CH357124A - Procédé pour le chauffage électrique d'un local et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Procédé pour le chauffage électrique d'un local et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé

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CH357124A
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    • F24HEATING; RANGES; VENTILATING
    • F24DDOMESTIC- OR SPACE-HEATING SYSTEMS, e.g. CENTRAL HEATING SYSTEMS; DOMESTIC HOT-WATER SUPPLY SYSTEMS; ELEMENTS OR COMPONENTS THEREFOR
    • F24D13/00Electric heating systems
    • F24D13/02Electric heating systems solely using resistance heating, e.g. underfloor heating
    • F24D13/022Electric heating systems solely using resistance heating, e.g. underfloor heating resistances incorporated in construction elements
    • F24D13/024Electric heating systems solely using resistance heating, e.g. underfloor heating resistances incorporated in construction elements in walls, floors, ceilings
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
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    • Y02BCLIMATE CHANGE MITIGATION TECHNOLOGIES RELATED TO BUILDINGS, e.g. HOUSING, HOUSE APPLIANCES OR RELATED END-USER APPLICATIONS
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Description


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 Procédé pour le chauffage électrique d'un local et    installation   pour la mise en    #uvre   de ce procédé La présente invention comprend un procédé pour le chauffage électrique d'un local et une installation pour la mise en    #uvre   de ce procédé. 



  Il est connu de    réaliser   le chauffage des locaux tels que bureaux,    locaux   d'habitation ou autres, en disposant dans le sol ou dans les murs des canalisations parcourues par un    fluide   chaud. Une fois chauffées,    les   parois du local    émettent   un rayonnement infrarouge qui chauffe à son tour les personnes se trouvant dans le local. 



  Ce système de chauffage est très sain et confortable, mais il doit être mis en place au moment de la construction du    local.   De plus, il a l'inconvénient de présenter une inertie thermique considérable si bien qu'il est    impossible   d'adapter la marche du chauffage aux variations horaires de la température extérieure, ce qui conduit à une mauvaise utilisation des calories. 



  Il est connu aussi de réaliser un chauffage à rayonnement    infrarouge   en utilisant l'énergie électrique. Dans ce type de chauffage les sources rayonnantes sont généralement constituées par des résistances électriques    portées   au rouge, qui fournissent un faisceau infrarouge relativement    concentré.   



  Pour cette raison, le système précédent qui offre l'avantage d'une faible inertie thermique convient seulement pour un chauffage d'appoint, ou fortement localisé. 



  La présente invention comprend un procédé visant à remédier aux inconvénients précédents en    permettant   le chauffage de l'ensemble d'un local par un rayonnement infrarouge d'origine électrique et avec une consommation de courant suffisamment faible pour rendre le système compétitif. 



  Le    procédé   conforme à l'invention consiste à déterminer pour une partie au moins des parois limi- tant le local, la déperdition calorifique de la    surface   totale de la paroi considérée et à équiper la surface disponible de cette paroi au moyen de trames chauffantes à faible inertie thermique, constituées par au moins une nappe de fils électriquement résistants tendus parallèlement sur un cadre, et à faire dissiper par ces trames une puissance calorifique proportionnée à la déperdition calorifique de la    totalité   de la paroi. 



  Dans une mise en    #uvre   particulière du procédé la puissance    calorifique   qui peut être dissipée par les trames équipant la surface disponible d'une    paroi   est proportionnelle à la déperdition calorifique globale obtenue en ajoutant à la déperdition propre à la surface totale de la paroi    considérée,   la part des déperdition revenant à    cette   paroi, et provenant d'une part des déperditions des    parois   non équipées du local, telles que plancher ou plafond, et d'autre part des déperditions intéressant la    totalité   du local, notamment par suite des infiltrations d'air. 



  L'installation pour la mise en    #uvre   du procédé que comprend l'invention est caractérisée en ce qu'elle présente des trames chauffantes constituées par au moins une nappe de fils    électriquement   résistants, tendus sur un cadre et portés en service à une température peu élevée. 



     Dans   une forme d'exécution de l'installation les divers circuits constitués par les trames chauffantes peuvent être groupés en réseaux, chaque    réseau   étant placé sous la commande d'au moins un thermostat. On peut ainsi réaliser une installation simple et économique possédant un nombre élevé de régimes de    chauffe,   exactement adaptés aux conditions désirs dans le local,    compte   tenu des conditions extérieures et des déperditions propres au local considéré. 

