conduisant le traitement     dans    lequel on utilise  le dispositif décrit.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de passivation anodique d'un récipient contenant une solution corrosive, caractérisé en ce qu'on fait passer un courant continu du récipient dans une électrode inerte immergée dans la solution jusqu'à ce que la différence de potentiel entre le récipient et une électrode de référence atteigne une valeur correspondant à un ennoblissement maximum déterminé de la matière constituant le récipient, en ce qu'on interrompt alors ce courant jusqu'à ce que ladite différence de potentiel prenne une valeur cor respondant à un ennoblissement minimum déterminé de la matière constituant le récipient,
    en ce qu'on rétablit ensuite le courant jusqu'à ce que ladite dif férence de potentiel atteigne à nouveau la première valeur correspondant audit ennoblissement maximum déterminé de la matière constituant le récipient, et ainsi de suite. II. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend une électrode inerte immergée dans la solution corrosive, une source de courant continu, un circuit reliant cette source à l'électrode inerte et au récipient dans un sens tel que l'électrode inerte joue le rôle d'une cathode et le récipient celui d'une anode, une électrode de référence en liaison électro chimique avec la solution corrosive pour créer,
    entre le récipient et l'électrode. de référence, une diffé- rence de potentiel correspondant à l'ennoblissement de la matière constituant le récipient, un interrup teur incorporé dans ledit circuit, et des organes de commande de l'interrupteur,
    reliés au récipient et à l'électrode de référence et agencés de manière à ou- vrir le circuit lorsque ladite .différence de potentiel atteint une valeur correspondant à un ennoblissement maximum déterminé de la matière constituant le ré cipient et à fermer le circuit lorsque ladite différence de potentiel tombe à une valeur correspondant à un ennoblissement minimum déterminé de la matière constituant le récipient. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on fait passer le courant continu jusqu'à ce qu'il se forme une pellicule insoluble continue sur la surface interne du récipient, qui protège ce dernier contre l'action corrosive de la solution.
    2. Dispositif selon la revendication II, caracté risé en ce que les organes de commande de l'inter- rupteur comportent un amplificateur de tension pro pre à amplifier ladite différence de potentiel, un dis positif capable de rendre cet amplificateur conduc teur dans une gamme déterminée de valeurs de la différence de potentiel, et un dispositif à relais com mandé par l'énergie de sortie de l'amplificateur pour ouvrir et fermer l'interrupteur.
    3. Dispositif selon la revendication II et la sous revendication 2, caractérisé par le fait que l'amplifi cateur de tension est à transistor et par le fait qu'un transistor est relié à cet amplificateur pour doubler son énergie de sortie tout en assurant son isolement, un amplificateur de puissance également à transistor recevant l'énergie de sortie dudit transistor et le dis positif à relais étant relié à cet amplificateur de puis sance. 4.
    Dispositif selon la revendication II, caracté risé en ce que le récipient est en acier inoxydable et l'électrode inerte est en platine. 5. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 4, caractérisé par le fait que l'électrode de référence est un élément au calomel. 6. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que l'électrode de référence est reliée à la so lution corrosive par un pont électrolytique. 7.
    Dispositif selon la revendication II, caracté risé en ce que le récipient comporte des parois laté rales et une paroi inférieure, en ce que les organes de commande sont montés entre l'électrode de réfé rence et l'une desdites parois, en ce qu'une tige con ductrice a son extrémité extérieure reliée à la source de courant continu tandis que son extrémité inté rieure traverse une ouverture ménagée dans l'une des parois du récipient et est immergée dans la solution corrosive,
    cette extrémité intérieure comportant une tête de matière conductrice inerte par rapport au mi lieu environnant et disposée à des distances différen- tes des parois du récipient, et en ce qu'il comprend des organes propres à isoler la tige conductrice du récipient et de la solution et à isoler électriquement la tête par rapport aux parties du récipient qui sont soumises à des potentiels excessifs, de manière à em pêcher qu'un flux de courant anodique passe en ligne droite entre ces parties et la tête,
    et des con- nexions reliant les organes de commande à la source de courant continu pour régler le courant traversant la solution en fonction de la différence de potentiel régnant entre le récipient et l'électrode de référence. 8. Dispositif selon la revendication II et la sous revendication 7, caractérisé par le fait que la tige conductrice traverse le fond du récipient, lesdits orga- nés propres à isoler la tête protégeant cette dernière contre un courant passant en ligne droite entre ladite tête et la partie du fond du récipient adjacente à la tige conductrice. 9.
    Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 7, caractérisé par le fait que la tête comporte une surface de platine exposée à l'action de la solution corrosive. 10. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que la tige con ductrice est en laiton et en ce que la tête comporte un noyau de laiton de diamètre supérieur à celui de la tige conductrice et un revêtement de platine appli qué sur ledit noyau.
    11. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que lesdits orga nes propres à isoler la tête comprennent un isolateur tubulaire en céramique enfilé sur la tige conductrice et s'étendant entre la tête de celle-ci et la paroi du récipient qu'elle traverse, et des rondelles d'étan chéité interposées, d'une part, entre l'une des ex trémités de l'isolateur en céramique et la tête, et, d'autre part, entre l'autre extrémité de l'isolateur en céramique et la paroi du récipient que traverse la tige,
