CH347910A - Procédé de chauffage d'une billette par induction - Google Patents

Procédé de chauffage d'une billette par induction

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CH347910A
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Ernest Mcarthur Bruce
Randall Pieron Vernon
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Ajax Magnethermic Corp
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21DMODIFYING THE PHYSICAL STRUCTURE OF FERROUS METALS; GENERAL DEVICES FOR HEAT TREATMENT OF FERROUS OR NON-FERROUS METALS OR ALLOYS; MAKING METAL MALLEABLE, e.g. BY DECARBURISATION OR TEMPERING
    • C21D9/00Heat treatment, e.g. annealing, hardening, quenching or tempering, adapted for particular articles; Furnaces therefor
    • C21D9/0081Heat treatment, e.g. annealing, hardening, quenching or tempering, adapted for particular articles; Furnaces therefor for slabs; for billets

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Description


  Procédé de chauffage d'une billette par induction    La présente invention a pour objet un     procédé     de chauffage d'une billette par induction, permet  tant d'obtenir une température qui soit uniforme sur  toute la section de la billette, de manière à     permettre     par exemple le forgeage ou l'extrusion de celle-ci.  



  Dans le chauffage par induction d'une billette,  il est connu que l'effet thermique est produit très  rapidement dans une pellicule extérieure relativement  mince de la couche superficielle de la billette et  que la chaleur produite dans cette pellicule doit  s'écouler par     conduction    vers le centre de la masse  qui, dans les billettes cylindriques     utilisées    ordinaire  ment pour l'extrusion, est l'axe longitudinal de la  billette.  



  Cet écoulement de chaleur par conduction est,  par nature, plus lent que la production de chaleur  dans. la couche superficielle et, en conséquence, la  chaleur tend à se concentrer dans la couche exté  rieure. Cette     concentration    entraîne une augmenta  tion de la température superficielle qui atteint une  valeur telle que la surface de la billette est sur  chauffée et rendue     semi-plastique    et trop tendre, à  moins de prendre des mesures considérables pour  permettre à la chaleur de s'écouler de la surface  au centre à une vitesse en rapport avec la production.

    En outre, des températures trop élevées de la cou  che superficielle peuvent entraîner une oxydation  excessive, un     écaillement,    une modification de la  structure du grain ou même un changement de com  position chimique dans le cas de     billettes    en alliages  métalliques. Pour des alliages d'aluminium à haute  résistance, par exemple, la surchauffe de la surface  détruit complètement la billette métallique, de sorte  que les billettes doivent être éliminées. Ces billettes    pèsent souvent deux tonnes ou plus, de sorte que la  perte d'une seule billette présente une grande impor  tance économique.  



  On rencontre un certain nombre de problèmes  annexes quand on essaie de chauffer une     billette    par  induction pendant un temps limité et à une tempéra  ture de forgeage ou     d'extrusion    qui soit uniforme sur  toute la section de la bille.  



  Un des buts de l'invention est de fournir un pro  cédé pour chauffer une     billette    par induction à une  température uniforme dans un minimum de temps,  qui assure à la fois la     protection    de la     surface        vis-          à-vis    d'un chauffage excessif et une vitesse maximum       d'échauffement    du centre de la billette.  



  Le procédé faisant l'objet de l'invention, dans  lequel on chauffe la zone superficielle de manière à  amener cette zone et la zone centrale de la     billette     à une même température moyenne finale, compre  nant un chauffage initial continu produisant entre les  deux zones une différence de température qui     dispa-          rait    par la suite, est caractérisé en ce qu'on porte  d'abord la zone     superficielle    à une température supé  rieure à ladite température moyenne, et on produit  ensuite, par réglage du courant     d'excitation    de la  bobine d'induction, une succession de périodes de  chauffage alternant avec des périodes pendant les  quelles le chauffage est interrompu,

   cela pendant au  moins deux intervalles de temps successifs distincts,  la température     maximum    périodiquement atteinte  pendant le deuxième intervalle de temps étant infé  rieure à la température maximum atteinte pendant le       premier    intervalle de     temps,    le passage du premier  intervalle au second se faisant au moment où la tem-           pérature   <I>de la</I> zone     centrale    atteint une valeur     dé-          terminée.     



