Outil de pose d'éléments de fixation La présente invention a pour objet un outil de pose d'éléments de fixation comportant une partie cylindrique et un piston coulissant dans cette partie cylindrique entre des positions limites voisines des extrémités opposées de la partie cylindrique, l'action de pose des éléments de fixation étant assurée par le déplacement relatif de la partie cylindrique et du piston, ladite partie cylindrique étant reliée à un ensemble moteur fournissant une source de fluide sous pression pour entraîner le piston dans les deux sens.
Les outils de pose d'éléments de fixation tels que celui mentionné ci-dessus sont actionnés par un fluide et sont destinés à enfoncer des éléments de fixation du type comportant un goujon et une bague qui est sertie étroitement à froid dans des gorges de blocage ménagées dans le goujon. En conséquence, chaque outil comprend une enclume pouvant porter sur la bague et un ensemble de mâchoires pouvant s'en gager dans des gorges de traction prévues dans le goujon. Ou bien l'enclume, ou bien l'ensemble de mâchoires ou ces deux éléments sont déplacés de manière à déterminer un mouvement relatif des pièces en sens inverse. La structure servant à provoquer ce déplacement relatif comprend un cylindre formé dans l'outil ou pistolet et un piston monté dans le cylindre de manière à aller et venir dans celui-ci.
Lorsque le piston se déplace dans une première direc tion, l'enclume de l'outil et l'ensemble de mâchoires sont déplacés l'un par rapport à l'autre pour enfoncer l'élément de fixation. Le piston se déplace alors en sens inverse pour ramener l'enclume et l'ensemble de mâchoires dans leurs positions relatives où l'outil est réglé pour un autre enfoncement.
Dans les outils actuellement utilisés dans l'indus trie, les moyens servant à inverser le sens de la course du piston comprennent un mécanisme à soupape monté dans l'outil d'enfoncement. De ce fait, un tel outil est compliqué et lourd et il est sujet à de mauvais réglages mécaniques. En outre, du fait que les opérateurs de tels outils ne sont habituellement pas capables de les régler correctement, il en résulte un autre inconvénient dû à des réglages inutiles et mauvais exécutés par l'opérateur.
La présente invention vise à remédier à ces incon vénients et l'outil qui en fait l'objet est caractérisé par un dispositif à interrupteur de commande qui sert à commander l'ensemble moteur fournissant la source de fluide sous pression pour-entraîner le pis ton dans les deux sens, et par un dispositif qui est actionné par le déplacement du piston vers l'une des positions limites précitées, pour détendre la pres sion du fluide entraînant le piston jusqu'à ces posi tions limites.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'outil faisant l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une coupe verticale, faite sensible ment par 1-1 de la fig. 2, d'un ensemble moteur que comporte ladite forme d'exécution. La fig. 2 est une vue par-dessus de cet ensemble moteur.
La fig. 3 est une coupe horizontale par la ligne 3-3 de la fig. 1.
Les fig. 4 et 5 sont des coupes fragmentaires agrandies par les lignes 4-4 et 5-5 de la fig. 2.
La fig. 6 est une coupe horizontale par la ligne 6-6 de la fig. 1.
La fig. 7 est une vue fragmentaire en élévation latérale dé la partie inférieure de l'ensemble moteur. La fig. 8 est une coupe horizontale par la ligne 8-8 de la fi-. 1. Les fig. 9 et 10 sont des coupes fragmentaires agrandies respectivement par les lignes 9-9 et 10-10 de la fig. 2.
La fig. 11 est un schéma de câblage de l'ensemble moteur.
La fig. 12 est une vue en élévation latérale d'un outil d'enfoncement destiné à être utilisé avec l'en semble moteur illustré sur la fig. 1, certaines parties étant arrachées et d'autres étant illustrées en coupe pour la clarté de la représentation.
La fig. 13 est une coupe par la ligne 13-13 de la fig. 12.
La fig. 14 est une vue semblable à la fig. 12 d'une variante d'outil d'enfoncement comportant le même ensemble moteur que celui de la fig. 1.