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 Le    dessin   annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution que comprend l'invention et des variantes de    détail.   



  La    fig.   1 est une vue en plan avec coupe des murs d'un local équipé conformément à l'invention. La    fig.   2 est la coupe verticale suivant    II-II   de la    fig.   1 de ce même local. 



  La    fig.   3 est une vue développée à plus grande échelle, avec arrachements montrant la répartition des trames sur les parois du local, après enlèvement de la surface cachant les fils. 



  La    fig.   4 est une    vue   schématique en perspective    avec      arrachements   montrant un mode de réalisation pratique d'une    paroi   chauffante. 



  La    fig.   5 est un schéma    électrique   d'une installation particulière. 



  La    fig.   6 montre schématiquement une trame à deux circuits    imbriqués.   



  La    fig.   7 est une vue en coupe transversale d'un cadre équipé conformément à la    fig.   6. 



  La fi-. 8    est   une vue en perspective avec arrachements d'un fil chauffant fortement grossi. 



  La    fig.   9    est   une vue en élévation    avec   coupe transversale d'un cadre portant une trame chauffante. En se reportant aux    fig.   1 à 3 on voit l'application à un local    déterminé   d'une forme d'exécution de l'installation de chauffage    électrique.   



  Dans la forme d'exécution    considérée,   on suppose que    ce   local    est   constitué par une    pièce   d'angle 1 et comprend un mur de façade A muni d'une fenêtre 2, un mur de refend B sans fenêtre, une cloison C qui sépare la pièce 1 d'un couloir 3 et qui est munie d'une porte 4, et une autre    cloison   D qui sépare la pièce 1 d'une seconde pièce 5. 



  On suppose que la température intérieure du local 1 doit être    tz   = =    201,   C, lorsque la température extérieure est te = -100 C, en admettant qu'il règne dans la pièce 3 une température    t;i   =    =140   C et dans la    pièce   5 une température    t5   = = 200 C. 



  On admettra    encore   que la pièce 1 est disposée entre les pièces 6 et 7    (fig.   2) des étages inférieur et supérieur, et que ces deux pièces    sont   à la température de =    201,   C. 



  Dans la forme d'exécution décrite, on a décidé d'équiper de trames chauffantes, les seules parois A, B et C, à l'exclusion de la paroi D, du plancher 8 et du plafond 9. 



  La puissance calorifique maximum que doivent pouvoir rayonner les trames chauffantes disposées sur les    surfaces   disponibles des parois A, B et C doit être    proportionnée   à la déperdition de la surface totale du local. 



  Dans la    détermination   de cette puissance, on doit tenir compte d'abord de la déperdition propre à la nature même de la paroi. Celle-ci est définie par le coefficient de    transmission   K. 



  Dans la forme d'exécution visée, on suppose que K est égal à 2,2 pour la paroi A à l'exception de la fenêtre 2 où K = 6. Pour la paroi B, K = 2, pour la paroi C, K = 1,2 à l'exception de la porte 4 pour laquelle K = 3, et pour la paroi D, K = 1,2. 



  Pour les différentes surfaces ainsi définies le    flux   thermique F horaire est donné par la formule F =    K.S.(t;-t,)   où S désigne la surface de la paroi qui possède une valeur déterminée du coefficient K. 



  On peut ainsi déterminer les déperditions propres aux parois A, B, C, les autres parois ayant une déperdition nulle par hypothèse. 



  Pour les parois A et C dont la surface disponible pour le montage des trames chauffantes est inférieure à la surface totale de la paroi, les déperditions calorifiques précédemment calculées sont ramenées à la surface disponible. 



  En outre ces déperditions sont augmentées en proportion de la déperdition calorifique due à l'infiltration d'air froid dans le local par la porte et la fenêtre. 



  Dans ces    conditions,   des calculs simples permettent d'aboutir aux valeurs suivantes des déperditions 
 EMI2.48 
 Paroi Déperdition (calories./heure ou watts./heure) A 0, = 1150 c/h = 1330 w/h B Qt, = 865 c/h = 1000 w/h C Q, = 120 c/h = 140 w/ h D Ql=@ 0 Les parois A, B, C seront équipées de trames chauffantes    T,,      ,Tb   ,    T,   dont la puissance maximum rayonnée par heure dans le cas d'une température extérieure de    -10o   doit être respectivement égale à    QQ,      Q,"      Q.,   ces trames satisfaisant de plus à des conditions d'uniformité    nécessaires   pour assurer le confort voulu aux    occupants   du local. 