  En pratique, on mesure la température superfi  cielle en engageant     l'extrémité    de la billette avec un       thermocouple,    mais il n'est pas pratique d'engager  la surface de     l'extrémité    de la billette exactement avec  le     thermocouple.    Par ailleurs, bien qu'on puisse le  faire, il n'est pas désirable d'engager la     surface        cir-          conférentielle    extérieure avec le     thermocouple.    En       conséquence,    la température superficielle est mesu  rée à une légère distance de la surface.

   C'est la  température ainsi mesurée à une faible distance de  la     surface    qu'on appelle ici la       température    super  ficielle  . Un facteur de correction peut être     utilisé     dans le réglage de l'appareil pour     tenir        compte    de  toute légère     différence    entre la température super  ficielle réelle et la température     superficielle    mesurée  par le     thermocouple    extérieur, mais ce n'est généra  lement pas nécessaire.     Ordinairement,    la température  superficielle est     mesurée    à moins de 25 mm de la  surface périphérique.  



  Le     dessin    annexé     représente,    à     titre    d'exemple,  un diagramme explicatif et un appareil pour la mise  en     azuvre    du procédé selon     l'invention.     



  La     fig.    1 représente le diagramme.  



  La     fig.    2 est une     vue    schématique de cet appareil.       Le    diagramme représenté à la     fig.    1     donne    en  ordonnées les     températures    exprimées en degrés C,  en fonction du temps indiqué en minutes et porté  en abscisses. On suppose que la billette envisagée  doit présenter une température moyenne de 4570 C,  comme indiqué par la ligne 1 du graphique, et que  la température atteinte par la     surface    de la billette  est     d'environ    4820 C.

   La température de la     couche     superficielle de la billette est indiquée par la     ligne    2,  et la température du centre de la masse de la billette  par la     ligne    3.  



  On voit que la température de la     couche    super  ficielle s'élève rapidement et pratiquement     linéaire-          ment    en fonction du temps de chauffage pendant le  chauffage initial de la     billette    et que, en un temps  court, cette température s'élèverait à une valeur très  supérieure à la valeur requise si la quantité de cha  leur engendrée à la     surface    de la     billette        n'était    pas       diminuée.    En quelques minutes, la     différence    de tem  pérature entre la couche superficielle et le centre de  la     billette    est d'environ 112  C,

   après quoi     cette    dif  férence reste pratiquement constante jusqu'à     ce    que  la     température    de la surface atteigne environ     4821,    C  et celle du centre     environ    3700 C.  



  A ce moment commence une     succession    de pé  riodes de chauffage alternant avec des     périodes    pen  dant lesquelles le     chauffage    est     interrompu,    obtenue  par enclenchement et déclenchement de l'enroule  ment     d'induction,    le courant fourni à l'enroulement       étant    coupé et restant coupé jusqu'à ce que la tem  pérature à la surface tombe à environ     8o    C au-des  sous de 4820 C.     Le    courant est alors à nouveau ap-         pliqué    jusqu'à ce que la température superficielle  s'élève à 4820 C.

   Puis le courant est coupé et on  laisse de nouveau tomber la température superficielle  de 80 C. Cette     succession    de périodes de chauffage  indiquée par la ligne 2, se poursuit jusqu'à     ce    que  la     différence    initiale de     112o    C entre la surface et le  centre de la billette ait diminué, par exemple suffi  samment pour qu'une     différence    de température  d'environ 280 C existe entre la surface et le centre.  On laisse ensuite tomber la température à la surface  jusqu'à un nouveau maximum inférieur à 4820 C, par  exemple de 4650 C environ.

   On continuera la succes  sion des périodes de     chauffage,    la coupure se pro  duisant à cette nouvelle température     superficielle     maximum et le courant étant enclenché à environ  4600 C jusqu'à ce que la différence entre la tempé  rature moyenne désirée et la température du centre  de la     billette    approche étroitement de zéro.

   Il faut  noter que pendant cette dernière     succession    de pé  riodes de chauffage, la température à la surface de  la billette tombe à une valeur plus proche de la tem  pérature moyenne désirée et que la température du  centre s'élève à une valeur plus proche de cette tem  pérature moyenne, de sorte que lorsque la tempé  rature du centre atteint la     température    moyenne dési  rée, il n'y a pas d'excès de chaleur à la     surface    ten  dant à élever la température de la billette au-dessus  de la température moyenne.

