Machine à imprimer La présente invention a pour objet une machine à imprimer, notamment en offset, comprenant un cliché d'impression et des dis positifs d'encrage et de mouillage destinés à appliquer respectivement de l'encre et une so lution de mouillage sur ce cliché.
On sait en effet qu'il est nécessaire d'appli quer une solution de mouillage sur le cliché avant l'encrage dudit cliché pour aider les zo nes non imprimantes du cliché à repousser l'encre. Le degré de mouillage initial nécessaire dépend de certains facteurs bien connus de l'homme du métier, parmi lesquels on mention nera les conditions atmosphériques et, avant tout, le type de cliché utilisé. Certains types de clichés ou planches d'impression exigent un mouillage initial plus poussé que d'autres. Par exemple, les clichés en papier exigent plus de mouillage que ceux en métal.
Par conséquent, on fait habituellement tourner la presse pen dant un nombre donné de cycles avec le cylin dre mouilleur en contact de travail avec le cliché et les rouleaux encreurs hors de contact dudit cliché, avant de commencer la fourniture de feuilles au couple imprimeur.
La machine selon l'invention est destinée à permettre d'effectuer un nombre déterminé de mouillages avant l'encrage. Elle est caractérisée par un dispositif assurant la mise au repos du dispositif d'encrage pendant un nombre déter- miné à l'avance d'opérations de mouillage pré liminaires et un dispositif de déverrouillage commandé par ce dispositif de mise au repos pour assurer la remise en position de travail du dispositif d'encrage à la fin de ce nombre dé terminé à l'avance d'opérations de mouillage préliminaires.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue de côté, par la gau che, de la machine et de son fournisseur de feuilles.
La fig. 2A est une vue en perspective d'un appareil de commande servant à régler la ma chine pour un nombre donné de rotations de mouillage préliminaires.
La fig. 2B est une vue en plan correspon dant à la fig. 2A.
La fig. 2C est une vue de côté, à plus grande échelle, de certaines des pièces repré sentées à la fig. 2A.
La fig. <I>2D</I> est une coupe selon la ligne 2D- 2D de la figure<I>2B,</I> en regardant dans le sens des flèches.
La fig. 3A est une vue de côté du méca nisme servant à commander le fonctionnement des rouleaux encreurs. La fig. 3B est une vue de côté, à plus grande échelle, de certains éléments du méca nisme de la fig. 1.
La fig. 3C est une coupe suivant la ligne 3C-3C de la fig. 3B, en regardant dans le sens des flèches.
La fig. 4A est une vue de côté, par la droite, d'une partie du fournisseur de feuilles et illustre l'alimentation en feuilles de la ma chine.
Les fig. 4B et 4C sont respectivement une vue en perspective et une vue de face des piè ces représentées à la fig. 4A.
La fig. 5 est un schéma de montage du circuit de commande de la machine.
La machine représentée au dessin com prend un petit cylindre inférieur 1 et un grand cylindre supérieur 2, ce dernier ayant le double du diamètre du premier. Le cylindre 2 est sup porté par un arbre 2a qui tourillonne entre les bâtis latéraux A de la machine ; et le cylindre inférieur 1 est supporté par un arbre la tou- rillonnant dans lesdits bâtis à l'aide de bouts d'arbre excentriques lb exécutés à ses extré mités. La rotation des bouts d'arbre excentri ques permet au cylindre imprimeur 1 d'être amené à une position d'impression tangentielle par rapport au cylindre imprimeur 2 et d'en être écarté à tour de rôle.
La machine se prête à l'exécution de tra vaux tant en impression directe qu'en offset. Lorsqu'elle est utilisée pour l'impression di recte, le grand cylindre 2 porte des caractères qui impriment directement sur des feuilles pas sant entre les cylindres, et dans ce cas le petit cylindre 1 se comporte comme un cylindre d'impression au contact duquel est imprimé le papier. Au contraire, lorsque la machine est utilisée pour l'impression en offset, le petit cy lindre se comporte comme un cylindre de re port, pourvu d'un blanchet qui reçoit des im pressions encrées d'un cliché fixé à une plaque en forme de segment du grand cylindre et qui imprime directement sur une feuille reposant sur une platine en forme de segment du grand cylindre. Les feuilles B à imprimer sont empilées sur une table 3 mobile verticalement.
Ces feuilles sont enlevées une à une par un organe suceur pivotant 4 faisant partie d'un fournis seur de feuilles C et sont déposées sur un trans porteur D qui les décharge sur une petite table d'alimentation 5 (fig. 3B) contre des doigts d'arrêt non représentés et entre un rouleau presseur supérieur 6 et une série de rouleaux d'entraînement inférieurs 7. La table 5 est per cée d'ouvertures espacées traversées par les rouleaux inférieurs qui font saillie de manière à entrer en contact avec la face inférieure des feuilles.