La fig. 15 est une coupe par la ligne 15-15 de la fig. 14.
La fig. 16 est une vue fragmentaire en plan du canon de l'outil illustré sur la fig. 14.
La fig. 17 est une élévation d'une partie de l'outil représenté sur la fig. 14.
L'ensemble moteur représenté à la fig. 1 et dési gné d'une manière générale par 10 comprend une embase 12 portant un cylindre vertical 14. Un réser voir vertical 16 est monté sur l'extrémité supérieure du cylindre 14. Un chapeau ou couvercle 20, des tiné au réservoir 16, sert également à fixer un diaphragme flexible horizontal 18 au réservoir 16. Des boulons de liaison verticaux 22 s'étendent entre l'embase 12 et le couvercle 20 de manière à main tenir le cylindre 14, le réservoir 16 et le couvercle 20 verticalement sur l'embase 12.
Une poignée tubu laire circulaire 24 est fixée par des boulons 26 au couvercle 20 qui comporte une partie de portée 26a s'étendant vers le haut dans laquelle coulisse une tige tubulaire 28 fixée par son extrémité inférieure à une partie centrale du diaphragme 18. A son extré mité supérieure, la tige 28 porte une bague 27 pour vue d'un rebord annulaire 29 s'étendant vers le bas dont le rayon est égal à la distance entre un bouton de libération 31 d'un interrupteur de sécurité 25 et l'axe géométrique de la tige.
Le bouton 31 est monté sur un boîtier 33 qui supporte également un bouton 35 de remise à zéro pour l'interrupteur 25 qui est monté en dérivation d'une manière décrite par la suite.
L'embase creuse 12 sert de boîtier pour un ensemble de soupape 30 (fig. 8) qui comporte un solénoïde 32a monté dans un boîtier 32, et une soupape 34 actionnée par le solénoïde 32a quand il est excité. Une pièce fixe 36, raccordée à une canali sation d'admission d'air comprimé 38, comporte des passages d'air sensiblement parallèles 40, 42, 44, 46 et 48 pour une raison exposée par la suite.
Dans le cylindre 14 peut aller et venir vertica lement un piston creux 50 qui comporte une partie centrale tubulaire 52 pouvant coulisser verticalement sur un piston vertical 54 qui s'étend vers le bas à partir de la paroi inférieure 56 du réservoir 16 à laquelle il est fixé. La paroi inférieure 51 du piston 50 obture l'extrémité inférieure de la partie tubulaire 52 de manière à former une chambre de fluide 53 dans cette dernière entre l'extrémité inférieure du piston 54 et la paroi inférieure 51 du piston 50.
La soupape 34 peut se déplacer entre une pre mière position où elle est repoussée par un ressort et une seconde position où elle est amenée par le solénoïde 32a quand il est excité. Le passage 40 dans la pièce 36 pourvue de passages de soupape fait com muniquer la soupape 34 avec la canalisation d'air 38 dans les deux positions de la soupape. Quand la soupape 34 est dans la position où l'amène le ressort, le passage 44 communique, par la soupape 34, avec le passage d'admission d'air 40, et il com munique, par un passage 58 (fig. 4) ménagé dans les parois du cylindre 14 et du réservoir<B>16,</B> avec l'intérieur du cylindre 14 sur la face supérieure du piston 50.
Dans cette position de la soupape 34, le passage 46 qui communique avec un passage d'échap pement 47 ménagé dans la paroi du cylindre, com munique avec le cylindre 14 sous le piston 50, et les passages 42 et 48 sont obturés à l'endroit de la soupape 34. De ce fait, le piston 50 descend à l'inté rieur du cylindre 14.
Lorsque la soupape 34 est dans sa position déterminée par le solénoïde, les pas sages 44 et 46 sont obturés, le passage 42 commu nique avec la chambre de fluide 53 ainsi qu'avec un passage d'échappement 49 ménagé dans la paroi du cylindre, tandis que le passage 48 communique par la soupape 34 avec le passage d'admission 40 pour envoyer de l'air sous pression au cylindre 14 sous le piston 50, ce qui fait que ce dernier monte dans le cylindre 14.
