.Circuit de comptage et d'emmagasinage d'impulsions La présente invention a pour objet un cir cuit de comptage et d'emmagasinage d'impul sions qui peut être utilisé pour enregistrer, sui vant le code connu sous le nom de code C;l , des impulsions qui lui sont appliquées les unes à la suite des autres.
Lorsqu'on dispose d'informations qui se présentent sous forme de trains d'impulsions et qu'on désire enregistrer ces informations de manière à pouvoir les utiliser ultérieurement, on cherche à les enregistrer suivant le code qui présente le plus d'avantages du point de vue du nombre d'éléments nécessaires pour l'enre gistrement aussi bien que du point de vue de la facilité avec laquelle de telles informations enregistrées peuvent ensuite être utilisées.
En particulier, lorsque les informations se présen tent sous forme, de trains d'impulsions succes sifs, chaque train comportant un nombre maxi mum d'impulsions, par exemple dix, il est sou vent intéressant d'utiliser le code Çn et, dans le cas particulier considéré, le code C;, qui per met d'enregistrer dix informations différentes.
Le but de la présente invention est de pré voir un circuit de comptage et d'emmagasinage d'impulsions qui permette d'enregistrer directe ment des impulsions suivant le code Cn en n'utilisant qu'un nombre réduit d'éléments d'enregistrement. Le circuit selon l'invention qui est agencé pour compter une succession d'impulsions et les emmagasiner suivant le code Cn dans lequel chaque nombre est représenté par une combi naison de deux éléments et n est égal au nom bre total d'éléments dans le code est caracté risé en ce qu'il comprend n circuits basculeurs connectés de manière à former un anneau et chacun capable d'occuper de deux positions stables,
n portes électroniques à coïncidence connectées respectivement auxdits circuits bas- culeurs, chacune desdites portes électroniques étant connectée de manière à amener, lors qu'elle est actionnée, le circuit basculeur cor respondant dans un premier état de stabilité s'il ne se trouve pas déjà dans cet état, de plus une source d'impulsions à compter et à emma gasiner, ladite source étant connectée à toutes les portes électroniques, des moyens de con nexion pour actionner chaque porte électroni que, lorsque le circuit basculeur précédant se trouve dans son premier état de stabilité, que le second circuit basculeur suivant se trouve dans son second état de stabilité et qu'une im pulsion est reçue par la porte électronique de ladite source,
et des moyens pour amener cha que circuit basculeur dans son second état de stabilité s'il ne se trouve pas déjà dans cet état lorsque le circuit basculeur suivant prend son premier état de stabilité. La description qui suit donne, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention, cette description étant faite en relation avec les dessins joints, dans lesquels la fig. 1 représente sous forme schématique un circuit basculeur d'un type connu ; la fig. 2 représente en détail un circuit bas- culeur pouvant être utilisé pour la mise en oeu- vre de la présente invention ;
la fig. 3 représente, sous forme schémati que, une porte électronique à coïncidence ; la fig. 4 représente le circuit d'une porte à coïncidence tel que représenté schématique ment à la fig. 3 ; la fig. 5 est un circuit d!'emmagasinage d'impulsions la fig. 6 est un circuit de report pouvant être utilisé pour associer plusieurs dispositifs d'emmagasinage tels que celui représenté à la fig. 5.
Dans le circuit d'emmagasinage d'impul sions de la fig. 5, on utilise des circuits bascu- leurs et des portes électroniques à détection de coïncidence d'impulsions qui sont bien connus dans la technique.
On a représenté, sous forme schématique, à la fig. 1, un circuit basculeur qui comporte deux éléments 0 et 1. Chacun des éléments 0 et 1 peut prendre deux états stables qu'on dé signera par allumé et éteint , en utili sant la terminologie courante pour les tubes à gaz qui sont souvent utilisés pour constituer les éléments. 0 et 1.
Les éléments 0 et 1 consti tuant le circuit basculeur représenté à la fig. 1 sont interconnectés de manière que, lorsque l'un des éléments est dans un des deux états possibles, l'autre élément se trouve dans l'autre état, de sorte que le circuit basculeur peut pren dre deux états stables, le passage de l'un des états à l'autre se faisant sous l'influence d'une impulsion de commande appliquée en un point convenable du circuit. De tels circuits bascu- leurs peuvent comporter une pluralité de bor nes de sortie, ainsi qu'il est bien connu dans la technique.
