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Appareil comprenant une pendulette-réveil disposée dans un boîtier commun avec un appareil récepteur de radio et au moins une batterie d'alimentation La présente invention se rapporte à un appareil comprenant une pendulette-réveil disposée dans un boitier commun avec un appareil récepteur de radio et au moins une batterie d'alimentation.
Cet appareil se distingue par le fait que le dispositif avertisseur de la penduelette-réveil est constitué par au moins un générateur de courant électrique alternatif, de fréquence audible, agissant sur le haut-parleur de l'appareil de radio.
Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 montre le schéma électrique de l'appareil.
La fig. 2 montre l'aspect extérieur de cet appareil.
La fig. 3 est un tableau montrant un ensemble de combinaisons réalisables sur l'appareil de la fig. 2. Dans le schéma de principe de la fig. 1, la montre se trouve en 1, le contact de réveil en 2 avec ses bornes 2a et 2b, la source de courant en 4, un oscillateur en 7 avec ses bornes d'alimentation 6 et 12, relié par le conducteur 10 à un amplificateur basse fréquence 69, dont les bornes d'alimentation sont en 8 et 13 et qui, par 14 et 15, agit sur un haut-parleur 16.
Le récepteur de radio proprement dit comporte principalement l'antenne à tige de ferrite 60 et la partie haute fréquence 61, reliée par sa borne 63 et le conducteur 11 au pôle positif de la batterie 4, de même qu'à la masse. La sortie 73 de la haute fréquence est reliée en 74 à la basse fréquence, dont l'amplificateur 69 et le haut-parleur 16 servent par conséquent simultanément à produire l'action de réveil et à fournir l'audition de radio.
L'appareil représenté comporte en outre un groupe comprenant un commutateur et des interrupteurs 65, permettant de relier à volonté les blocs 7, 69 et 61, ainsi que le contact de réveil 2, à la source de courant 4.
On y remarque le commutateur S1 qui, pouvant être déplacé par des moyens mécaniques appropriés, établira normalement une liaison électrique entre les bornes 65a et 65b, soit lorsque l'interrupteur S2 de réception sur ondes moyennes est enclenché, soit lorsque celui S3 des longues ondes l'est à son tour (ce qu'indique le trait mixte reliant ces organes).
En enclenchant S2, on établit le contact entre les bornes 65c et 65d ; en enclenchant S3, par contre, entre 65e et 65f. Dans chacun de ces cas, le commutateur Sl est simultanément enclenché et réunit les bornes 65a et 65b.
Quant aux interrupteurs S,4_1 et S413, ils sont commandés simultanément par le poussoir commun 83, S4,1 reliant les bornes 65g et 65h et S413 les bornes 65i et 65k.
La borne 65a du groupe d'interrupteur et la borne 2a du contact de réveil 2 sont reliées par 66 au pôle négatif de la batterie 4. Les bornes 65c, 65e et 65i, sont reliées par 67 à la borne 2b dudit contact 2 de réveil. Les bornes 65d, 651, 65f et 65h sont reliées entre elles par le conducteur 68. La borne 65k est reliée à la borne d'alimentation 6 de l'oscillateur 7 et la borne 65b est reliée, d'une part, à la borne d'alimentation 8 de l'amplificateur basse fréquence 69, d'autre part, à la borne d'alimentation
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68 de la haute fréquence 61 de l'appareil de radio proprement dit.
De cette représentation simplifiée ressort, outre la possibilité pour la montre de faire émettre un son pour le haut-parleur en agissant sur l'interrupteur S4B, par lequel le circuit de réveil se ferme sur l'oscillateur 7, celle d'utiliser le contact de réveil 2 pour agir sur la partie radio, ou encore de se servir de ladite partie comme telle, le seul haut-parleur 16 servant à la fois aux fins d'audition des programmes radiodiffusés et de réveil.
