CH342303A - Process for working by melting a part by means of an electric arc and apparatus for its implementation - Google Patents

Process for working by melting a part by means of an electric arc and apparatus for its implementation

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CH342303A
CH342303A CH342303DA CH342303A CH 342303 A CH342303 A CH 342303A CH 342303D A CH342303D A CH 342303DA CH 342303 A CH342303 A CH 342303A
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nozzle
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electrode
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Gage Robert Maccornack
Yenni Donald Mckelvie
Stanley Kane John
Warren Hill Clifford
Oyler Glenn Walker
Iii John Maier
Reed Thomas Binnington
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Union Carbide Corp
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    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K10/00Welding or cutting by means of a plasma
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    • H05ELECTRIC TECHNIQUES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
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    • HELECTRICITY
    • H05ELECTRIC TECHNIQUES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
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Description

  

  Procédé pour     travailler    par fusion une pièce au moyen     d'un    arc électrique  et appareil pour sa mise en oeuvre    La présente invention     concerne    un     procédé    pour  travailler par fusion une pièce au moyen d'un arc  électrique et un appareil pour sa mise en oeuvre. Ce       procédé    permet, par exemple, de     souder        :et        couper     des corps métalliques.  



  On savait déjà qu'un arc formé entre deux élec  trodes peut être allongé et intensifié au moyen d'un       courant    d'air ou autre     gaz    et que la flamme     ainsi     produite peut être     utilisée    de manière satisfaisante  pour faire fondre des parties localisées d'un corps  métallique. Toutefois, pour beaucoup d'applications,  en     particulier    pour la soudure et la coupe, il faut une  source de chaleur plus stable et plus concentrée que  les flammes que l'on a pu obtenir jusqu'ici avec un  arc.

   Par suite, l'invention a pour but de fournir un  procédé utilisant un jet de grande intensité calorifi  que, que l'on peut conformer et diriger efficace  ment de manière à l'adapter à l'application particu  lière envisagée.  



       Le        procédé    selon l'invention est caractérisé en  ce qu'on fait passer un arc,     formé    entre une électrode  non consumable disposée     axialement    dans     une    tuyère  et un organe constituant une seconde     électrode,    avec  un courant de gaz à travers un passage de ladite  tuyère agencé de manière à     produire    un     rétrécisse-          ment    dudit arc, de sorte que la tension par unité de  longueur de     l'arc    ainsi rétréci est supérieure à celle  d'un arc non rétréci,

       transportant    la même quantité  de     :courant,    produit à l'extérieur d'une tuyère dont la       section    de passage est égale à la     section        dudit    pas  sage, et protégé par un courant de gaz de la même  composition et s'écoulant à travers cette tuyère à la    même vitesse, et     en        ce    qu'on dirige     contre    la pièce  le jet constitué par l'arc     et    le gaz quittant ledit pas  sage.  



  L'appareil objet de l'invention, pour la     mise    en       oeuvre    de     ce    procédé, est caractérisé en ce qu'il com  prend un     chalumeau    à arc contenant     une    électrode       non    consumable en     forme    de baguette     disposée        axia-          lement    dans une tuyère présentant un passage agencé  de manière à     conduire    un courant de gaz et à pro  duire un     rétrécissement        d'un    arc     formé    à travers ce  passage  <RTI  

   ID="0001.0046">   entre    cette électrode non     consumable    et un       organe        constituant    une seconde     électrode,    la     sumface     de la     section    transversale la plus faible, dudit pas  sage étant inférieure à la surface de la section trans  versale d'un     àrc    semblable, mais non rétréci, mesurée  à la même distance de     l'extrémité    de     l'électrode    non       consumable.     



  La partie de l'arc, comprise     entre    la     sortie    de la  tuyère et la pièce, a une     direction        initiale    bien     dé-          terminée    ;

       elle    est     rigide        :et    persistante.     Cette        fixité     de la direction de     cette    partie     constitue    une     grande          amélioration    sur ce qui existait     antérieurement.    Tou  tefois, la     rigidité    de     l'arc    dépend, en outre, du cou  rant de gaz pénétrant dans la tuyère.

   On     peut    faire  arriver dans     l'orifice    de la tuyère une quantité     régla-          ble    de gaz et la régler de manière à     commander    la  rigidité et la force vive du jet. Tout     le    gaz passe  dans     l'arc    et est par conséquent     chauffé    à la tempé  rature de     l'arc.    Tout en transférant vers la pièce       cette        chaleur,        ce    gaz     sert    à     refroidir    la tuyère.  



  De plus, comme la vitesse du gaz     sortant    de la  tuyère à une pression donnée augmente avec la tem-      pérature et comme la température de l'arc est très éle  vée, la     vitesse    du     gaz    dans la tuyère pour une pres  sion     donnée,    peut     être    exceptionnellement élevée.  Ces vitesses     élevées    du gaz ,sont     utiles    dans beaucoup  d'applications du fait de la force vive qu'elles confè  rent au jet.

      Ce jet à     grande        vitesse,        lorsqu'il    est     utilisé    pour  la coupe de     certains    métaux donne des     vitesses,    des       qualités    de coupe et une économie     supérieures    à       celles    des     procédés        antérieurs    de coupe à     l'arc.       Les dessins annexés     illustrent,    à titre d'exemples,  des mises en oeuvre du procédé selon l'invention.

      La fig. 1 est une vue en perspective d'un appareil       dans    lequel les électrodes     primaires    :sont la pièce à  travailler et une baguette ;    la fig. 2 est une coupe d'une variante;    la fig. 3 est une vue en élévation de côté d'un  arc protégé par un gaz     inerte,    non     rétréci,    d'un type  courant utilisé jusqu'ici ;    la fig. 4 est un diagramme contenant trois cour  bes correspondant à des     distances        différentes    de l'élec  trode de la fig. 3, dans lequel le diamètre de l'arc  est donné en fonction du courant passant dans       l'arc    ;

    la fig. 5 est une vue représentant un appareil  comprenant un chalumeau à arc,     certaines        parties          étant        représentées    en     coupe        longitudinale        verticale    ;  la fig. 6 est une vue analogue à la fig. 5 repré  sentant un appareil comprenant un autre type de  chalumeau à     arc    ;

      la fig. 7 est une vue analogue représentant une  variante     comprenant    un chalumeau avec     électrode          refroidie    par de l'eau et     fonctionnant    avec du cou  rant continu de polarité inverse    la fig. 8 est une vue analogue représentant une  variante avec arc en forme d'éventail ;  la fig. 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de  la fig. 8 ;  la     fig.    10 est une     coupe    de détail     verticale,    lon  gitudinale, d'une variante avec arc divisé ;  la     fig.    11 est une coupe suivant la ligne 11-11  de la     fig.    10 ;

    les     fig.    12 à 15 sont des     diagrammes    représen  tant différentes caractéristiques de fonctionnement ;  la     fig.    16 est une     coupe        verticale    d'un chalumeau  selon une autre variante;  la     fig.    17 est une vue en perspective     d'une    autre  variante dans laquelle les électrodes entre     lesquelles          jaillit    l'arc sont une baguette -en métal     réfractaire    et  un anneau non consumable ;

      la     fig.    18 est une vue en perspective d'une autre  variante     utilisant    quatre électrodes consistant respec  tivement en une baguette, une tuyère, un anneau et  la pièce ;  la     fig.    19 est une coupe verticale représentant  une     variante    à trois électrodes ;  la     fig.    20 est un schéma d'un appareil comportant  un dispositif faisant avancer     une    électrode fusible  dans le jet de gaz chaud     sortant    du chalumeau ;  la     fig.    21 est une     coupe        verticale    d'un chalumeau  à arc ;

    la     fig.    22 est une vue en élévation de côté d'un  appareil à couper les tôles ;  la     fig.    23 est une vue de la paroi d'une coupe faite  en     utilisant    un     courant    d'argon avec Pare;  la     fig.    24 est une vue analogue de la paroi d'une  coupe faite en     utilisant    avec l'arc un courant d'un  gaz contenant de l'hydrogène.

      Les chalumeaux représentés schématiquement sur  les fi-. 1 et 2 sont     alimentés    en un gaz approprié,  tel que de l'argon, de l'hélium, de l'hydrogène, de  l'azote ou un mélange de ceux-ci, ce gaz     passant    en  direction axiale, en un courant     annulaire,    autour  d'une     électrode    primaire non consumable 10, puis  dans une tuyère 12     comportant    un passage interne 13  dans lequel l'écoulement     s'effectue,    soit par aspira  tion provoquée par l'arc lui-même,     soit    en amenant  ce gaz sous pression.

   L'électrode 10 est ,une baguette  dont la     pointe    est située sur l'axe de la tuyère 12  et au voisinage de son extrémité. L'autre     électrode     primaire est constituée     par    la     pièce    métallique à     tra-          vailler,        telle    qu'une tôle 14. La tuyère 12     peut        elle-          même    servir d'électrode secondaire, comme on le  verra ci-dessous.

   Dans tous les cas, les     électrodes     primaires sont reliées à une source de courant élec  trique     continu    ou     alternatif    par des     conducteurs    20  et 22. Un arc 24, extrêmement chaud sort de la  tuyère 12 du chalumeau.  



       Dans    tous les cas, le passage 13 de la tuyère con  forme latéralement, dirige et rétrécit la colonne de  l'arc. Cette     conformation    et ce     rétrécissement    de la       colonne    de l'arc par le passage 13 de la tuyère pro  duisent divers effets     intéressants.    La tension par       unité    de     longueur    de l'arc peut     être    sensiblement  augmentée,     ce    qui développe ainsi plus de     puissance     dans l'écoulement de l'arc pour un courant donné.

    On a trouvé, par exemple, qu'alors que la tension  par     unité    de longueur de l'arc dans un arc antérieur       non        rétréci    peut être de 3,15 à 7,9 volts par cm dans  de l'argon, pour un courant d'arc de 200 ampères,  les valeurs les. plus élevées se trouvant dans.

   la partie  de la     colonne    qui est très voisine des électrodes, la  tension dans un     arc    rétréci et dans de l'argon peut  être     environ    de 11,8 volts     par    cm dans une tuyère  ayant 6,3     mm    de     diamètre    intérieur, de 39,4 volts  par cm dans une tuyère de 3,2     mm    de     diamètre    inté-      rieur et de 69,0 à 79,0 volts par cm dans     une        tuyère     de 1,98 mm de diamètre     intérieur.     



  Le tableau 1 ci-dessous montre la plus grande  tension par unité de longueur de l'arc que l'on peut  obtenir, en comparaison avec des soudures faites se  lon les procédés antérieurs, en     utilisant    une tuyère    cylindrique ayant la forme géométrique représentée  sur la     fig.    5 qui sera décrite ci-dessous en détail,  sur un     acier    inoxydable à 19     0/o    Cr et 10 0/o Ni, en  utilisant du     courant    continu à 175 ampères avec une  vitesse de soudure<I>de</I> 25,4 cm par minute et avec  de l'argon arrivant au chalumeau.

    
EMI0003.0008     
  
     La tuyère 12 peut être     ien    une matière solide  quelconque et elle peut être refroidie, si cela est  nécessaire, par exemple avec de l'eau pour du cuivre,  par rayonnement pour du tungstène et avec ou sans  eau pour une matière céramique, etc.  



  Les dimensions de la tuyère varient beaucoup  pour les différentes applications. La longueur axiale  de la tuyère, si celle-ci est     conductrice,    doit être  limitée de manière à     empêcher    la formation d'un    arc double   d'électrode à tuyère et de tuyère à  ouvrage. Un critérium empirique pour le fonctionne  ment continu stable est que la .chute de tension le long  d'un tronçon donné de la colonne de l'arc,     confinée     dans une     portion    de la tuyère continue électrique  ment, doit être inférieure à la tension qui est néces  saire pour établir cet arc double.

   Ainsi, par exem  ple, si l'on suppose, pour un cas donné, que cette  dernière tension, en     utilisant    de l'argon et une tuyère  en cuivre refroidie par de l'eau, est d'environ 20 volts,  une tuyère de 3,2 mm de diamètre intérieur (ten  sion par unité de     longueur    de l'arc de 31,4     volts/cm,     dans de l'argon, avec un courant de 160 ampères)  aura de préférence une longueur inférieure à 0,64 cm  (l'équivalent de la longueur correspondant à 20     volts).     On peut utiliser des tuyères plus longues, mais elles  sont alors soit faites en une matière non     conductrice,

       soit qu'elles     comportent    des sections isolées électri  quement lorsqu'elles sont composées en matière con  ductrice     électriquement.     



  Comme on le voit sur la     fig.    3, un arc 26, pro  tégé par du gaz inerte d'un type antérieur     courant,     établi entre une baguette 10 formant cathode et une  anode 28 plate, a la forme générale d'un cône ar  rondi qui, lorsqu'il est protégé par un écoulement  d'argon, a les dimensions notées dans les     fig.    3 et 4  pour des courants d'arc compris entre 100 et 400 am  pères. Les courbes     caractéristiques    X, Y et Z mon  trent comment les diamètres d'arc observés respec  tivement à 2,5 - 7,6 et 15,2 mm de la cathode 10  augmentent lorsque le courant de l'arc augmente,  dans tous les cas.

   Une tuyère ayant un diamètre de  6,4 mm, peut rétrécir un arc de 200 ampères, de    manière telle qu'à 15,2 mm de la pointe de l'électrode  par exemple, la     section    transversale de l'arc est en  viron un tiers de celle de l'arc de la     fig.    3.  



  Un chalumeau à arc T     (fig.    5), convenant pour  souder du métal, comporte une tuyère en cuivre 30  présentant un alésage central 32     dans    lequel     l'extré-          mité    inférieure de     l'électrode    10 est suspendue à       distance    de la paroi intérieure et du fond de cet alé  sage, en laissant un passage pour le gaz.

   Ce gaz  s'écoule par un passage allongé 34 qui est ,situé dans  l'alignement de l'axe de     cette    électrode.     Ce    passage  34 contient un arc pilote existant     continuellement     entre la tuyère -et l'électrode lorsqu'une source de  courant S y est reliée au moyen des fils 20, 22 et 38,  par     l'intermédiaire    d'une résistance 40, telle qu'une  lampe ou une série de lampes.  



  La tuyère 30 présente     également    une rainure an  nulaire 36 dans son fond,     concentrique    avec l'orifice  34, de manière à diriger un écoulement     extérieur    an  nulaire enveloppant 44 d'un gaz de     protection    ap  proprié, par exemple de l'argon ou du C02, au  tour de l'arc 24 et sur une zone à fondre de la  pièce 14. L'arc     pilote    amorce un arc principal 42  entre     l'extrémité    de l'électrode 10 et la pièce 14  lorsque cette     dernière    est     reliée    à une borne de la  source par un fil 48.

   En ce cas, la tuyère est main  tenue froide par     circulation    d'eau dans un passage  annulaire 50 entourant l'alésage 32.  



  Le     chalumeau    de la     fig.    5     fonctionne    très bien  lorsque le pôle négatif de la source S de     courant     continu est     -relié    à     l'électrode    10 et le pôle positif  est relié aux fils 38 et 48 par un     conducteur    22. Ce  chalumeau fonctionne aussi bien lorsqu'il est     relié    à  une     source    de courant alternatif.

   En ce cas, le fil 48       est    relié directement à     une    borne d'une     source    de cou  rant     alternatif    de soudure et l'électrode 10 est reliée  à l'autre borne. Un arc     pilote    à courant continu fonc  tionnant continuellement sous 30 ampères amorce  l'arc à courant alternatif principal de soudure, le       stabilise    et le maintient. Cet arc pilote peut subsis  ter continuellement, même pendant le fonctionne  ment de l'arc principal.

        En fonctionnement, le chalumeau T se déplace  le long d'une soudure à faire dans la pièce 14     et    l'arc  24, qui est protégé de     l'air    extérieur par     l'écoulement     de gaz     protecteur        annulaire    44, fait fondre un joint  51 dans la     pièce,        lequel,    lorsque l'arc 24 se déplace,

    se refroidit et se     solidifie.    Une     caractéristique    remar  quable du chalumeau T est que     l'arc    24 est bien  dirigé et     donne    des     différences    remarquablement fai  bles dans les dimensions du bourrelet de soudure     sur     une gamme étendue de hauteurs du chalumeau par       rapport    à la     pièce,    comme on le voit dans le     :tableau     I. Le chalumeau T     convient    également bien pour sou  der des brides de tôle à vitesse rapide.  



  On a utilisé un petit chalumeau à arc, analogue à  celui de la     fig.    5, pour souder une tôle en acier inoxy  dable de 0,18 mm d'épaisseur, à raison de 63,5 cm  par     minute,    en     utilisant    un courant continu de 15 am  pères, 21,2     1/hr    d'argon traversant un     orifice    cen  tral de 1,6 mm de diamètre et environ 710     1/hr    d'ar  gon dans l'enveloppe     environnante.    L'arc 24 était  stable,     facilement    réglable et il n'avait pas tendance  à se     déplacer    même pour des courants descendant  jusqu'à 8 ampères.  



  Sur la     fig.    6, est représenté un chalumeau Tl,  constitué par une     électrode    primaire 10 qui est mon  tée dans l'axe d'un tambour     cylindrique    52 dans le  bas     duquel    .se trouve une tuyère 54 présentant un  passage central 55 dans lequel     pénètre        l'extrémité    in  férieure de l'électrode. La sortie du passage 55 va  en se     rétrécissant    jusqu'à un     .orifice    de     sortie    de dia  mètre réduit.

   La paroi annulaire de la tuyère 54 est à       distance    de la paroi intérieure du     tambour    52, de  manière à constituer un passage annulaire 56,     fermé     par des     garnitures    d'étanchéité 57, pour l'eau de re  froidissement qui y arrive par une entrée 58 et en       sort    en 60.  



  De préférence, la tuyère 54 est en cuivre et  l'électrode 10 en un     alliage    de tungstène et de tho  rium. L'électrode 10 est     reliée    au pôle négatif d'une  source S de courant continu, par un fil 20, tandis que  le pôle positif de cette     source    est     relié    à la pièce par  des fils 22     et    48.

   La tuyère est également reliée au    pôle     positif    de la source par un     branchement    38  contenant une résistance 40     limitant    la     quantité    de       courant    à celle qui est     suffisante    pour     maintenir    un       arc        pilote    entre l'électrode primaire 10 et la tuyère  54     qui,    en ce cas,     forme    une électrode secondaire  (anode). Un gaz approprié arrive à l'intérieur du  tambour 52.

   Comme le chalumeau de la     fig.    5, le       chalumeau    de la     fig.    6     fonctionne    aussi bien avec  une source de courant alternatif de soudure.  