La chambre 53 et les passages de mise en com munication pour le fluide sont pleins d'un fluide hydraulique, ce qui fait que lorsque l'air est envoyé au cylindre 14 sous la paroi inférieure 51 du piston 50 et que ce dernier s'élève dans le cylindre 14, le fluide est refoulé de la chambre 53 par un passage vertical 60 prévu dans le piston fixe 54, et par un passage horizontal 62 ménagé dans la paroi infé rieure 56 du réservoir jusqu'à un conduit flexible 64 à pression élevée monté sur le réservoir 16. Le conduit 64 est raccordé à un outil d'enfoncement, tel que ceux qui sont représentés sur les fig. 12 à 15, destiné à être actionné par l'ensemble moteur 10.
Quand le circuit du solénoïde 32a est ouvert, ce qui fait que l'air sous. pression est envoyé au cylindre 14 sur la face supérieure du piston 50, celui-ci est refoulé vers le bas dans ce cylindre, ce qui fait que l'air contenu dans une chambre annulaire 66 qui entoure le piston 50 est refoulé hors de celle-ci par un passage horizontal 68 ménagé dans la paroi du cylindre et est envoyé dans un conduit flexible 70 qui est également raccordé à l'outil d7en- foncement. Comme illustré sur la fig. 1,
le piston 50 comporte une partie supérieure 72 et une partie inférieure 74 de diamètre réduit par rapport à celle-ci, un épaulement horizontal 76 étant ménagé à la jonction de ces parties. Le cylindre 14 comporte des parties d'alésage 78 et 81 dont les diamètres cor respondent à ceux de ces parties et dans lesquelles coulissent les parties de piston 72 et 74. Lorsque le piston 50 descend, sa partie supérieure de plus grand diamètre 72 déplace le fluide contenu dans la cham bre annulaire 66 pour augmenter la pression du fluide et le refouler hors de la chambre 66 et du con duit 70.
On peut voir que lorsque la soupape 34 est dans la position où l'amène son solénoïde, l'air sous pres sion est envoyé à la face inférieure du piston 50 et est évacué à partir de la face supérieure pour refou ler le fluide sous pression dans le conduit 64. Grâce au rapport des surfaces des extrémités inférieures des pistons 50 et 54, le fluide est envoyé dans le con duit 64 sous une pression notable. Quand la sou pape 34 est ramenée dans la position où elle est sollicitée par son ressort, l'air sous pression est envoyé à la face supérieure du piston 50 et est évacué à partir de la face inférieure. Ainsi, le piston 50 est déplacé vers le bas pour refouler le fluide sous pression dans le conduit 70.
Cette pression dans ce conduit est plus faible que celle du conduit 64.
Le fluide sous pression plus élevée dans le con duit 64 sert à déplacer le piston monté dans l'outil d'enfoncement dans une direction d'enfoncement de l'élément de fixation, comme décrit en détail par la suite. Le fluide sortant du conduit 70 ramène le piston de l'outil à une position réglée en vue de l'en foncement suivant.
On a illustré, respectivement sur les fig. 12 et 14, deux outils d'enfoncement 150 et 200 qui sont destinés à être utilisés avec l'ensemble moteur 10. Du fait que les outils 150 et 200 sont classiques, en ce sens qu'ils comprennent l'enclume, la bague et la structure mécanique habituelles pour déplacer ces pièces l'une par rapport à l'autre, on ne décrira en détail par la suite que le mécanisme hydraulique et les interrupteurs de commande. L'outil 150 com porte un corps 152 comprenant une partie cylin drique 154 dans laquelle coulisse un piston 156.
Deux passages de fluide 158 et 160, ménagés dans la soupape 152 communiquent avec la partie cylindrique ou cylindre 154 sur ce qu'on appellera, pour la commodité de la description, respectivement la face inférieure<B>162</B> et la face supérieure 164 du piston 156. Les conduits flexibles 64 et 70 sont raccordés au corps 152 de manière à communiquer respectivement avec les passages 158 et 160. Par suite, quand le piston 50 est déplacé vers le haut pour refouler le fluide sous pression hors de l'en semble 10 par le conduit 64, ce fluide est envoyé au cylindre 154 pour exercer une force orientée vers le haut sur le piston 156 et actionner alors l'outil 150 pour enfoncer l'élément de fixation auquel l'outil est appliqué.
