CH328796A - Elément bimétallique pour obtenir des effets mécaniques par magnétostriction - Google Patents

Elément bimétallique pour obtenir des effets mécaniques par magnétostriction

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CH328796A
CH328796A CH328796DA CH328796A CH 328796 A CH328796 A CH 328796A CH 328796D A CH328796D A CH 328796DA CH 328796 A CH328796 A CH 328796A
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sep
magnetostriction
bimetallic element
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Andre Josso Emile Rene
Paul Villachon Albert Jean
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Soc Metallurgique Imphy
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    • B32BLAYERED PRODUCTS, i.e. PRODUCTS BUILT-UP OF STRATA OF FLAT OR NON-FLAT, e.g. CELLULAR OR HONEYCOMB, FORM
    • B32B15/00Layered products comprising a layer of metal
    • B32B15/01Layered products comprising a layer of metal all layers being exclusively metallic
    • B32B15/011Layered products comprising a layer of metal all layers being exclusively metallic all layers being formed of iron alloys or steels

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Description


      Elément    bimétallique     pour    obtenir des     effets    mécaniques par     magnétostriction       On sait que tous les produits magnétiques  subissent une variation de dimensions, lors  qu'on les soumet à l'action d'un champ magné  tique (effet Joule). Cette     modification,    mesu  rée parallèlement au champ     appliqué,    est, soit  un allongement     (magnétostriction    positive), soit  une contraction (magnétostriction négative).  Certains matériaux, tels que le fer, voient leur  magnétostriction changer de signe suivant la  grandeur du champ.  



  Le     coefficient    de     magnétostrictibn        @,    gran  deur physique, qui mesure l'amplitude du phé  nomène, est défini par la variation relative de  longueur  
EMI0001.0011     
    subie par le matériau lorsqu'on le sature     ma-          gnétiquement.     
EMI0001.0014     
  
    <U>Matière</U> <SEP> <B>21</B>
<tb>  fer <SEP> ...................... <SEP> - <SEP> 8 <SEP> X <SEP> 10-s
<tb>  nickel <SEP> .................... <SEP> - <SEP> 30 <SEP> X <SEP> 10-s
<tb>  cobalt <SEP> ....................

   <SEP> - <SEP> <B>50</B> <SEP> X <SEP> 10-s
<tb>  ferronickel <SEP> à <SEP> 36 <SEP> % <SEP> Ni <SEP> (Invar.) <SEP> -I- <SEP> 15 <SEP> X <SEP> 10-s
<tb>    <SEP> à <SEP> 50 <SEP> % <SEP> Ni <SEP> -I- <SEP> 25 <SEP> à <SEP> -I- <SEP> 30 <SEP> X <SEP> 10-<B>6</B>
<tb>    <SEP> à <SEP> <B>60</B> <SEP> % <SEP> Ni <SEP> -I- <SEP> 20 <SEP> à <SEP> + <SEP> 25 <SEP> X <SEP> 10-<B>6</B>
<tb>    <SEP> à <SEP> 78 <SEP> 9/o <SEP> Ni <SEP> -I- <SEP> 1,5 <SEP> à <SEP> -I- <SEP> 5 <SEP> X <SEP> 10-s       La magnétostriction est fréquemment     utili-          sée    pour transformer des phénomènes électri  ques ou magnétiques en phénomènes mécani  ques.

   Parmi les     applications    les plus répandues,  on peut citer  la génération des ultrasons pour sondages ma  rins, la précipitation des poussières, la des  truction des microbes, la production des  phénomènes de cavitation, la réalisation de  mélanges intimes ou d'émulsions par agi  tation     magnétostrictive,    etc.  



  Pour ces applications, l'élément actif est un  circuit magnétique ouvert ou fermé, feuilleté ou  non, constitué d'un métal ou d'un alliage à       coefficient    de magnétostriction élevé. Mais,  quelle que soit la matière choisie, l'amplitude  des effets mécaniques est toujours faible. En       effet,    les coefficients de magnétostriction  moyens des produits magnétiques les plus cou  rants sont les suivants      Si, par exemple, on soumet un barreau de  nickel ayant 1 m de long à un champ magnéti  que suffisamment intense pour produire la satu  ration du métal, ce barreau se raccourcira de  0,003 centimètre.  



  On a maintenant trouvé qu'il était possible  d'engendrer des effets. mécaniques par magné  tostriction d'un ordre de grandeur incompara  blement plus grand en constituant l'élément  actif, non pas d'une matière unique, mais en  associant deux métaux ou alliages présentant  des     coefficients    de magnétostriction différents,  de façon à constituer un ensemble bimétalli  que analogue, dans son aspect et dans son  mode de réalisation, aux bilames thermiques.  