   De cette manière, la  section transversale de la     billette    est     amenée    à une  température pratiquement de 457  C sur toute son  étendue, avec une tolérance d'un léger excès de tem  pérature près de la     surface    pour compenser les pertes  par radiation pendant le transfert de la billette du  four à la presse.  



  Une fois la billette amenée à cette température  uniforme, la succession de périodes de chauffage  peut être continuée pour fournir juste assez de cha  leur à la     surface    pour compenser la     perte    par radia  tion et maintenir la     billette    à la température uniforme  pratiquement     constante    désirée jusqu'à     ce    que la     bil-          lette    soit prête à l'emploi.  



  Une telle succession de périodes de chauffage       permet    le maintien de la billette à la température  moyenne désirée, assure une commande beaucoup  plus précise et     permet    un chauffage sûr dans un  temps beaucoup plus     court    qu'avec un procédé  connu.  



  Les temps de chauffage     utilisés    dans l'exemple  envisagé et indiqués à la     fig.    1     correspondent    à une       billette    en alliage     d'aluminium    d'un diamètre de  50 cm environ.

   Pour des     billettes    d'un plus grand  diamètre, la durée du     chauffage        intermittent,    de la       manière    décrite, est encore plus     importante    par suite  du     temps    beaucoup plus considérable nécessité pour  le chauffage des grandes billettes.     Le    temps de chauf  fage augmente approximativement comme le carré du  diamètre. Les avantages du présent     procédé    sur les  procédés     connus    augmentent quand le diamètre de la       billette    augmente.

   Les billettes ont fréquemment une  longueur de 50 à 200 cm, mais à part le fait que la      perte par radiation aux extrémités est la même pour  les billettes longues et courtes, ce qui réduit par con  séquent la perte par radiation proportionnelle à la       surface    totale pour une billette longue comparati  vement à une billette courte, la longueur de la     bil-          lette    ne joue pas de rôle et n'est limitée que par la  longueur des enroulements utilisables.  



  La     fig.    2 montre schématiquement une vue d'un  appareil utilisé pour la mise en     oeuvre    de ce procédé.  On peut utiliser un four d'induction de type connu.  



  La température de la zone centrale de la billette  peut être mesurée à l'extrémité de la billette au  moyen d'un     thermocouple    disposé sur un arrêt pour  la billette situé à l'extrémité de l'enroulement, de  manière que lorsque l'enroulement est excité, la     bil-          lette    soit poussée contre le     thermocouple.    Comme  les billettes sont     coupées    aux longueurs désirées à  la scie et que les extrémités sciées sont brillantes et  exemptes d'oxydes, un bon contact est assuré avec  le thermocouple.  



  On utilise deux dispositifs de détection de tem  pérature. Ils peuvent être constitués par des     thermo-          couples,    l'un étant susceptible d'être engagé avec  l'extrémité avant de la billette, au niveau de l'axe de  celle-ci ou à proximité, et l'autre étant susceptible  d'être engagé avec la billette à sa surface     circonfé-          rentielle    ou à proximité, et de préférence à l'extrémité  avant de la billette qui est l'extrémité la plus faci  lement accessible. Les deux thermocouples peuvent  être montés, par exemple, sur l'arrêt pour la billette.  L'appareil comprend un enroulement d'induction 5  dans lequel est supportée la     billette    6.

   Un organe  d'arrêt amovible 7 supporte deux dispositifs détec  teurs représentés sous forme de thermocouples 8 et 9.  Le thermocouple 8 est agencé pour     coopérer    avec  l'extrémité de la billette au centre ou près du centre  de celle-ci, et le thermocouple 9 est agencé pour  coopérer avec l'extrémité de la billette près de sa  surface     circonférentielle.    Le     thermocouple    8 est con  necté par des conducteurs 14 à des bornes 16 d'un  amplificateur 17 constituant une partie d'un organe  de commande de     différence    de température qui sera  décrit plus loin. Le thermocouple 9 est connecté par  des conducteurs 18 à des bornes 20 de l'amplifica  teur 17.

   Il est également connecté par des conduc  teurs 22 à des bornes 24 d'un     amplificateur    25 cons  tituant une     partie    d'un     organe    de     commande    de tem  pérature qui est ainsi sensible à la température à la  surface extérieure de la billette 6.  



