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Dispositif électromagnétique d'actionnement d'un compteur d'impulsions électriques La présente invention a pour objet un dispositif électromagnétique d'actionnement d'un compteur d'impulsions électriques, comprenant un électroaimant coopérant avec une armature mobile déterminant l'avance du compteur. Elle a pour but d'empêcher l'actionnement du compteur quand les impulsions électriques ont une durée inférieure à une valeur prédéterminée. Par exemple, il peut être désirable que le compteur soit sensible à des impulsions électriques dépassant 180 ms (millisecondes) de durée mais ne réponde pas à des impulsions au-dessous de 50 ms.
Le dispositif selon la présente invention est caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'inertie mobile actionné par ladite armature lorsque l'électroaimant est excité.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif objet de la présente invention.
La fig. 1 est une vue partielle en élévation latérale de ce dispositif.
La fig. 2 est une vue en élévation latérale, à plus petite échelle, d'une autre partie du même dispositif. Le dispositif représenté comprend un électroaimant 1 et une armature 2 pivotant autour d'un axe 3 fixé sur un bâti 4.
L'armature 2 est munie de prolongements ou cliquets 5, 6 en forme de C qui coopèrent avec une roue dentée 7 de telle manière que, pour chaque oscillation complète de l'armature autour de son pivot 3, la roue dentée est avancée d'une dent, le cliquet 6 faisant avancer la roue d'une demi- dent lorsque l'électro-aimant attire l'armature 2 et le cliquet 5 faisant avancer la roue à nouveau d'une demi-dent lorsque l'armature 2 est rappelée en position de repos par le ressort de rappel 11.
La roue dentée 7 entraîne une roue d'engrenage 8 qui coopère avec une roue d'engrenage 9 calée sur l'arbre d'en- trée du compteur, de façon qu'une oscillation complète de l'armature 2 détermine l'avance du compteur d'une unité. Un ressort 10 est destiné au freinage du compteur.
Le dispositif comprend en outre une barre d'ine#r- tie 12 pivotant autour d'un axe 13 solidaire du bâti 4 et présentant une came 14 adjacente à un évidement 15. Cette came coopère avec un organe suiveur constitué par un galet 16 tournant autour d'un axe 17 porté par un bras 18 fixé à l'armature 2. La partie de la barre d'inertie 12 présentant la came 14 est séparée du reste de la barre par une fente 19 pratiquée dans la région de l'évidement 15, de sorte que la came 14 est accouplée élastiquement à la barre d'inertie 12 par une bande relativement étroite 20.
L'excitation de l'électro-aimant 1 attire l'armature 2, ce qui oblige le galet 16 du bras 18 à se déplacer le long de la came 14 et à faire basculer la barre d'inertie 12 autour de son axe de rotation 13. Le centre de gravité de la barre est approximativement au point marqué CG à la fig. 1 de sorte que, lorsqu'elle est dégagée, la barre est ramenée par gravité à sa position de repos. La ligne joignant l'axe de rotation 13 et le centre de gravité forme un angle de 450 avec une ligne passant horizontalement ou verticalement par l'axe de rotation 13 dans la position de repos du dispositif, comme représenté au dessin.
La barre d'inertie peut donc fonctionner soit dans la position horizontale comme représenté, soit dans la position verticale, sans changement appréciable de son effet retardateur.
Dans la position de repos du dispositif, la barre 12 repose sur une butée (non représentée) constituée par une partie du bâti 4, de sorte que la came 14 est séparée du galet 16. Cependant, le dispositif pourrait ne pas comporter cette butée, auquel cas la came 14 serait constamment en contact avec le galet 16.
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La présence de ladite butée est cependant préférable, car elle permet de fixer exactement la position de repos de la barre 12.
Lorsque l'électro-aimant est excité, l'armature 2 est, attirée en direction du noyau de celui-ci et le galet 16 entre en contact avec la came 14, ce qui fait pivoter la barre 12. Le travail dépensé pour ce pivotement ralentit l'armature 2. Au moment où le cliquet 6 entre en prise avec la roue dentée 7, le galet 16 tombe dans l'évidement 15, de sorte que l'armature cesse d'être en prise avec la barre 12, qui retombe sur sa butée.
Ainsi, la résistance opposée par la barre d'inertie cesse au moment même où le compteur doit être actionné, alors que, au début de son mouvement, l'armature agit uniquement sur la barre d'inertie, qui exerce son effet retardateur par l'intermédiaire de sa came montée élastiquement.
Une poussée donnée du galet 16 contre la came 14 exerce un couple sur la barre d'inertie 12 autour de son axe de rotation 13. Ce couple est fonction de l'angle a entre la ligne A-A passant par les centres de courbure du galet et de la came au point de contact et la ligne B-B passant par le point de contact et l'axe de rotation 13 de la barre d'inertie. Une augmentation de l'effort exercé par le galet sur la came due à une augmentation de tension de l'impulsion électrique augmente la flexion de l'accouplement élastique entre la came et la barre d'inertie, ce qui réduit l'angle a.
Ainsi, l'accouplement élastique s'oppose à une augmentation du couple due à une augmentation de la tension de l'impulsion, et empêche donc que le compteur ne soit actionné par des impulsions très brèves, mais de tension relativement grande.
Dans d'autres formes d'exécution, la came 14 peut être portée par le bras 18 et le galet 16 peut être monté élastiquement sur la barre 12, étant entendu que le profil de la came est modifié en conséquence. D'autre part, le galet 16 peut être remplacé par une simple butée. La barre d'inertie peut être remplacée par un volant rappelé par un ressort, et la came peut être fixée à la masse par l'intermédiaire d'un ressort à lame ou autre organe élastique. De plus, la came et le galet peuvent être remplacés par un mécanisme bielle-manivelle.