  L'élément bimétallique. faisant l'objet de       l'invention,    pour obtenir des effets mécaniques  par magnétostriction, est caractérisé en ce qu'il  est constitué de deux lames en matières métal  liques présentant des coefficients de dilatation  au moins approximativement égaux et .des vi  tesses de propagation des ondes longitudinales  calculées par la formule  
EMI0002.0003     
    dans laquelle E représente le module d'élasti  cité et d la densité de la matière considérée, au  moins approximativement égales.

   Dans ces  conditions, il en résulte,     comme    on le verra  plus loin, que sa fréquence propre de vibration  n'est pas     affectée,    en première approximation,  par les variations de température auxquelles il  peut être soumis et que son amplitude de vi  bration est maximum.  



       L'intérêt    d'avoir des vitesses v pratique  ment égales consiste dans une meilleure utili  sation de phénomènes de résonance. On agit  ainsi sur l'amplitude de la vibration et non sur  la     stabilité    de la fréquence. L'égalité des coeffi  cients de     dilatation;    diminue l'effet dé la tem  pérature sur la fréquence de vibration, en ce  sens qu'elle empêche l'élément bimétallique de  se comporter comme un bilame thermique, et  de se déformer (section transversale courbe),    ce qui modifierait le moment d'inertie interve  nant dans le calcul de la fréquence.

   Mais cette  particularité n'influe évidemment pas sur les  variations de dimensions et de module liées aux  changements de température, dont les répercus  sions sur la fréquence, bien que généralement  faibles par rapport à l'effet de courbure, ne  peuvent être considérées en toute rigueur  comme nulles. C'est pour cela que c'est en  première approximation seulement que la fré  quence de vibration n'est pas     affectée.     



  De préférence, les deux pièces constitutives  de l'élément bimétallique sont soudées- à plat  sur toute leur longueur et constituent une lame  ou un ruban     déformable        élastiquement    d'épais  seur constante.  



  Dans l'exposé ci-après, on décrira, à titre  d'exemple, deux formes d'exécution de l'élé  ment bimétallique selon l'invention. Les consi  dérations préalables suivantes permettront de  comprendre les motifs du choix des matières  constituant leurs différents éléments.  



  Soit un élément bimétallique ayant la forme  d'une lame de longueur L et d'épaisseur e,  constitué de 2 lames soudées à plat<I>A</I> et<I>B,</I>  ayant respectivement les coefficients de magné  tostriction     X.A    et     .B.    Si l'on encastre cet élé  ment à l'une de ses extrémités et qu'on le sou  mette à l'action d'un champ magnétique, on  constate qu'il s'incurve, et la flèche due au  changement de courbure croit au fur et à me  sure que la grandeur du champ augmente, jus  qu'à ce que la saturation magnétique soit at  teinte.  



  Si A est en nickel et B en Invar, que la  longueur L est égale à 1 m et l'épaisseur e à  1 millimètre, le calcul et l'expérience montrent  que la     déflexion    totale peut atteindre 3 centi  mètres, lorsque les épaisseurs respectives du  métal et de l'alliage constituant la lame sont  bien choisies, ce qui représente un déplacement  mille fois plus grand que celui cité plus haut.  



  Il est évident que l'élément sera d'autant  plus sensible que l'expression<B>U</B><I>-</I>     %B    sera  plus grande, ce qui peut être réalisé en choisis-           sant    pour A une matière à forte magnétostric  tion négative, le nickel par exemple, et pour B  une matière à magnétostriction positive élevée,       par        exemple        un        ferronickel    à     35    -     65        %        Ni.     



  Il est nécessaire de tenir compte du module  d'élasticité et de la densité de chacun des mé  taux ou alliages constituants. Les     applications     dynamiques de l'élément bimétallique font in  tervenir la fréquence propre de l'élément vi  brant, laquelle est, toutes choses égales d'ail  leurs, fonction de la vitesse de propagation des  ondes longitudinales dans cet élément. Or, on  sait que cette vitesse v est donnée par l'expres  sion  
EMI0003.0011     
    dans laquelle E est le module d'élasticité et d  la densité de la matière dans laquelle se propa  gent les ondes. Cette formule ne s'applique  qu'aux ondes -longitudinales, puisque la vitesse  des ébranlements transversaux est, en outre,  fonction de la     lohgueur    d'onde et du rayon de  giration.

   Cette formule ne convient qu'à un  échantillon dont la longueur est grande par rap  port aux dimensions de la section transversale.  Il convient donc de préciser qu'il s'agit ici de la  vitesse de propagation des ondes longitudinales.  



  Pour obtenir une courbe de résonance  aiguë, il faut que les vitesses de propagation  des ondes dans les deux parties de l'élément  soient aussi voisines que possible, ce qui pourra  limiter le choix entre plusieurs métaux ou al  liages utilisables.  



  En résumé, le choix des deux métaux ou  alliages à associer sera déterminé en tenant  compte  1     o    de leurs coefficients de magnétostriction  respectifs, déterminant la sensibilité de  l'élément bimétallique ;       2#,    de leurs coefficients de dilatation ;       3o    de leur module d'élasticité et de leur den  sité.    Il n'est pas nécessaire que les deux métaux  ou alliages soient magnétiques pourvu que l'un  d'eux présente des propriétés     magnétostrictives     suffisantes ; de même, les deux métaux ou al  liages peuvent présenter des     coefficients        de-          magnétostriction    de mêmes signes ou de signes  contraires.  