  L'arc 24     sortant    par le chalumeau T1 est bien  dirigé sur .une longueur     allant    jusqu'à 3,8 cm<B>;</B> il est       excessivement    stable. Des résultats d'expériences fai  tes avec le chalumeau T1 ont donné:

   avec     un    arc  de 200 ampères, une tuyère de 1,27 cm de long et  4 mm de diamètre     intérieur,    566     1/hr    d'argon, la  tension par cm de longueur de l'arc     est    de 38 volts,  la vitesse     calculée    de la décharge est d'environ 305 m  par     seconde    et la chaleur     appliquée    à la     pièce    est  de 5,2     kw.    On peut     comparer    cela avec la tension par  cm de l'arc fonctionnant avec de l'argon et non ré  tréci     comme    cela est courant, tension qui est de  19 volts ;

   avec la même longueur d'arc, la chaleur  appliquée sur la pièce est de 2,7     kw.    Un calcul ap  proximatif des     puissances    relatives     appliquées    par       unité    de surface sur la pièce pour ces exemples, mon  tre que le chalumeau décrit est dix fois plus avan  tageux. On peut utiliser     n'importe    quel gaz n'ayant  pas     d'effet        nuisible    sur les électrodes.  



  A des vitesses     d'écoulement    de gaz plus     élevées          (8491/hr    ou plus pour une tuyère de 3,2     mm    de  diamètre     intérieur,    par exemple), l'arc 24 coupe du  métal de façon plus puissante. Avec une tuyère de  3,2 mm de diamètre intérieur, 2264     1/hr    d'argon et  200 ampères pour le courant de l'arc, par exemple,  l'arc peut couper, par fusion une plaque d'alumi  nium de 9,6 mm d'épaisseur à une vitesse de     dépla-          cement    d'environ 203 cm/min.

   D'autres exemples, in  diqués dans le tableau II     ci-dessous,    montrent cer  taines vitesses de coupe de tôle obtenues pour     diffé-          rents    métaux, en utilisant du courant continu de  polarité directe et une tuyère de 3,2 mm de diamètre       intérieur.     
EMI0004.0093     
  
    <I>TABLEAU <SEP> 11</I>
<tb>  Tension
<tb>  Matière <SEP> Epaisseur <SEP> Vitesse <SEP> Courant <SEP> par <SEP> unité <SEP> Argon
<tb>  (tôle) <SEP> mm <SEP> cm/min. <SEP> ampères <SEP> de <SEP> longueur <SEP> 1/hr
<tb>  volts/cm
<tb>  Aluminium <SEP> .. <SEP> 6,4 <SEP> 366 <SEP> 340 <SEP> 56 <SEP> 3120
<tb>  Aluminium <SEP> .. <SEP> 12,7 <SEP> 178 <SEP> 380 <SEP> 66 <SEP> 3120
<tb>  Aluminium <SEP> ..

   <SEP> 19,8 <SEP> 76 <SEP> 260 <SEP> 64 <SEP> 2830
<tb>  Aluminium <SEP> .. <SEP> 25,4 <SEP> 38 <SEP> 260 <SEP> 75 <SEP> 3120
<tb>  Laiton <SEP> <B>......</B> <SEP> 6,4 <SEP> 254 <SEP> 280 <SEP> 69 <SEP> 3120
<tb>  Laiton <SEP> <B>......</B> <SEP> 12,7 <SEP> 76 <SEP> 270 <SEP> 69 <SEP> 3120
<tb>  Cuivre <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> 6,4 <SEP> 114 <SEP> 340 <SEP> 66 <SEP> 3120
<tb>  Magnésium <SEP> . <SEP> . <SEP> 6,4 <SEP> 366 <SEP> 250 <SEP> 54 <SEP> 3120
<tb>  Magnésium <SEP> . <SEP> 19,8 <SEP> 279 <SEP> 460 <SEP> 60 <SEP> 3120         La     fig.    7     représente    une variante comportant un  chalumeau à arc T2     muni    d'une anode 76 refroi  die par un liquide et qui est reliée à la borne posi  tive d'une source de courant continu S par un fil 78.

    Une tuyère 80, formant cuvette, est branchée de ma  nière à constituer une cathode secondaire     en    étant  reliée à la borne négative de la source par un bran  chement 82     contenant    une     résistance    84. La pièce W  est également reliée à la borne négative par un fil  86. L'anode 76 est en un métal approprié tel que du  cuivre et elle comporte un alésage axial allongé 88  dans     lequel    est monté un tuyau 90 d'entrée d'eau de  refroidissement qui aboutit     juste    au-dessus du bas  de l'alésage et qui est espacé de la paroi intérieure  de l'alésage pour constituer un passage annulaire de  sortie de l'eau de refroidissement.  



  Le pied de l'arc constitué par le bas de l'anode  76 est arrondi et se trouve espacé d'une     surface    in  terne de même forme de la tuyère 80, ce qui assure  un passage 92 par lequel de l'argon, par exemple, va  à un orifice 94 situé dans le bas de la cuvette, dans  l'alignement de la pointe de l'anode. La tuyère 80  comporte une cavité annulaire 9.6 qui est fermée au  moyen d'un manchon 98 et de bagues d'étanchéité  100 et qui     constitue    un passage     annulaire    pour un  liquide de refroidissement dans lequel de l'eau ar  rive en 102 et sort en 104.  



  L'arc 24 donné par le chalumeau T2 lorsqu'un  courant continu de 240 ampères par exemple, arrive  par le fil 86, sous un potentiel de 50 volts entre  l'anode 76 et la     pièce    W, a été utilisé pour     couper    une  tôle d'aluminium W de 2,54 cm d'épaisseur, à raison  de 12,7 cm/min, en laissant une entaille de 9,5 mm  de large. Dans ce cas, on a envoyé à la cuvette 80,  849     1/hr    d'argon et l'anode 76 était excitée continuel  lement pour donner un arc pilote entre l'anode pri  maire et la cuvette formant cathode secondaire qui  fonctionnait     très    bien pour établir un arc principal  entre les électrodes primaires 76 et W.

   La cuvette  80 et l'anode 76 sont de préférence en cuivre, mais  on peut avoir recours à du tungstène ou tout autre  métal approprié.  



  On peut conformer la tuyère de manière à obte  nir un arc aplati ou divisé en deux parties, à volonté,  comme on le voit, par exemple, sur les     fig.    8 et 10.  Les     fig.    8 et 9 montrent comment on obtient un arc  V en forme d'éventail, en ménageant un passage di  vergent<B>115</B> présentant une section transversale apla  tie dans une tuyère 116 refroidie par de l'eau, lors  que la vitesse du gaz est suffisamment élevée,  283     1/hr    d'argon, par exemple,     s'écoulant    par un ori  fice de sortie de la tuyère de 2,5 X 9,5 mm.

   En ce  cas, l'arc est stable, l'argon arrivant dans     l'espace     annulaire 118     compris    entre     l'électrode    10 et la paroi  d'un passage axial de la tuyère.  



  Dans le cas de la     fig.    10, l'arc est divisé en deux       parties    à l'aide d'une tuyère 125     comportant    deux  passages d'arc divergents. 126 et 128     partant    d'un  passage commun 130 contenant l'électrode 10.     Ceci       donne des arcs stables     _    122 et 124     convenant    pour       beaucoup        d'applications,    par     exemple    le soudage et  la     coupe,    puisqu'on peut donner aux passages 126  et 128 toute forme et direction désirées. Il peut être  prévu un nombre quelconque d'arcs.  



  Là chaleur totale fournie par l'arc à une pièce,  vient de la partie de l'arc     contenue    dans la     tuyère    et  de la colonne d'arc comprise     entre    la pièce et la  tuyère. Pendant le fonctionnement     avec    de l'argon,  pour un écoulement de gaz nul, il n'y a     pratique-          ment    pas     d'échauffement    de la tuyère par l'arc qui  la quitte, la chaleur transmise à la tuyère étant pour  la plus grande     partie    évacuée par l'eau de refroidis  sement de la tuyère.  



  Par exemple, en     utilisant    du courant continu, et  une tuyère de 6,4 mm de diamètre     intérieur    et de  9,5 mm de long, la chaleur perdue -sur la tuyère     dé-          croit        continuellement    jusqu'à arriver à un minimum       d'environ    40 0/o de la chaleur produite par l'arc  lorsque l'écoulement d'argon     augmente    jusqu'à 566       1/hr.    Ceci     :

  signifie    qu'avec     5661/hr,    en gros 60 0/o de  la chaleur produite par l'arc, à l'intérieur de la tuyère,  est contenu dans et part avec l'argon chaud     sortant     de la tuyère.     Cette    chaleur, à son tour, est amenée  par l'arc sur la pièce avec des     rendements    supérieurs  à 70 0/o pour des     distances    de la tuyère à la pièce de  3,2 à 6,4 mm.  



  Le tableau III donne une image approximative  de ce phénomène, en     utilisant    des     tensions        comme     mesures     commodes    de .l'énergie, sous 200 ampères       (courant    continu) en se basant sur le fait qu'avec  un courant     constant    l'énergie en watts consumée en  tre deux     points    quelconques est directement propor  tionnelle à la     tension    entre ces points.

   On a     utilisé          une    tuyère cylindrique de 6,4 mm -de     diamètre    inté  rieur et de 9,5 mm de long et une longueur de 6,4 mm  pour l'arc extérieur, une barre de cuivre refroidie  par l'intérieur servant d'anode. Dans ce tableau les    volts produits   ont été déterminés     comme    suit.  Avec la tuyère à une distance de 6,4 mm de l'anode,  une tension a été appliquée de façon à     produire    un  courant     d'arc    de 200 ampères.

   Ensuite la     position     de     l'électrod-erbaguette    dans la tuyère a été     modifiée     et on a mesuré la tension     nécessitée    pour maintenir  le     courant    à 200 ampères. Ces mesures ont     permis     de déterminer le champ électrique dans la tuyère.

         Connaissant    le champ électrique et     l'espacement    nor  mal entre l'anode et l'extrémité de la tuyère, on a       déterminé    les volts produits dans tuyère avec un  espacement normal des     électrodes.    De même,

   des  mesures de tension entre les électrodes pour des  positions     différentes    de la tuyère     par    rapport à l'anode  tout en maintenant l'électrode-baguette dans sa po  sition normale dans la tuyère donnèrent le champ       électrique    à l'extérieur de la tuyère permettant de       déterminer    les volts produits en dehors de la tuyère  espacée     normalement.    Par     soustraction    de la somme  des volts produits à l'intérieur et à l'extérieur de la       tuyère    de la tension de 24 volts appliquée,

   on a ob-      tenu     une        différence    de 7 volts qui doit être attri  buée à la charge dans l'espace produite par les élec  trons à     proximité    de l'anode.  



  Toutefois, des énergies à     disposition    dans le jet,  une certaine     proportion    seulement est fournie à la  pièce, comme le montrent les colonnes du tableau  titrées   volts fournis à la pièce      .    L'énergie fournie  à la pièce par le jet est     fonction    de la différence en  tre la chaleur développée par     l'arc    dans la tuyère    et la     chaleur        transmise    au fluide de     refroidissement     utilisé pour maintenir constante la     température    de la  tuyère.

   Toute l'énergie contenue dans la charge d'es  pace est transmise à la     pièce    sous     forme    de cha  leur. Le   rendement   indiqué dans le tableau re  présente la proportion quantitative de la chaleur ap  pliquée à la pièce ; on l'a obtenu en divisant la quan  tité d'énergie fournie à la pièce par la totalité de  l'énergie contenue dans le jet.

    
EMI0006.0014     
  
    <I>TABLEAU <SEP> 111</I>
<tb>  Ecoulement <SEP> d'argon <SEP> nul <SEP> Ecoulement <SEP> arg. <SEP> 566 <SEP> 1/hr
<tb>  Volts <SEP> Volts <SEP> fournis <SEP> Volts <SEP> Volts <SEP> fournis
<tb>  produits <SEP> à <SEP> la <SEP> pièce <SEP> produits <SEP> à <SEP> la <SEP> pièce
<tb>  Corps <SEP> de <SEP> l'arc <SEP> dans <SEP> la <SEP> tuyère <SEP> <B>.........</B> <SEP> . <SEP> 12 <SEP> 0 <SEP> 16 <SEP> 8
<tb>  Corps <SEP> de <SEP> l'arc <SEP> à <SEP> l'extérieur <SEP> de <SEP> la <SEP> tuyère <SEP> - <SEP> 5 <SEP> 2 <SEP> 6 <SEP> 5
<tb>  Charge <SEP> d'espace <SEP> <B>------ <SEP> ---</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>-------</B> <SEP> . <SEP> 7 <SEP> 7 <SEP> 7 <SEP> 7
<tb>  Total <SEP> ..<B>....</B> <SEP> ...<B>-----------------</B> <SEP> ..

   <SEP> 24 <SEP> 9 <SEP> 29 <SEP> 20
<tb>  Rendement <SEP> <B>---- <SEP> --------- <SEP> -------- <SEP> -</B> <SEP> 35% <SEP> 700/o       On voit donc qu'avec un écoulement d'argon de       5661/hr,    la chaleur développée dans le     corps    de  l'arc situé à l'intérieur de la tuyère est de première  importance.  



  En se     reportant    au graphique de la     fig.    12 la  courbe B représente le champ électrique dans la  tuyère en     fonction    du diamètre de la tuyère pour une  tuyère de forme     cylindrique.    La droite de référence       verticale    C, à gauche du graphique indique le champ  électrique dans un arc en atmosphère d'argon ouvert  26     (fig.    3). Ce champ électrique a été déterminé en  modifiant     l'espace    entre l'électrode et la pièce et en  notant la tension requise entre     l'électrode    et la     pièce     pour maintenir le     courant    à 200 ampères.

   Comme on  le voit, lorsque le diamètre de la tuyère augmente  (et que le     rétrécissement    de l'arc est moindre), la  courbe B se rapproche de la     caractéristique    C et vient  la toucher. Pour de plus petits diamètres de la     tuyère,     le champ électrique est beaucoup de fois supérieur à  ce champ C. Sur la     fig.    12,     l'orifice    de 9,5 mm de  diamètre ne     rétrécit    l'arc que modérément comme le  montre la légère augmentation du champ par rapport  au minimum représenté par la droite C.  



  La     fig.    13 représente la répartition de la     puissance     en fonction de l'écoulement du gaz par la tuyère du  chalumeau, pour un     courant    électrique     fixe,    courant  continu (tuyère cylindrique de 9,5 mm de long). Le  total de la puissance électrique     fournie    au chalumeau  (volts X ampères), indiquée par la courbe E, aug  mente presque linéairement à raison de 1,4 à<B>1,75</B>  watts environ par dm' d'augmentation de l'écoule  ment de gaz. Cette même tuyère, fonctionnant avec  un courant électrique plus faible, donnerait une carac  téristique relativement plus plate de la puissance to  tale en fonction de l'écoulement du gaz.

   La courbe F  de la puissance fournie à l'ouvrage     augmente    rapide  ment jusqu'à 849     1/hr.    La courbe G de la puissance  perdue sur la tuyère diminue jusqu'à     5661/hr    et reste    à un minimum sensiblement constant pour des écoule  ments de gaz plus élevés.

   A titre de comparaison,  on a représenté la ligne H de la puissance totale  fournie au chalumeau et la ligne 1 de la     puissance          transmise    à l'ouvrage d'un arc protégé par de l'argon,  non rétréci, d'un type antérieur de même longueur  (15,9 mm) et où passe le même courant (200 am  pères).     Le    chalumeau à arc rétréci à raison de       11321/hr    passant par la tuyère donne donc 75 % de  plus de puissance sur l'ouvrage que ne le fait l'arc  ordinaire protégé par l'argon.  



  Les courbes J et K de la     fig.    14 représentent la  caractéristique de la tension entre les     électrodes    en  fonction du courant d'un arc rétréci .par une tuyère  de 6,4 mm de diamètre et d'un arc protégé par l'ar  gon mais non rétréci du type antérieur, respective  ment. On peut voir que l'augmentation de la tension  avec le courant, courbe J, est beaucoup plus grande  dans le chalumeau à arc rétréci.

   Une     conséquence     pratique de ceci est que, par opposition au chalumeau  à     électrode    non consumable usuel fournissant un arc  non rétréci, la source de puissance principale,     c'est-          à-dire    le transformateur ou le générateur alimentant  le chalumeau à arc décrit, n'a pas besoin d'avoir une       caractéristique    volts-ampères     descendante,    afin de  maintenir sensiblement constant le courant de l'arc  malgré de petites variations de la longueur de l'arc.

    Par exemple, avec un passage de l'arc dans une  tuyère de 3,4 mm de diamètre intérieur et 4,8     mm     de long, en utilisant     8491/hr    d'argon et une tension       constante    de 35     volts    en     courant    continu, la lon  gueur de l'arc à l'extérieur de la tuyère est passée de  6,4 mm à 3,2 mm pour un changement de courant de  100 à 130 ampères seulement. Dans un arc non ré  tréci protégé par de l'argon du type usuel, le cou  rant changerait de plusieurs fois cette quantité avec  le même genre de source de puissance.

        On a fait fonctionner des     chalumeaux    du type  décrit avec comme gaz He,     N2    et     H2    et avec des mé  langes de ces gaz avec de l'argon. Les courbes ca  ractéristiques L, M et N de la     fig.    15 montrent les  variations de la tension de l'arc entre les     électrodes     en fonction du pourcentage en volume de He,     N2    et       H;,,.    dans l'argon, pour du courant continu de polarité  directe fourni par un générateur conventionnel.  



  Les différentes variantes du chalumeau à arc       décrites    ci-dessus ne comportent qu'une électrode  principale de passage du courant et par suite     elles    ne  conviennent que dans les procédés où la pièce peut  être branchée comme seconde électrode principale.  Pour les applications dans lesquelles il n'est pas à  souhaiter de     mettre    la pièce dans le circuit de sou  dure ou lorsque la pièce n'est pas     conductrice    élec  triquement, on peut modifier le chalumeau pour y  incorporer une deuxième électrode principale, le jet  de l'arc étant dirigé contre la pièce     uniquement    par  la pression du gaz.  



  Comme on le voit sur la     fig.    16, le chalumeau à  arc comporte deux électrodes 205 et 206, à     distance     l'une de l'autre, reliées aux bornes opposées d'une  source de     puissance        électrique    207, par exemple un  générateur, de manière à donner entre ces électrodes  un arc à haute intensité. L'électrode 205 est, de pré  férence, une baguette en un alliage de tungstène et de  thorium, tandis que l'électrode 206 est de préférence  une tuyère tubulaire en cuivre présentant un passage  de sortie 208 qui est dans l'alignement de l'électrode  205.