  L'organe de commande de     différence    de tem  pérature comprend, outre l'amplificateur 17, deux  relais électromagnétiques 28 et 29 présentant des  enroulements d'excitation 28w et 29w et des con  tacts 28a et 29a     respectivement.    Les relais 28 et 29  son     alimentés    à     partir    de l'amplificateur 17 comme  indiqué, la     sortie    de l'amplificateur 17 étant sensible  à la différence de température entre les     thermo-          couples    8 et 9.  



  L'organe de commande de température com  prend, outre l'amplificateur 25, des relais électro-    magnétiques 31, 32, 33 et 34 présentant des enrou  lements. d'excitation 31w, 32w, 33w, 34:w et des  contacts 31a, 32a, 33a et 34a respectivement. Le  relais 34 comprend aussi un contact 34b. Les relais  31, 32, 33, 34 sont alimentés à     partir    de l'ampli  ficateur 25 comme représenté, la sortie de l'ampli  ficateur 25 étant     sensible    à la température du thermo  couple 9 de surface.  



  Le contact 28a est fermé quand la     différence    de  température entre les     thermocouples    8 et 9 est infé  rieure à une valeur basse-     déterminée    et ouvert quand  la     différence    de température est supérieure à     cette     valeur.     Le    contact 29a est ouvert quand la     différence     de température entre les thermocouples est     inférieure     à une valeur basse déterminée et fermé quand     cette          différence    de     température    est supérieure à     cette     valeur.

   Les contacts 31a, 32a, 33a et 34a sont fermés  pour une basse température à la surface de la billette  6 mesurée par le thermocouple 9 et ouverts sélec  tivement à des     températures    supérieures. Par exem  ple, le contact 31a est ouvert au-dessus de 4820 C,  le contact 32a au-dessus de     474o    C, le contact 33a  au-dessus de 4650 C et le contact<I>34a</I> au-dessus: de       460()    C. Quand le contact 34a s'ouvre, le     contact    34b  se ferme et vice versa.  



  L'organe de commande de température est sen  sible à la température à la surface de la billette 6  mesurée par     le    thermocouple 9 et l'organe de com  mande de différence de température est sensible à  la     différence    entre la température à la surface et  au centre de la billette mesurée par les     thermo-          couples    8 et 9. Ces organes de commande des deux  types sont bien connus, de sorte que les     amplifica-          teurs.    17 et 25 et les organes associés n'ont pas besoin  d'être décrits en détail.  



  Les deux organes de commande sont agencés de  manière à maintenir des domaines de température  déterminés différents à la surface de la billette 6,  sélectivement et successivement, et pour empêcher le  dépassement d'une température de sécurité     maximum     à la surface de la billette. Les limites des domaines  de température s'abaissent successivement pour as  surer une différence de température finale minimum  entre la surface et le centre de la billette 6.

   Dans  ce but, les relais 29 à 34 sont agencés pour com  mander un     contacteur    électromagnétique 35 présen  tant un enroulement d'excitation 35w, un contact  principal 35a normalement     ouvert,    et des contacts  auxiliaires 35b et 35e normalement     ouverts.    Le con  tact 35a est disposé d'un côté d'un circuit d'alimen  tation 36 conduisant d'une source de puissance 38  à l'enroulement 5. Un relais électromagnétique 39,  présentant un enroulement d'excitation 39w, un con  tact normalement ouvert 39a et un contact norma  lement fermé 39b, commande aussi le contacteur 35  et est commandé lui-même par le relais 29.

   Les  temps de fonctionnement des     contacts    39a et 39b  sont destinés à se chevaucher lors du fonctionnement  du relais, de la manière connue, le contact 39a se      fermant toujours avant que le contact 39b s'ouvre  et vice versa.  



  Envisageons maintenant le     fonctionnement    du  dispositif de commande. Les thermocouples sont dans  la position indiquée, la     billette    6 est froide, et un       interrupteur    de commande 40 est ouvert. Tous les  contacts sont dans les positions respectives repré  sentées à la     fig.    2. La fermeture de l'interrupteur 40  établit un circuit à partir d'une source, qui peut       être    la source 38 comme représenté si celle-ci est à  basse fréquence ou qui peut être une source séparée  à     courant    alternatif ou continu, à travers un conduc  teur 41, les contacts 34a, 33a et 39b, l'enroulement  35w et un conducteur 42 conduisant à l'autre pâle  de la source.