Un organe tubulaire 166 porté par le piston 156 se déplace vers le haut en même temps que celui-ci. L'organe tubulaire 166 porte un axe 170 faisant saillie radialement vers l'intérieur qui se déplace dans une rainure 174 formée dans une tige 172 action nant un interrupteur et coulissant dans l'organe tubu laire 166. Quand le piston 156 s'est déplacé vers le haut sur la distance nécessaire pour amener l'axe 170 à l'extrémité supérieure de la rainure 174, une nouvelle montée du piston élève la tige<B>172</B> pour ouvrir un interrupteur 136 relié à l'extrémité infé rieure de la tige.
Comme illustré sur la fig. 11, l'interrupteur 136 est monté dans un circuit général 130 qui comprend les conducteurs classiques Ll et L2, le solénoïde 32c, l'interrupteur de sécurité 25 pour le réservoir et un interrupteur 134 actionné par une gâchette 180 montée sur l'outil 150.
Au cours de l'enfoncement d'un élément de fixa tion, l'opérateur actionne la gâchette<B>180</B> pour fermer son interrupteur 134 et exciter le solénoïde 32a qui déplace alors la soupape 34 comme précédemment décrit, ce qui fait que l'ensemble 10 fonctionne pour déplacer le piston 156 de l'outil dans une direction d'enfoncement. A la fin de la course d'enfoncement du piston 156, l'interrupteur 136 est ouvert par la tige d'actionnement <B>172,</B> ce qui fait que le solénoïde 32a est automatiquement désexcité.
La soupape 34 est rappelée, et l'ensemble moteur 10 fonctionne pour refouler le fluide sous pression à travers le conduit 70 et le piston 50 afin de ramener le piston 156 de l'outil jusqu'à une position où il est prêt pour un nouveau fonctionnement du pistolet. Bien entendu, l'opérateur abandonne la gâchette 180 quand l'interrupteur 136 est ouvert, du fait qu'il est évident que le mouvement de l'outil 150 pour enfon cer un élément de fixation est terminé. Le retour du piston 156 dans une position où il porte contre la paroi inférieure 182 du cylindre a pour effet d'ame ner l'axe 170 contre la tige 172 à l'extrémité infé rieure de la rainure 174 et de déplacer la tige 172 vers le bas pour fermer de nouveau l'interrupteur 136.
L'outil d'enfoncement 200 comporte de même un corps 202 comprenant une partie cylindrique 204 dans lequel peut aller et venir un piston 206. Des passages 208 et 210 ménagés dans la poignée 209 de l'outil communiquent par d'autres passages 211 et 213, respectivement, avec les extrémités opposées de la partie cylindrique ou cylindre 204 et sont rac cordés aux conduits 64 et 70, respectivement.
Le piston 206 comporte un prolongement 240 s'étendant vers l'avant et disposé concentriquement dans un joint annulaire 242 monté dans le corps 202. Une glissière annulaire 244 destinée à la partie terminale intérieure tubulaire 246 d'un plongeur 248 d'éjection de chutes de goujons est formée dans le prolongement 240 par introduction d'un cylindre creux plus petit 250 dans une ouverture allongée du prolongement 240. Le plongeur 248 fait partie d'un dispositif accessoire, désigné dans son ensemble par 252, et monté de façon amovible à l'avant de l'outil 200 en vue de la pose d'éléments de fixation et de rivets du type comprenant un goujon de trac tion.
Le dispositif avant 252 comprend un canon 254 comportant une oreille radiale 256 logée dans une gorge 258 ménagée dans, le corps 202.
