CH362643A - Procédé d'emballage d'une masse pâteuse à semi-liquide et emballage obtenu par ce procédé - Google Patents

Description

  <B>Procédé d'emballage d'une masse pâteuse à</B>     semi-liquide     <B>et emballage obtenu par ce procédé</B>    Il est connu d'emballer des portions d'une masse  pâteuse à     semi-liquide,    telle par exemple que du  fromage fondu ou du fromage frais dans des coquilles  prismatiques quadrangulaires.  



  Il est également connu de fermer un tel embal  lage au moyen d'une coquille semblable, moins pro  fonde que la première et, après avoir rabattu vers  l'extérieur les parties se touchant bord à bord, de les  réunir l'une à l'autre, par exemple par liaison     thermo-          collante,    en utilisant pour cela de la     pellicule    métal  lique enduite d'un     vernis        thermocollant.     



  On obtient ainsi une fermeture étanche, du moins  le long des faces du prisme. Dans les     angles,    que  l'on coupe généralement à     45-,    cette étanchéité n'est  pas assurée.  



  Le procédé selon la présente invention consiste  à prendre deux     coquilles    prismatiques quadrangu  laires, obtenues chacune par     pliage    d'une feuille qua  drangulaire de matière enduite d'un vernis     thermo-          collant,    l'une des coquilles étant plusieurs fois plus  profonde que l'autre, laquelle s'ajuste exactement  dans la première, à placer la masse à emballer dans  la coquille la plus profonde, à la recouvrir de l'autre  coquille en l'y introduisant de telle manière que,  des faces desdites coquilles se trouvant bord à bord,  celles contre lesquelles les plis provenant du pliage  des angles sont rabattus pour l'une des coquilles,

    soient appliquées contre celles de l'autre coquille ne  comportant pas les     plis,    la soudure bord à bord étant  obtenue par chauffage des quatre bords à réunir en  exerçant une pression latérale centripète sur ces  derniers.  



  L'emballage ainsi obtenu se     distingue    par le fait  que la masse est enfermée entre deux     coquilles    pris  matiques quadrangulaires de matière enduite d'un    vernis     thermocollant,    soudées bord à bord et dont les  plis des angles de chacune d'elles se trouvent rabattus  sur sa face correspondant à la face de l'autre coquille  ne présentant pas de plis.  



  Le dessin annexé montre une forme d'exécution  de l'objet de l'invention     ainsi    que de la     mise    en       oeuvre    du procédé, donnée à titre d'exemple.  



  La     fig.    1 montre, en perspective, la coquille  prismatique quadrangulaire peu profonde destinée à  former le couvercle, le     pli    de l'un de ses angles n'étant  pas rabattu.  



  La     fig.    2 est une vue semblable de la coquille  profonde correspondante,     destinée    à recevoir la masse  à emballer.  



  La     fig.    3 est une coupe des deux coquilles assem  blées, après remplissage de la première et pendant  que s'effectue la liaison.  



  La coquille     prismatique    quadrangulaire 1 de la       fig.    1 est obtenue par     pliage    d'une feuille quadrangu  laire de matière enduite d'un     vernis        thermocollant.          Le    mode de pliage est en soi connu, il en résulte des       plis    triangulaires 2 dans les     angles,    que l'on rabat  sur les faces     latérales,    comme représenté en 3 et 4.  Le pli 2 sera donc rabattu en arrière, contre l'exté  rieur de la face latérale 5.  



  Les dimensions de cette coquille sont telles,  qu'elle s'emboîte exactement dans la coquille 6, plu  sieurs fois plus profonde, de la     fig.    2.  



       Celle-ci    est obtenue de façon identique à la pré  cédente. La     figure    montre un pli d'angle 7 non  rabattu sur une face et un pli 8 rabattu. Le pli 7  sera rabattu sur la même face en direction de la  flèche 9.  