Dans le circuit considéré, chacun des éléments comporte une entrée et une sortie, ainsi l'élément 0 comporte une entrée EO et une sortie SO et l'élément 1 comporte une en trée<B>El</B> et une sortie<B>SI.</B> On a également re présenté en pointillé une sortie S'1 de l'élément 1, mais, dans l'exemple considéré, cette sortie est connectée au même point du circuit que la sortie<B>SI.</B>
On a représenté à la fig. 2 un exemple, bien connu dans la technique, de circuit bascu- leur utilisant deux tubes à gaz<I>GO</I> et Gl. Les bornes d'entrée et de sortie de ce circuit ont été désignées par les mêmes références qu'à la fig. 1. La cathode du tube GO est connectée à la masse par les résistances<I>R10</I> et R20 con nectées en parallèle avec le condensateur<I>C10,</I> le point commun aux résistances R10 et R20 étant connecté à l'électrode de déclenchement du tube GI par la résistance RI.
Les anodes des tubes à gaz<I>GO</I> et GI sont connectées par une résistance commune<I>R31</I> à la borne posi tive d'une batterie de haute tension HT. Les impulsions de commande sont appliquées à l'électrode de déclenchement du tube à gaz GO par l'intermédiaire de la borne EO et du con densateur<I>C20.</I> Les éléments<I>R11, R21, R2,</I> <I>C11, C21,<B>El</B></I> et<I>SI</I> jouent le même rôle par rapport au tube à gaz GI que les éléments <I>R10, R20, RI, C10, C20,</I> EO et<I>S0,</I> par rap port au tube G0.
On rappellera maintenant brièvement le fonctionnement du circuit de la fig. 2 et l'on supposera qu'au départ le tube GO est allumé, le tube GI étant, en conséquence, éteint. Si l'on applique alors une impulsion positive de commande à la borne<B>El,</B> elle provoque l'al lumage du tube à gaz GI qui éteint le tube<I>GO</I> par le jeu de la résistance commune<I>R31</I> et du condensateur<I>C10.</I> On obtient alors une aug mentation de potentiel à la borne<I>SI</I> et une diminution de potentiel à la borne de sortie S0. Une impulsion positive de commande ap pliquée à la borne EO provoquerait le retour à l'état initial.
La fig. 3 représente, schématiquement, une porte électronique de détection de coïncidence de potentiels. Elle comporte trois entrées<I>Cl,</I> <I>C2, C3</I> et une borne de sortie<B>01.</B> Le chiffre 3 à l'intérieur du cercle indique qu'il est néces saire d'avoir la coïncidence entre trois poten tiels prédéterminés appliqués respectivement aux bornes<B><I>CI,</I></B> C2 et<I>C3</I> pour obtenir un si gnal de sortie à la borne<B>01.</B> Le sens des flè ches permet par ailleurs de distinguer les bor nes d'entrée des bornes de sortie.
On a représenté à la fig. 4 un exemple de réalisation d'une porte à coïncidence utilisant des éléments à conductibilité asymétrique tels que des redresseurs au sélénium ou au germa nium Rel, Re2, Re3. Les redresseurs sont dis posés de manière à avoir une électrode identi que connectée au point commun 2. Ce point commun est relié, d'une part, à la borne de sortie OI et, d'autre part, à la borne positive d'une batterie par l'intermédiaire d'une résis tance R4.
II est facile de voir que, dans ces conditions, si l'une des bornes<I>Cl, C2, C3</I> est portée à un potentiel négatif par rapport au potentiel de la batterie, le potentiel du point 2 et, par suite, celui de la borne de sortie<B>01 ,</B> sera négatif par rapport au potentiel de la bat terie pourvu que la résistance R4 soit choisie de valeur convenable par rapport à la résis tance directe des redresseurs utilisés. La borne de sortie OI ne sera portée à un potentiel très voisin du potentiel de la batterie que lorsqu'on appliquera aux bornes<I>Cl, C2 et C3</I> des po tentiels positifs au moins égaux au potentiel de la borne de la batterie.