    cet isolateur en céramique ayant un diamètre extérieur supérieur au diamètre de la tête. 12. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que lesdits organes propres à isoler la tête comprennent un tube de ma tière à la fois isolante et étanche enfilé sur la tige conductrice et s'étendant entre la tête de celle-ci et la paroi du récipient qu'elle traverse, au moins une par tie de ce tube ayant un diamètre extérieur plus grand que le diamètre de la tête.
    13. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 7 et 12, caractérisé en ce que lesdits organes propres à isoler la tête comprennent, en outre, un élément tubulaire de renforcement enfilé sur la tige conductrice à l'intérieur du tube en ma tière isolante et étanche.
    14. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 7, caractérisé en ce que lesdits organes propres à isoler la tête comprennent un corps en ma tière isolante entourant la tête de la tige de manière à concentrer le courant anodique le long de la ligne centrale du récipient, à l'écart des parois inférieure et latérales de celui-ci.
    15. Dispositif selon la revendication II, caracté risé en ce qu'il comprend un réservoir, l'électrode de référence étant fixée dans ce réservoir, un organe tubulaire s'étendant vers le bas du réservoir jusqu'à la solution corrosive contenue dans le récipient et présentant, à son extrémité inférieure, un orifice cali bré, une réserve d'électrolyte étant contenue dans le réservoir et dans l'organe tubulaire et formant un pont électrochimique entre l'électrode de référence et la solution corrosive contenue dans le récipient.
    16. Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 15, caractérisé en ce que l'électrolyte est une solution saline saturée et en ce que l'organe tubulaire communique avec le réservoir au-dessus de l'extrémité inférieure de celui-ci, un excès de sel étant maintenu à la partie inférieure du réservoir et assurant la saturation de l'électrolyte contenu dans l'organe tubulaire.
    17. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15 et 16, caractérisé en ce que l'organe tubulaire débouche dans l'une des parois la térales du réservoir pour réduire au minimum les ris ques de pénétration de sel non dissous dans cet or gane tubulaire. 18.
    Dispositif selon la revendication II et la sous- revendication 15, caractérisé en ce que l'organe tubu laire comprend un pont de verre à suintement dont l'extrémité inférieure présente ledit orifice calibré, des organes de support de ce pont de verre étant disposés dans ledit récipient dans une position ver ticale, l'extrémité inférieure du pont de verre commu niquant avec la solution corrosive contenue dans le récipient.
    19. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15 et 18, caractérisé en ce que les organes de support du pont de verre comprennent un élément tubulaire de grande résistance mécanique enfilé sur le pont de verre et s'étendant depuis l'ex trémité supérieure de celui-ci jusqu'au voisinage de son extrémité inférieure et un élément de protection s'étendant autour de l'extrémité inférieure du pont de verre depuis l'extrémité inférieure dudit élément tubulaire,
    cet élément de protection présentant de larges ouvertures pour permettre le mélange de l'élec trolyte s'écoulant dudit orifice calibré avec la solu tion corrosive contenue dans le récipient. 20. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15, 18 et 19, caractérisé en ce que l'élément de protection est constitué par une partie inférieure extrême de l'élément tubulaire sur les côtés de laquelle sont formées lesdites ouvertures. 21. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15, 18 et 19, caractérisé en ce que l'élément tubulaire est fait de la même matière que le récipient. 22.
    Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15 et 18, caractérisé en ce que lesdits organes de support comprennent un bâti fixé verticalement dans le récipient, une tête tubulaire entourant le pont de verre à suintement et fixée de façon rigide sur celui-ci, cette tête étant montée sur ledit bâti de manière à pouvoir coulisser verticale ment lors de variations de niveau de la solution cor rosive contenue dans le récipient pour maintenir l'ex trémité du pont de verre à suintement en liaison per manente avec cette solution.
    23. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15, 18 et 22, caractérisé par le fait que les organes de support comprennent, en ou tre, un tube relié à l'extrémité supérieure du pont de verre et traversant librement la paroi supérieure du récipient et un élément protecteur tubulaire de grande résistance mécanique enfilé sur ce tube et fixé de façon rigide sur la tête tubulaire, cet élément protecteur traversant de façon étanche la paroi su périeure du récipient dans laquelle il peut coulisser verticalement avec la tête tubulaire.
    24. Dispositif selon la revendication II et les sous-revendications 15, 18, 22 et 23, caractérisé par le fait que la tête tubulaire, l'élément tubulaire pro tecteur et ledit bâti sont faits de la même matière que le récipient.
CH8133359A 1958-12-01 1959-12-01 Procédé de passivation anodique d'un récipient contenant une solution corrosive et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé CH364958A (fr)

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP0018124A1 (fr) * 1979-04-02 1980-10-29 Monsanto Company Récipient passivé anodiquement et procédé pour sa passivation
CN111220530A (zh) * 2018-11-23 2020-06-02 中国石油化工股份有限公司 基于阴保电位自动识别与控制的阴极剥离实验装置和方法

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CN111220530B (zh) * 2018-11-23 2022-09-30 中国石油化工股份有限公司 基于阴保电位自动识别与控制的阴极剥离实验装置和方法

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