Un ressort 260 monté dans le cylindre 250 porte contre le plongeur 248 à l'extrémité avant de la partie tubulaire 246 et repousse le plongeur vers l'extérieur de l'outil jusqu'à une position d'arrêt dans laquelle un épaulement 262 ménagé sur le plongeur porte contre un épaulement 264 ménagé sur un sup port tubulaire à glissière 266 prévu pour le plon geur 248. Le support à glissière 266 est disposé dans un manchon d'actionnement 268 comportant à son extrémité avant ou extérieure une surface annulaire chanfreinée 270 qui porte contre une surface simi laire 272 d'un ensemble 274 de mâchoires annu laires pouvant s'épanouir et se contracter.
Une bague 278 supporte l'extrémité extérieure du support à glis sière 266 et porte contre l'extrémité intérieure de l'ensemble de mâchoires 274. Un ressort 280 s'étend entre la bague 278 et des oreilles annulaires 282 prévues sur l'extrémité intérieure du support à glis sière 266, et il repousse l'ensemble de mâchoires 274 axialement vers l'extérieur du manchon 268 pour maintenir les surfaces chanfreinées 270 et 272 en contact.
Une bague de retenue 284 montée dans une gorge 286, formée dans la surface intérieure du man chon 268, maintient l'ensemble de mâchoires 274, la bague 278 et son ressort associé 280, et le sup port à glissière 266 assemblés à l'intérieur du man chon 268, ce qui fait que tous ces éléments peuvent être maniés d'une seule pièce quand le dispositif avant 252 est démonté du corps 202 de l'outil.
Le canon 254 comporte à son extrémité avant ou extérieure une enclume démontable 290 qu'on peut remplacer quand elle est usée ou endommagée. Cette enclume comporte à son extrémité arrière un rebord longitudinal 292 qui s'ajuste autour du canon 254, et un épaulement 294 qui bute contre l'extré mité extérieure du canon 254. Le rebord 292 est radialement déporté de l'enclume 290 de manière à former un épaulement 296 qui s'étend radialement vers l'extérieur de la surface extérieure de l'enclume 290 pour une raison qu'on expliquera par la suite.
Des oreilles longitudinales 298, prévues sur l'extré mité extérieure du canon 254, s'ajustent dans des rainures 300 ménagées dans l'enclume 290 pour une position du canon à l'intérieur du rebord 292 de l'enclume. A leurs extrémités extérieures les oreilles 298 se terminent par des saillies 302 s'étendant radialement vers l'extérieur. Pour retenir l'enclume 290 sur le canon 254, une bague de retenue amovible 304 s'étend autour de celle-ci entre l'épaulement 296 de l'enclume et les saillies 302 du canon. Pour enlever l'enclume 290 afin de la remplacer, il suffit d'enlever la bague 302 et d'enlever l'enclume pour la séparer du canon.
Dans l'ensemble du dispositif avant 252 et du corps 202 de l'outil, l'extrémité intérieure du man chon d'actionnement 268 est vissée sur la partie ter minale extérieure 306 du prolongement de piston 240. Le canon 254 pénètre dans le corps d'outil 202 jusqu'à une position où il bute contre l'extré mité extérieure du joint 242, l'oreille 256 du canon étant disposée dans une rainure 308 ménagée dans le côté inférieur du canon 254. Lors de la rotation du canon, l'oreille de retenue 256 glisse jusque dans la gorge 258 qui se termine à ses extrémités à l'en droit de la rainure 308 et elle empêche le canon de se séparer du corps 202.
Un axe 310 repoussé par un ressort comporte une tête de plus grand diamètre 312 qui bute contre un axe 314 s'étendant dans la rainure 308 radialement vers l'extérieur de l'oreille 256, de manière à disposer 1a tête 312 aux extrémités de la gorge 258 et dans le trajet de l'oreille 256 afin que cette dernière ne puisse pas venir accidentellement dans la rainure 308, ce qui provoquerait l'enlèvement du canon 254. Pour enle ver le dispositif avant 252, il faut d'abord enfoncer à la main l'axe 310 jusqu'à ce que la tête 312 ne se trouve plus dans le trajet de l'oreille 256.