   La tuyère comporte un passage annulaire 209  de refroidissement par l'eau     autour    de cet     orifice,     de     sorte    que l'électrode annulaire est     sensiblement     non consumable en     service.    Un gaz, tel que de l'ar  gon, sous une pression allant jusqu'à environ 2 atm.  arrive à la chambre 210 de la tuyère 206     entre    les  électrodes, de     sorte    que l'arc est refoulé dans l'ori  fice 208 par le gaz qui y passe.

   Le gaz est ionisé par  l'arc dans cet orifice, il est refoulé à travers l'orifice  et il     sort    sous forme d'une colonne 211, très chaude  et analogue à un jet, qui conserve cette forme sur une       certaine    distance après être     sortie    par l'orifice. En  fonctionnement, le jet 211 arrive sur une pièce 212  qui, comme on le voit sur la     fig.    16 n'est pas dans  le circuit électrique.  



  La section transversale maximum du passage  208 est inférieure à la section transversale d'un arc  naturel à pression élevée pour la même valeur du  courant, de     sorte    que le passage 208 rétrécit l'arc. La  longueur du passage 208 comprise entre sa plus fai  ble section transversale et la     sortie    ne dépasse pas  six fois la plus petite dimension de     ce    passage.  L'écoulement du gaz qui y entre refoule l'arc dans  le passage 208 et fait qu'une colonne analogue à un  jet de gaz chauffé sort à l'autre bout du passage.  L'électrode annulaire est de préférence en une ma  tière à point de fusion élevé, telle que du tungstène,  tandis que c'est la cathode qui est en un tel métal  lorsqu'on utilise du courant continu à polarité inverse  ou du courant alternatif.

      La variante représentée schématiquement sur la       fig.    17     utilise    également     un    gaz 213 tel que de l'ar  gon qui, de     préférence,    est amené à s'écouler     annu-          lairement    autour d'une électrode 205,     puis    dans une  tuyère 214 .comportant un passage allongé 215 de  rétrécissement.     L'électrode    205 est une baguette     dont     la     pointe    216 formant le pied de l'arc est     disposée     dans l'axe de la tuyère voisine 214.

   L'autre     électrode     217 est annulaire avec un     orifice    218 placé dans  l'axe de la tuyère 214, du côté opposé à l'électrode  205. Les     électrodes    205 et 217 sont     reliées    à     une     source d'énergie électrique par des conducteurs 219  et 219'. L'arc est ainsi tiré à travers la tuyère 214  par le champ électrique existant entre les électrodes  205 et 217. La colonne résultante 220, analogue à  un jet de gaz chaud ionisé sort par l'extrémité ou  verte de la tuyère 214 puis par l'orifice 218 du cha  lumeau.  



       Dans    la     variante    de la     fig.    18, le     conducteur    221  est relié à     l'électrode    205 et le conducteur 222 à la  tuyère 214, à la pièce annulaire 218 et à une pièce  223     formant        électrode,    par l'intermédiaire d'impé  dances réglables     telles    que des     résistances        Rl,    R2  et R3 respectivement.

   En ce cas, le courant allant  de la tuyère 214 à l'électrode 205 sert à produire un  arc pilote et un réglage approprié des résistances fait  que la totalité ou une partie de la colonne de l'arc  224 passe par l'orifice 218 et va à la     pièce    223. On  réalise ainsi un réglage simple de la     quantité    de  chaleur fournie à la pièce. Dans chacun des cas, les  orifices à travers lesquels l'arc passe     rétrécissent    laté  ralement     l'arc    224.  



  La tuyère et la     pièce    annulaire peuvent être en  toute matière appropriée, telle que du cuivre ou du  tungstène, et elles peuvent être     refroidies    par de l'eau.       Toutefois,    elles peuvent être faites en     n'importe     quelle autre matière solide conductrice de la chaleur  et elles peuvent être refroidies de toute façon com  mode.  



       Comme    on le voit sur la     fig.    19, le chalumeau T4       comporte    une     enveloppe    cylindrique 226 sur l'ex  trémité     inférieure    de laquelle est montée une cuvette  228. La cuvette est isolée électriquement de l'en  veloppe par une pièce annulaire 230 en une matière  isolante et elle     comporte    un passage     annulaire    inté  rieur 232 par lequel on peut faire circuler un liquide  réfrigérant tel que de l'eau entre une entrée 234 et  une sortie 236.

   La cuvette 228     présente    un orifice  238 à paroi     cylindrique    qui est dans l'alignement de  l'axe d'une cathode 240 en forme de     crayon,    faite  en matière réfractaire     conductrice,    par exemple un  alliage de tungstène et de thorium. La cathode 240  est maintenue en place dans un     corps    annulaire 242  du     chalumeau,    auquel l'enveloppe 226 est attachée.

    L'extrémité 244,     formant    pied de l'arc, de la ca  thode 240 est située dans l'axe d'une     tuyère    246  présentant un alésage central 248 dont la paroi cy  lindrique entoure à distance l'extrémité de cette ca  thode 240 en laissant entre eux un passage annulaire  250 pour l'écoulement d'un gaz approprié, de l'argon      en ce cas, arrivant à l'intérieur de l'enveloppe 226.

    La tuyère 246     comporte    une bride     annulaire    252 à  son extrémité inférieure, qui est vissée dans l'extré  mité inférieure de l'enveloppe 226, l'étanchéité     étant     assurée par une garniture en caoutchouc au     silicone     251, placée entre le bord supérieur de cette bride et  un épaulement 254 de l'enveloppe.

       Le        corps    de la  tuyère est à distance de la paroi intérieure de l'en  veloppe de manière à     former        entre    eux     une    chambre       annulaire    256 permettant d'y faire     circuler    un     liquide     réfrigérant tel que de l'eau qui     pénètre    dans cette  chambre par une entrée 258 et en     sort    en 260 à tra  vers la paroi de l'enveloppe. Le haut de la chambre  256 est     fermé    par une bague 262 placée entre la  tuyère et l'enveloppe.  



  La cathode 240 est     reliée    électriquement à la  borne négative d'une source de courant S par un fil  264. Dans le cas de courant continu, le positif de  cette source S est relié électriquement par un con  ducteur 266 à la cuvette 228 et à l'enveloppe 226 par       un        conducteur    en parallèle 268 contenant une résis  tance 270. La cuvette est     conformée    de façon à  former une chambre interne 272 comportant une en  trée latérale 274 permettant l'arrivée d'un gaz.  



  On a     utilisé    un chalumeau tel que celui de la       fig.    19, avec une cathode 240 en     tungstène    de 3,2 mm  de diamètre, un écoulement d'argon à raison de 141,5  à     16981/hr,    un courant de 10 ampères passant dans  le circuit de l'arc pilote contenant la résistance 270  et un courant de 300 ampères passant dans le cir  cuit principal de l'arc sous 40 volts. ; on obtient       ainsi    un jet E de gaz très chaud. Ce jet a l'aspect  d'une     flamme    oxyacétylénique, mais il peut avoir une  température de 3 à 6 fois supérieure et on peut le  régler facilement jusqu'à une longueur de 254 mm.

    Ce jet E fond le saphir et l'oxyde de zirconium et  il est intéressant pour chauffer, braser ou souder ou  comme     source    de lumière à grande intensité.  



  Le chalumeau T4 peut aussi être     utilisé    pour  des     réactions        chimiques    en introduisant un deuxième  gaz     dans    la chambre 272. Ce chalumeau est remar  quable du fait que l'on peut régler l'arc en modi  fiant le courant, la     composition    du gaz, la vitesse  d'écoulement et les     orifices    de manière à donner un  jet E qui est -suffisamment chaud pour fondre le  tungstène.  



  En plus des     applications    ci-dessus     mentionnées,     on peut     utiliser    efficacement     ce    chalumeau     pour    cou  per, percer, tronçonner, entailler,     gouger    et décaper  une pièce simplement en appliquant le jet de gaz  chaud sur la     pièce    et en les déplaçant l'un par .rap  port à l'autre dans la mesure     nécessaire.    Dans le  cas où l'on     entaille    une pièce de métal, par exemple,  le jet de gaz chaud est appliqué     obliquement    sur la       surface    à     enlever,

      de manière à faire fondre et à  chasser du métal de la     surface.        Dans    le cas d'une       coupe,    le jet est utilisé de manière à faire une en  taille dans la pièce en faisant fondre et expulsant pro-         gressivement    le métal fondu suivant le tracé désiré,  comme dans le cas d'une opération au chalumeau  oxyacétylénique.  



  Un dépôt de métal de soudure s'effectue de pré  férence en dirigeant le jet contre une électrode cons  tituée par un fil fusible. Le jet projette le métal fondu  fourni par le fil sur la pièce, laquelle est en outre       chauffée    par le jet à la     température    voulue, confor  mément à ce qui est nécessaire pour la pénétration.  La surface de l'ouvrage recevant le métal fondu peut  aussi, si elle est     conductrice    électriquement, être re  liée à la source de puissance et être chauffée en plus  par un arc auxiliaire.  



  La     fig.    20 représente un chalumeau 301 conte  nant une baguette 302 formant électrode et une  tuyère 303 refroidie par de l'eau et présentant un       orifice    304 dans lequel se forme un arc électrique  305 dirigé sur l'extrémité d'un fil métallique 306  à faire fondre. Le fil 306 qui est une électrode de  l'arc principal avance de façon continue dans la ré  gion de l'arc en passant dans un pistolet 307 sous  l'action d'un appareil courant d'avance de fil 308.  Une source de puissance électrique 309 est bran  chée entre     l'électrode    302 et le fil consumable par  des     conducteurs    310 et 311 respectivement. Cette       source    de puissance 309 peut fournir du courant con  tinu ou alternatif.

   Sur le dessin, on a représenté une  source de courant continu, branchée de manière à  donner une polarité négative à l'électrode du cha  lumeau. Si on le désire, on peut maintenir un arc       pilote    entre l'électrode 302 et la paroi de l'orifice en  branchant la tuyère 303 sur la source 309 par l'inter  médiaire d'une impédance appropriée, telle qu'une  résistance 312. En plus, lorsque la matière pulvérisée  313 est déposée sur une pièce     conductrice,    on peut  établir un autre circuit 314 allant à la pièce 315.  On a représenté cette disposition avec source de  puissance     distincte    316 en trait interrompu.  



  L'électrode 302 est du type non consumable et  peut être une baguette ordinaire en tungstène ou une  électrode -en cuivre refroidie intérieurement par de  l'eau. Le premier     type    convient pour du courant  continu de     polarité        quelconque    et pour du     courant     alternatif. Le type à refroidissement par l'eau con  vient surtout pour du courant continu de polarité       inverse        (électrode    du chalumeau positive) et on peut       l'utiliser    avec des gaz plus     actifs    que -dans le cas du  tungstène.  



  La matière à pulvériser est fournie de façon  commode sous forme d'un fil ou d'une bande, de  sorte qu'on peut l'amener continuellement dans l'arc  et,     évidemment,    elle doit être conductrice de l'élec  tricité lorsqu'elle     constitue    une des électrodes prin  cipales de l'arc, ce qui est préférable. On peut utili  ser pour cela de l'aluminium, de l'acier inoxydable,  de l'acier ordinaire ou d'autres métaux tels que le  cuivre ou ses     alliages.    En outre, on peut     ajouter          commodément    d'autres matières ou fondants, sous      forme de revêtement sur le     fil    ou contenus dans le  fil qui est alors tubulaire.

   De cette manière, on peut  faire arriver des matières résistant à l'usure telles que  des carbures.  



  Un gaz approprié arrive au chalumeau dans l'es  pace annulaire compris entre     l'électrode    302 et le  passage axial 317 de la tuyère 303, allant à     l'orifice     304. Le gaz peut être l'un des gaz protecteurs bien  connus (argon, hélium, hydrogène, etc.) utilisés en  soudure, y compris des gaz actifs tels     .que    les     chloro-          silanes,    si on le désire.<U>On peut facilement</U>     ajouter   <U>un</U>       paz        p@roteçteu,r   <U>supplémentaire à l'aide</U> d<U>'une</U>     cau@pelle     <U>extérieure 318</U>     concentrique,

      entourant la tuyère ou  en effectuant toute l'opération dans une chambre  fermée.    Un montage avec deux générateurs, tel que re  présenté, a fonctionné de la façon suivante : la source  de courant 309 produisant l'arc entre le     chalumeau     et le fil donnait un courant continu à polarité directe  de 195 ampères, le gaz qui     circulait    était de l'argon  à raison de     2831/hr,    passant par un orifice 304 de  3,2 mm ; un fil 306 en acier inoxydable de 1;6     mm     arrivait à raison de 381 cm/min et on a mesuré sur  le fil<B>311</B> un courant de 285 ampères.

   Le courant  passant dans le fil 314 allant à la plaque de base était  du     courant        continu    de polarité directe de 90 ampères.  La pièce 315 était une tôle d'acier, laminée à froid  de 6,4 mm     d'épaisseur,    se déplaçant     horizontalement     à     raison    de 25,4 cm/min. Il n'a pas été     nécessaire    de  faire subir à la plaque de     préparation    spéciale.

   Le       dispositif        comportait    les écartements ci-dessous  tuyère du chalumeau au fil 6,4 mm<B>;</B> position en  retrait de l'électrode 4,8 mm, ce qui donne 11,2 mm  pour la longueur totale de l'arc ;     fil    à la tôle 3,14 cm.  



  La     section    transversale du dépôt présentait une  très faible pénétration. Il s'est formé une forte     cou=          che    327 d'environ 5,1 mm d'épaisseur,     solidement     fixée sur la tôle 315 avec une     pénétration    dans  celle-ci inférieure à 0,8 mm. Il a été impossible de       séparer    le bourrelet déposé de la tôle d'acier.  



  On a également fait arriver     dans    le chalumeau,  comme     représenté    sur le     dessin,    des fils d'aluminium,  d'acier inoxydable et d'acier ordinaire, .sans le cir  cuit 314 allant de la source auxiliaire à la tôle. On  a appliqué entre le chalumeau et le fil des courants  continus de 120 à 200 ampères, avec 283 à 1115     1/hr     d'argon passant par un orifice de 3,2 mm, donnant  un jet de métal à partir du fil fondu. A des     distances     appropriées, les particules     métalliques    pulvérisées  étaient solidement fixées sur des     surfaces    solides, par  exemple de la brique, de l'acier laminé à froid et de  l'aluminium.

   Une faible distance du     fil    à     l'ouvrage,     d'environ 6,4 à 12,7 mm, permettait de percer des  trous dans la matière de base, y     compris    la brique.  Projetée dans l'espace, la pulvérisation allait hori  zontalement à plus de 3 mètres. Ceci montre que le  revêtement peut se faire dans n'importe quelle posi  tion.    On peut régler les     circuits    de l'arc de manière à  obtenir tout degré de fusion du     métal    de base. On  règle ainsi la dilution du     métal    soudé.

   Cette     dilution     est de     première    importance dans la soudure de mé  taux tels que la fonte, l'aluminium et     certains        aciers     spéciaux. On a soudé un fil     d'acier    sur une tôle en  acier doux de 6,4 mm     d'épaisseur,    avec bord en V  incliné à     601,.    L'examen d'une coupe de la soudure  attaquée     chimiquement    a montré     qu'il    n'y avait pres  que pas de pénétration du métal soudé dans la tôle  de base.  



  Le chalumeau de la     fig.    21 comporte un corps B  présentant un alésage dont     l'extrémité        inférieure    est  filetée de manière à recevoir un     porte-électrode    H.  Une     douille    C, disposée à l'intérieur du     porte-élec-          trode    H,     porte    contre une butée du dessus du corps  B et le porte-électrode a une surface intérieure infé  rieure     conique    de     manière    à resserrer la douille C  lorsque l'on visse le porte-électrode H dans le corps  B.

   Une bague isolante I est     vissée    à l'extérieur du  bas du corps B et une tuyère N est vissée sur l'exté  rieur de cette bague I.  



  Dans le corps B, se trouve une entrée 410 pour  le gaz protecteur, débouchant dans une chambre an  nulaire comprise entre la tête -de la     douille    et le des  sus du porte-électrode H, le gaz descendant à l'inté  rieur du support H, à l'extérieur de la douille, après  quoi     il    passe par des fentes de la douille dans le bas  du     support.    Le corps B comporte également une en  trée 412 pour l'eau de refroidissement, à     partir    de  laquelle des passages, non représentés, vont à une  rainure annulaire 414     @du    corps du chalumeau.

       Le     fil d'arrivée du courant de soudure passe par le tuyau  souple de sortie de l'eau, à la     manière        habituelle.     



  Le     porte-électrode    H     comporte    une partie tubu  laire supérieure 416 ayant sensiblement la longueur  de la     douille,    une     partie    intermédiaire 418     formant          collier        située    plus bas que le dessous du corps B et  plus grande que l'alésage de celui-ci, et un bossage  420 placé en dessous du collier 418.

   Des, rainures  longitudinales, ménagées dans la     partie        tubulaire     416 et dans le     collier    418, font     communiquer    la rai  nure 414 du corps avec l'espace situé sous le     corps    B.  



  La tuyère N comporte un manchon extérieur  supérieur 424 qui .est vissé sur la bague isolante I  et descend en dessous de celle-ci en entourant le     col-          lier    418 de manière à constituer     une    chemise à eau  426. En dessous de cette     chemise,    la     tuyère        comporte     une partie 428 à paroi épaisse présentant un alésage  central ayant en haut un grand diamètre et, dans  le basa un     diamètre    plus petit, et     dans    lequel est logé  une     garniture    isolante en céramique     réfractaire    430.

    La garniture 430 comporte un bord supérieur 432  entourant le bossage 420 du     porte-électrode    et     une          partie    inférieure 434,     formant    manchon, ayant sen  siblement le même diamètre intérieur que le bos  sage 420     et    dans l'alignement de     celui-ci.     



  La     chemise    426 est fermée par une garniture  compressible 436, montée sur un épaulement     annu-          laire    du haut de la     partie        épaisse    428 et cette gar-           niture    436 s'étend intérieurement sur le haut du bord  432. La     garniture    436 est comprimée contre le bas  du collier 418 lorsque le manchon 424 est vissé sur  la bague isolante I.  



  La partie 428 est munie d'un support 438 ayant  un alésage dans     l'alignement    de ceux du bossage 420  et du manchon en céramique 430. Cet alésage du  support 438 est élargi de manière à     recevoir    une  pièce amovible 440, conductrice de l'électricité. Cette  pièce 440     comporte    une partie supérieure tubulaire  et une     partie    inférieure conique se terminant par  une tête 442.  