   En fonctionnant, le contacteur 35 ferme  le contact 35a pour établir le circuit d'alimentation  36 à l'enroulement 5, et ferme les     contacts    35b et  35c pour établir des circuits de dérivation respectifs  autour des     contacts    32a et 34a.  



  La billette 6, lors de l'excitation de l'enroule  ment 5, commence à chauffer et il s'établit un gra  dient de température entre le centre et la surface de  la billette. Quand la différence de température entre  les thermocouples 8 et 9 atteint une valeur basse       déterminée,    le contact 28a s'ouvre, mais il ne se  passe rien puisque le contact 34b est ouvert. Quand  la     différence    de température atteint une valeur plus  élevée, le relais 29 ferme son contact 29a, établis  sant un circuit d'excitation à partir du conducteur  41 et à travers l'enroulement 39w et le conducteur  42. Le contact 39a se ferme alors, et sa fermeture  est suivie par l'ouverture du     contact    39b.

   L'ouverture  du contact 39b     n'entraîne    pas la désexcitation de  l'enroulement 35w parce que la fermeture antérieure  du contact 39a établit un second circuit d'excita  tion pour l'enroulement 35w à travers le contact 32a,  en parallèle avec le contact 35b, et à travers le  contact 31a.  



  Quand la température à la     surface    de la billette  6, mesurée par le     thermocouple    9, atteint une tem  pérature élevée déterminée, par exemple 4740 C dans  l'exemple envisagé, le contact 32a s'ouvre. Cet ins  tant est indiqué par le point 44 à la     fig.    1. L'ou  verture du     contact    32a est sans effet à     ce    moment       parce    que le     contact    35b est fermé.     Quand    la tem  pérature superficielle atteint une température de sé  curité maximum, 4820 C dans l'exemple choisi, le  contact 31a s'ouvre et produit la     désexcitation    de  l'enroulement 35w.

   Le     contact    35a s'ouvre par con  séquent pour interrompre le circuit de l'enroulement  5, et le chauffage cesse. Ce fonctionnement du relais  31 est indiqué par le     point    45 à la     fig.    1.  



  La température à la surface de la billette 6 com  mence maintenant à décroître, mais la température  au centre de la     billette    continue à s'élever, comme  on le voit à la     fig.    1. En un     court    instant, le con  tact 31a se     ferme    à nouveau,     mais    le contacteur 35  ne fonctionne pas parce que les     contacts    35b et 32a  sont ouverts.

   Quand la température superficielle est  réduite à 4740 C, le contact 32a se     referme.    Comme    le contact 31a est maintenant fermé, l'enroulement  35w est à nouveau excité et le contacteur 35 ferme  son     contact    35a, de sorte que le chauffage est à  nouveau appliqué à la billette 6. Cette opération est  indiquée par le point 46 à la     fig.    1. Le contacteur  35 s'excite et se désexcite ensuite de la même ma  nière par le fonctionnement périodique des relais 31  et 32 jusqu'à ce que la     différence    de température  entre la surface et le centre de la billette soit réduite  à environ<B>280</B> C.  



  Quand la     différence    de température atteint ap  proximativement<B>280</B> C, le relais 29 ouvre son con  tact 29a, après quoi le relais 39 ouvre son     contact     39a et ferme son contact 39b.     L'ouverture    du contact  39a empêche une nouvelle commande du     contacteur     35 par les relais 31 et 32 et transfère sa commande  aux relais 33 et 34. Ce changement de condition est  indiqué par une partie 48 de la courbe 2 de la     fig.    1.  



  Comme les relais 34 et 33 ouvrent leur contact  respectif 34a ou 33a quand la température superfi  cielle atteint 460 et 4650 C respectivement, aucun  circuit n'est établi pour l'enroulement     35w,    l'enrou  lement 5 est désexcité et la température superficielle  continue à tomber comme le montre la partie 48 de  la courbe 2. Si le relais 39 fonctionne quand le con  tact 32a est     fermé,    le contacteur 35 est désexcité et  le chauffage cesse, tandis que si le relais 39 fonc  tionne quand le contact 32a est ouvert, le contacteur  3 5 reste ouvert.  



  Quand la température superficielle atteint     465,1    C,  le     contact    33a se ferme, et quand cette température  atteint 4600 C, le contact 34a se ferme. Dès que le  contact 34a est fermé, avec le contact 33a fermé, le  circuit pour l'enroulement 35w à travers le     contact     39b est     établi    et le contacteur 35 fonctionne à nou  veau pour produire l'excitation de l'enroulement 5.  Cette fermeture du contact 34a est indiquée par le  point 49 de la     fig.    1.  



