Ensemble pour contenir et servir une boisson
II est courant de vendre des boissons contenues dans des récipients fermés hermétiquement t et desti- nées à être consommées sur place. Ainsi, dans certains lieux publics, les marchands vendent souvent des bouteilles de boissons, chaque bouteille étant accompagnée d'un chalumeau pour permettre au consommateur de boire sans se servir d'un verre. Certaines maisons livrent des bouteilles de boisson avec chalumeaux fixés à l'extérieur de la bouteille, par exemple à l'aide d'un ruban adhésif. Cependant, ce mode de vente présente des inconvénients car, d'une part, le chalumeau peut facilement être détérioré lors de la manutention des bouteilles et, d'autre part, le chalumeau n'est souvent pas protégé et risque ainsi d'entrer en contact avec des objet plus ou moins sales.
La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle a pour objet un ensemble pour contenir et servir une boisson, comprenant un récipient muni d'un bouchon et contenant la boisson, caractérisé en ce qu'il comprend un chalumeau enfermé à l'intérieur du récipient lorsque celui-ci est fermé et contient la boisson.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme et des variantes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 représentent un récipient en position fermée et respectivement ouverte.
Les fig. 3 et 4 sont des vues partielles montrant deux organes différents d'obturation d'un chalumeau.
La fig. 5 représente un chalumeau muni d'une partie destinée à former flotteur.
La fig. 6 montre un chalumeau dont l'extrémité est fixée à une partie d'un bouchon d'un récipient.
La fig. 7 montre un chalumeau muni d'un élément formant ressort.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 1 et 2, l'ensemble comprend un récipient 1 présentant une ouverture à sa partie supérieure, cette ouverture étant fermée, dans le cas de la fig. 1, par un bouchon constitué de façon connue par une capsule métallique 2, à l'intérieur de laquelle se trouve un joint 3. Le bord de la capsule 2 est rabattu sous un rebord 4 du col du récipient 1. Le récipient 1 est rempli d'une boisson 5 et contient en outre un chalumeau 6, dont l'extrémité est repliée, de façon à former un pli de fermeture. Lorsque le chalumeau est introduit dans le récipient 1, on s'arrange pour qu'il contienne de l'air et pour que la boisson 5 ne pénètre pas ou peu à l'intérieur du chalumeau.
De cette façon, le chalumeau constitue un flotteur et lorsque le récipient est ouvert, le chalumeau 6 est poussé vers le haut et sort partiellement dudit récipient, comme cela est représenté à la fig. 2. La boisson peut alors être consommée après que le consommateur a déplié l'extrémité du chalumeau 6, lequel est constitué de préférence en une matière relativement souple.
Dans le cas où la boisson est gazéifiée, il est moins important d'éviter la pénétration du liquide dans le chalumeau 6, car au moment de l'ouverture du récipient, le coussin de gaz qui est légèrement comprimé et qui se trouve dans la partie supérieure du chalumeau, se détend un peu en faisant sortir au moins une partie du liquide contenu dans le chalumeau, de sorte que ce dernier flotte et sort partiellement par l'ouverture du récipient.
Les fig. 3 et 4 représentent des variantes d'exécution et montrent que l'extrémité supérieure du chalumeau 6 est fermée par un organe d'obturation qui est constitué par un bouchon 7 en résine synthétique dans le cas de la fig. 3 et par un corps sphérique 8 logé à l'intérieur du chalumeau et coulissant à frottement doux dans celui-ci dans le cas de la fig. 4. Dans ces deux formes d'exécution, le consommateur devra tout d'abord enlever l'organe d'obturation avant de pouvoir utiliser le chalumeau.