  Par trame on désigne une ou plusieurs nappes de fils électriquement résistants qui s'étendent sur toute la hauteur de la surface    disponible   de la paroi. 



  La réalisation matérielle de ces trames sera décrite plus loin. Il suffit de signaler ici que chaque trame peut être    constituée   par un fil résistant continu 11 disposé suivant une grecque et qui s'étend sur toute la hauteur de la paroi    (fig.   3). 



  La trame d'une paroi est répartie sur    toute   la    surface   de la paroi (trame    TL   de la paroi B) ou sur la surface disponible (trame    T,.   sur la paroi C, à gauche de la porte 4 et trame Tu, en deux parties sur la paroi A, de chaque côté de la fenêtre 2). 



  Pour chaque trame, le fil résistant 11 peut être réparti en un ou plusieurs circuits montés en parallèle et branchés sur des conducteurs d'alimentation 12, 13 placés en série    avec   un thermostat réglable 14 et un interrupteur manuel 15. 



  Dans le calcul pratique de l'installation, on doit considérer un    certain   nombre de paramètres, tels que la longueur de fil résistant, l'écartement relatif des fils, la résistance du fil par unité de longueur, ou son émission calorifique par unité de longueur, le nombre de circuits identiques montés en parallèle, etc. 

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 Les calculs donnés ci-après ont pour but de montrer comment dans la pratique on peut agir sur ces divers paramètres pour calculer une installation. Détermination de la trame    T.,   La    surface   disponible étant 6,10    m2,   l'émission calorifique par    m2   doit être    Q,/6,10   = 1330/6,10 = 220    w/m2.   



  En choisissant un fil résistant dont l'émission sous 220 volts serait de 11    w/m,   il faudrait par    m2   de    surface   220/11 = 20 m de longueur de fil, ce qui correspond à un    espacement   de 5 cm entre les fils. 



  La trame Ta    nécessite   ainsi 20 X6,10= 122m de fil. 



  Les caractéristiques du fil et le nombre de circuits à    raccorder   peuvent être    déterminé   compte tenu du fait que l'intensité passant par tous les circuits est 1,330 w/220 v = 6,10 A. 



  Si on veut utiliser un fil dont l'intensité recommandée est 0,9 A, on voit qu'avec 7 circuits, on aboutit à    une   intensité par circuit égale à 6,10/7 = 0,87 A, ce qui est admissible. 



  Il en résulte que la longueur de fil pour chaque circuit sera de 122/7 = 17,5 m. 



  La résistance r du fil par unité de longueur peut être déterminée aisément puisqu'on    connait   la puissance unitaire : 11    w/m   et l'intensité 0,87 A. 



  On trouve ainsi r = 11/0,87 X 0,87 = 15    ohms/m   (environ). 



  En conclusion, la paroi A sera garnie de fil ayant une résistance de 15 ohms/m, ce fil étant réparti en 7 circuits montés en parallèle, chaque circuit    ayant   une longueur de 17,5 m et l'espacement des fils étant de 5 cm, dont six circuits sur les parois situées de chaque côté de la fenêtre et un circuit placé sur le panneau de bordure de la fenêtre. 



  Les sept circuits considérés ont été représentés sur la    fig.   3. Détermination de la trame    Tv   La paroi B ayant une surface de 10    e,   entièrement disponible, l'émission calorifique par    m2   doit être Q,,/10 = 100    w/m2.   



  Bien que la méthode précédente soit toujours valable, un autre mode de détermination des circuits va être utilisé pour montrer la souplesse d'adaptation de l'installation. 



  Si on désire mettre en place sur la paroi B six circuits distincts, comme l'intensité totale sous une tension de 220 volts est de 1000/220 = 4,55 A l'intensité propre à chaque circuit est 4,5516    =   0,76 A. 



  Avec un fil ayant une résistance unitaire égale à 15    ohms/m   (même    valeur   que pour le fil de la paroi A), l'émission calorifique unitaire est de 15 X 0,76 X 0,76 = 8,6 watts/m. 