  La température superficielle de la     billette    6  s'élève maintenant jusqu'à atteindre     465p    C, après  quoi le contact 33a s'ouvre pour produire l'ouverture  du contacteur 35. Le cycle atteint maintenant le     point'     50 de la     fig.    1. La température superficielle com  mence à tomber à nouveau. Le contacteur 35 con  tinue à s'exciter et à se désexciter pour maintenir la  température superficielle entre 460 et     465p    C.  



  La température au centre de la billette continue  à s'élever cependant, pour réduire encore la diffé  rence de température. Quand une différence de tem  pérature minimum déterminée est atteinte, le relais  28 fonctionne pour fermer son contact 28a. Si le  contact 34b est fermé à ce moment, un circuit est  établi à partir du conducteur 41 vers le conducteur  42 à travers les contacts 28a et 34b pour alimenter  un mécanisme d'éjection 51 qui expulse la billette  6 hors de l'enroulement 5 de la manière connue. Si  le     contact    34b     était    ouvert quand le contact 28a se  ferme, le fonctionnement du mécanisme 51 serait       retardé    jusqu'à ce que le contact 34b se ferme.

        S'il existe un retard quelconque dans la prépara  tion de la presse destinée à recevoir la billette après  chauffage, le circuit pour le mécanisme d'éjection  peut être     ouvert    manuellement de manière à éviter  son fonctionnement jusqu'au moment désiré. Quel  que soit ce retard, la billette peut être maintenue  à la température voulue sur toute sa section trans  versale pendant le temps nécessaire, ce maintien de  la billette à la température requise étant     accompli    par  des périodes de chauffage successives à faible diffé  rence de température.  



  Comme précaution supplémentaire, on utilise des  moyens de commande de la différence de tempéra  ture maximum sensibles aux deux thermocouples.  Ces moyens comprennent un relais 52 présentant un  enroulement d'excitation 52w et un contact 52a nor  malement fermé en série avec l'enroulement 35w  du contacteur principal 35. L'enroulement 52w est  connecté par l'intermédiaire de l'amplificateur 17  aux     thermocouples    et fonctionne pour une diffé  rence de température maximum déterminée qui, lors  qu'elle est atteinte, entraîne     l'ouverture    du contact  <I>52a, ce</I> qui désexcite l'enroulement 35w et assure       l'ouverture    du contact 35a pour déconnecter l'en  roulement 5 de la     source    de courant.  



  L'appareil décrit peut être réglé pour différentes  valeurs des sommets et des creux du graphique de       température    afin de permettre un grand nombre de  chauffages différents, selon le type, la dimension, la  forme de la section droite et la composition de la  billette.  



  Le procédé et l'appareil décrits permettent de  chauffer non seulement des     billettes    d'aluminium ou  d'alliages d'aluminium, mais aussi des     billettes    de  métaux et d'alliages ferreux, de titane, de     cupro-          nickel,    de laiton et, en fait, des billettes pratique  ment de n'importe quelle composition métallique. Les  avantages du     procédé    et de l'appareil sont particu  lièrement nets dans le cas de billettes métalliques  d'une faible conductibilité thermique.  



  En outre, le procédé et l'appareil décrits con  viennent pour chauffer des billettes de sections trans  versales non circulaires, par exemple elliptiques,  hexagonales, rectangulaires ou carrées. Dans le cas  d'une billette de section non circulaire, le     thermo-          couple    extérieur, quand il est engagé avec la billette,  est placé en     contact    avec l'extrémité de la billette  près de la     surface    extérieure dans une position, à la  périphérie de la billette, qui est proche de l'extré  mité du plus grand axe de la section transversale.

    Par exemple, s'il s'agit d'une billette de section rec  tangulaire, le thermocouple extérieur 9 est placé près  de la face de la billette la plus éloignée de l'axe lon  gitudinal de la billette, c'est-à-dire près du petit côté  du rectangle.  