Le bouchon 7 présente un rebord 9 qui permet facilement de l'enlever, tandis que le corps sphérique 8 peut être chassé facilement du chalumeau, soit en serrant légèrement l'extrémité de celui-ci entre les doigts, soit en soufflant dans le chalumeau.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 5, le chalumeau 6 n'est pas fermé à l'une quelconque de ses extrémités, de sorte qu'il peut se remplir de liquide dans le récipient 1. Par contre, il présente une partie 10 en forme de cloche annulaire formant un flotteur ouvert vers le bas. Lorsque la boisson est une eau gazeuse, les bulles de gaz qui se dégagent du liquide remplissent ce flotteur 10, dont le volume est suffisant pour assurer la poussée du chalumeau vers le haut. En variante, le flotteur pourrait être complètement fermé et il pourrait, par exemple, être constitué par un corps creux en matière thermoplastique susceptible d'être fixé au chalumeau, par exemple par un serrage à chaud contre celui-ci.
La fig. 6 représente une autre variante d'exécution, dans laquelle le joint 3, qui est placé sous la capsule métallique 2, présente une partie saillante 11 de forme générale conique et dont le diamètre à la base est légèrement plus grand que le diamètre intérieur du chalumeau 6. Le chalumeau est engagé sur cette partie 11, de façon à être fixé au joint 3 et à être soulevé lors de l'ouverture de la bouteille.
La fig. 7 représente un chalumeau 6 dont la partie inférieure est munie d'un élément élastique constitué par un ressort à boudin 12. Il est préférable que ce ressort 12 soit constitué en une résine synthétique ou par un fil métallique enrobé dans une résine synthétique. La fixation du ressort au chalumeau est obtenue au moyen de quelques spires du ressort qui ont un diamètre intérieur légèrement inférieur au diamètre extérieur du chalumeau. La longueur du chalumeau est telle que le ressort soit comprimé lorsque le récipient est fermé, de façon qu'au moment de l'ouverture du récipient le ressort se détende et fasse sortir partiellement le chalumeau du récipient. En variante, l'élément élastique pourrait être constitué par une partie du chalumeau luimême, cette partie étant, par exemple, enroulée pour former une ou plusieurs spires.
Les différentes formes d'exécution qui ont été décrites jusqu'ici présentaient toutes des moyens permettant de faire sortir partiellement le chalumeau lors de l'ouverture du récipient. Cette exigence n'est cependant pas indispensable et, surtout lorsque l'ouverture du récipient est relativement grande, on peut très bien prévoir un chalumeau ordinaire restant appuyé au fond du récipient lors de l'ouverture de celui-ci. D'ailleurs, lorsque la boisson est fortement gazéifiée, le dégagement intense de bulles qui a lieu lors de l'ouverture du récipient entraîne le chalumeau 6 avec lui, de sorte que ce dernier sort du récipient sans qu'un moyen quelconque soit prévu à cet effet.
Dans toutes les formes d'exécution, il est avantageux que le chalumeau soit en matière relativement souple et, selon une autre variante non représentée au dessin, on pourrait prévoir que le chalumeau soit légèrement plus long que la distance maximum entre le fond et le bouchon du récipient, de façon que le chalumeau se cintre légèrement lors de la fermeture du récipient. Lorsqu'on ouvre ce dernier, le chalumeau reprend sa forme rectiligne et, comme il est légèrement plus grand que la profondeur du récipient, il fait saillie de ce dernier et peut être saisi facilement par le consommateur.
Il est bien entendu que lorsque le canal du chalumeau est obturé pour qu'un fluide gazeux reste à l'intérieur de ce dernier, l'obturation peut être effectuée aussi bien près de l'une que de l'autre extrémité. A la rigueur, cette obturation pourrait être faite dans la partie médiane du chalumeau.
Selon une autre variante, le chalumeau pourrait aussi être constitué, en tout ou partie, en une matière de densité plus faible que celle de la boisson, par exemple en résine synthétique de structure alvéolaire, les alvéoles contenant un gaz et ne communiquant pas entre eux. De cette façon, le chalumeau aurait tendance à flotter sans qu'aucune précaution particulière doive être prise lors de la fermeture du récipient.
De toute façon, le fait de placer le chalumeau à l'intérieur du récipient constitue un grand avantage du point de vue hygiénique et, pour certaines boissons, il peut être par exemple stérilisé en même temps. que la boisson, par un traitement thermique.