Le rouleau presseur supérieur 6 reçoit un mouvement qui le rapproche des rouleaux in férieurs jusqu'à la position où il doit coopérer avec ces derniers pour entraîner la feuille vers le couple imprimeur, et jusqu'à ce dernier, après quoi il est écarté des rouleaux inférieurs pour permettre à une nouvelle feuille d'être introduite entre les rouleaux. Ainsi qu'il ressort de la figure 3B, ce mouvement est communi qué au rouleau presseur 6 par une came 8 qui est portée par l'arbre 2a et qui, par l'intermé diaire d'un levier pivotant 9, actionne une barre coudée 10 qui tourne sur les bouts d'ar bre 10a montés dans les bâtis latéraux A, l'extrémité inférieure du levier 9 étant reliée à la barre coudée et un bras 11 étant articulé de manière flexible à ladite barre et portant le rouleau presseur.
Au moment voulu du cycle de la machine, le rouleau presseur 6 à com mande par came vient toucher la face supé rieure de la feuille en vue de l'entraînement de cette feuille et, approximativement au même moment, les doigts d'arrêt s'abaissent en dehors du trajet de la feuille. De cette manière, le bord menant de la feuille est entraîné réguliè rement de manière à faire mouvoir continuel lement des pinces serre-feuille, non représen- tées, portées par une chaîne et qui saisissent le bord menant de la feuille, transportant ladite feuille entre les éléments du couple imprimeur et, finalement, la libèrent dans un plateau de réception, non représenté, après l'impression.
On se reportera maintenant momentané ment au fournisseur de feuilles C représenté aux figures<I>1, 4A, 4B</I> et 4C. L'organe suceur 4 enlève les feuilles du sommet de la pile et les fait avancer individuellement jusqu'au trans porteur D. Deux mouvements distincts sont communiqués à l'organe suceur, à savoir un mouvement de monte-et-baisse vertical qui lui permet d'enlever la feuille de la pile, et un mouvement de pivotement lui permettant de transférer la feuille au transporteur D, puis de revenir enlever la feuille suivante.
L'organe su ceur est supporté de manière à pivoter excen triquement entre deux bras pivotants 13 montés sur le bâti de support E du fournisseur; et le mouvement de monte-et-baisse dudit or gane suceur est effectué à l'aide d'un levier 14 (fig. 4A), animé d'un mouvement de pivote ment alternatif et présentant une surface de came 14a sur son bord supérieur, d'un levier 15 articulé en 15a et portant un galet 15b qui coopère avec la surface de came 14a, et d'une tige verticale 16 qui relie de façon pivotante l'extrémité libre du levier 15 aux bras 13.
Pendant chacun des cycles du mouvement du levier 14, l'organe suceur effectue un mouve ment de monte-et-baisse. Un ressort de traction 17 contribue à rappeler la tige 16 vers le bas et maintient le galet<I>15b</I> en contact avec la surface de came.
L'extrémité supérieure du suceur est fixée sur un tube flexible 18 et (fig. 4C) l'extrémité inférieure de ce tube est reliée à un boîtier 19, qui est d'autre part relié par un tube 20 à une pompe à vide non représentée. Le vide doit être interrompu au moment voulu du cycle de la machine pour que la feuille soit livrée au transporteur D. A cet effet, le boîtier 19 est pourvu d'un couvercle pivotant 21 qui est nor malement maintenu fermé par son poids pro pre lorsqu'une succion doit être appliquée ; toutefois, lorsque le vide doit être supprimé, le couvercle est soulevé par un petit levier 22 qui est actionné par le levier 14 et relié à l'extrémité inférieure de ce dernier par une biellette 23.
Lorsque la machine est utilisée pour l'im pression en offset, le cliché est d'abord mouillé, puis encré. Comme il ressort de la fig. 1, le fluide de mouillage est appliqué sur le cliché par un dispositif dit mouilleur , désigné de façon générale par J ; et l'encre est appliquée par le dispositif d'encrage K. Ce dernier com prend une série de rouleaux interposés entre le réservoir d'encre et le cliché. Certains de ces rouleaux ont pour rôle de diviser et distribuer l'encre, celle-ci étant finalement reçue par un rouleau 25 (fig. 3A) qui la fournit lui-même à deux rouleaux encreurs 26.
Chacun des rouleaux encreurs 26 est monté entre deux biellettes 27 articulées sur les extré mités respectives d'un arbre 28 qui supporte le rouleau 25. Le pivotement des biellettes 27 est réglable à l'aide de vis 29 qui prennent appui sur des cames 30 et permettent de mo difier la position des rouleaux encreurs 26 par rapport au cliché qui constitue la surface à encrer. Les cames 30 sont placées aux extré mités respectives d'un arbre 31 susceptible d'être entraîné en rotation, à l'aide d'une mani velle, pour écarter les rouleaux encreurs 26 de la surface dont ils effectueraient autrement l'encrage.