  Avec le procédé et l'appareil décrits, le temps  nécessaire pour amener une billette à une tempéra  ture pratiquement uniforme sur toute sa section trans  versale est très inférieur au temps requis par les pro  cédés et les appareils connus, un gain de temps de         25%        étant        courant.        Plus,        le        diamètre        de        la        billette     ou plus le grand axe de sa section est grand, plus le  gain de temps est considérable. En conséquence, le  procédé et l'appareil décrits permettent d'augmenter  la production.  



  Die plus, une fois. la billette amenée à la tempé  rature voulue par le procédé et l'appareil décrits,  elle peut être maintenue à     cette    température pendant  une période indéfinie, sans surchauffe et sans refroi  dissement. Il en résulte qu'une billette une fois chauf  fée reste disponible     pour    une opération à la presse  quel que soit le retard dans cette opération. Ainsi,  un tel retard n'a pas grande importance.  



  Le procédé et     l'appareil    décrits permettent un  chauffage initial rapide, la succession de périodes de  chauffage entre deux températures sensiblement dif  férentes jusqu'à ce que la billette soit approximati  vement à la température désirée, puis une     succession     de périodes de chauffage entre deux températures  très voisines jusqu'à l'emploi de la billette.  



  Le procédé et l'appareil décrits conviennent par  ticulièrement pour un chauffage par induction de  billettes de grand diamètre, avec un courant à basse  fréquence, de 60 cycles/sec par exemple.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de chauffage d'une billette par induc tion, dans lequel on chauffe la zone superficielle de manière à amener cette zone et la zone centrale de la billette à une même température moyenne fi nale, comprenant un chauffage initial continu pro duisant entre les deux zones une différence de tem pérature qui disparait par la suite, caractérisé en ce qu'on porte d'abord la zone superficielle à une tem pérature supérieure à ladite température moyenne, et on produit ensuite, par réglage du courant d7exci- tation de la bobine d'induction, une succession de périodes de chauffage alternant avec des périodes pendant lesquelles le chauffage est interrompu, cela pendant au moins deux intervalles de temps successifs distincts,
    la température maximum périodiquement atteinte pendant le deuxième intervalle de temps étant inférieure à la température maximum périodiquement atteinte pendant le premier intervalle de temps, le passage du premier intervalle au second se faisant au moment où la température de la zone centrale atteint une valeur déterminée. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on interrompt et on rétablit périodiquement le courant d'excitation de la bobine pendant lesdits intervalles de temps de manière que la température de la zone superficielle varie pendant chaque inter valle de temps entre deux valeurs déterminées, la valeur maximum du courant d'excitation pendant le deuxième intervalle étant inférieure à la valeur de ce courant dans l'intervalle précédent. 2. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on produit le passage du premier intervalle de temps au suivant quand une différence de tempéra ture déterminée est atteinte entre la zone superficielle et la zone centrale. 3.
    Procédé selon la sous-revendication 2, carac térisé en ce qu'on produit ledit passage quand, depuis le début d'un intervalle de temps, la différence de température existant entre les deux zones a diminué de plus de la moitié. 4.
    Procédé selon-la sous-revendication 2, carac térisé en ce qu'on porte la zone superficielle à une température maximum de 482,1 C, on déclenche une première succession de périodes de chauffage pen dant un premier intervalle de temps pour une diffé- rence de température de 112,1 C entre les deux zones, et on passe à une seconde succession de périodes de chauffage pendant un second intervalle pour une dif férence de température de 280 C. 5.
    Procédé selon la revendication, caractérisé en ce qu'on utilise deux thermocouples pour com- mander le courant d'excitation de la bobine, l'un me surant la température de la zone superficielle et l'autre la température de la zone centrale. 6. Procédé selon la sous-revendication 5, carac térisé en ce qu'on enclenche le courant d'excitation de la bobine de chauffage pour une différence don née entre les températures mesurées par les deux thermocouples. 7.
    Procédé selon la sous-revendication 6, carac térisé en ce qu'on utilise le thermocouple de la zone superficielle pour enclencher le courant d'excitation à l'intérieur de chaque intervalle de temps et on utilise ce thermocouple, conjointement avec le ther- mocouple de la zone centrale, pour assurer le pas sage d'un intervalle de temps à l'autre. 8. Procédé selon les sous-revendications 1 et 2.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP2728965A1 (fr) * 2008-09-30 2014-05-07 Aktiebolaget SKF Chauffe roulements

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EP2728965A1 (fr) * 2008-09-30 2014-05-07 Aktiebolaget SKF Chauffe roulements

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