Au cours du fonctionnement de l'outil 200, quand le fluide sous pression est envoyé par le conduit 64 au passage 208, le piston 206 est déplacé vers l'ar rière en direction d'une paroi terminale 212 du cylindre, laquelle porte un axe 214 s'étendant vers une bille 216 portée sur le piston 206. Un ressort 218 sollicite la bille 216 vers une position de fer meture à l'une des extrémités d'un passage axial de fluide 220 ménagé dans le piston 206. Le passage 220 communique avec le passage 208 par des pas sages inclinés 222 ménagés dans le piston, quand la bille 216 s'écarte de son siège en comprimant le ressort 218.
Par suite, quand le piston 206 a été amené dans une position dans laquelle l'axe 214 écarte la bille 216 de son siège, l'opération d'enfoncement de l'outil est terminée, parce que le fluide provenant du pas sage 208 est simplement évacué par les passages 220 et 222 dans le passage 210 pour revenir dans l'en semble moteur 10. L'opérateur abandonne alors la gâchette 230 de l'outil, ce qui actionne un inter rupteur tel l'interrupteur 134 couplé en série avec le solénoïde 32a et a pour effet d'ouvrir l'interrupteur et de désexciter le solénoïde ; par suite, l'ensemble moteur 10 entre en action pour refouler le fluide sous pression par le conduit 70.
Au cas où une course totale du piston 206 n'est pas nécessaire pour poser l'élément de fixation, l'opérateur abandonne bien entendu la gâchette 230 dès que l'élément de fixa tion est posé.
Avant d'actionner la gâchette 230, on assemble le dispositif avant 252 avec un élément de fixation devant être posé de la manière usuelle, afin que la tige ou goujon de l'élément de fixation traverse axialement l'ensemble 274 de mâchoires pouvant être contracté, et le plongeur d'éjection 248 est repoussé vers l'intérieur pour comprimer le ressort 260. Le manchon 268 et l'ensemble de mâchoires 274 coopè rent pour d'abord saisir et ensuite tirer le goujon de l'élément de fixation lorsque le piston 206 se déplace vers la paroi de cylindre 212. La réaction à la force de traction appliquée sur le goujon de l'élément de fixation s'exerce par l'intermédiaire de l'enclume 290 sur la bague ou manchon de l'élément de fixation.
Quand le goujon est rompu, le plongeur 248 éjecte la chute du goujon, et le piston 206 déplace l'ensemble de mâchoires 274 et le manchon 268 jusqu'à une position où ils sont prêts pour une nouvelle opération de pose d'un élément de fixation. Une bague entretoise 320, placée sur l'extrémité exté rieure du manchon 268, empêche l'ensemble de mâchoires 274 d'être contracté -sur le plongeur 248.
Dans l'outil 200, l'interrupteur 136 qui est actionné par un piston et qui est nécessaire dans l'outil 150 est supprimé, l'outil 200 utilisant à sa place la soupape à bille 216 montée dans le piston 206.
La chambre 80 (fig. 1) formée dans le réservoir 16 entre le diaphragme 18 et la paroi inférieure 56 est pleine de fluide. Une chambre 82, formée entre le couvercle 20 et la face supérieure du diaphragme 18, communique par un passage horizontal 84 ménagé dans le couvercle 20 avec un passage vertical 86 traversant les parois du cylindre 14 et du réser voir 16 et communiquant à son extrémité inférieure avec. la canalisation d'admission d'air 38. En con- séquence, le diaphragme 18 est soumis à une pres sion d'air relativement constante grâce à laquelle ce diaphragme exerce une pression prédéterminée sur le fluide contenu dans la chambre 80, pour le main tenir de même à une pression constante prédéter minée.
La chambre 80 communique avec le passage horizontal 62 ménagé dans le réservoir 16, par l'in termédiaire de deux passages verticaux 88 et 90 et d'un passage horizontal 89 ménagé dans la partie extérieure 92 de plus grand diamètre de la paroi inférieure 56 du réservoir. Le passage 89 est aligné avec un évidement horizontal plus grand ménagé dans le réservoir et dans lequel est disposé un ensemble 94 à soupape d'arrêt classique. L'ensemble 94 com prend une soupape 98 qui est normalement main tenue contre un siège 108 ménagé dans le passage 89.