  Dans la partie à paroi épaisse 428 sont forés des  passages 444 partant de la chemise 426, et le sup  port 438 contient des passages 446 qui correspondent  avec les passages 444 lorsque le support 438 est fixé  sur la partie 428 à paroi épaisse, par exemple à l'aide  d'une soudure à l'argent. Ces passages 446 commu  niquent avec une chemise 448 ménagée entre la par  tie     conique    de la pièce 440 et l'intérieur de l'alésage  du     support    438.  



  Un écrou 450 de retenue de la pièce 440 est  vissé sur l'extérieur du     support    438. Cet     écrou    com  porte un bord rabattu venant se placer sous la tête  442. L'alésage du     support    438 comporte une rainure  dans laquelle se loge une bague d'étanchéité 451 à  travers laquelle passe     3a    partie supérieure tubulaire  de la pièce 440 lorsque celle-ci pénètre dans l'alésage.  Une garniture 452 est comprimée     contre    le dessous  du     support    438 par la tête 442 lorsque l'on serre  l'écrou 450.

   Le bord extérieur de     l'écrou    est muni  d'une bague 454 en matière isolante     pour    éviter  qu'il se forme un arc de là à la pièce à travailler.  



  Une bague d'arrivée de courant 456 en une ma  tière     conductrice    est serrée entre le manchon 424 et  la bague isolante I et elle     porte    une tige de liaison  pour y brancher un conducteur 458 pour un     courant     de démarrage à haute fréquence. Grâce à la     garni-          ture    en céramique 430, les parties. 424 et 428 sont  isolées du     porte-électrode    H et un arc     pilote        s'établit     entre la     pièce    440 et la pointe de l'électrode E, l'arc  principal s'établissant entre l'électrode E et la pièce.  



  Dans une variante, le     conducteur        connecté    à la  pièce 440 peut     "être    relié à un     circuit    d'arc     principal     ne     comportant    pas la pièce à travailler, l'arc de tra  vail. s'établissant entre l'électrode E et la pièce 440.  Quoique, dans ces conditions, l'arc passe par le  passage rétréci de la pièce 440 sous l'action de la  force du     courant    gazeux seul, il se forme     cependant     un jet caractéristique, de forte intensité     thermique.     



  L'extérieur de la tuyère N est recouvert d'une  gaine 460 en caoutchouc :souple qui recouvre la ba  gue 456 et qui peut être soulevée en la roulant pour  accéder à l'écrou 450 pour     remplacer    la     pièce    440.  



  Pour des travaux de coupage, perçage,     gougeage     ou entaillage, on a trouvé qu'il était     particulièrement     avantageux d'utiliser un     courant    de gaz     contenant     au moins 1 % d'hydrogène.  



  Si on le     désire,    la pièce à travailler peut être dans  le circuit de l'arc et le jet de gaz chaud peut avancer    par rapport à la pièce afin de faire fondre progres  sivement le métal et faire une     entaille    dans celui-ci  suivant un tracé désiré. L'hydrogène présente l'avan  tage de réduire sensiblement la formation de crasses,  en améliorant la qualité des     surfaces    ainsi découpées  et en augmentant également l'efficacité et la vitesse  de     l'opération    de coupe.  



  De plus, on peut faciliter     thermochimiquement     l'enlèvement du métal en faisant arriver un courant  distinct de fluide contenant une poudre adjuvante  dans le jet à l'endroit le plus efficace dans ce but. De  même, on peut enlever une crasse résiduelle en ap  pliquant un jet d'un     fluide    approprié     auxiliaire,    une       flamme    ou un arc contre     cette    crasse pendant qu'elle  est     encore    à l'état fondu.  



  Comme on le voit sur la     fig.    22, un gaz arrive  sous pression d'une source 510 par un tuyau d'ali  mentation 511 contenant une     soupape    512 et un ré  gulateur de pression 514 et passe dans une conduite  515 allant au chalumeau 516. De l'hydrogène arrive  de même d'une source 510' à la conduite 515 par un  tuyau 517     contenant    une soupape 518 et un régula  teur de pression<B>519.</B> Le chalumeau 516 est     analogue     à celui de     coupe    déjà décrit et produit un jet de gaz  chaud 509 à grande vitesse. Ce jet 509 est appliqué  sur la pièce 520, par exemple une tôle, reliée à un  côté de la source de puissance 521, telle qu'un géné  rateur, par un fil 522.

   L'autre côté de la     source    521  est relié à l'électrode du chalumeau par un fil 523.  Le chalumeau 516 est     porté    par un chariot automo  teur 524,à vitesse réglée, circulant sur une voie 525  dans le sens de la     coupe    à faire, parallèlement     au-          dessus    de la tôle.  



  En fonctionnement, le jet 509     sort    du chalumeau  516 et le chariot circule dans le sens voulu de ma  nière que     ce    jet sectionne la tôle, comme le montre  la     fig.    22.  



  Pour obtenir des coupes de bonne     qualité    avec  le procédé de coupe au chalumeau à     arc,    il est es  sentiel d'ajouter de l'hydrogène à l'atmosphère pro  tectrice. L'addition de 1 % d'hydrogène à l'argon ou  à l'hélium améliore la qualité des parois de la coupe  par     rapport    à ce que l'on obtient normalement en  utilisant seulement l'argon ou     l'hélium.    L'améliora  tion de la qualité augmente jusqu'à ce que l'on ait  ajouté environ 35     ()/o    d'hydrogène à l'argon.

   Au-des  sus de ce pourcentage, la qualité reste sensiblement  constante     pourvu    que l'on augmente la vitesse d'écou  lement du gaz arrivant au chalumeau en     proportion     du changement de la concentration en hydrogène,  puisque l'hydrogène est un gaz très léger. Aussi,  pour obtenir des coupes de bonne qualité en utilisant  de     fortes    concentrations en hydrogène, il est bon  d'utiliser au moins deux fois la     vitesse        d'écoulement     du gaz utilisé avec de plus faibles concentrations en  hydrogène.  



  Cette augmentation de la qualité     ressort    des     fig.     23 et 24. La     fig.    23 représente la paroi d'une     coupe     faite dans une tôle d'aluminium de 19 mm d'épais  seur ayant un aspect brut, oxydé, avec une croûte      527, que l'on a     coupée    en utilisant de l'argon seul.  La     fig.    24 représente une tôle 528 faite de la même       matière    ayant une surface lisse et brillante avec des  coins nets et sans croûte, la coupe ayant été faite  avec un mélange de 65 0/o d'argon et 35 0/o d'hydro  gène.

   La qualité de la paroi de la coupe est très pro  bablement due à ce que l'hydrogène est un gaz ré  ducteur, empêchant     ainsi    l'oxygène de     venir    au con  tact de la surface fondue. Ainsi, l'adjonction de 1 à  100 0/o d'hydrogène au gaz inerte améliore beaucoup  la qualité de la     coupe,    le     maximum    de la qualité  étant obtenu en utilisant environ 35 0/o d'hydrogène.  



  L'hydrogène présente encore l'avantage de don  ner un arc à tension relativement élevée. Ceci tient à  ce que l'hydrogène a une résistance électrique élevée.  Dans ce     procédé,    il est bon d'avoir une tension éle  vée, en     particulier    dans la coupe de tôles épaisses,  afin d'obliger le jet de coupe à pénétrer dans toute  l'épaisseur de la plaque en donnant en même temps  une coupe d'excellente qualité.     L'utilisation    de ten  sions élevées permet en même temps d'avoir des     am-          pérages    plus faibles pour obtenir l'apport de cha  leur     nécessaire.    La tension de l'arc augmente lorsque  la teneur en hydrogène de l'atmosphère de l'arc aug  mente.

   Plus la concentration en hydrogène est élevée,  plus la tension est élevée.     Egalement,    à     ampérage     constant, il est possible de couper la pièce à de gran  des vitesses en utilisant de l'hydrogène, puisque l'ap  port de     chaleur    à la pièce augmente proportionnelle  ment avec la tension.  



  En ajoutant 35 0/o d'hydrogène à un gaz     inerte,     une source d'alimentation fournissant en circuit ou  vert une tension de 80 volts est satisfaisante,     tandis     qu'en     utilisant    100 0/o d'hydrogène il faut une     source     d'au moins 160 volts. La tension nécessaire en cir  cuit     ouvert    est directement     proportionnelle    à la te  neur en hydrogène de l'atmosphère.

   Si l'on n'a pas  la tension en circuit     ouvert    nécessaire, l'arc ne peut  s'amorcer puisque la     courbe    caractéristique     courant-          tension    de l'arc ne coupe pas la courbe caractéris  tique     courant-tension    de la source de     puissance.     



  L'addition d'hydrogène présente encore l'avantage  d'éviter la formation d'un arc double, c'est-à-dire de  deux arcs indépendants au travers de la tuyère. Lors  que cela arrive, la tuyère est endommagée ou détruite.       Etant    donné que l'hydrogène a une résistance élec  trique très élevée, il forme une couche isolante en  tre l'arc qui     sort    et l'intérieur de     l'orifice    de la tuyère.  Cette couche isolante retarde la tendance qu'a l'arc  de sauter de l'électrode en tungstène ou en cuivre sur  la tuyère et delà sur la plaque de base.  



  Le procédé présente encore l'avantage de     briser     la molécule d'hydrogène. Ce phénomène de rupture  donne une vitesse élevée aux     particules    de gaz, ce  qui enlève le métal fondu et la crasse     des    parois de  la coupe et améliore le     transfert    de la chaleur.  



  Plus le gaz utilisé est léger, plus grande     est    la  vitesse que l'on peut obtenir. Par suite, étant donné  que l'hydrogène monoatomique est le gaz le plus lé  ger connu, il donne une vitesse extrêmement     grande       d'écoulement du jet avec en même temps une inten  sité de chaleur élevée qui fond et enlève le métal de  la coupe et nettoie mécaniquement les parois de la  coupe.  



  Les atmosphères     recommandées    consistent en un  mélange de 80 0/o d'argon     et    20 0/o d'hydrogène pour  la coupe à la main et de 65 0/o d'argon et 35 0/o       d'hydrogène    pour la coupe à la machine.     L'utilisation     de ces mélanges est basée sur une tension en circuit  ouvert     limitée    à un maximum de 100 volts. Le plus  faible de ces deux pourcentages d'addition d'hydro  gène :est recommandé de façon à     réduire    au     minimum     la longueur critique de l'arc, en permettant ainsi à  l'opérateur de modifier 1a longueur de l'arc.

   Si l'on  utilise une tension en     circuit        ouvert    d'au moins 160  volts, on peut utiliser de façon satisfaisante de l'hy  drogène pur.  



  L'exemple ci-dessous montre     l'amélioration    du       transfert    de chaleur à la pièce lorsque l'on ajoute de  l'hydrogène :en quantité appréciable à l'argon. On a       utilisé    de la manière suivante un chalumeau à are  avec une     électrode    en tungstène de 3,2 mm de dia  mètre,     distante    de 9,6 mm du bord d'une tuyère en  cuivre refroidie par l'eau ayant une ouverture de  3,2     mm    avec une conicité de     12o    ;

   on a     utilisé    un  écoulement d'argon de 0,28-0,57-1,14 et 1,70     m3/hr     respectivement, avec un courant continu de 140, 260,  185 et 170 ampères sous des tensions variant de  30 à 50 volts, cet écoulement traversant la tuyère et       arrivant    sur une tôle de cuivre froide épaisse de  1,9 cm.     Il    en est résulté une     certaine    décoloration et  seulement une légère fusion occasionnelle de la sur  face de la tôle en cuivre.  



  On a continué ces essais en     ajoutant    de l'hydro  gène à l'argon. On a trouvé que l'arc du     chalumeau     soumis à une tension en circuit     ouvert    de 100 volts  ne pouvait     être    amorcé et ensuite     entretenu    que si  l'on établissait d'abord l'arc dans l'argon en mélange  au plus avec une faible quantité d'hydrogène.     Il    a  été ensuite possible d'augmenter la quantité d'hydro  gène jusqu'à 25 à 30 0/o et de     maintenir    l'arc avec la  pièce. D'après ces essais, on a conclu que de l'hydro  gène pur dans un     chalumeau    de ce genre peut néces  siter une tension d'environ 150 volts.

   En augmentant  la teneur en hydrogène, on a augmenté aussi la pro  fondeur de fusion du cuivre.     Avec        une    teneur en  hydrogène de 25 0/o     dans    l'argon avec un écoulement  total de 2,12     m3/hr    dans le chalumeau et avec 200  ampères et 78 volts continus, on a fait une rainure  de 2,5 mm de     profondeur    et de 3,8 mm de large  dans le cuivre avec une vitesse de déplacement de  76,2 cm/min. Le métal enlevé a été chassé du tracé  par la grande vitesse du jet.  



  On a utilisé également un chalumeau à arc avec       comme    électrode une     baguette    de tungstène de  4,8 mm de diamètre en retrait de 8,0 mm dans le  passage d'une tuyère en cuivre     refroidie    par l'eau et  ayant 3,2 mm de diamètre et 1,6 mm de long, avec  1,92     m3/hr    d'un mélange comprenant 40 0/o d'hydro  gène et 60 0/o d'argon, un courant continu de 165      ampères sous 102 volts, pour couper une tore     aacier     inoxydable de 2,54 cm d'épaisseur à une vitesse de  59,7 cm/min.  



  On a utilisé un autre chalumeau à arc contenant  une électrode faite d'une baguette de tungstène de  3,2 mm de diamètre en retrait de 6,4 mm à     partir     de la     face    extrême d'une tuyère en cuivre refroidie  par de l'eau et comprenant une pièce rapportée en  tungstène avec un trou d'environ 2,4 mm de long  et de 2 mm de diamètre, en utilisant 4,02     m3/hr    d'hy  drogène, une pression de 1,09     kg/em2    au-dessus de  la pression atmosphérique avec du courant continu  à<B>215</B> ampères sous 93 volts, allant de la cathode  constituée par la baguette en tungstène à la tuyère.

    Le jet d'hydrogène     sortant    de l'arc par la tuyère a  coupé de l'aluminium de 2,54 cm d'épaisseur à rai  son de 63,5     cm/min,    en donnant une coupe à paroi  droite de qualité supérieure.    Le même chalumeau que ci-dessus, sauf que la  pièce     rapportée    constituant la tuyère en tungstène  avait un     orifice    de 6,4 cm de long et 1,6 mm de dia  mètre a été utilisé avec 2,83     m3/hr        d'hydrogène,    une  pression de<B>1,62</B>     kg/cm2    au-dessus de la pression  atmosphérique et un courant continu de 170 am  pères sous 84 volts, en donnant un jet d'hydrogène  qui a coupé une tôle en acier inoxydable de 2,

  54 cm  d'épaisseur à raison de 15,2 cm/min. La coupe avait  des bords     sensiblement    d'équerre et les surfaces de  la     coupe    étaient     remarquablement    lisses.    Le tableau ci-dessous indique les vitesses de  coupe à la machine obtenues pour des tôles     d'alumi-          nium    de diverses épaisseurs, avec une source d'ali  mentation présentant une tension en circuit ouvert  de 100 volts.

    
EMI0012.0017     
  
    Epaisseur <SEP> Vitesse <SEP> Ampères <SEP> Volts <SEP> Vitesse <SEP> du <SEP> gaz
<tb>  mm <SEP> cm/min <SEP> ms/hr
<tb>  6,4 <SEP> 762 <SEP> 320 <SEP> 70 <SEP> 1,41
<tb>  12,7 <SEP> 318 <SEP> 320 <SEP> 75 <SEP> 1,70
<tb>  19,0 <SEP> 190 <SEP> 320 <SEP> 77 <SEP> 1,98
<tb>  25,4 <SEP> 127 <SEP> 320 <SEP> 80 <SEP> 1,98       Dans tous les cas le gaz utilisé était un mélange de  65 0/o d'argon et 35 0/o 'hydrogène.  



  La vitesse et la     qualité    de la coupe à la main va  rient suivant l'habileté de     l'opérateur    avec une vi  tesse moyenne     d'environ    152     cm/min    sur une tôle  d'aluminium de 1,27 cm d'épaisseur. Dans la coupe  à la main, on a     utilisé    un gaz contenant 20 0/o d'hy  drogène et 80 0/o d'argon.  



  Dans les essais ci-dessous, on a utilisé l'appareil  de coupe au chalumeau à arc représenté à la     fig.    22.  La     différence    de technique par rapport à la coupe  consistait uniquement dans le     basculement    du cha  lumeau de l'angle droit à un angle d'avance d'envi-         ron    450 avec la     surface    de l'ouvrage. On a ainsi uti  lisé l'appareil pour     gouger,    entailler,     supprimer    un  joint et travailler la surface d'une pièce de métal.  La profondeur obtenue en entaillant ou Bougeant est  commandée d'abord par la vitesse d'avance, l'obli  quité du chalumeau,     l'ampérage    et la vitesse d'écou  lement du gaz.

   Une augmentation de la vitesse       d'avance    donne une diminution de la profondeur de  l'entaille. Une augmentation de     l'ampérage    donne  une     augmentation    de la profondeur. L'inclinaison du  chalumeau et la vitesse du gaz déterminent la qualité  ainsi .que la profondeur de l'entaille. La largeur de  l'entaille est     surtout    déterminée par la forme de l'ori  fice. Dans le travail ci-dessus, on n'a     utilisé    que des  orifices ronds. Toutefois, des orifices     elliptiques    ou  en forme de fente peuvent être avantageux dans cer  tains cas.

      On peut utiliser dans ce procédé différents gaz  en combinaison avec l'hydrogène, par exemple l'ar  gon, l'hélium, l'azote, l'oxygène et différents mélanges  de ces gaz. Les rainures de la meilleure qualité ont  été obtenues avec un mélange de 35 0/o d'hydrogène  et 65 0/o d'argon. On a maintenu constante la vitesse  du gaz à 1,98     m3/hr    avec une pression de 1,41     kg/cm2     au-dessus de la pression atmosphérique. Très proba  blement, on aurait pu obtenir de plus grandes vites  ses et des entailles plus profondes en utilisant des  pressions plus élevées et de plus grandes vitesses du  gaz.  



  On peut effectuer l'opération à la main ou méca  niquement en obtenant la même qualité. En outre, le       procédé    donne des résultats satisfaisants sur des ma  tières froides ou chaudes, l'utilisation de matières  chaudes demandant une plus grande vitesse     d'avance.          Etant    donné qu'il s'agit d'un procédé produisant une  fusion, on pou entailler n'importe quel métal. La vi  tesse d'avance     dépend    du point de fusion et de la     con-          ductibilité    thermique du métal à traiter.  