On a décrit un exemple particulier de circuit basculeur et un exemple particulier de porte électronique à coïncidence, mais il est bien évident qu'on pourrait utiliser des circuits électroniques sem blables tels que des portes électroniques à coïncidence utilisant des tubes à vide ou des circuits basculeurs utilisant des tubes à vide ou des transistors. La fig. 5 représente un circuit compteur en anneau permettant d'enregistrer dix impulsions suivant le code C. On utilise à cet effet cinq circuits basculeurs <I>A, B, C, D, E,</I> semblables à celui représenté à la fig. 1, chaque circuit basculeur étant associé à une porte électroni- que<I>A3, B3 ...
E3,</I> semblable à celle représen tée à la fig. 3. Les bornes d'entrée et de sortie des différents éléments de circuit ont été indi quées par des flèches. Les impulsions sont ap pliquées à la borne<I>FI</I> sous forme d'impulsions positives, et elles sont appliquées par l'inter médiaire du condensateur C4 et de la résis tance R5 simultanément à toutes les portes électroniques ; chaque porte électronique, par exemple C3, reçoit par ailleurs un potentiel de commande de l'élément inférieur du circuit basculeur précédent<I>(BI</I> dans le cas considéré) et un potentiel de commande de l'élément su périeur du circuit basculeur situé deux rangs plus loin dans la chaîne de comptage (E0 dans l'exemple considéré).
D'autre part, chaque élément d'un circuit basculeur,<I>Cl,</I> par exem ple, commande l'allumage de l'élément supé rieur du circuit basculeur précédent,<I>BO</I> dans le cas considéré. L'allumage des éléments infé rieurs des circuits basculeurs est commandé par l'intermédiaire de la porte électronique qui lui est associée. On a, par ailleurs, représenté en pointillé un circuit de remise à zéro dont le fonctionnement sera expliqué plus loin. On décrira maintenant le fonctionnement du circuit de la fig. 5.
Le code utilisé est repré senté dans le tableau ci-dessous
EMI0003.0014
0 <SEP> 11000 <SEP> 5 <SEP> 00101
<tb> 1 <SEP> 10100 <SEP> 6 <SEP> 00011
<tb> 2 <SEP> 01100 <SEP> 7 <SEP> 10010
<tb> 3 <SEP> 01010 <SEP> 8 <SEP> 10001
<tb> 4 <SEP> 00110 <SEP> 9 <SEP> 01001 Dans le code utilisé, 0 désigne un circuit basculeur dans lequel l'élément 0 est conduc teur et l'élément 1 est éteint, et le symbole 1 désigne un circuit basculeur dans l'état inverse. On supposera qu'au départ le circuit est dans la position indiquant zéro, c'est-à-dire que les éléments<I>A1,</I> Bl, <I>C0, DO</I> et EO sont conduc teurs, les autres éléments étant éteints.
Il est facile de voir que, dans ces condi tions, la porte électronique<I>B3</I> reçoit sur ses bornes de commande<I>b3.1</I> et<I>b3.2</I> des poten tiels .de déblocage qui lui sont appliqués à par- tir des éléments<I>A1</I> et<I>D0.</I> De même, la porte électronique<I>C3</I> reçoit sur ses bornes d'entrée <I>c3.1</I> et<I>c3.2</I> des potentiels de commande à partir des éléments<I>BI</I> et EO qui sont allumés. Si l'on applique une impulsion de commande à la borne FI, elle est appliquée simultanément à toutes les portes électroniques<I>A3, B3, C3,</I> <I>D3</I> et<I>E3.</I> Il est facile de voir que seules les portes électroniques<I>B3</I> et<I>C3</I> fournissent une impulsion de sortie en réponse à l'impulsion appliquée à la borne FI.
