Dispositif pour raccorder un tube en matière .plastique à une canalisation La présente invention est relative à un dispositif pour raccorder un tube en matière plastique à une canalisation.
Les dispositifs pour raccorder un tube en plas tique peuvent être soit tout en métal, soit tout en matière plastique, soit partie en métal et partie en matière plastique.
L'exécution complète en matière plastique de ces dispositifs exige soit le collage des parties jointives, soit le filetage des bouts des tubes. Le collage des parties jointives n'est pas recommandable pour cer taines matières plastiques., telles que le polyéthylène ; d'autre part, à cause de la résistance relativement faible des tubes en plastique, leur filetage affaiblit localement cette résistance de manière intolérable et le seul moyen connu de parer à cet inconvénient est de renforcer les extrémités des tubes, par exemple en leur donnant une surépaisseur.
Presque tous les dispositifs de raccordement con nus nécessitent l'emploi d'une clef pour le. serrage de l'écrou de fixation. De plus, il est souvent néces saire d'effectuer un aménagement parfois difficile des extrémités du tube, par exemple, leur évasement, à chaud ou à froid. Certains dispositifs de raccorde ment imposent la fusion de la résine ; la réussite de cette opération est très aléatoire, car si la fusion est insuffisante, il est impossible de réaliser une jonction correcte, tandis que si la fusion est exagérée, les tubes sont affaiblis localement et l'étanchéité de la jonction est compromise.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités.
Le dispositif objet de l'invention est caractérisé par une pièce de raccordement présentant un embout à surface extérieure légèrement conique destiné à s'engager à frottement doux à l'intérieur du tube, par une bague à. entailles longitudinales et à surface exté- rieure légèrement conique destinée à serrer extérieu rement l'extrémité du tube sur ledit embout -et par un écrou qui se visse sur ladite pièce et dont la sur face interne légèrement conique vient, lors du vissage, presser la surface conique de la bague et serrer celle-ci sur l'extrémité du tube.
A titre d'exemple, le dessin ci-annexé représente une forme d'exécution du dispositif objet de l'in vention.
La fig. 1 représente une coupe du dispositif monté sur un tube.
La fig. 2 représente un écrou en coupe longitu dinale et en vue transversale.
La fig. 3 représente une bague en coupe.
La fig. 4 montre en coupe longitudinale la pièce à embout sur laquelle se fixe le tube, se place la bague et se visse l'écrou.
Pour réaliser l'assemblage, l'écrou 1, qui com prend une partie intérieurement conique 10-11 et une partie cylindrique filetée intérieurement 14-15, est introduit sur le tube en plastique 2 par la partie dépourvue de filetage de façon à être entièrement engagé sur le tube au-delà de la partie extrême de celui-ci.
La bague 3, qui comprend une partie conique 12-13 munie d'entailles longitudinales. 20, est à son tour engagée par le côté portant les entailles sur le tube en plastique 2. A ce moment, la partie conique l2-13 de la bague est mise en contact avec la partie conique 10-l1 de l'écrou 1.
La partie conique 4 de la pièce à embout est alors introduite dans le tube en plastique par frotte ment doux à la main, donc sans chauffage ni élar gissement préalable de l'extrémité du tube. De cette façon, l'embout 4 ainsi engagé à l'intérieur du tube en plastique se trouve en contact avec la paroi inté rieure de ce tube. La face 6-7 de la bague est alors avancée tout près de la face 8-9 de ladite pièce, sans toutefois devoir toucher cette face.
L'écrou 1 est également rapproché de telle façon que la partie large du cône 10-11 soit engagée sur la partie large du cône 12-13.
A ce moment, la partie filetée 14-15 de l'écrou s'engage sur la partie filetée mâle 16-17 de la pièce à embout. La partie cylindrique 6-7 de la bague se rapproche de l'épaulement 18-19 de l'écrou.
Alors on serre à la main l'écrou sur la pièce à embout, de sorte que l'extrémité du tube en plastique est ainsi légèrement comprimée entre la surface cylin drique intérieure de la bague et la surface conique 4-5 de l'embout.
Les lèvres des entailles 20 de la bague 3 se rap prochent et facilitent grandement le serrage sans compression excessive du tube en plastique. Les lè vres des entailles 20 sont chanfreinées pour éviter le grippage lors du serrage. Des gorges. ou saignées 23 peuvent rendre plus souples les parties de la bague 3.
La partie filetée 22 de la pièce à embout peut être munie de moyens pour se raccorder à un comp teur ou à un manchon ou bien à un tube métallique. Ce bout peut être parachevé suivant les besoins, en bout mâle ou femelle.
L'extrémité 4 de l'embout est terminée avec une épaisseur très mince, et, de cette façon, le diamètre intérieur du tube, après montage, reste quasi inchangé.
Comme variante d'exécution de l'objet de l'in vention, on peut faire la bague en matière plastique, l'écrou et la pièce à embout étant en métal (acier inoxydable, bronze, etc.). La surface extérieure 4, 5 de l'embout est préférablement rendue antidérapante par un moyen connu, par exemple par voie chimique, par voie mécanique ou en fixant sur cette surface une poudre. Le dispositif décrit présente les avantages sui vants 1. L'assemblage ne provoque aucune déforma tion notable du tube grâce à l'emploi, pour obtenir l'étanchéité, d'une bague avec entailles longitudinales.
2. Le serrage de l'écrou peut se faire à la main, sans nécessiter l'emploi d'outils.
3. Une étanchéité parfaite est assurée.
4. Le montage est très facile et rapide, ne néces site pas de main-d'oeuvre spécialisée.
5. Le tube n'est pas fileté, ce qui évite l'affai blissement de son extrémité et les risques de rupture ou de fuites qui en résulteraient.