  On peut effectuer des entailles en une seule passe,  ou en plusieurs, avec une même facilité. On peur uti  liser plusieurs chalumeaux si l'on désire avoir des  entailles larges.    On a     utilisé    des jets de gaz auxiliaires pour faci  liter l'enlèvement du métal des entailles. Ces gaz peu  vent être de l'air, de l'oxygène, de l'azote, de l'hydro  gène, de l'argon ou de l'hélium, suivant la qualité  désirée.    Le tableau ci-dessous donne plusieurs exemples  d'entailles que l'on peut     obtenir,    la vitesse du gaz  étant de 1,98     m3/hr    et le chalumeau étant incliné à       50,)    sur l'horizontale.    La pièce était de     l'aluminium    d'une épaisseur de  6,4 mm.

   Les     dimensions    des entailles varièrent entre  une largeur de 3,2 mm et une profondeur de 0,5 mm  pour les vitesses les plus élevées (entailles     Nos    7 et 8)  et une largeur de 7,9 mm sur une profondeur de  4,8 mm pour la vitesse la plus lente     (entaille    No 9).

      
EMI0013.0000     
  
    Courant <SEP> Tension <SEP> Vitesse
<tb>  Entaille <SEP> Na <SEP> (amp.) <SEP> (volts) <SEP> (../min)
<tb>  1 <SEP> 150 <SEP> 63 <SEP> 267
<tb>  2 <SEP> 150 <SEP> 63 <SEP> 330
<tb>  3 <SEP> 145 <SEP> 63 <SEP> 368
<tb>  4 <SEP> 140 <SEP> 63 <SEP> 457
<tb>  5 <SEP> 140 <SEP> 63 <SEP> 508
<tb>  6 <SEP> 140 <SEP> 60 <SEP> 572
<tb>  7 <SEP> 130 <SEP> 60 <SEP> 737
<tb>  8 <SEP> 80 <SEP> 60 <SEP> 737
<tb>  9 <SEP> 120 <SEP> 70 <SEP> 216       Le perçage de trous constitue une opération dif  férente. Il     implique    l'utilisation d'un chalumeau fixe  au lieu d'être mobile. La forme du trou est surtout  commandée par la     forme    de     l'orifice.     



  On peut percer une tôle de même épaisseur que  celle que l'on peut couper.     L'ampérage,    la vitesse du  gaz et le     diamètre    de l'orifice doivent être tels que  l'on obtienne une coupe complète de la tôle. Le dia  mètre du trou percé est commandé par la dimension  et la forme de l'orifice.  



  En plus de l'hydrogène, on peut utiliser pour  l'opération de perçage les gaz suivants : argon, hé  lium, azote et tous les mélanges de ces gaz. Toutefois,  les mélanges d'argon et d'hydrogène donnent les  meilleurs résultats.  



  Le tableau     ci-dessous    donne plusieurs exemples  de trous percés dans les conditions indiquées en uti  lisant une vitesse de gaz de 1,98     m3/hr.     
EMI0013.0008     
  
    Tôle <SEP> Diamètre <SEP> du <SEP> trou
<tb>  d'aluminium <SEP> Voltage <SEP> Ampérage <SEP> en <SEP> haut <SEP> en <SEP> bas
<tb>  (mm) <SEP> (mm) <SEP> (mm)
<tb>  25 <SEP> 240 <SEP> - <SEP> 16 <SEP> 4,8
<tb>  19 <SEP> 260 <SEP> 70 <SEP> 9,5 <SEP> 6,4
<tb>  19 <SEP> 220 <SEP> 70 <SEP> 9,5 <SEP>   19 <SEP> 200 <SEP> 70 <SEP> 9,5 <SEP> 3,2
<tb>  19 <SEP> 340 <SEP> 70 <SEP> 12 <SEP> 6,4
<tb>  13 <SEP> 180 <SEP> - <SEP> 9,5 <SEP> 3,2
<tb>  13. <SEP> 150 <SEP> - <SEP> 9,5 <SEP> 3,2
<tb>  13 <SEP> 120 <SEP> - <SEP> 9,5 <SEP>   6,4 <SEP> 100 <SEP> - <SEP> 8,0 <SEP> 4,8
<tb>  6,4 <SEP> 80 <SEP> - <SEP> 8,0 <SEP> 3,2



  Method for working by melting a part by means of an electric arc and apparatus for its implementation The present invention relates to a method for working by melting a part by means of an electric arc and an apparatus for its implementation. This process makes it possible, for example, to weld: and cut metal bodies.



  It was already known that an arc formed between two electrodes can be lengthened and intensified by means of a current of air or other gas and that the flame thus produced can be used satisfactorily to melt localized parts of a gas. metal body. However, for many applications, especially for welding and cutting, a more stable and concentrated heat source is required than the flames that have been achieved so far with an arc.

   Consequently, the object of the invention is to provide a method using a jet of high calorific intensity, which can be shaped and directed effectively so as to adapt it to the particular application envisaged.



       The method according to the invention is characterized in that an arc is passed, formed between a non-consumable electrode arranged axially in a nozzle and a member constituting a second electrode, with a gas stream through a passage of said nozzle arranged so as to produce a narrowing of said arc, so that the tension per unit length of the arc thus narrowed is greater than that of an unstressed arc,

       carrying the same quantity of: current, produced outside a nozzle whose passage section is equal to the section of said pitch, and protected by a current of gas of the same composition and flowing through this nozzle at the same speed, and in that the jet formed by the arc and the gas leaving said wise step is directed against the part.



  The apparatus which is the subject of the invention, for the implementation of this method, is characterized in that it comprises an arc torch containing a non-consumable rod-shaped electrode disposed axially in a nozzle having a passage arranged to conduct a current of gas and to produce a narrowing of an arc formed through this passage <RTI

   ID = "0001.0046"> between this non-consumable electrode and a member constituting a second electrode, the area of the smallest cross section, of said pitch being less than the area of the cross section of a similar, but not shrunk, measured at the same distance from the end of the non-consumable electrode.



  The part of the arc, included between the outlet of the nozzle and the part, has a well-defined initial direction;

       it is rigid: and persistent. This fixity of the direction of this part constitutes a big improvement on what existed previously. However, the rigidity of the arc also depends on the flow of gas entering the nozzle.

   An adjustable quantity of gas can be fed into the orifice of the nozzle and adjusted to control the stiffness and force of the jet. All gas passes through the arc and is therefore heated to the temperature of the arc. While transferring this heat to the room, this gas is used to cool the nozzle.



  In addition, as the velocity of the gas exiting the nozzle at a given pressure increases with temperature and since the temperature of the arc is very high, the velocity of the gas in the nozzle at a given pressure can be increased. exceptionally high. These high gas velocities are useful in many applications because of the dynamic force they impart to the jet.

      This high speed jet, when used for cutting certain metals, results in higher speeds, cutting qualities and economy than previous arc cutting processes. The appended drawings illustrate, by way of examples, implementations of the method according to the invention.

      Fig. 1 is a perspective view of an apparatus in which the primary electrodes: are the workpiece and a rod; fig. 2 is a section of a variant; fig. 3 is a side elevational view of an inert gas shielded, unshrunked arc of a type commonly used heretofore; fig. 4 is a diagram containing three curves corresponding to different distances from the electrode of FIG. 3, in which the diameter of the arc is given as a function of the current flowing in the arc;

    fig. 5 is a view showing an apparatus comprising an arc torch, certain parts being shown in vertical longitudinal section; fig. 6 is a view similar to FIG. 5 representing an apparatus comprising another type of arc torch;

      fig. 7 is a similar view showing a variant comprising a torch with electrode cooled by water and operating with direct current of reverse polarity; FIG. 8 is a similar view showing a variant with a fan-shaped arch; fig. 9 is a section taken along line 9-9 of FIG. 8; fig. 10 is a vertical detail section, lengthwise, of a variant with a divided arch; fig. 11 is a section taken along line 11-11 of FIG. 10;

    figs. 12 to 15 are diagrams showing various operating characteristics; fig. 16 is a vertical section through a torch according to another variant; fig. 17 is a perspective view of another variant in which the electrodes between which the arc springs are a refractory metal rod and a non-consumable ring;

      fig. 18 is a perspective view of another variant using four electrodes consisting respectively of a rod, a nozzle, a ring and the part; fig. 19 is a vertical section showing a variant with three electrodes; fig. 20 is a diagram of an apparatus comprising a device for advancing a fusible electrode in the jet of hot gas issuing from the torch; fig. 21 is a vertical section of an arc torch;

    fig. 22 is a side elevational view of a sheet metal cutting apparatus; fig. 23 is a view of the wall of a section made using a stream of argon with Pare; fig. 24 is a similar view of the wall of a section made by using with the arc a stream of a gas containing hydrogen.

      The torches shown schematically on the fi-. 1 and 2 are supplied with a suitable gas, such as argon, helium, hydrogen, nitrogen or a mixture thereof, this gas passing in the axial direction, in an annular current , around a non-consumable primary electrode 10, then in a nozzle 12 comprising an internal passage 13 in which the flow takes place, either by suction caused by the arc itself, or by bringing this gas under pressure .

   The electrode 10 is a rod, the tip of which is situated on the axis of the nozzle 12 and in the vicinity of its end. The other primary electrode is formed by the metal part to be worked on, such as a sheet 14. The nozzle 12 can itself serve as a secondary electrode, as will be seen below.

   In all cases, the primary electrodes are connected to a source of direct or alternating electric current by conductors 20 and 22. An extremely hot arc 24 comes out of the nozzle 12 of the torch.



       In all cases, the passage 13 of the nozzle shaped laterally directs and narrows the column of the arc. This conformation and this narrowing of the arc column through the passage 13 of the nozzle produces various interesting effects. The voltage per unit arc length can be significantly increased, thus developing more power in the arc flow for a given current.

    It has been found, for example, that while the voltage per unit arc length in an unstressed forward arc can be 3.15-7.9 volts per cm in argon, for a current d arc of 200 amperes, the values. higher in.

   the part of the column which is very close to the electrodes, the voltage in a narrow arc and in argon can be about 11.8 volts per cm in a nozzle having 6.3 mm internal diameter, of 39.4 volts per cm in a 3.2 mm inner diameter nozzle and 69.0 to 79.0 volts per cm in a 1.98 mm inner diameter nozzle.



  Table 1 below shows the greatest tension per unit arc length that can be obtained, in comparison with welds made according to the prior processes, using a cylindrical nozzle having the geometric shape shown in the figure. fig. 5 which will be described in detail below, on a stainless steel at 19 0 / o Cr and 10 0 / o Ni, using direct current at 175 amperes with a welding speed <I> of </I> 25, 4 cm per minute and with argon reaching the torch.

    
EMI0003.0008
  
     The nozzle 12 can be any solid material and it can be cooled, if necessary, for example with water for copper, by radiation for tungsten and with or without water for ceramic material, etc.



  The dimensions of the nozzle vary a lot for different applications. The axial length of the nozzle, if the latter is conductive, should be limited so as to prevent the formation of a double arc of the nozzle electrode and the structural nozzle. An empirical criterion for stable continuous operation is that the voltage drop along a given section of the arc column, confined in a portion of the electrically continuously nozzle, must be less than the voltage which is. necessary to establish this double arc.

   So, for example, if we assume, for a given case, that this latter voltage, using argon and a water-cooled copper nozzle, is about 20 volts, a nozzle of 3.2 mm internal diameter (voltage per unit arc length of 31.4 volts / cm, in argon, with a current of 160 amps) should preferably be less than 0.64 cm in length (the equivalent of the length corresponding to 20 volts). Longer nozzles can be used, but they are then either made of a non-conductive material,

       or that they include electrically insulated sections when they are made of electrically conductive material.



  As seen in fig. 3, an arc 26, protected by inert gas of an earlier common type, established between a rod 10 forming a cathode and a flat anode 28, has the general shape of a rounded ar cone which, when protected by an argon flow, has the dimensions noted in Figs. 3 and 4 for arcing currents between 100 and 400 am pères. The characteristic curves X, Y and Z show how the arc diameters observed respectively at 2.5 - 7.6 and 15.2 mm from cathode 10 increase with increasing arc current, in all cases. .

   A nozzle having a diameter of 6.4 mm, can narrow an arc of 200 amps, so that at 15.2 mm from the tip of the electrode, for example, the cross section of the arc is about one. third of that of the arc of fig. 3.



  A T arc torch (Fig. 5), suitable for welding metal, has a copper nozzle 30 having a central bore 32 in which the lower end of electrode 10 is suspended away from the interior wall and from the bottom of this wise hazard, leaving a passage for gas.

   This gas flows through an elongated passage 34 which is located in alignment with the axis of this electrode. This passage 34 contains a pilot arc continuously existing between the nozzle -and the electrode when a current source S is connected thereto by means of the wires 20, 22 and 38, via a resistor 40, such that a lamp or a series of lamps.



  The nozzle 30 also has an annular groove 36 in its bottom, concentric with the orifice 34, so as to direct an annular external flow enveloping 44 of an appropriate shielding gas, for example argon or CO2. , around the arc 24 and on a zone to be melted of the part 14. The pilot arc initiates a main arc 42 between the end of the electrode 10 and the part 14 when the latter is connected to a terminal of the source by a wire 48.

   In this case, the nozzle is kept cold by circulating water in an annular passage 50 surrounding the bore 32.



  The torch of FIG. 5 works very well when the negative pole of the source S of direct current is connected to the electrode 10 and the positive pole is connected to the wires 38 and 48 by a conductor 22. This torch works equally well when it is connected to an alternating current source.

   In this case, the wire 48 is connected directly to one terminal of a source of alternating current of welding and the electrode 10 is connected to the other terminal. A DC pilot arc continuously operating at 30 amps initiates, stabilizes and maintains the main welding AC arc. This pilot arc can persist continuously, even during the operation of the main arc.

        In operation, the torch T moves along a weld to be made in the part 14 and the arc 24, which is shielded from the outside air by the annular protective gas flow 44, melts a joint 51 in. the part, which, when the arc 24 moves,

    cools and solidifies. A notable feature of the T torch is that the arc 24 is well directed and gives remarkably small differences in weld bead dimensions over a wide range of heights of the torch relative to the workpiece, as seen in Fig. : table I. The torch T is also suitable for welding sheet metal flanges at high speed.



  A small arc torch, similar to that of FIG. 5, to weld a stainless steel sheet 0.18 mm thick, at a rate of 63.5 cm per minute, using a continuous current of 15 amps, 21.2 l / hr of argon passing through a 1.6 mm diameter central orifice and approximately 710 1 / hr of ar gon in the surrounding casing. Arc 24 was stable, easily adjustable, and it did not tend to move even for currents down to 8 amps.



  In fig. 6, is shown a torch Tl, consisting of a primary electrode 10 which is mounted in the axis of a cylindrical drum 52 in the bottom of which .is a nozzle 54 having a central passage 55 into which the end penetrates. end of the electrode. The outlet of passage 55 narrows to an outlet of reduced diameter.

   The annular wall of the nozzle 54 is spaced from the interior wall of the drum 52, so as to constitute an annular passage 56, closed by seals 57, for the cooling water which arrives there through an inlet 58. and comes out in 60.



  Preferably, the nozzle 54 is made of copper and the electrode 10 of an alloy of tungsten and thorium. Electrode 10 is connected to the negative pole of a direct current source S, by a wire 20, while the positive pole of this source is connected to the part by wires 22 and 48.

   The nozzle is also connected to the positive pole of the source by a connection 38 containing a resistor 40 limiting the amount of current to that which is sufficient to maintain a pilot arc between the primary electrode 10 and the nozzle 54 which, in this case, forms a secondary electrode (anode). A suitable gas arrives inside the drum 52.

   Like the torch of FIG. 5, the torch of FIG. 6 also works well with an AC source of solder.



  Arc 24 exiting the torch T1 is well directed over a length of up to 3.8 cm <B>; </B> it is excessively stable. Results of experiments carried out with the torch T1 gave:

   with a 200 amp arc, a nozzle 1.27 cm long and 4 mm inner diameter, 566 1 / hr of argon, the voltage per cm of arc length is 38 volts, the calculated speed of the discharge is about 305 m per second and the heat applied to the part is 5.2 kw. We can compare this with the voltage per cm of the arc operating with argon and not shrunk as is current, voltage which is 19 volts;

   with the same arc length, the heat applied to the workpiece is 2.7 kw. An approximate calculation of the relative powers applied per unit area on the part for these examples shows that the torch described is ten times more advantageous. Any gas which has no detrimental effect on the electrodes can be used.



  At higher gas flow velocities (8491 / hr or more for a 3.2mm ID nozzle, for example), arc 24 cuts metal more powerfully. With a 3.2 mm internal diameter nozzle, 2264 1 / hr of argon and 200 amps for the arc current, for example, the arc can cut, by melting a 9 aluminum plate, 6 mm thick at a travel speed of about 203 cm / min.

   Other examples, shown in Table II below, show some sheet cutting speeds obtained for different metals, using direct current of direct polarity and a 3.2mm ID nozzle.
EMI0004.0093
  
    <I> TABLE <SEP> 11 </I>
<tb> Voltage
<tb> Material <SEP> Thickness <SEP> Speed <SEP> Current <SEP> by <SEP> unit <SEP> Argon
<tb> (sheet metal) <SEP> mm <SEP> cm / min. <SEP> <SEP> <SEP> amps <SEP> length 1 / hr
<tb> volts / cm
<tb> Aluminum <SEP> .. <SEP> 6.4 <SEP> 366 <SEP> 340 <SEP> 56 <SEP> 3120
<tb> Aluminum <SEP> .. <SEP> 12.7 <SEP> 178 <SEP> 380 <SEP> 66 <SEP> 3120
<tb> Aluminum <SEP> ..

   <SEP> 19.8 <SEP> 76 <SEP> 260 <SEP> 64 <SEP> 2830
<tb> Aluminum <SEP> .. <SEP> 25.4 <SEP> 38 <SEP> 260 <SEP> 75 <SEP> 3120
<tb> Brass <SEP> <B> ...... </B> <SEP> 6.4 <SEP> 254 <SEP> 280 <SEP> 69 <SEP> 3120
<tb> Brass <SEP> <B> ...... </B> <SEP> 12.7 <SEP> 76 <SEP> 270 <SEP> 69 <SEP> 3120
<tb> Copper <SEP> <B> .... </B> <SEP>. <SEP>. <SEP> 6.4 <SEP> 114 <SEP> 340 <SEP> 66 <SEP> 3120
<tb> Magnesium <SEP>. <SEP>. <SEP> 6.4 <SEP> 366 <SEP> 250 <SEP> 54 <SEP> 3120
<tb> Magnesium <SEP>. <SEP> 19.8 <SEP> 279 <SEP> 460 <SEP> 60 <SEP> 3120 Fig. 7 shows a variant comprising an arc torch T2 provided with an anode 76 cooled by a liquid and which is connected to the positive terminal of a direct current source S by a wire 78.