De plus, chacun des rouleaux en creurs 26 est pourvu d'un rouleau releveur, non représenté, qui est commandé par une came et dont le rôle est de soulever ledit rouleau toucheur à l'écart de la surface de support ap pelée platine pendant chacun des cycles de la machine, étant donné que cette surface ne doit évidemment pas être encrée.
Un dispositif est destiné à effectuer le dé brayage automatique des cylindres, c'est-à-dire qui sépare l'un de l'autre les éléments du cou ple imprimeur en l'absence d'une feuille, à l'effet d'empêcher le cylindre à blanchet d'ef fectuer le report du texte ou matière à impri mer sur le cylindre de support. Lorsqu'une feuille est sur le point d'atteindre les doigts d'arrêt, elle glisse en travers de la surface su périeure de la table 5.
Celle-ci présente une fente au-dessus de laquelle un tâteur 35 (fig. 3B), porté librement à l'extrémité inférieure libre d'un organe pivotant 34, est destiné à ef fectuer un mouvement de va-et-vient, ledit tâteur, monté de façon pivotante, étant équili bré de telle sorte que son extrémité inférieure tombe dans ladite fente s'il n'est pas arrêté par une feuille, alors qu'elle est supportée par ladite feuille si une telle feuille est présente.
Si le tâteur ne rencontre aucune feuille et tombe dans la fente lors du mouvement qu'il effectue dans la direction de la feuille mobile, il vient au contact d'un bras 36 monté sur un arbre de débrayage 37 et communique à ce bras un mouvement senestrorsum jusqu'à la position indiquée par les lignes en pointillé de la figure 3B. L'arbre 37 porte une goupille 38 qui est reliée à un bras verrouilleur 40 par un ressort de traction 39. Lorsque l'arbre 37 est actionné par le tâteur 35, le ressort 39 est soumis à une tension qui sollicite le bras 40 vers le bas. Ce bras 40 est monté librement sur l'arbre 37 et ne peut effectuer qu'un mou vement de pivotement limité vers le bas autour de cet arbre.
Il est nécessaire que le tâteur 35 se meuve en synchronisme avec la presse et que ce mou vement soit réglé dans le temps, par rapport à ladite presse, de telle sorte que la course vers l'avant de cet organe, dans la direction du mouvement de la feuille, s'effectue au mo ment où une feuille, si elle a été convenable ment entraînée, est présente au-dessus de la fente de la table 5. A cet effet, l'organe pivo tant 34 qui supporte le tâteur est actionné par la came 8, et l'on a trouvé commode de le relier à cet effet au levier 9 par une biellette 42.
L'instant où le tâteur décèle l'absence d'une feuille n'est pas celui où doit avoir lieu une séparation des cylindres, étant donné qu'à cet instant il est possible que les cylindres impri ment encore la feuille précédente. La sépara tion des cylindres à l'instant où s'effectue la détection est empêchée par la poussée exercée sur le bras verrouilleur 40 par un épaulement 43 d'un disque 44. Le disque 44 est monté à l'extrémité du bout d'arbre lb, et la poussée est produite par la tension d'un ressort 45 agissant sur le disque 44. Le ressort 45 est ancré à une goupille 41 montée dans le bâti A de la machine.
Avant le moment où le mouvement de sé paration doit avoir lieu, une came 46 portée par l'arbre 2a agit sur un galet de came 47, ce qui fait pivoter un levier 48 dans le sens senestrorsum. L'extrémité inférieure du levier 4.8 entre en contact avec le disque 44, de sorte que l'épaulement formant loquet 43 cesse d'exercer une pression sur le bras verrouilleur 40. De cette façon, si l'arbre de débrayage 37 a été actionné par suite de l'absence d'une feuille, le ressort 39 a maintenant la possibilité de tirer le bras verrouilleur 40 vers le bas, de manière à l'écarter de sa position de contact avec l'épaulement. Si une feuille est présente, le bras 40 restera dans sa position relevée dans laquelle il est en prise avec le loquet, même si la poussée dudit loquet a été momentanément supprimée.
Un autre ressort de traction 50 agit sur le levier 48 pour maintenir l'extrémité libre de ce levier en contact avec le disque 44 et empêcher les vibrations. Lorsque la came 46 continue à tourner, le levier 48 est ramené à sa position dextrorsum par un levier 57 (fig. 1) dont le rôle sera décrit plus loin, lequel est sollicité par un ressort, en permettant ainsi au ressort plus robuste 45 de communiquer à l'ar bre excentrique 1 b une rotation senestrorsum pour séparer le cylindre inférieur 1 du cylindre supérieur 2.