Quand la pression régnant dans le passage 90 dépasse une limite prédéterminée, la soupape 98 se déplace vers l'intérieur pour faire passer du fluide du passage 89 au passage 88 et de là dans la chambre 80. Le fluide continue à circuler tant que la pression régnant dans le passage 90 n'a pas été ramenée à une limite plus faible.
On voit donc que si la pression du fluide du passage 90, qui communique avec le fluide de la chambre 53, dépasse une valeur prédéterminée, l'en semble 94 à soupape d'arrêt unidirectionnelle fonc tionne pour laisser passer du fluide dans la chambre 80 qui se dilate pour recevoir ce fluide supplémen taire et détend la pression régnant dans la chambre 53 et les passages de communication de fluide.
Inversement, en cas de diminution du volume total de fluide dans la chambre 53 et dans les pas- sages de communication de fluide qui envoient le fluide sous pression élevée au piston de l'outil, la pression exercée par ce fluide sur un second ensemble 112 à soupape d'arrêt (fig. 10) monté sur le réser voir 16 diminue quand le piston 50 est dans la posi tion illustrée sur la fig. 1.
La. pression du fluide de la chambre 80 qui est sensiblement constante agit sur une soupape 110 de l'ensemble 112 à soupape d'arrêt unidirectionnelle pour déplacer la soupape 110 vers l'intérieur quand la pression diminue dans la chambre 53, afin de provoquer un écoulement de fluide, par un passage vertical 111 et un passage horizontal 109 ménagé dans la paroi inférieure 56 du réservoir, jusqu'à un passage vertical 113 ménagé dans le piston fixe 54. A son extrémité inférieure, le passage 113 communique avec la chambre 53.
La chambre 80 et l'ensemble 112 à soupape d'arrêt fonctionnent de ce fait pour fournir continuellement du fluide d'appoint à la chambre 53 afin d'y assurer un appoint de volume et un minimum de pression pour faire fonctionner l'outil d'enfoncement 150 ou 200.
Deux ensembles similaires 114 et 116 à soupape d'arrêt (fig. 5 et 9) sont montés dans la partie de paroi 92 du réservoir et communiquent respective ment par des passages 115 et 117 avec la chambre 66 pour y assurer respectivement une détente de pression et un volume d'appoint. Ainsi, la chambre 80 constitue une source de fluide pour maintenir un volume constant de fluide d'actionnement dans l'en semble moteur 10 et l'outil 150 ou 200 qui y est relié. La chambre 80 sert également à recevoir du fluide supplémentaire si la pression dans la chambre 53 ou dans la chambre 66 devient excessive.
On peut régler les ensembles 94 et 114 à soupape d'arrêt pour déterminer les pressions auxquelles les ensembles de soupape s'ouvriront pour provoquer la détente de pression désirée, et on peut régler de même les ensembles à soupape 112 et 116 pour déterminer les limites inférieures de pression dans les chambres 53 et 66.
Lorsque le fluide sort de la chambre 80, le diaphragme se déplace vers la paroi inférieure 56 du réservoir. La tige 28 et le rebord 29 de la bague sont déplacés de façon correspondante vers le cou vercle 20 jusqu'à ce que le rebord 29 porte contre le bouton 31 de libération d'interrupteur et ouvre l'interrupteur 25. Il faut alors remplir de nouveau la chambre 80 et remettre en position l'interrupteur 25 au moyen du bouton 35 avant de pouvoir faire fonctionner l'ensemble moteur 10. La description ci-avant permet de voir que lors que l'ensemble moteur 10 est utilisé, l'outil de pose des éléments de fixation, tel que l'un des outils illus trés, possède une structure simplifiée sans méca nismes de soupapes encombrants et lourds.
En outre, l'ensemble 10 assure un débit continu du fluide sous pression élevée nécessaire à l'outil d'enfoncement tout en réduisant au minimum les risques de fuite.