    A nozzle 80, forming a bowl, is connected so as to constitute a secondary cathode by being connected to the negative terminal of the source by a connection 82 containing a resistor 84. Part W is also connected to the negative terminal by a wire. 86. The anode 76 is of a suitable metal such as copper and has an elongated axial bore 88 in which is mounted a cooling water inlet pipe 90 which terminates just above the bottom of the bore. and which is spaced from the inner wall of the bore to form an annular outlet passage for the cooling water.



  The foot of the arc formed by the bottom of the anode 76 is rounded and is spaced from an internal surface of the same shape of the nozzle 80, which provides a passage 92 through which argon, for example , goes to a hole 94 located in the bottom of the cuvette, in line with the tip of the anode. The nozzle 80 has an annular cavity 9.6 which is closed by means of a sleeve 98 and sealing rings 100 and which constitutes an annular passage for a cooling liquid in which water arrives at 102 and exits at 104 .



  The arc 24 given by the torch T2 when a direct current of 240 amperes for example, arrives by the wire 86, under a potential of 50 volts between the anode 76 and the part W, was used to cut a sheet of metal. 'aluminum W 2.54 cm thick, at a rate of 12.7 cm / min, leaving a notch 9.5 mm wide. In this case, 80, 849 1 / hr of argon was sent to the cuvette and the anode 76 was continuously energized to give a pilot arc between the primary anode and the secondary cathode cuvette which worked very well for establish a main arc between the primary electrodes 76 and W.

   The cup 80 and the anode 76 are preferably made of copper, but tungsten or any other suitable metal can be used.



  The nozzle can be shaped so as to obtain an arc flattened or divided into two parts, at will, as can be seen, for example, in FIGS. 8 and 10. Figs. 8 and 9 show how a fan-shaped V-arc is obtained by providing a di vergent passage <B> 115 </B> with a flattened cross section in a nozzle 116 cooled by water, when the gas velocity is sufficiently high, 283 1 / hr of argon, for example, flowing through a nozzle outlet of 2.5 x 9.5 mm.

   In this case, the arc is stable, the argon arriving in the annular space 118 between the electrode 10 and the wall of an axial passage of the nozzle.



  In the case of fig. 10, the arc is divided into two parts by means of a nozzle 125 having two diverging arc passages. 126 and 128 starting from a common passage 130 containing the electrode 10. This gives stable arcs 122 and 124 suitable for many applications, for example welding and cutting, since the passages 126 and 128 can be given any shape and direction desired. Any number of arcs can be provided.



  The total heat supplied by the arc to a part comes from the part of the arc contained in the nozzle and from the arc column between the part and the nozzle. During operation with argon, for zero gas flow, there is practically no heating of the nozzle by the arc which leaves it, the heat transmitted to the nozzle being for the most part. part evacuated by the cooling water of the nozzle.



  For example, using direct current, and a nozzle 6.4 mm internal diameter and 9.5 mm long, the waste heat -on the nozzle continuously decreases until it reaches a minimum of about 40 0 / o of the heat produced by the arc when the flow of argon increases to 566 1 / hr. This:

  means that with 5661 / hr, roughly 60 0 / o of the heat produced by the arc, inside the nozzle, is contained in and leaves with the hot argon exiting the nozzle. This heat, in turn, is brought by the arc to the workpiece with efficiencies greater than 70 0 / o for distances from the nozzle to the workpiece of 3.2 to 6.4 mm.



  Table III gives an approximate picture of this phenomenon, using voltages as convenient measures of energy, under 200 amps (direct current) based on the fact that with constant current the energy in watts consumed in any two points is directly proportional to the tension between these points.

   A cylindrical nozzle 6.4 mm inside diameter and 9.5 mm long and 6.4 mm long was used for the outer arc, an internally cooled copper bar serving as the outer arc. anode. In this table, the volts produced were determined as follows. With the nozzle at a distance of 6.4mm from the anode, voltage was applied to produce an arc current of 200 amps.

   Then the position of the rod in the nozzle was modified and the voltage required to maintain the current at 200 amperes was measured. These measurements made it possible to determine the electric field in the nozzle.

         Knowing the electric field and the normal spacing between the anode and the end of the nozzle, the volts produced in the nozzle were determined with normal electrode spacing. Likewise,

   voltage measurements between the electrodes for different positions of the nozzle with respect to the anode while maintaining the rod electrode in its normal position in the nozzle gave the electric field outside the nozzle to determine volts produced outside the normally spaced nozzle. By subtracting the sum of the volts produced inside and outside the nozzle from the voltage of 24 volts applied,

   a difference of 7 volts has been obtained which must be attributed to the charge in space produced by the electrons near the anode.



  However, of the energies available in the jet, only a certain proportion is supplied to the part, as shown by the table columns titled volts supplied to the part. The energy supplied to the part by the jet is a function of the difference between the heat developed by the arc in the nozzle and the heat transmitted to the cooling fluid used to keep the temperature of the nozzle constant.

   All the energy contained in the space charge is transmitted to the room in the form of heat. The efficiency indicated in the table re presents the quantitative proportion of the heat applied to the room; it was obtained by dividing the amount of energy supplied to the part by the total energy contained in the jet.

    
EMI0006.0014
  
    <I> TABLE <SEP> 111 </I>
<tb> Argon <SEP> flow <SEP> null <SEP> Argon <SEP> flow. <SEP> 566 <SEP> 1 / hr
<tb> Volts <SEP> Volts <SEP> provided <SEP> Volts <SEP> Volts <SEP> provided
<tb> products <SEP> to <SEP> the <SEP> part <SEP> products <SEP> to <SEP> the <SEP> part
<tb> Body <SEP> of <SEP> the arc <SEP> in <SEP> the <SEP> nozzle <SEP> <B> ......... </B> <SEP>. <SEP> 12 <SEP> 0 <SEP> 16 <SEP> 8
<tb> Body <SEP> of <SEP> the arc <SEP> to <SEP> outside <SEP> of <SEP> the <SEP> nozzle <SEP> - <SEP> 5 <SEP> 2 <SEP > 6 <SEP> 5
<tb> Load <SEP> of space <SEP> <B> ------ <SEP> --- </B> <SEP>. <SEP>. <SEP>. <SEP>. <SEP> <B> ------- </B> <SEP>. <SEP> 7 <SEP> 7 <SEP> 7 <SEP> 7
<tb> Total <SEP> .. <B> .... </B> <SEP> ... <B> ----------------- </B> <SEP> ..

   <SEP> 24 <SEP> 9 <SEP> 29 <SEP> 20
<tb> Efficiency <SEP> <B> ---- <SEP> --------- <SEP> -------- <SEP> - </B> <SEP> 35% <SEP> 700 / o It can therefore be seen that with an argon flow of 5661 / hr, the heat developed in the body of the arc located inside the nozzle is of prime importance.



  Referring to the graph of fig. 12 curve B represents the electric field in the nozzle as a function of the diameter of the nozzle for a nozzle of cylindrical shape. The vertical reference line C, to the left of the graph indicates the electric field in an arc in an open argon atmosphere 26 (Fig. 3). This electric field was determined by changing the space between the electrode and the workpiece and noting the voltage required between the electrode and the workpiece to maintain the current at 200 amps.

   As can be seen, when the diameter of the nozzle increases (and the narrowing of the arc is less), the curve B approaches characteristic C and comes to touch it. For smaller diameters of the nozzle, the electric field is many times greater than this field C. In fig. 12, the 9.5 mm diameter orifice only moderately narrows the arc as shown by the slight increase in the field from the minimum represented by line C.



  Fig. 13 shows the distribution of the power as a function of the gas flow through the torch nozzle, for a fixed electric current, direct current (cylindrical nozzle 9.5 mm long). The total electric power supplied to the torch (volts X amps), indicated by curve E, increases almost linearly at the rate of approximately 1.4 to <B> 1.75 </B> watts per dm 'of increase of gas flow. This same nozzle, operating with a lower electric current, would give a relatively flatter characteristic of the total power as a function of the gas flow.

   The curve F of the power supplied to the work increases rapidly to 849 1 / hr. The nozzle power loss G curve decreases to 5661 / hr and remains at a substantially constant minimum for higher gas flows.

   By way of comparison, line H is shown for the total power supplied to the torch and line 1 for the power transmitted to the work of an arc protected by argon, not shrunk, of an earlier type of same length (15.9 mm) and where the same current passes (200 am pères). The arc torch narrowed at the rate of 11321 / hr passing through the nozzle therefore gives 75% more power on the structure than does the ordinary arc protected by argon.



  Curves J and K in fig. 14 show the characteristic of the voltage between the electrodes as a function of the current of an arc narrowed by a nozzle of 6.4 mm in diameter and an arc protected by the arc gon but not narrowed of the previous type, respectively . It can be seen that the increase in voltage with current, curve J, is much greater in the narrowed arc torch.

   A practical consequence of this is that, as opposed to the usual non-consumable electrode torch providing an unstressed arc, the main power source, i.e. the transformer or generator supplying the described arc torch, does not It does not need to have a falling volt-amperes characteristic, in order to keep the arc current substantially constant despite small variations in arc length.

    For example, with passing the arc through a nozzle 3.4mm ID and 4.8mm long, using 8491 / hr of argon and a constant voltage of 35 volts dc, the lon Arc current outside the nozzle increased from 6.4mm to 3.2mm for a current change of only 100 to 130 amps. In an unrefined arc protected by argon of the usual type, the current would change several times this quantity with the same kind of power source.

        Torches of the type described were operated with He, N2 and H2 as gas and with mixtures of these gases with argon. The characteristic curves L, M and N in fig. 15 show the variations in the arc voltage between the electrodes as a function of the volume percentage of He, N2 and H 3,. in argon, for direct current of direct polarity supplied by a conventional generator.



  The various variants of the arc torch described above have only one main current-passing electrode and therefore are only suitable in processes where the workpiece can be connected as a second main electrode. For applications in which it is not desirable to put the part in the solder circuit or where the part is not electrically conductive, the torch can be modified to incorporate a second main electrode, the the arc being directed against the part only by the gas pressure.



  As seen in fig. 16, the arc torch comprises two electrodes 205 and 206, at a distance from each other, connected to the opposite terminals of an electric power source 207, for example a generator, so as to give an arc between these electrodes at high intensity. Electrode 205 is preferably a rod of an alloy of tungsten and thorium, while electrode 206 is preferably a tubular copper nozzle having an outlet passage 208 which is aligned with the tube. electrode 205.

   The nozzle has an annular water cooling passage 209 around this orifice, so that the annular electrode is substantially non-consumable in service. A gas, such as ar gon, at a pressure of up to about 2 atm. arrives at the chamber 210 of the nozzle 206 between the electrodes, so that the arc is forced back into the orifice 208 by the gas passing through it.

   The gas is ionized by the arc in this orifice, it is forced back through the orifice and it exits in the form of a column 211, very hot and similar to a jet, which retains this shape for a certain distance after exiting. through the orifice. In operation, the jet 211 arrives on a part 212 which, as seen in FIG. 16 is not in the electrical circuit.



  The maximum cross section of passage 208 is less than the cross section of a natural high pressure arc for the same amount of current, so that passage 208 narrows the arc. The length of the passage 208 between its smallest cross section and the outlet does not exceed six times the smallest dimension of this passage. The flow of gas entering it forces the arc into passage 208 and causes a column like a jet of heated gas to exit at the other end of the passage. The annular electrode is preferably of a high melting point material, such as tungsten, while it is the cathode which is of such a metal when reverse polarity direct current or alternating current is used.

      The variant shown schematically in FIG. 17 also uses a gas 213 such as argon which is preferably caused to flow annularly around an electrode 205 and then into a nozzle 214 having an elongated narrowing passage 215. The electrode 205 is a rod whose tip 216 forming the foot of the arc is arranged in the axis of the neighboring nozzle 214.

   The other electrode 217 is annular with an orifice 218 placed in the axis of the nozzle 214, on the side opposite to the electrode 205. The electrodes 205 and 217 are connected to a source of electrical energy by conductors 219 and 219. '. The arc is thus drawn through the nozzle 214 by the electric field existing between the electrodes 205 and 217. The resulting column 220, similar to a jet of hot ionized gas exits through the end or green of the nozzle 214 then through the hole 218 in the heat.



       In the variant of FIG. 18, the conductor 221 is connected to the electrode 205 and the conductor 222 to the nozzle 214, to the annular part 218 and to a part 223 forming an electrode, by means of adjustable impedances such as resistors R1, R2 and R3 respectively.

   In this case, the current from nozzle 214 to electrode 205 serves to produce a pilot arc and proper adjustment of the resistors causes all or part of the column of the arc 224 to pass through port 218 and goes to room 223. This provides a simple adjustment of the amount of heat supplied to the room. In each case, the orifices through which the arc passes laterally narrow the arc 224.



  The nozzle and the annular piece can be of any suitable material, such as copper or tungsten, and they can be cooled by water. However, they can be made of any other heat-conducting solid material and they can be cooled anyway.



       As seen in fig. 19, the torch T4 comprises a cylindrical casing 226 on the lower end of which a bowl 228 is mounted. The bowl is electrically isolated from the casing by an annular piece 230 made of an insulating material and it comprises an internal annular passage. laughter 232 by which a refrigerant liquid such as water can be circulated between an inlet 234 and an outlet 236.

   The cuvette 228 has a cylindrical-walled port 238 which is aligned with the axis of a pencil-shaped cathode 240, made of conductive refractory material, for example an alloy of tungsten and thorium. The cathode 240 is held in place in an annular body 242 of the torch, to which the shell 226 is attached.

    The end 244, forming the foot of the arc, of the cathode 240 is located in the axis of a nozzle 246 having a central bore 248 whose cylindrical wall surrounds the end of this cathode 240 at a distance. leaving between them an annular passage 250 for the flow of a suitable gas, argon in this case, arriving inside the casing 226.

    The nozzle 246 has an annular flange 252 at its lower end, which is screwed into the lower end of the casing 226, the seal being provided by a silicone rubber gasket 251, placed between the upper edge of this flange. and a shoulder 254 of the envelope.

       The body of the nozzle is at a distance from the inner wall of the casing so as to form between them an annular chamber 256 allowing a refrigerant liquid such as water to circulate therein, which enters this chamber through an inlet. 258 and comes out 260 through the wall of the casing. The top of the chamber 256 is closed by a ring 262 placed between the nozzle and the casing.



  The cathode 240 is electrically connected to the negative terminal of a current source S by a wire 264. In the case of direct current, the positive of this source S is electrically connected by a conductor 266 to the bowl 228 and to the 'Envelope 226 by a conductor in parallel 268 containing a resistor 270. The bowl is shaped so as to form an internal chamber 272 comprising a lateral entry 274 allowing the arrival of a gas.



  A torch such as that of FIG. 19, with a 3.2mm diameter tungsten cathode 240, argon flow at 141.5 at 16981 / hr, 10 amps current flowing through the pilot arc circuit containing resistor 270 and a current of 300 amperes passing through the main circuit of the arc at 40 volts. ; a very hot gas jet E is thus obtained. This jet has the appearance of an oxyacetylene flame, but it can have a temperature 3 to 6 times higher and can be easily adjusted up to a length of 254 mm.

    This E jet melts sapphire and zirconium oxide and is useful for heating, brazing or soldering or as a source of high intensity light.



  The T4 torch can also be used for chemical reactions by introducing a second gas into chamber 272. This torch is remarkable because the arc can be adjusted by modifying the current, the composition of the gas, the speed. flow and the orifices so as to give a jet E which is hot enough to melt the tungsten.



  In addition to the above mentioned applications, this torch can be effectively used for neck, pierce, cut, score, gouge and etch a workpiece simply by applying the hot gas jet to the workpiece and moving them one by one. report to each other to the extent necessary. In the case where a piece of metal is notched, for example, the hot gas jet is applied obliquely on the surface to be removed,

      so as to melt and drive metal from the surface. In the case of a cut, the jet is used so as to make a size in the part by gradually melting and expelling the molten metal following the desired course, as in the case of an operation with an oxyacetylene torch.



  A weld metal deposit is preferably carried out by directing the jet against an electrode formed by a fusible wire. The jet throws the molten metal supplied by the wire onto the workpiece, which is further heated by the jet to the desired temperature, as required for penetration. The surface of the structure receiving the molten metal can also, if it is electrically conductive, be linked to the power source and additionally be heated by an auxiliary arc.



  Fig. 20 shows a torch 301 containing a rod 302 forming an electrode and a nozzle 303 cooled by water and having an orifice 304 in which an electric arc 305 is formed, directed on the end of a metal wire 306 to be melted. The wire 306 which is an electrode of the main arc advances continuously in the region of the arc by passing through a gun 307 under the action of a current apparatus for advancing the wire 308. A power source Electrical 309 is connected between the electrode 302 and the consumable wire by conductors 310 and 311 respectively. This power source 309 can provide direct or alternating current.

   In the drawing, there is shown a direct current source, connected so as to give a negative polarity to the electrode of the heat. If desired, a pilot arc can be maintained between electrode 302 and the orifice wall by connecting nozzle 303 to source 309 through an appropriate impedance, such as resistor 312. In addition, when the pulverized material 313 is deposited on a conductive part, it is possible to establish another circuit 314 going to the part 315. This arrangement with a separate power source 316 has been shown in broken lines.



  Electrode 302 is of the non-consumable type and may be an ordinary tungsten rod or a copper electrode internally cooled with water. The first type is suitable for direct current of any polarity and for alternating current. The water-cooled type is mainly suitable for direct current of reverse polarity (positive torch electrode) and can be used with more active gases than in the case of tungsten.



  The material to be sprayed is conveniently supplied in the form of a wire or strip, so that it can be continuously fed into the arc and, of course, it must be electrically conductive when it constitutes one of the main electrodes of the arc, which is preferable. Aluminum, stainless steel, ordinary steel or other metals such as copper or its alloys can be used for this. In addition, other materials or fluxes can be conveniently added, as a coating on the wire or contained in the wire which is then tubular.

   In this way, wear resistant materials such as carbides can be provided.



  A suitable gas arrives at the torch in the annular space between the electrode 302 and the axial passage 317 of the nozzle 303, going to the orifice 304. The gas can be one of the well known protective gases (argon, helium, hydrogen, etc.) used in welding, including active gases such as chlorosilanes, if desired. <U> You can easily </U> add <U> a </U> paz p @ roteçteu, additional r <U> using </U> a <U> 'a </U> cau @ outer <U> shovel 318 </U>,

      surrounding the nozzle or by performing the entire operation in a closed chamber. An arrangement with two generators, as shown, worked as follows: the current source 309 producing the arc between the torch and the wire gave a direct current with direct polarity of 195 amperes, the gas which circulated was of argon at a rate of 2831 / hr, passing through a 3.2 mm orifice 304; 1.6mm 306 stainless steel wire came in at 381 cm / min and the <B> 311 </B> wire was measured at 285 amps.

