<B>Mouvement de</B> montre <B>à</B> aiguille <B>de seconde au</B> centre <B>battant la seconde</B> Dans l'exposé du brevet suisse No 256885 de la titulaire est décrit un mouvement de mon tre à aiguille de seconde au centre battant la seconde, dans lequel cette aiguille de seconde est portée par l'axe d'un mobile faisant partie d'un train d'engrenage entraîné par une roue folle montée sur l'axe de la roue de petite moyenne et accouplée élastiquement à celle-ci,
ce train d'engrenage étant libéré à chaque se conde grâce à un fouet qui est retenu entre- temps par un pignon solidaire de l'axe de la roue d'échappement. L'accouplement élastique en question est réalisé par un ressort-spiral dont une extrémité est solidaire de la roue folle pivotant sur l'arbre de la roue de petite moyenne et dont l'autre extrémité est fixée à une goupille portée par un bras solidaire de cet arbre.
Lorsque cette construction fonctionne nor malement, le ressort-spiral qui accouple la roue de petite moyenne à celle qui entraîne le train d'engrenage portant l'aiguille de seconde, reste toujours à peu près sous le même état de tension. Cette dernière varie en effet périodi quement chaque seconde à partir d'une tension minimum, au moment où l'aiguille vient de sauter, jusqu'à une tension maximum, au mo ment où l'aiguille de seconde s'apprête à sauter à nouveau, ces deux tensions minimum et maximum étant très voisines l'une de l'autre.
Il peut arriver toutefois que le mécanisme décrit dans ce brevet reste bloqué, par exemple si l'aiguille de seconde touche accidentellement le verre de la montre ou une autre aiguille. Un tel blocage peut aussi avoir lieu dans le cas où le verre de la montre, en matière synthéti que, aurait été enfoncé à la suite d'une trop grande pression, et l'axe portant l'aiguille de seconde, par conséquent, légèrement faussé.
A la suite d'un tel blocage, le train d'engrenage portant l'aiguille de seconde reste donc immo bile et le ressort-spiral qui l'accouple à la roue de petite moyenne s'arme jusqu'au moment où le couple qu'il exerce compense celui du res- sort-moteur du mouvement de la montre et que la montre s'arrête, par conséquent.
Le but de la présente invention est de per fectionner ladite construction dé manière que le blocage du train d'engrenage de l'aiguille de seconde n'entraîne pas nécessairement l'arrêt de la montre, mais influence même si peu le couple du ressort-moteur, lorsque celui-ci a encore plus d'un tour d'armage, que la montre continue à marcher normalement.
Un exemple de réalisation de l'invention est décrit ci-après en référence au dessin annexé qui ne représente que le mobile du rouage or dinaire de la montre à partir duquel le train d'engrenage portant l'aiguille de seconde est en traîné, ce mobile pouvant être la roue de petite moyenne, et, comme tel, prendre la place de celle qui est décrite dans l'exposé No 256885. Dans le dessin la fig. 1 est une coupe axiale de ce mobile ; et la fig. 2 en est une vue en plan.
Le mobile du train d'engrenage ordinaire qui relie le barillet à l'échappement du mouve ment de la montre comprend une roue 1 calée sur un arbre 2 venu avec un pignon 3. Si la roue 1 est celle de petite moyenne, le pignon 3 est en prise avec la roue de grande moyenne. Une couronne 4 venue avec deux bras 5 est chassée à force sur une portée cylindrique 6 de l'arbre 2.
Cette couronne présente des loge ments semi-circulaires 7 dans sa paroi interne, répartis régulièrement à la périphérie de celle- ci. Une roue dentée 8 constituant le premier mobile du train d'engrenage qui porte l'aiguille de seconde destinée à battre la seconde, est calée sur un moyeu 9 retenu axialement sur la portée 6 de l'arbre 2, de manière à pouvoir tourner librement autour de cette dernière, par une bague 10 chassée à force sur un tigeron 11 de l'arbre 2.
La roue 8 porte un plot 12 auquel est fixée une extrémité d'un ressort-spiral 13 dont l'au tre extrémité porte un élément semi-circulaire 14, destiné à pénétrer dans l'un ou l'autre des logements 7 de la couronne 4. Cet élément pourrait aussi être constitué par l'extrémité même du ressort-spiral, qui est pliée une ou plusieurs fois sur elle-même.
Il est bien clair que la tension du ressort 13 peut être choisie assez grande pour que l'élément 14 appuie suffisamment fort au fond du logement 7 dans lequel il est engagé, pour que l'accouplement entre les roues 1 et 8 soit assuré et que le train d'engrenage portant l'ai guille de seconde en question soit entraîné nor malement.
D'un autre côté, la tension du res sort 13 ne sera pas choisie trop grande, de manière que son influence sur le couple exercé par le ressort-moteur du mouvement de la montre sur la roue 1 ne soit pas sensible, s'il arrivait par accident que le mécanisme de la seconde sautante soit immobilisé accidentelle- ment, auquel cas l'élément 14 sortirait simple ment du logement 7 de la couronne 4 dans le quel il est engagé pour sauter dans le suivant, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la perturbation qui entrave la marche du train d'engrenage de l'aiguille de seconde soit supprimée, la montre marchant alors normalement pendant que son aiguille de seconde est bloquée.