  La longueur de    fil   à poser par    m2   de surface est alors 100/8,6 = 11,6 m et l'écartement des fils est évidemment 100/11,6 = 8,6    cm.   



  Une trame en    six      circuits   représentant 116 mètres de fil dont les brins sont    espacés   de 8,6    cm   est    représentée   sur la    fig.   3. Détermination de la trame    T.      Corizpte   tenu de ce que la surface disponible n'est que de 5    m2,      l'émission   nécessaire par    m2   est    Q,/5   = 28    w/m2.   



  On va adopter ici un troisième mode de calcul possible, en fixant a priori l'écartement des fils    chauffants   à 20 cm. 



  II est    nécessaire   alors    d'utiliser   5    fils/m2,   l'émission unitaire du fil devant être 28/5 = 5,6    w/m,   ce qui correspond à une longueur de fil de 140/5,6 = 25 mètres. 



  L'intensité du    courant   étant d'autre part 140/220 = 0,64 A. 



  La résistance    unitaire   du fil devra être égale à 5,6    w/m/0,64   X 0,64 A = 13,5 ohms/m. 



  Le circuit est bien    entièrement   déterminé. L'installation    décrite   montre    qu'il   est possible d'adapter avec    précision   les caractéristiques des trames chauffantes aux déperditions    calorifiques   des parois, en    fixant   de plus à    l'avance,   tel paramètre qu'on juge utile. 



  Bien entendu, pour une même trame, il est possible de changer les    écartements   des fils appartenant ou non à des circuits    différents,   suivant qu'on veut    renforcer   ou diminuer    l'émission   calorifique superficielle d'une    certaine   partie de la paroi. 



  Sur la    fig.   4 on a représenté un mode de réalisation de l'équipement d'une paroi M au moyen de trois circuits Cl,    C2,      C3.   



  Les fils chauffants 11 de chaque    circuit   peuvent être avantageusement constitués    comme   le montre la    fig.   8. Sur une âme 131 en matière minérale filée ou étirée, résistant bien à la chaleur est enroulé    hélicoïdalement   à    spires   non jointives un fil résistant 132 à    coefficient   de dilatation thermique très faible ou nul tel que    le      constantan.   L'hélice 132    est   recouverte d'un mince manchon isolant 133 également en matière minérale    textile,   telle qu'une tresse de fibres de verre ou de laine    minérale.   Sur le manchon 133 est déposé par trempage un revêtement isolant souple 134 par exemple.

   en caoutchouc chloré, caoutchouc synthétique au    silicone,   ou autre matière souple capable de résister à la chaleur. 



  En service la    température   du fil résistant 132 peut être par exemple de    1001,   et celle du revêtement 134 de 500. 



  Le fil isolé ainsi constitué est tendu    (fig.   4 et 9) sur des cadres 31 juxtaposés et    fixé   sur ceux-ci par exemple par des arceaux 91. En arrière des fils 11 

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 se trouvent une cloison 32 d'un isolant thermique (par exemple plaque à base de tissu de verre ou d'une matière plastique    alvéolaire),   une plaque réfléchissante 33 telle qu'une tôle polie et une seconde cloison isolante 32', analogue à 32,    portée   par un cadre 31' attaché au cadre 31. Les cadres 31, 31' s'étendent de    préférence   sur toute la hauteur du mur. 



  En avant de    ces   cadres est disposée une paroi 35, par exemple en papier    peint,   tissu synthétique, tôle peinte ou plaque de matière plastique. Cette paroi    sert   d'émetteur secondaire et de    diffuseur   pour le rayonnement infrarouge produit par les fils 11. 



  Les cadres 31 peuvent être agencés pour assurer en outre des    courants   de convection    grâce   à des canaux de    circulation   d'air 92 qui débouchent dans le local. Une telle structure est très légère et présente une inertie thermique très faible. 



  Bien que les divers circuits Cl,    C@,      C3   puissent être alimentés par les mêmes conducteurs et commandés par un seul    thermostat,   conformément à l'installation de la    fig.   3, on peut mettre à profit le découpage en    circuits   pour constituer dans un même local ou un même    appartement   divers réseaux possédant des moyens de commande    distincts.   



