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Mouvement d'horlogerie comprenant un balancier moteur dont les oscillations sont entretenues électriquement La présente invention a pour objet un mouvement d'horlogerie comprenant un balancier moteur dont les oscillations sont entretenues électriquement et un dispositif d'encliquetage transformant le mouvement alternatif du balancier en un mouvement unidirectionnel transmis par un rouage compteur aux aiguilles dudit mouvement.
Ce mouvement d'horlogerie est caractérisé en ce que son bâti, constituant une construction étagée, comprend, outre la platine et le coq, un pont de rouage inférieur et un pont de rouage supérieur, le balancier étant pivoté dans le pont de rouage inférieur et dans le. coq, tandis que les éléments du dispositif d'encliquetage sont pivotés dans le pont de rouage inférieur et dans le pont de rouage supérieur, le tout de façon à permettre l'emploi d'un balancier de grandes dimensions dans un mouvement de diamètre relativement petit.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de cette forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe par A-B-C-D-E-F de la fig. 1. Le mouvement représenté au dessin, appartenant par exemple à une pendulette, est du type comprenant un balancier moteur dont les oscillations sont entretenues électriquement et un dispositif d'encliquetage transformant le mouvement alternatif du balancier en un mouvement unidirectionnel transmis par un .rouage compteur aux aiguilles dudit mouvement.
Le bâti du mouvement, constituant une construction étagée, comprend, outre la platine 1 et le coq 2, un pont de rouage inférieur 3 et un pont de rouage supérieur 4 ; le pont inférieur 3 est disposé au-dessus de la platine 1, tandis que le pont supérieur 4 est situé entre le pont inférieur 3 et le coq 2. Chacun des ponts 2, 3 et 4 est fixé indépendamment sur la platine 1, au moyen de piliers et de vis, afin d'obtenir une précision maximum.
Le balancier 5, portant des armatures 6, est pivoté avec son axe 7 dans le pont de rouage inférieur 3 et dans le coq 2. Une raquette 8 montée à frottement gras sur une goutte du coq 2 permet de régler la longueur active du spiral 9 fixé par son extrémité intérieure à l'axe de balancier 7. Les armatures 6 sont les armatures mobiles de l'électro-aimant d'entretien. Ce dernier, étranger à l'invention, est par exemple du type montré dans le brevet suisse No 324757 et ne sera donc pas décrit en détail.
Disons seulement que les éléments
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de connexion 10 du circuit de son stator sont obtenus par la technique des circuits imprimés et que ce stator comprend deux bobines 31 destinées à créer le champ d'entretien, bobines dont les extrémités du bobinage sont fixées à des pièces 11 portées par le corps de chaque bobine et reliées directement auxdits éléments de connexion 10. Les pièces polaires 12 du stator, maintenues à l'intérieur des corps des bobines 31, coopèrent avec les armatures mobiles 6 pour entretenir le mouvement oscillant du balancier.
Une pile (non représentée), disposée dans l'espace libre montré au haut de la fig. 1, fournit l'énergie nécessaire à la marche du mouvement.
Par ailleurs, le mouvement décrit comprend, en plus de la platine 1, dite platine mécanique , une platine électrique 13 portant flous les éléments électriques du mouvement, comme décrit dans le brevet suisse N 329815. Le mouvement comprend donc deux blocs complètement indépendants l'un de l'autre, le premier étant constitué par la partie purement mécanique du mouvement, .tandis que le second comprend tous les éléments électriques du mouvement, mais uniquement ceux-ci, le tout étant agencé de telle sorte que le mouvement se mette à marcher dès que les deux blocs sont assemblés et la source de courant mise en place.
Les dispositions particulières de la partie électrique du mouvement, en particulier le dispositif de contact assurant l'entretien des oscillations du balancier, étant étrangères à l'invention, elles ne seront pas décrites ici.
Comme on le voit à la fig. 1, le balancier 5 est pivoté en A, ce point étant situé tout près du centre du mouvement. La disposition du calibre, avec sa construction étagée, est conçue de façon telle qu'on peut employer un balancier 5 de grandes dimensions par rapport au diamètre du mouvement, ce qui assure une grande précision de réglage.
Le dispositif d'encliquetage déjà mentionné comprend une ancre d'encliquetage 14 et une roue d'encliquetage 15, qui pivotent toutes deux dans le pont de rouage inférieur 3 et dans le pont de rouage supérieur 4. Lorsque le ba- lancier 5 oscille, l'ancre 14 oscille également et ses levées, agissant alternativement sur les dents de la roue d'encliquetage 15, font tourner cette dernière toujours dans le même sens.
La roue d'encliquetage 15 est solidaire d'un pignon 16 engrenant avec une roue de seconde 17 pivotée dans la platine 1 et dans le pont de rouage supérieur 4. L'axe de la roue de seconde 17, portant le long pignon 18, traverse une ouverture 19 (ou, selon une variante, un dégagement) du pont de rouage inférieur 3. Le pignon 18 est à son tour en prise avec une roue moyenne 20 pivotée dans la platine 1 et dans le pont de rouage inférieur 3. Cette roue moyenne 20 engrène avec un pignon de seconde au centre 21 ayant même diamètre et même nombre de dents que le pignon 18. L'axe 30 du pignon de seconde au centre 21, logé dans un tube 22 chassé dans la platine 1, est pivoté dans ce tube 22 et dans le pont de rouage inférieur 3 ; il porte à son extrémité libre une aiguille de seconde au centre non représentée.
La roue moyenne 20 est solidaire d'un pignon 23 qui est logé dans une creu- sure de la platine 1 et engrène avec une roue des minutes 24 ajustée à frottement gras sur la chaussée 25, cette dernière étant à son tour montée folle sur le tube 22. Le canon de la chaussée porte, comme d'habitude, l'aiguille des minutes (non représentée). Une roue de minuterie usuelle 26, engrenant avec la chaussée 25, porte un pignon 27 qui est en prise avec la roue des heures 28 ; la roue 28 est montée folle sur la chaussée 25 et porte l'aiguille des heures, également non représentée. Une plaquette 29 maintient en place le mobile de minuterie 26, 27.
La réalisation de la partie mécanique du mouvement d'horlogerie décrit permet, sans changement dans la fabrication, de terminer ces pièces avec seconde au centre, petite seconde ou sans seconde. Dans l'exécution avec petite seconde, c'est le pivot côté platine de la roue de seconde 17 qui sera simplement prolongé afin de recevoir l'aiguille de seconde. On a montré en pointillé sur la fi-. 2 un tel prolongement.
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Si l'on ne désire pas de seconde au centre, il suffit d'enlever le pignon 21 avec son axe 30.