Dans la position représentée du bouton-poussoir ou touche 83, la fonction de réveil est hors service et l'on peut enclencher la radio, soit sur ondes moyennes, en abaissant S2, qui entraîne Si hors de la position dessinée, soit sur longues ondes en abaissant S3, qui entraîne également Si hors de la position dessinée.
Il est toutefois possible aussi, après avoir enclenché SZ ou S3, de ramener le commutateur Si manuellement à la- position représentée, dans laquelle la radio ne saurait fonctionner, faute d'alimentation de sa haute et basse fréquence par le conducteur reliant 65b à 8 et à 68. On voit par contre, que la fermeture du contact de réveil 2 permettra ladite alimentation par 2b, 67, l'un des interrupteurs SZ et S3 abaissé, 68 et le commutateur Sl dans la position dessinée. La radio sera mise en action à l'heure choisie.
Si l'on veut y superposer le signal de réveil, il suffit enfin, comme cela ressort du schéma, d'abaisser encore le bouton-poussoir ou touche 83, dont S4$ établit la liaison avec la borne 6 de l'oscillateur 7, tandis que S4A reste à ce moment sans action.
La fig. 2 montre comment peut se présenter une réalisation pratique de l'exemple que l'on vient de décrire.
Dans un petit boîtier 99, de bois ou de matière plastique présentant une ouverture pratiquement trapézoïdale recouverte d'une grille 100 cachant en particulier le haut-parleur, se trouvent tous les éléments décrits, dont on aperçoit la montre 1, des touches de commande 80 et 85, en 56 un volant de commande d'un potentiomètre (réglage de l'intensité), enfin, en 101 le bouton d'accord habituel de la radio, avec son échelle des ondes.
Voyons maintenant, à l'aide de la fig. 3, quelles peuvent être les possibilités d'emploi de la disposition décrite, commandée par les touches 80, 81, 82, 83, 84et85.
On supposera que la touche 82 est l'interrupteur principal de l'appareil de radio, les touches 80 et 81, correspondant à la réception sur ondes longues., respectivement moyennes.
La touche 83 (voir schéma de la fi-. 1) est en relation avec la fonction de réveil. Les touches 84 et 85, enfin, et comme le montrent les vignettes qu'elles portent, sont celles permettant de modifier la largeur de la bande de son, soit dans le sens d'une prédominance des sons graves (84, clé de fa), soit des sons aigus (85, clé de sol).
Faisant abstraction de cette possibilité, qui n'est qu'une question de goût personnel dans la réception des programmes radiodiffusés, voici en quoi consistent les huit positions des touches de commande proprement dites, reproduites au tableau de la fig. 3 Dans la position I, seule la touche d'enclenchement 82 est abaissée, déclenchant de la sorte à la fois. le réveil et la radio. La montre fonctionnera, mais le surplus des dispositions décrites sera et restera hors circuit. Le réveil est hors circuit, car il dépend de la seule touche .83.
Dans la position II, la touche 81 de réception sur ondes moyennes est abaissée, ce qui aura provoqué la mise de la touche 82 en position d'enclenchement. L'appareil est alors en état de recevoir les programmes diffusés sur ondes moyennes. Le réveil reste par contre encore inactif, car il dépend, comme on vient de le dire, de la seule touche 83. La position III est identique à la précédente, mais ici c'est la touche 80 de la réception sur longues ondes qui est abaissée, en sorte que l'appareil fonctionnera en appareil de radio pour la réception sur longues ondes.
Dans la position IV, la touche 82 est à nouveau abaissée, mais cette fois en même temps que la touche de réveil 83. La première touche déclenche la partie radio, tandis que la seconde réunit d'une part 65g et 65h par S4.1, d'autre part 65i et 65k par S4B . Ces deux liaisons préparent la fonction de réveil, que déclenchera le contact de réveil 2. En se fermant, c'est-à-dire en reliant 2a et 2b, ce contact alimentera en effet l'oscillateur 7 par 66, S.4B et la borne d'entrée 6, le circuit se fermant par 12 et 11. A son tour, l'oscillateur excitera l'amplificateur 69 par 10 ainsi que 12-13, ledit amplificateur étant alimenté par S4A qui le relie au pôle négatif de la batterie par le contact de réveil 2.