  Ainsi dans le cas de la    fig.   4, les circuits CI,    C3   sont alimentés par les conducteurs 41, commandés par le thermostat 42 tandis que le circuit    C2   est alimenté par le conducteur 43    placé   sous la commande du    thermostat   44, étant entendu qu'à chaque thermostat peut être associé un circuit dérivé muni d'un    interrupteur   permettant de le    court-circuiter,   pour assurer une marche    continue.   



  Sur la    fig.   4 les connexions ont été, pour plus de    clarté,   séparées des circuits Cl,    C9,      C3,   mais bien entendu, dans la pratique les conducteurs d'alimentation 41, 43 sont groupés dans une même canalisation, logée dans la    plinthe   ou le plafond. 



  Le thermostat 42 peut être    placé   à l'extérieur du    local   et assurer la mise en route automatique des circuits Cl,    C3   dès que la température extérieure descend au-dessus d'une valeur    déterminée,   tandis que le thermostat 43 placé à l'intérieur du local fournit un chauffage d'appoint au moyen du circuit    C3.   



     Compte   tenu de la    répartition   des trames chauffantes en    circuits,   par    l'utilisation   de plusieurs réseaux, et au moyen de thermostats et de contacteurs    judicieusement   disposés on peut réaliser très simplement des    installations   offrant une souplesse de marche qu'il n'est pas possible d'obtenir    avec   des moyens de chauffage électrique usuels, tels que des radiateurs. 



  Une telle    installation   est représentée sur le mode unifilaire à la    fig.   5, où l'on voit en 51 et 52 deux pièces du local à chauffer dont les murs extérieurs sont schématisés en 50. 



  Dans chaque pièce, les divers    circuits   de chauffage sont groupés en deux réseaux symbolisés en G et H, et    commandés   par des interrupteurs manuels    indépendants   53, 54, l'un de ces réseaux H étant de plus soumis à un thermostat d'ambiance 55, intérieur au local considéré. 



  En dehors de ces dispositifs de commande locale est prévue une commande générale à    combinaisons   multiples qui comprend, à partir du secteur d'alimentation 56 et du disjoncteur 57, deux circuits de commande pour les réseaux G et H respectivement. 



  Le circuit de    commande   du réseau G    comporte   en aval de l'interrupteur général 61, un contacteur 62 actionnant le contact 63 en série avec l'interrupteur 61. 



  Le contacteur 62 peut être    commandé   soit par un    thermostat   64    situé   à l'extérieur du local et soumis à la température te, qui actionne un    contact   65, soit par un interrupteur manuel 66. 



  Le circuit de commande du réseau H    comprend   en parallèle avec un interrupteur manuel 67, un circuit comprenant un interrupteur 68, et un contact 71 d'un contacteur 72 lui-même commandé par un thermostat 73, placé dans une pièce témoin, réglé à la température minimum de nuit et qui permet d'assurer une température minimum à l'ensemble. 



  Avec une installation de ce genre, les diverses allures de chauffe suivantes peuvent être prévues Marche normale de jour    Interrupteurs   61 et 67 fermés, 66 et 68 ouverts. Le réseau G est placé sous la commande du thermostat extérieur 64. En effet, si la température extérieure descend au-dessous de la valeur fixée, le contact 65 se    ferme,   ce qui excite le contacteur 62 qui ferme le contact 63, assurant l'alimentation des résistances du réseau G. 



  Le réseau H est placé sous la commande de chaque thermostat local 55, qui provoque l'alimentation des résistances intéressées si la température ambiante est inférieure à la valeur fixée. Les circuits du réseau H dans chaque pièce peuvent ainsi fonctionner en clignotement et fournir un chauffage d'appoint. 



  Marche de nuit a) Températures extérieures supérieures à -70 C par exemple. Les    interrupteurs   66, 61, 67 sont ouverts et    l'interrupteur   68 est fermé. 



  Le réseau G est hors circuit. 



  Le réseau H est placé sous la commande du thermostat 73. Il est enclenché si la température dans la pièce-témoin descend au-dessous de la valeur prescrite. 



  b) Températures extérieures inférieures à -7  C. Les    interrupteurs   61, 66 et 68 sont fermés, 67 reste ouvert. 



  Le réseau G marche en permanence. 