   The current flowing through wire 314 going to the baseplate was 90 amps direct polarity direct current. Part 315 was a cold rolled steel sheet 6.4 mm thick, moving horizontally at a rate of 25.4 cm / min. It was not necessary to subject the plate to special preparation.

   The device had the spacings below the torch nozzle to the wire 6.4 mm <B>; </B> position back from the electrode 4.8 mm, which gives 11.2 mm for the total length of the 'bow ; wire to sheet 3.14 cm.



  The cross section of the deposit exhibited very low penetration. A strong layer 327 about 5.1 mm thick was formed, firmly fixed on the sheet 315 with a penetration therein of less than 0.8 mm. It was not possible to separate the deposited bead from the steel sheet.



  Aluminum, stainless steel and carbon steel wires were also fed into the torch, as shown in the drawing, without the circuit 314 going from the auxiliary source to the sheet. Direct currents of 120 to 200 amps were applied between the torch and the wire, with 283 to 1115 l / hr of argon passing through a 3.2 mm orifice, giving a jet of metal from the molten wire. At appropriate distances, the sprayed metal particles were securely attached to solid surfaces, eg brick, cold rolled steel and aluminum.

   A small distance from the wire to the work of about 6.4 to 12.7 mm allowed holes to be drilled in the base material, including the brick. Projected into space, the spray went horizontally to more than 3 meters. This shows that the coating can be done in any position. The arc circuits can be adjusted to achieve any degree of base metal fusion. The dilution of the welded metal is thus regulated.

   This dilution is of prime importance in the welding of metals such as cast iron, aluminum and certain special steels. A steel wire was welded to a 6.4 mm thick mild steel sheet with a V-edge inclined at 601. Examination of a section of the chemically etched weld showed that there was almost no penetration of the welded metal into the base plate.



  The torch of FIG. 21 comprises a body B having a bore, the lower end of which is threaded so as to receive an electrode holder H. A sleeve C, disposed inside the electrode holder H, bears against a stop on the top of the body B and the electrode holder has a tapered lower inner surface so as to tighten the sleeve C when the electrode holder H is screwed into the body B.

   An insulating ring I is screwed on the outside of the bottom of the body B and a nozzle N is screwed on the outside of this ring I.



  In body B, there is an inlet 410 for the protective gas, opening into an annular chamber between the head of the sleeve and the top of the electrode holder H, the gas descending inside the support H , on the outside of the socket, after which it goes through slots of the socket in the bottom of the holder. Body B also has an inlet 412 for cooling water, from which passages, not shown, go to an annular groove 414 of the torch body.

       The welding current inlet wire passes through the flexible water outlet pipe in the usual manner.



  The electrode holder H comprises an upper tubular part 416 having substantially the length of the sleeve, an intermediate part 418 forming a collar situated lower than the underside of the body B and larger than the bore of the latter, and a boss 420 placed below the collar 418.

   Longitudinal grooves, formed in the tubular part 416 and in the collar 418, communicate the groove 414 of the body with the space located under the body B.



  The nozzle N comprises an upper outer sleeve 424 which is screwed onto the insulating ring I and descends below the latter, surrounding the collar 418 so as to constitute a water jacket 426. Below this jacket, the The nozzle has a thick-walled portion 428 having a central bore having a large diameter at the top and a smaller diameter at the bottom, and in which is housed a refractory ceramic insulating lining 430.

    The gasket 430 has an upper edge 432 surrounding the boss 420 of the electrode holder and a lower part 434, forming a sleeve, having substantially the same internal diameter as the bore 420 and in alignment with the latter.



  The sleeve 426 is closed by a compressible liner 436, mounted on an annular shoulder of the top of the thick part 428 and this liner 436 extends inwardly over the top of the edge 432. The liner 436 is compressed against the bottom. collar 418 when sleeve 424 is screwed onto insulating ring I.



  The portion 428 is provided with a support 438 having a bore in alignment with those of the boss 420 and the ceramic sleeve 430. This bore of the support 438 is widened to receive a removable part 440, electrically conductive. . This part 440 comprises a tubular upper part and a conical lower part ending in a head 442.



  In the thick-walled part 428 are drilled passages 444 starting from the liner 426, and the support 438 contains passages 446 which correspond with the passages 444 when the support 438 is attached to the thick-walled part 428, for example at using a silver solder. These passages 446 communicate with a sleeve 448 formed between the conical part of the part 440 and the inside of the bore of the support 438.



  A nut 450 for retaining the part 440 is screwed onto the outside of the support 438. This com nut carries a folded edge coming to be placed under the head 442. The bore of the support 438 has a groove in which a ring fits. The seal 451 through which passes 3a tubular upper part of the part 440 when the latter enters the bore. A gasket 452 is compressed against the underside of the support 438 by the head 442 when the nut 450 is tightened.

   The outer edge of the nut is provided with a ring 454 of insulating material to prevent an arc from there to the workpiece.



  A current input ring 456 of a conductive material is clamped between the sleeve 424 and the insulating ring I and carries a connecting rod for connecting a conductor 458 therein for a high frequency starting current. Thanks to the ceramic lining 430, the parts. 424 and 428 are isolated from the electrode holder H and a pilot arc is established between the part 440 and the tip of the electrode E, the main arc being established between the electrode E and the part.



  Alternatively, the conductor connected to workpiece 440 may "be connected to a main arc circuit not including the workpiece, the work arc being established between electrode E and workpiece 440. Although, under these conditions, the arc passes through the narrow passage of the part 440 under the action of the force of the gas current alone, however, a characteristic jet of high thermal intensity is formed.



  The exterior of the nozzle N is covered with a rubber sheath 460: flexible which covers the ba gue 456 and which can be lifted by rolling it to access the nut 450 to replace the part 440.



  For cutting, drilling, gouging or scoring work, it has been found to be particularly advantageous to use a gas stream containing at least 1% hydrogen.



  If desired, the workpiece can be in the arc circuit and the hot gas jet can advance relative to the workpiece to gradually melt the metal and make a notch in it along a path. longed for. Hydrogen has the advantage of significantly reducing the formation of dross, improving the quality of the surfaces thus cut and also increasing the efficiency and speed of the cutting operation.



  In addition, metal removal can be thermochemically facilitated by causing a separate stream of fluid containing adjuvant powder to flow into the stream at the location most effective for this purpose. Likewise, residual dross can be removed by applying a jet of a suitable auxiliary fluid, flame or arc against such dross while it is still in a molten state.



  As seen in fig. 22, a gas arrives under pressure from a source 510 through a supply pipe 511 containing a valve 512 and a pressure regulator 514 and passes through a pipe 515 going to the torch 516. Hydrogen also arrives from 'a source 510' to line 515 through a pipe 517 containing a valve 518 and a pressure regulator <B> 519. </B> The torch 516 is similar to the cutting torch already described and produces a jet of hot gas 509 at high speed. This jet 509 is applied to the part 520, for example a sheet, connected to one side of the power source 521, such as a generator, by a wire 522.

   The other side of the source 521 is connected to the torch electrode by a wire 523. The torch 516 is carried by a self-propelled carriage 524, at regulated speed, running on a track 525 in the direction of the cut to be made. , parallel above the sheet.



  In operation, the jet 509 comes out of the torch 516 and the carriage circulates in the desired direction so that this jet cuts the sheet, as shown in FIG. 22.



  To obtain good quality cuts with the arc torch cutting process, it is essential to add hydrogen to the protective atmosphere. Adding 1% hydrogen to argon or helium improves the quality of the cut walls compared to what is normally obtained using only argon or helium. The improvement in quality increases until about 35 () / o hydrogen has been added to the argon.

   Above this percentage, the quality remains substantially constant provided that the flow rate of the gas arriving at the torch is increased in proportion to the change in the hydrogen concentration, since hydrogen is a very light gas. Also, to obtain good quality cuts using high hydrogen concentrations, it is good to use at least twice the flow rate of the gas used with lower hydrogen concentrations.



  This increase in quality is apparent from FIGS. 23 and 24. FIG. 23 shows the wall of a section made from a 19 mm thick aluminum sheet having a raw, oxidized appearance, with a crust 527, which was cut using argon alone. Fig. 24 shows a sheet 528 made of the same material having a smooth shiny surface with sharp corners and no crust, the cut having been made with a mixture of 65% argon and 35% hydrogen.

   The quality of the cup wall is most likely due to the fact that hydrogen is a reducing gas, thus preventing oxygen from coming into contact with the molten surface. Thus, the addition of 1 to 100 0 / o of hydrogen to the inert gas greatly improves the quality of the cut, the maximum of the quality being obtained by using about 35 0 / o of hydrogen.



  Hydrogen also has the advantage of giving a relatively high voltage arc. This is because hydrogen has a high electrical resistance. In this process, it is good to have a high tension, especially in the cutting of thick sheets, in order to force the cutting jet to penetrate the entire thickness of the plate while at the same time giving a low cut. 'excellent quality. At the same time, the use of high voltages makes it possible to have lower amperages in order to obtain the necessary heat input. The arc voltage increases as the hydrogen content of the arc atmosphere increases.

   The higher the hydrogen concentration, the higher the voltage. Also, at constant amperage, it is possible to cut the part at high speeds using hydrogen, since the heat input to the part increases in proportion to the voltage.



  By adding 35 0 / o of hydrogen to an inert gas, a power source providing in circuit or green a voltage of 80 volts is satisfactory, while using 100 0 / o of hydrogen one needs a source of. at least 160 volts. The voltage required in an open circuit is directly proportional to the hydrogen content of the atmosphere.

   If one does not have the necessary open circuit voltage, the arc cannot start since the current-voltage characteristic curve of the arc does not intersect the current-voltage characteristic curve of the power source.



  The addition of hydrogen also has the advantage of avoiding the formation of a double arc, that is to say of two independent arcs through the nozzle. When this happens, the nozzle is damaged or destroyed. Since hydrogen has a very high electrical resistance, it forms an insulating layer between the emerging arc and the interior of the nozzle orifice. This insulating layer retards the tendency of the arc to jump from the tungsten or copper electrode onto the nozzle and beyond on the base plate.



  The process also has the advantage of breaking the hydrogen molecule. This breaking phenomenon gives a high velocity to the gas particles, which removes molten metal and grime from the walls of the cup and improves heat transfer.



  The lighter the gas used, the greater the speed that can be obtained. As a result, since monoatomic hydrogen is the lightest gas known, it gives an extremely high jet flow velocity with at the same time a high heat intensity which melts and removes the metal from the cup and mechanically cleans the walls of the cup.



  The recommended atmospheres consist of a mixture of 80 0 / o argon and 20 0 / o hydrogen for hand cutting and 65 0 / o argon and 35 0 / o hydrogen for hand cutting. the machine. The use of these mixtures is based on an open circuit voltage limited to a maximum of 100 volts. The lower of these two hydrogen addition percentages is recommended to minimize the critical arc length, thereby allowing the operator to vary the arc length.

   If an open circuit voltage of at least 160 volts is used, pure hydrogen can be used satisfactorily.



  The example below shows the improvement in heat transfer to the room when hydrogen is added: in appreciable quantity to argon. An are torch was used as follows with a 3.2 mm diameter tungsten electrode 9.6 mm from the edge of a water-cooled copper nozzle having an opening of 3, 2 mm with a taper of 12o;

   we used an argon flow of 0.28-0.57-1.14 and 1.70 m3 / hr respectively, with a direct current of 140, 260, 185 and 170 amperes at voltages varying from 30 to 50 volts, this flow passing through the nozzle and arriving on a cold sheet of copper 1.9 cm thick. This resulted in some discoloration and only occasional slight melting of the surface of the copper sheet.



  These tests were continued by adding hydrogen to the argon. It was found that the arc of the torch subjected to an open circuit voltage of 100 volts could only be ignited and then maintained if the arc was first established in argon mixed with at most a small amount. of hydrogen. It was then possible to increase the quantity of hydrogen up to 25 to 30 0 / o and to maintain the arc with the workpiece. From these tests it was concluded that pure hydrogen in such a torch may require a voltage of about 150 volts.

   By increasing the hydrogen content, the melting depth of the copper was also increased. With a hydrogen content of 25 0 / o in argon with a total flow of 2.12 m3 / hr in the torch and with 200 amps and 78 volts DC, a groove 2.5 mm deep was made and 3.8mm wide in copper with a travel speed of 76.2cm / min. The removed metal was driven from the path by the high speed of the jet.



  An arc torch was also used with as an electrode a tungsten rod 4.8 mm in diameter set back 8.0 mm in the passage of a water-cooled copper nozzle having 3.2 mm in diameter. diameter and 1.6 mm long, with 1.92 m3 / hr of a mixture comprising 40 0 / o of hydrogen and 60 0 / o of argon, a direct current of 165 amperes at 102 volts, to cut a stainless steel torus 2.54 cm thick at a speed of 59.7 cm / min.



  Another arc torch was used containing an electrode made of a 3.2 mm diameter tungsten rod set back 6.4 mm from the end face of a water-cooled copper nozzle. and comprising a tungsten insert with a hole about 2.4 mm long and 2 mm in diameter, using 4.02 m3 / hr of hydrogen, a pressure of 1.09 kg / em2 at- above atmospheric pressure with a direct current of <B> 215 </B> amperes under 93 volts, going from the cathode constituted by the tungsten rod to the nozzle.

    The hydrogen jet exiting the arc from the nozzle cut 2.54 cm thick aluminum at a rate of 63.5 cm / min, giving a superior straight-wall cut. The same torch as above, except that the insert constituting the tungsten nozzle had an orifice 6.4 cm long and 1.6 mm in diameter was used with 2.83 m3 / hr of hydrogen, a pressure of <B> 1.62 </B> kg / cm2 above atmospheric pressure and a direct current of 170 am pères under 84 volts, giving a jet of hydrogen which cut a sheet of stainless steel of 2,

  54 cm thick at a rate of 15.2 cm / min. The cup had substantially square edges and the surfaces of the cup were remarkably smooth. The table below shows the machine cut speeds obtained for aluminum sheet of various thicknesses, with a power source having an open circuit voltage of 100 volts.

    
EMI0012.0017
  
    Thickness <SEP> Speed <SEP> Amps <SEP> Volts <SEP> Speed <SEP> of the gas <SEP>
<tb> mm <SEP> cm / min <SEP> ms / hr
<tb> 6.4 <SEP> 762 <SEP> 320 <SEP> 70 <SEP> 1.41
<tb> 12.7 <SEP> 318 <SEP> 320 <SEP> 75 <SEP> 1.70
<tb> 19.0 <SEP> 190 <SEP> 320 <SEP> 77 <SEP> 1.98
<tb> 25.4 <SEP> 127 <SEP> 320 <SEP> 80 <SEP> 1.98 In all cases, the gas used was a mixture of 65 0 / o argon and 35 0 / o 'hydrogen.



  The speed and quality of the hand cut will depend on the skill of the operator with an average speed of about 152 cm / min on a sheet of aluminum 1.27 cm thick. In the hand cut, a gas containing 20% of hydrogen and 80% of argon was used.



  In the tests below, the arc torch cutting apparatus shown in FIG. 22. The difference in technique from cutting consisted only in tilting the heat from the right angle to a feed angle of about 450 with the surface of the work. The apparatus was thus used for gouging, notching, removing a joint and working the surface of a piece of metal. The depth obtained by notching or moving is controlled first of all by the speed of advance, the obliquity of the torch, the amperage and the speed of the gas flow.

   An increase in the feed rate results in a decrease in the notch depth. An increase in amperage gives an increase in depth. The inclination of the torch and the speed of the gas determine the quality as well as the depth of the cut. The width of the notch is mainly determined by the shape of the hole. In the above work, only round holes were used. However, elliptical or slit-shaped orifices may be advantageous in some cases.

      Different gases can be used in this process in combination with hydrogen, for example argon, helium, nitrogen, oxygen and different mixtures of these gases. The best quality grooves were obtained with a mixture of 35% hydrogen and 65% argon. The gas velocity was kept constant at 1.98 m3 / hr with a pressure of 1.41 kg / cm2 above atmospheric pressure. Most likely, higher speeds and deeper notches could have been obtained using higher pressures and higher gas velocities.



  The operation can be carried out by hand or mechanically, obtaining the same quality. In addition, the process gives satisfactory results on cold or hot materials, the use of hot materials requiring a greater speed of advance. Since this is a fusion-producing process, you can score any metal. The feed rate depends on the melting point and the thermal conductivity of the metal to be treated.



  Notches can be made in a single pass, or in several, with the same ease. You can use several torches if you want to have large notches. Auxiliary gas jets were used to facilitate metal removal from the notches. These gases can be air, oxygen, nitrogen, hydrogen, argon or helium, depending on the desired quality. The table below gives several examples of notches that can be obtained, the gas velocity being 1.98 m 3 / hr and the torch being inclined at 50,) on the horizontal. The part was aluminum with a thickness of 6.4 mm.

   The dimensions of the notches varied between a width of 3.2 mm and a depth of 0.5 mm for the highest speeds (notches Nos. 7 and 8) and a width of 7.9 mm by a depth of 4.8 mm for the slowest speed (notch No 9).

      
EMI0013.0000
  
    Current <SEP> Voltage <SEP> Speed
<tb> Notch <SEP> Na <SEP> (amp.) <SEP> (volts) <SEP> (../min)
<tb> 1 <SEP> 150 <SEP> 63 <SEP> 267
<tb> 2 <SEP> 150 <SEP> 63 <SEP> 330
<tb> 3 <SEP> 145 <SEP> 63 <SEP> 368
<tb> 4 <SEP> 140 <SEP> 63 <SEP> 457
<tb> 5 <SEP> 140 <SEP> 63 <SEP> 508
<tb> 6 <SEP> 140 <SEP> 60 <SEP> 572
<tb> 7 <SEP> 130 <SEP> 60 <SEP> 737
<tb> 8 <SEP> 80 <SEP> 60 <SEP> 737
<tb> 9 <SEP> 120 <SEP> 70 <SEP> 216 Drilling holes is a different operation. It involves the use of a fixed torch instead of being mobile. The shape of the hole is primarily controlled by the shape of the hole.



  You can drill a sheet of the same thickness as the one you can cut. The amperage, gas velocity and diameter of the orifice must be such that a complete cut of the sheet is obtained. The diameter of the drilled hole is controlled by the size and shape of the hole.



  In addition to hydrogen, the following gases can be used for the drilling operation: argon, helium, nitrogen and all mixtures of these gases. However, mixtures of argon and hydrogen give the best results.