Le haut-parleur 16 émettra en conséquence le signal de réveil désiré.
La position V correspond à une mise en marche automatique de la radio sur ondes moyennes, en lieu et place de la fonction de réveil proprement dite que l'on vient de décrire. Pour cela, on abaisse simultanément les touches 82 et 8.1, une disposition mécanique non décrite mais facile à réaliser permettant, en agissant simultanément sur les deux touches, de verrouiller momentanément la touche 82 dans cette position qui ne lui est pas habituelle. Alors que l'amplificateur 69 et la haute fréquence de la radio 61 sont reliés à demeure au pôle positif par 11, 13 et 63, on voit que le pôle négatif, aboutissant à la borne 65a et au contact 2 ouvert, ne leur est pas relié. Dès fermeture du contact de réveil 2, toutefois, cette liaison s'établit par 67, 65c, 65d, 68, Sl abaissé, puis 8 et 68.
Le déclenchement de la fonction de réveil mettra donc bien la radio en marche, en réception sur ondes moyennes.
La position VI, où les touches 80 et 82 sont simultanément abaissées, produira exactement le même effet, mais pour la réception sur ondes longues.
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La position VII correspond à une superposition radio-réveil. Elle est obtenue, en réception sur ondes moyennes, en abaissant les touches 81 de radio et 83 de réveil. La touche 81 abaissée correspond à la position II. On a vu qu'il en résultait la réception radiophonique pure et simple sur ondes moyennes. L'abaissement de la touche 83 prépare, de son côté, l'émission du signal de réveil, qui sera transmis à l'amplificateur 69 et au haut-parleur 16 déjà sous tension, puisqu'ils fonctionnent en radio. La fermeture de 2 relie, en effet, l'oscillateur 7 par 6 au pôle négatif, alors que par 12 il est relié à demeure au pôle positif.
Le signal de réveil se superposera à l'émission de radio du programme ondes moyennes.
Un résultat identique sera enfin obtenu sur longues ondes selon la position VIII, c'est-à-dire en abaissant les touches 80 et 83.
Parmi les avantages d'un tel appareil, relevons le fait que la fonction de réveil peut être à tel point rendue indépendante du fonctionnement de l'appareil de radio, que le signal sonore émis sous l'influence du générateur de courant alternatif pourra se superposer à une audition fournie par l'appareil de radio sans qu'il soit nécessaire d'interrompre cette dernière ou de prendre une mesure particulière quelconque, et qu'au surplus, il est parfaitement possible de régler l'intensité de ce signal avertisseur indépendamment du réglage propre de l'appareil de radio.
La source d'énergie du signal acoustique de réveil étant une batterie électrique, il est évident que l'on pourra prévoir aussi l'émission éventuelle d'un signal de beaucoup plus longue durée que dans le cas d'un signal provoqué mécaniquement.
Le courant alternatif ainsi produit est au surplus susceptible d'être amplifié à volonté, modulé en intensité, en fréquence ou de donner lieu à des signaux interrompus périodiquement.
Outre un oscillateur électrique unique ou au contraire plusieurs oscillateurs accordés sur des fréquences différentes, de manière à produire un signal musical composé de plusieurs notes, émises successivement ou simultanément, il est aussi possible de produire un courant alternatif de fréquence audible par le moyen d'un fil ou d'une bande magnétique sans fin, permettant d'obtenir soit un son musical continu ou interrompu périodiquement, ou tout autre genre de signal musical ou même parlé. Il est entendu que ce que l'on a nommé batterie d'alimentation peut aussi bien se composer de piles que d'accumulateurs, voire même d'un accumulateur allié à un dispositif redresseur en permettant la recharge dans la pendulette même.
Le mouvement même de la pendulette-réveil pourrait enfin être un mouvement d'horlogerie du type mécanique, actionné par un ressort de barillet.