     Le   réseau H fournit l'appoint, sous le contrôle du thermostat 73 de la pièce-témoin. 



  Mise en régime du matin    Les      interrupteurs   66, 61, 67 sont    fermés   et l'interrupteur 68 ouvert. Les réseaux G marchent en continu, les réseaux H marchent en fonction de la commande des thermostats    d'ambiance   55. 

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 Au bout du délai suffisant, on peut reprendre le régime de marche    normale   de jour, en ouvrant le contact 66. 



  Une telle installation, qui assure un régime oscillant entre plusieurs niveaux de chauffe    déterminés   augmente notablement l'impression de confort pour les    occupants   du local. 



  Dans le    cas   où les circuits chauffants sont répartis en plusieurs réseaux, il peut être avantageusement prévu une répartition imbriquée des fils chauffants de deux circuits distincts. 



  Une telle disposition est visible    fig.   6, où les fils résistants 81    alimentés   par les conducteurs 84 appartiennent à un premier réseau G, tandis que les fils 83 alimentés par les conducteurs 82 appartiennent à un second réseau H. En projection les fils 83 sont équidistants des fils 81. 



  Dans un mode d'exécution pratique    (fig.   7), les fils 81, 83 peuvent être tendus, sur un même cadre 85, au moyen de crochets 86 de façon à constituer deux nappes de fils    équidistantes.   



  Grâce à cette    structure,   on évite tous points chauds qui pourraient provenir du contact de deux fils résistants, ce qui se produirait aux points de croisement, si les deux nappes de fils    étaient   coplanaires. 



  Avec un montage de ce genre, l'émission calorifique peut être uniforme pour toute la surface de la paroi, seul varie le taux d'émission calorifique superficiel, suivant le mode    d'alimentation   des réseaux.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé pour le chauffage électrique d'un local, caractérisé en ce qu'il consiste à déterminer pour une partie au moins des parois limitant le local, la déperdition calorifique de la surface totale de la paroi considérée et à équiper la surface disponible de cette paroi au moyen de trames chauffantes à faible inertie thermique, constituées par au moins une nappe de fils électriquement résistants tendus parallèlement sur un cadre, et à faire dissiper par ces trames une puissance calorifique proportionnée à la déperdition calorifique de la totalité de la paroi. II.
    Installation pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication I, caractérisée en ce qu'elle présente des trames chauffantes constituées par au moins une nappe de fils électriquement résistants, tendus sur un cadre et susceptibles d'être portés en service à une température peu élevée. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on détermine la puissance calorifique qui peut être dissipée par les trames équipant la surface disponible d'une paroi en fonction de la déperdition calorifique globale obtenue en ajoutant à la déperdition propre à la surface totale de la paroi considérée, la part des déperditions revenant à cette paroi et provenant d'une part des déperditions des parois non équipées du local, telles que plancher ou plafond, et d'autre part des déperditions intéressant la totalité du local, notamment par suite des infiltrations d'air. 2.
    Installation suivant la revendication II, caractérisée en ce que chacune des trames chauffantes est constituée par un fil résistant recouvert d'un revêtement isolant, ce fil ayant une disposition en grecque, une partie des paramètres de la trame, comprenant la longueur du circuit, l'écartement des fils, sa résistance linéaire, son émission calorifique linéaire étant déterminée en fonction de la déperdition calorifique de la paroi intéressée. 3. Installation suivant la revendication II, caractérisée en ce que les divers circuits constitués par les trames chauffantes sont groupés en réseaux, chaque réseau étant placé sous la commande d'au moins un thermostat. 4.
    Installation suivant la revendication II, caractérisée par deux réseaux de trames chauffantes, l'un de ces réseaux Étant commandé par un thermostat destiné à être placé à l'extérieur du local et assurant le chauffage de base, l'autre réseau qui fournit le chauffage d'appoint étant commandé par un thermostat destiné à être placé dans le local. 5. Installation suivant la revendication II, caractérisée en ce que chaque trame chauffante porte deux nappes de fils chauffants, tendus sur un même cadre, situés dans des plans parallèles et présentant en projection une répartition imbriquée, ces deux nappes formant deux circuits électriques indépendants..
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FR2949180A1 (fr) * 2009-08-14 2011-02-18 Fernand Scherrer Dispositif de chauffage electrique de dalle avec cables electriques chauffants

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