  The table below gives several examples of holes drilled under the conditions indicated using a gas velocity of 1.98 m3 / hr.
EMI0013.0008
  
    Sheet <SEP> Diameter <SEP> of the <SEP> hole
Aluminum <tb> <SEP> Voltage <SEP> Amperage <SEP> in <SEP> high <SEP> in <SEP> low
<tb> (mm) <SEP> (mm) <SEP> (mm)
<tb> 25 <SEP> 240 <SEP> - <SEP> 16 <SEP> 4.8
<tb> 19 <SEP> 260 <SEP> 70 <SEP> 9.5 <SEP> 6.4
<tb> 19 <SEP> 220 <SEP> 70 <SEP> 9.5 <SEP> 19 <SEP> 200 <SEP> 70 <SEP> 9.5 <SEP> 3.2
<tb> 19 <SEP> 340 <SEP> 70 <SEP> 12 <SEP> 6.4
<tb> 13 <SEP> 180 <SEP> - <SEP> 9.5 <SEP> 3.2
<tb> 13. <SEP> 150 <SEP> - <SEP> 9.5 <SEP> 3.2
<tb> 13 <SEP> 120 <SEP> - <SEP> 9.5 <SEP> 6.4 <SEP> 100 <SEP> - <SEP> 8.0 <SEP> 4.8
<tb> 6.4 <SEP> 80 <SEP> - <SEP> 8.0 <SEP> 3.2

 

Claims (1)

REVENDICATIONS I. Procédé pour travailler par fusion une pièce au moyen d'un arc électrique, caractérisé en ce qu'on fait passer un arc, formé entre une électrode non con- sumable disposée axialement dans une tuyère et un organe constituant une seconde électrode, avec un courant de gaz à travers un passage de ladite tuyère agencé de manière à produire un rétrécissement dudit arc, CLAIMS I. Process for working by melting a part by means of an electric arc, characterized in that an arc, formed between a non-consumable electrode disposed axially in a nozzle and a member constituting a second electrode, is passed. with a flow of gas through a passage of said nozzle arranged to produce a narrowing of said arc, de sorte que la tension par unité de longueur de l'arc ainsi rétréci est supérieure à celle d'un arc non rétréci transportant la même quantité de courant, produit à l'extérieur d'une tuyère dont la .section de passage est égale à la section dudit passage, et proté gé par un courant de gaz de la même composition et s'écoulant à travers cette tuyère à la même vitesse, et en ce qu'on dirige contre la pièce le jet constitué par l'arc et le gaz quittant ledit passage. II. so that the voltage per unit length of the arc thus narrowed is greater than that of an unstressed arc carrying the same quantity of current, produced outside a nozzle whose passage section is equal to the section of said passage, and protected by a stream of gas of the same composition and flowing through this nozzle at the same speed, and in that the jet formed by the arc and the gas is directed against the part leaving said passage. II. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il com prend un chalumeau à arc contenant une électrode non consumable en forme de baguette disposée axia- lement dans une tuyère présentant un passage agencé de manière à conduire un courant de gaz et à pro duire un rétrécissement d'un arc formé à travers ce passage entre cette électrode non consumable et un organe constituant une seconde électrode, Apparatus for carrying out the method according to claim I, characterized in that it comprises an arc torch containing a non-consumable rod-shaped electrode disposed axially in a nozzle having a passage arranged so as to conduct a current of gas and to produce a narrowing of an arc formed through this passage between this non-consumable electrode and a member constituting a second electrode, la surface de la section transversale la plus faible dudit passage étant inférieure à la surface de la section transversale d'un arc semblable, mais non rétréci, mesurée à la même distance de l'extrémité de l'électrode non consumable. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'on introduit le courant de gaz sous pression dans ledit passage. 2. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'on produit ledit arc entre l'électrode non consumable et la pièce. 3. the smallest cross-sectional area of said passage being less than the cross-sectional area of a similar, but not narrowed, arc measured at the same distance from the end of the non-consumable electrode. SUB-CLAIMS 1. Method according to claim I, characterized in that the stream of gas under pressure is introduced into said passage. 2. Method according to claim I, characterized in that said arc is produced between the non-consumable electrode and the part. 3. Procédé selon la sous-revendication 2, carac térisé par le fait qu'on fait passer l'arc dans un pas sage rétréci d'une tuyère conductrice de l'électricité et qu'on maintient la chute de tension, sur une lon gueur donnée de l'arc, inférieure à la tension né cessaire pour établir deux ares séparés entre l'élec trode non consumable et la tuyère, d'une part, et en tre la tuyère et la pièce, d'autre part. 4. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé par le fait qu'on entoure ledit jet d'un courant annulaire de gaz protecteur circulant dans le sens de l'arc. 5. Process according to sub-claim 2, characterized in that the arc is passed through a narrow, narrow pitch of an electrically conductive nozzle and that the voltage drop is maintained over a given length. arc, lower than the voltage necessary to establish two separate ares between the non-consumable electrode and the nozzle, on the one hand, and between the nozzle and the part, on the other hand. 4. Method according to sub-claim 1, charac terized in that said jet is surrounded by an annular stream of protective gas flowing in the direction of the arc. 5. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'on établit un arc pilote à courant con tinu ou à courant alternatif à basse fréquence entre l'électrode non consumable et la tuyère. 6. Procédé selon la sous-revendication 2, carac- térisé par le fait que, pour effectuer une soudure, on établit l'arc entre l'électrode non consumable et un fil consumable qui constitue ladite seconde électrode et qui avance continuellement dans le jet, de sorte que la matière du fil fondue est projetée par le jet contre la pièce. 7. Method according to Claim I, characterized in that a pilot arc with direct current or with alternating current at low frequency is established between the non-consumable electrode and the nozzle. 6. Method according to sub-claim 2, characterized in that, in order to carry out a weld, the arc is established between the non-consumable electrode and a consumable wire which constitutes said second electrode and which advances continuously in the jet. , so that the molten wire material is thrown by the jet against the workpiece. 7. Procédé selon la sous-revendication 6, carac térisé par le fait que l'on forme un deuxième arc en tre le fil consumable et la pièce. 8. Procédé selon la sous-revendication 2, carac térisé par le fait que, pour effectuer une coupe ou un perçage, l'arc est conduit dans ledit passage avec un courant de gaz contenant au moins 1 /o d'hydro gène. 9. Procédé selon la sous-revendication 8, carac térisé par le fait que l'on applique un courant de gaz contenant 20 à 35 0/o d'hydrogène et une tension en circuit ouvert entre les électrodes ne dépassant pas 100 volts. 10. Method according to sub-claim 6, charac terized in that a second arc is formed between the consumable wire and the part. 8. Method according to sub-claim 2, charac terized in that, in order to carry out a cut or a drilling, the arc is conducted in said passage with a gas stream containing at least 1 / o of hydrogen. 9. The method of sub-claim 8, characterized in that one applies a gas stream containing 20 to 35 0 / o of hydrogen and an open circuit voltage between the electrodes not exceeding 100 volts. 10. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé par le fait qu'en plus de l'hydrogène, le cou rant de gaz contient de l'argon, de l'hélium, de l'oxy gène, de l'azote, ou un gaz contenant du carbone. 11. Procédé selon la sous-revendication 8, carac térisé par le fait que, pour couper une pièce en un métal formant un oxyde réfractaire, par exemple en aluminium ou en acier inoxydable, on applique un courant d'hydrogène et d'argon. 12. Procédé selon la sous-revendication 8, ca ractérisé par le fait que l'on ne mélange l'hydrogène au courant de gaz qu'après que l'arc a été établi. Process according to sub-claim 9, characterized in that in addition to hydrogen, the gas stream contains argon, helium, oxygen, nitrogen, or a gas containing carbon. 11. The method of sub-claim 8, characterized in that, to cut a part of a metal forming a refractory oxide, for example aluminum or stainless steel, a stream of hydrogen and argon is applied. 12. The method of sub-claim 8, ca ractérisé in that the hydrogen is mixed with the gas stream only after the arc has been established. 13. Procédé selon la sous-revendication 8, ca ractérisé par le fait que l'on applique un courant de gaz constitué en totalité par de l'hydrogène et une tension en circuit ouvert entre les électrodes d'au moins<B>160</B> volts. 14. Procédé selon la sous-revendication 8, ca ractérisé par le fait qu'on applique un jet de gaz auxiliaire dans la zone de la coupe pour faciliter l'enlèvement de la matière. 13. The method of sub-claim 8, ca acterized by the fact that one applies a gas stream consisting entirely of hydrogen and an open circuit voltage between the electrodes of at least <B> 160 < / B> volts. 14. The method of sub-claim 8, characterized in that a jet of auxiliary gas is applied in the area of the cut to facilitate the removal of the material. 15. Procédé selon la sous-revendication 8, carac térisé par le fait que l'on met une poudre adjuvante dans le courant de gaz arrivant dans l'arc. 16. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'arc est formé entre ladite électrode non consumable et la tuyère présentant un passage ré tréci, cet arc étant soufflé à travers ce passage par le courant de gaz. 17. 15. The method of sub-claim 8, charac terized in that one puts an adjuvant powder in the gas stream arriving in the arc. 16. The method of claim I, characterized in that the arc is formed between said non-consumable electrode and the nozzle having a narrowed passage, this arc being blown through this passage by the gas stream. 17. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on fait passer un courant d'arc réglable dans ladite électrode non consumable, ce courant revenant à la source en partie par la tuyère, en partie par au moins une électrode complémentaire formée par un organe annulaire espacé axialement de la tuyère et présentant un passage rétréci coaxial à celui de la tuyère, et en partie par la pièce. 18. Appareil selon la revendication Il, caracté risé par le fait que l'électrode en forme de baguette et la pièce sont montées dans un circuit ne contenant pas la tuyère présentant le passage. 19. Process according to Claim I, characterized in that an adjustable arc current is passed through said non-consumable electrode, this current returning to the source partly through the nozzle, partly through at least one complementary electrode formed by a member. annular spaced axially from the nozzle and having a narrowed passage coaxial with that of the nozzle, and partly by the part. 18. Apparatus according to claim II, characterized in that the rod-shaped electrode and the part are mounted in a circuit not containing the nozzle having the passage. 19. Appareil selon la sous-revendication 18, ca- ractérisé par le fait que la tuyère contient plusieurs passages rétrécis séparant l'arc en plusieurs jets. 20. Appareil selon la sous-revendication 18, ca ractérisé par le fait que le passage présente une sec tion transversale aplatie et diverge vers l'extérieur. 21. Appareil selon la sous-revendication 18, ca ractérisé par le fait que la tuyère est montée dans un circuit agencé de manière à produire un arc pilote entre l'électrode non consumable et la tuyère. 22. Apparatus according to sub-claim 18, characterized in that the nozzle contains several narrow passages separating the arc into several jets. 20. Apparatus according to sub-claim 18, characterized in that the passage has a flattened cross section and diverges outwardly. 21. Apparatus according to sub-claim 18, characterized by the fact that the nozzle is mounted in a circuit arranged so as to produce a pilot arc between the non-consumable electrode and the nozzle. 22. Appareil selon la revendication II, caracté risé par le fait que la tuyère comprend un corps qui s'étend au-delà de la pointe de l'électrode en forme de baguette et en ce que le passage est ménagé dans une pièce rapportée qui est fixée de façon amovible sur l'extrémité du corps de la tuyère. 23. Appareil selon la sous-revendication 22, ca ractérisé par le fait que la pièce rapportée comprend un seul passage axial dans lequel pénètre l'extrémité de la baguette. 24. Apareil selon la sous-revendication 23, carac térisé par le fait que le passage axial va en se rétré cissant jusqu'à une sortie de faible diamètre. 25. Apparatus according to claim II, characterized in that the nozzle comprises a body which extends beyond the tip of the rod-shaped electrode and in that the passage is formed in an insert which is fixed. removably on the end of the nozzle body. 23. Apparatus according to sub-claim 22, ca acterized in that the insert comprises a single axial passage into which penetrates the end of the rod. 24. Apparatus according to sub-claim 23, charac terized in that the axial passage narrows to an outlet of small diameter. 25. Appareil selon la revendication II, caracté risé par le fait que la longueur dudit passage pour l'arc ne dépasse pas six fois la plus petite dimension de la section la plus étroite de ce passage. 26. Appareil selon la sous-revendication 23, ca ractérisé par le fait que la paroi extérieure de la pièce rapportée limite avec la paroi intérieure du corps de la tuyère un espace destiné à contenir un fluide de refroidissement, cette pièce rapportée étant conduc trice électriquement et reliée à une source de cou rant. 27. Apparatus according to Claim II, characterized in that the length of said arc passage does not exceed six times the smallest dimension of the narrowest section of this passage. 26. Apparatus according to sub-claim 23, characterized by the fact that the outer wall of the insert limits with the inner wall of the body of the nozzle a space intended to contain a cooling fluid, this insert being electrically conductive. and connected to a power source. 27. Appareil selon la sous-revendication 26, ca ractérisé par le fait que deux pièces annulaires, si tuées à distance axialement l'une de l'autre et présen tant des passages centraux qui sont en alignement et ont même axe que l'électrode en forme de ba guette, sont montées dans le corps de la tuyère, la dite seconde électrode étant constituée par la pièce annulaire qui est la plus éloignée de l'électrode en forme de baguette. 28. Apparatus according to sub-claim 26, characterized in that two annular pieces, if killed at a distance axially from each other and having central passages which are in alignment and have the same axis as the shaped electrode. bar, are mounted in the body of the nozzle, said second electrode being formed by the annular part which is furthest from the rod-shaped electrode. 28. Appareil selon la sous-revendication 27, ca ractérisé par le fait que l'espace compris entre les pièces annulaires est entouré par une paroi annu laire formant une chambre dans laquelle arrive un gaz différent de celui qui est fourni au passage de la pièce annulaire voisine de l'électrode en forme de baguette. 29. Appareil selon la sous-revendication 27, ca ractérisé par le fait que cette pièce annulaire voisine de l'électrode en forme de baguette fait partie d'un circuit permettant d'établir. un arc pilote entre la ba guette et cette pièce annulaire. 30. Apparatus according to sub-claim 27, characterized in that the space between the annular parts is surrounded by an annular wall forming a chamber into which a gas different from that which is supplied to the passage of the neighboring annular part arrives. of the rod-shaped electrode. 29. Apparatus according to sub-claim 27, ca acterized in that this annular part adjacent to the rod-shaped electrode is part of a circuit for establishing. a pilot arc between the bayonet and this annular part. 30. Appareil selon la sous-revendication 27, ca ractérisé par le fait que ladite seconde électrode an nulaire et la pièce à travailler sont branchées, par l'intermédiaire d'impédances réglables distinctes, au même pôle de la source de courant pour l'arc. 31. Apparatus according to sub-claim 27, characterized in that said second annular electrode and the workpiece are connected, through separate adjustable impedances, to the same pole of the current source for the arc. 31. Appareil selon la sous-revendication 27, ca- ractérisé par le fait que ladite seconde électrode an- aulaire est constituée par une cuvette refroidie par Huide, sa base comportant un passage axial situé dans l'alignement de celui de l'autre pièce annulaire :t un bord annulaire fixé, de manière isolante élec- ;riquement, sur l'extrémité du corps de la tuyère. Apparatus according to sub-claim 27, characterized in that said second anual electrode is constituted by an oil-cooled cuvette, its base comprising an axial passage situated in alignment with that of the other annular part: t an annular edge fixed, in an electrically insulating manner, on the end of the body of the nozzle. 32. Appareil selon la sous-revendication 31, ca ractérisé par le fait qu'il comprend une conduite pour faire arriver un gaz dans l'espace fermé par le bord de cette cuvette. 33. Appareil selon la revendication II, pour la soudure à l'arc, caractérisé par le fait que le chalu meau est associé avec un dispositif d'avance et de guidage d'un fil fusible faisant avancer dans le jet ce fil fusible qui est relié à ladite seconde électrode. 34. 32. Apparatus according to sub-claim 31, characterized by the fact that it comprises a pipe for supplying a gas into the space closed by the edge of this bowl. 33. Apparatus according to claim II, for arc welding, characterized in that the heat is associated with a device for advancing and guiding a fuse wire advancing in the jet this fuse wire which is connected to said second electrode. 34. Appareil selon la sous-revendication 33, ca- ractérisé par le fait que le fil et la pièce à souder sont branchés sur une source de courant distincte de celle utilisée pour former l'arc principal. 35. Appareil selon la sous-revendication 26, ca ractérisé par le fait que la pièce rapportée est mainte nue de façon étanche dans l'extrémité de- l'alésage d'un support comportant un manchon extérieur fixé sur une bague isolante du chalumeau. Apparatus according to sub-claim 33, characterized in that the wire and the workpiece are connected to a current source separate from that used to form the main arc. 35. Apparatus according to sub-claim 26, characterized by the fact that the insert is held in sealed manner in the end of the bore of a support comprising an outer sleeve fixed to an insulating ring of the torch. 36. Appareil selon la sous-revendication 35, ca ractérisé par le fait qu'une bague d'arrivée de cou rant en matière conductrice est serrée entre le man chon extérieur et la bague isolante, la bague d'ame née de courant portant une borne permettant de la brancher électriquement à l'extérieur. 37. 36. Apparatus according to sub-claim 35, ca ractérisé in that a current inlet ring of conductive material is clamped between the outer sleeve and the insulating ring, the core ring born current carrying a terminal enabling it to be electrically connected to the exterior. 37. Appareil selon la sous-revendication 35, ca ractérisé par le fait que l'extrémité opposée de l'alé sage du support de la pièce rapportée comporte une garniture en céramique annulaire, maintenue en place par une garniture compressible coopérant avec un bossage muni d'une bride se trouvant à l'extrémité d'un conduit à gaz contenu dans le corps du chalu meau. Apparatus according to sub-claim 35, characterized by the fact that the opposite end of the bore of the support of the insert comprises an annular ceramic gasket, held in place by a compressible gasket cooperating with a boss provided with a flange located at the end of a gas conduit contained in the body of the heater. 38. Appareil selon la sous-revendication 37, ca ractérisé par le fait que la pièce rapportée com porte une bride qui est maintenue hermétiquement contre le bord dudit support par un écrou à cha peau vissé sur la surface périphérique de ce support, 38. Apparatus according to sub-claim 37, characterized in that the insert com carries a flange which is held hermetically against the edge of said support by a nut screw screwed onto the peripheral surface of this support, lequel comporte des passages pour un fluide r6frigé- rant communiquant avec un espace annulaire entou rant la surface extérieure de cette pièce rapportée, au voisinage de sa bride. which comprises passages for a refrigerant fluid communicating with an annular space surrounding the outer surface of this insert, in the vicinity of its flange.
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