  Il en résulte que les éléments     bimétalliques     peuvent être classés dans l'une des trois caté  gories suivantes présentant respectivement des  déflexions croissantes  I -     Eléments    formés par l'association d'un  métal ou . alliage à magnétostriction  positive ou négative élevée avec un  métal ou alliage à magnétostriction de  même signe, mais très faible (ou     nulle).     



  II -     Eléments    formés par     l'association    d'un  métal ou     alliage    à magnétostriction éle  vée, positive ou négative, avec un métal  ou alliage non magnétique.  



  III -     Eléments    formés par l'association de  deux métaux ou alliages magnétiques,  l'un à magnétostriction positive, l'au  tre à magnétostriction négative.  



  Envisageons alors deux formes d'exécution  formées chacune d'un élément bimétallique du  type III.  



  Dans la première forme d'exécution, où       f.on    recherche seulement une sensibilité élevée,  on associera, par exemple par     laminage    à  chaud, le nickel     (7,,    = - 30 X     10-s)    à un     fer-          ronickel    à     50        %        Ni        (J.        =        -i-        25    à     30        X.        10-6)..     



  Dans la deuxième forme d'exécution, où  l'on veut, en outre, que l'élément soit     thermi-          quement    compensé, on substituera à     l'alliage     à     50        %        un        ferronickel    à     60        %        Ni,        dont        le-co-          efficient    de magnétostriction est un peu plus  faible     (k.    = 20 à     25,10-0),    mais dont le coeffi  cient de dilatation est beaucoup plus proche  de celui du nickel,

   comme le montre le tableau  ci-dessous. Ce dernier montre aussi que la vi  tesse de propagation des ondes est également  rendue plus voisine de celle du nickel.    
EMI0004.0001     
  
    <I>A <SEP> B <SEP> <U>C</U></I>
<tb>  Ferronickel <SEP> Ferronickel
<tb>  Nickel <SEP> à <SEP> 60 <SEP> % <SEP> Ni <SEP> à <SEP> 50 <SEP> % <SEP> Ni
<tb>  Coefficient <SEP> de <SEP> dilatation <SEP> à <SEP> 00 <SEP> C <SEP> <B>....</B> <SEP> 12,4 <SEP> X <SEP> 10-0 <SEP> -11,5 <SEP> X <SEP> 10-0 <SEP> 10,0 <SEP> X <SEP> 10-0
<tb>  Module <SEP> d'élasticité <SEP> dynes/cm2 <SEP> .. <SEP> . <SEP> <B>...</B> <SEP> 20 <SEP> 700 <SEP> X <SEP> 10$ <SEP> 18 <SEP> 050 <SEP> X <SEP> 10s <SEP> 16 <SEP> 680 <SEP> X <SEP> 10s
<tb>  Densité <SEP> g/em3 <SEP> .... <SEP> . <SEP> . <SEP> ... <SEP> . <SEP> .. <SEP> . <SEP> .

   <SEP> <B>....</B> <SEP> 8,90 <SEP> 8,33 <SEP> 8,22
<tb>  Vitesse <SEP> de <SEP> propagation <SEP> des <SEP> ondes <SEP> Ion  gitudinaies <SEP> .m/seconde <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 4820 <SEP> 4660 <SEP> 4500       Les coefficients de dilatation, respective  ment les vitesses de propagation des ondes  longitudinales, sont     approximativement    égaux  dans les exemples donnés ci-dessus.  



  On remarquera que la     différence    entre les  coefficients de dilatation des matières consti  tuant la     deuxième    forme d'exécution (colonnes  <I>A</I>     et        B)        n'excède        pas        15        %        de        la        valeur        du        plus     grand d'entre eux et la différence entre les vi  tesses de propagation des ondes n'excède pas  6 % de la valeur de la plus grande d'entre elles.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Elément bimétallique pour obtenir des ef fets mécaniques par magnétostriction, caracté risé en ce qu'il est constitué de deux lames en matière métallique présentant des coefficients de datation au moins approximativement égaux et des vitesses de propagation des ondes longitudinales calculées par la formule EMI0004.0018 dans laquelle E représente le module d'élasticité et d la densité de la matière considérée, au moins approximativement égales.
    SOUS-REVENDICATION Elément selon la revendication, caracté risé en ce que la différence entre les coeffi- cients de dilatation n'excède pas 15 % de la valeur du plus grand d'entre eux, et en ce que la différence entre les vitesses de propagation des ondes n'excède pas 6 % de la valeur de la plus grande d'entre elles.
CH328796D 1955-01-19 1955-01-19 Elément bimétallique pour obtenir des effets mécaniques par magnétostriction CH328796A (fr)

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