L'impulsion de sor tie de la porte<I>B3</I> est appliquée sous forme d'une impulsion de déclenchement à l'élément <I>BI</I> qui est déjà allumé et elle n'a, en consé quence, aucun effet. L'impulsion de sortie de la borne C3 est appliquée à l'élément<I>CI</I> et provoque donc le basculement du circuit bas- culeur C. L'élément<I>CI</I> devenant conducteur applique un potentiel de déblocage à la borne <I>d3.1</I> de la porte électronique<I>D3,</I> ainsi qu'à l'élément<I>BO</I> du -circuit basculeur<I>B,</I> ce qui provoque le basculement de ce circuit. A la fin de ces opérations, les éléments<I>A1, B0, Cl,</I> <I>DO</I> et EO sont allumés.
Dans ces conditions, seule la porte électronique B3 reçoit sur ses bornes d'entrée<I>b3.1</I> et<I>b3.2</I> des potentiels de déblocage à partir des éléments<I>A1</I> et<I>DO</I> qui sont allumés. Lorsqu'on applique une deuxième impulsion de commande à la borne FI, l'im pulsion de sortie de la porte électronique<I>B3</I> provoque le basculement du circuit B qui pro voque à son tour le basculement du circuit A. Le fonctionnement du circuit lors de l'applica tion d'autres impulsions de commande à la borne<I>FI</I> se déduit facilement des explications qui ont été données en relation avec le comp tage des deux premières impulsions.
Il est fa cile de voir, en particulier, que, lorsque neuf impulsions ont été appliquées à la borne d'en trée<I>FI,</I> les éléments<I>A0,</I> Bl, <I>C0, DO</I> et<B>El</B> sont allumés. La porte électronique<I>A3</I> reçoit alors sur ses bornes de commande<I>a3.1 et a3.2</I> des potentiels de déblocage à partir des élé ments<B>El</B> et<I>C0.</I> Une dixième impulsion de commande appliquée à la borne<I>FI</I> provo quera, par l'intermédiaire de la porte électro nique<I>A3,</I> le basculement de l'élément<I>A</I> qui, à son tour, provoquera l'allumage de l'élément E0. Le compteur est alors revenu en position de repos et il indique le chiffre 0.
On a repré senté en<I>CA</I> le conducteur de remise à zéro et en CR le conducteur d'alimentation en haute tension des circuits basculeurs. Lorsqu'on ma noeuvre la clé RS, on déconnecte la haute ten sion HT, ce qui éteint tous les éléments allu més et décharge le condensateur C5. Lors du retour de la clé RS en position normale, la haute tension est de nouveau appliquée aux circuits basculeurs et une impulsion positive de commande est appliquée par l'intermé diaire du condensateur C5 et des redresseurs de découplage Ra,<I>Rb,</I> Rc, <I>Rd, Re</I> aux élé ments<I>A1, BI, C0, D0,</I> EO qui s'allument. Le circuit est alors revenu en position normale.
La fig. 6 représente le dispositif permet tant le report des retenues. Lorsque le circuit de la fig. 5 a compté dix impulsions, il se trouve ramené à zéro et une impulsion doit être transmise au circuit de comptage suivant, par exemple au circuit de comptage des dizai nes. On utilise à cet effet une porte électroni que<I>PI</I> qui donne une impulsion de sortie en réponse à l'application de potentiels prédéter minés à ses quatre bornes d'entrées Gl, <I>G2,</I> G3, G4. Une telle porte électronique peut, par exemple, être du même type que celle repré sentée à la fig. 4.
Les quatre bornes d'entrée de la porte électronique<I>PI</I> peuvent, par exem ple, être connectées aux bornes de sortie des éléments<I>A1,</I> Bl, <I>C0, D0,</I> de sorte que, lors que tous ces éléments sont allumés, c'est-à-dire après la réception de la dixième impulsion, on obtient une impulsion à la borne de sortie de la porte<I>PI</I> qui est amplifiée par le circuit<I>AM.</I> Cette impulsion peut être appliquée à la borne <I>FI</I> d'un circuit de comptage des dizaines, sem blable au circuit représenté à la fig. 5.
Il est évident qu'on pourrait associer de la même manière un nombre quelconque de cir cuits de comptage. De même, on pourrait pré voir des chaînes de comptage en anneau com portant un nombre quelconque d'éléments et permettant d'enregistrer des impulsions sui vant le code C,2, <I>m</I> étant un nombre quel conque.