  Ainsi, et par     rapport    aux positions     dessinées,    les       plis    de la coquille de la     fig.    1 sont rabattus à l'exté-      rieur des faces latérales gauche et droite, et pour la  coquille de la     fig.    2, à l'extérieur des faces anté  rieure et postérieure.  



  Si     maintenant    on emboîte la coquille 1 ou cou  vercle dans la coquille 6 ou contenant en direction  de la     flèche    10, on voit que les plis d'angle des deux  coquilles ne se superposent pas. De cette manière, on  évite d'avoir à réunir ultérieurement des parties pré  sentant six épaisseurs superposées.  



  La     fig.    3 montre l'emballage sur le point d'être       terminé,    soit durant la réunion des parties devant  être reliées entre elles.  



  Dans un alvéole 11, se trouve la coquille pro  fonde 12, remplie de masse 13 à emballer.  



  Par dessus, la coquille 14 de faible profondeur  constitue le couvercle, dans lequel on introduit un  poinçon     chauffant    15.  



  Les     parties    bord à bord des deux coquilles sont  enfin serrées contre le     poinçon    par des plaques de  serrage 16 et 17, latérales extérieures. Il y en aura  sur les quatre côtés. On en placera par exemple des  longues le long de deux côtés opposés, dépassant ces  derniers, et deux autres contre les côtés     restants    et  en présentant exactement la longueur. On obtient  ainsi un emballage terminé d'une étanchéité absolue.  



  Lorsque la masse 13 est par exemple du fromage  fondu,     supportant    la chaleur, on pourra prévoir un  poinçon 15 remplissant la coquille 14, sans néces  sairement le chauffer sur toute sa hauteur.  



  Dans le cas de fromage frais, au contraire,  l'action de la chaleur devra être évitée.  



  C'est ce que représente la     fig.    3, où l'on voit  que le poinçon 15 ne pénètre pas au fond de la  coquille 14,     mais    y laisse     subsister    un coussin d'air  18. En plus de cela, sa face     inférieure    est isolée en  19, par exemple par une feuille d'amiante.  



  On pourrait aussi     chauffer    les plaques, au lieu  du     poinçon.     



  L'emballage     terminé,    c'est-à-dire     thermiquement     collé, est étanche. Les bords réunis peuvent être  rabattus sur sa face supérieure. Ils facilitent en outre  l'ouverture de l'emballage, qu'il est facile de déchirer  en les saisissant.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Procédé d'emballage d'une masse pâteuse à semi-liquide, consistant à prendre deux coquilles pris matiques quadrangulaires, obtenues chacune par pliage d'une feuille quadrangulaire de matière enduite d'un vernis thermocollant, l'une des coquilles étant plusieurs fois plus profonde que l'autre, laquelle s'ajuste exactement dans la première, à placer la masse à-emballer dans la coquille la plus profonde, à la recouvrir de l'autre coquille en l'y introduisant de telle manière que, des faces desdites coquilles se trouvant bord à bord, celles contre lesquelles les plis provenant du pliage des angles sont rabattus pour l'une des coquilles,

   soient appliquées contre celles de l'autre coquille ne comportant pas les plis, la sou dure bord à bord étant obtenue par chauffage des quatre bords à réunir en exerçant une pression laté rale centripète sur ces derniers. II. Emballage obtenu par le procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que la masse est enfermée entre deux coquilles prismatiques qua drangulaires de matière enduite- d'un vernis thermo- collant, soudées bord à bord et dont les plis des angles de chacune d'elles se trouvent rabattus sur sa face correspondant à la face de l'autre coquille ne présentant pas de plis. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on place un poinçon chauffant dans la coquille de fermeture, dont il épouse le profil inté rieur. 2. Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé en ce qu'on maintient le poinçon chauffant dans la coquille de fermeture à distance du fond de celle-ci et le recouvre, à sa base, d'une couche de matière thermiquement isolante. 3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on exerce la pression centripète au moyen d'éléments chauffants.