La course de retour, réglée dans le temps, du tâteur 35 en sens inverse de l'en- trainement, permet à un ressort, non repré senté, de communiquer à l'arbre 37 une rota tion dextrorsum, de telle sorte que le bras verrouilleur 40 cesse d'être soumis à la traction du ressort 39. En fait, la goupille 38 repose directement sur ce bras 40 et tend à le ramener à la position de verrouillage, mais ce mouve ment de rappel du bras 40 ne peut avoir lieu tant que le disque 44 et son épaulement 43 n'ont pas été remis en position.
Toutefois, lors que le levier 48 est de nouveau actionné par la came 46, le disque 44 reçoit une rotation dextrorsum qui l'amène à une position dans laquelle le bras 40 peut de nouveau entrer en prise avec l'épaulement 43 du disque. Le cou ple imprimeur est ainsi ramené à sa position normale d'impression. Au contraire, si une feuille subséquente fait défaut, le bras 40 n'aura pas la possibilité d'entrer de nouveau en prise avec l'épaulement 43, et les éléments du couple imprimeur resteront séparés.
La machine décrite jusqu'ici existe dans le commerce et est pourvue, à titre de dispo sitif accessoire, d'un appareil fournisseur vendu par la Société Davidson Corporation, de Chi cago, Etats-Unis d'Amérique.
Dans l'impression en offset, il est nécessaire d'appliquer d'abord une solution de mouillage sur le cliché afin que les zones non impriman tes repoussent l'encre. Normalement, les rou leaux encreurs 26 sont maintenus relevés à l'écart du cylindre imprimeur 2 pendant un certain nombre de cycles de la machine. Ce résultat est obtenu en faisant tourner à la main l'arbre 31. Les cames 30 de cet arbre reposent sur les vis 29 et font pivoter les rouleaux en creurs à l'écart du cylindre 2. On peut alors faire travailler la machine pendant un certain nombre de rotations de mouillage, qui sont soit comptées, soit évaluées approximativement par l'opérateur, avant que les rouleaux encreurs retombent à leur position de travail ou de con tact avec le cliché.
L'entraînement des feuilles peut alors être mis en route par l'opérateur. Dans la forme d'exécution de la machine sui vant l'invention, ces opérations s'effectuent automatiquement. De plus, lorsque les rou leaux encreurs reçoivent un mouvement vers le bas, l'entraînement des feuilles commence, le nombre de feuilles désiré est imprimé et fina lement la machine s'arrête, le tout automati quement.
A cet effet, la fermeture d'un interrupteur 51 (fig. 5) provoque l'excitation d'un solé noïde 52 (fig. 1, 2A et 3A) destiné à accom plir deux fonctions, dont l'une est de verrouil ler les rouleaux encreurs 26 dans la position où ils sont relevés à l'écart du cylindre 2, et dont l'autre est d'embrayer un mécanisme d'ac couplement 53 d'un dispositif compteur.
En fonctionnant, le solénoïde 52 (fig. 3A) agit de telle manière qu'un cliquet horizontal 54 entre en prise avec l'extrémité supérieure formant loquet d'un bras vertical 55 animé d'un mouvement de va-et-vient. Le bras 55 est fixé à l'arbre 31 et, lorsqu'il est ainsi soumis à l'action du cliquet 54, les cames 30 de l'ar bre 31 occupent la position voulue pour main tenir les rouleaux encreurs 26 éloignés de la périphérie du cylindre 2. Lorsque le solénoïde 52 n'est pas excité, son armature 52a occupe sa position la plus basse, et l'extrémité active du cliquet 54 est relevée et ainsi éloignée de la position de contact avec le bras 55.
Ledit cliquet 54 porte une équerre 54a percée d'un trou que traverse l'armature<I>52a.</I> Cette arma ture est pourvue d'écrous 52a qui reposent sur l'équerre lorsque le solénoïde n'est pas excité. Un petit ressort de traction 52b (fig. 3A) est relié par un bout à l'équerre 54a et par l'autre bout à un collier 52d porté par l'armature mo bile. Lorsque l'armature occupe sa position la plus basse, la tension exercée par le ressort 52b est négligeable ; au contraire, lorsque le solénoïde 52 est excité, l'armature et les écrous 52d portés par ladite armature sont soulevés et la tension du ressort augmente de ce fait, de sorte que le cliquet 54 entre en prise avec l'extrémité formant loquet du bras 55 au cours du mouvement de va-et-vient suivant de ce bras.
L'excitation du solénoïde a ainsi pour effet de verrouiller les rouleaux encreurs 26 dans leur position de repos lors du mouvement de va-et-vient suivant du bras 55.
Le mouvement alternatif du bras 55 est effectué par l'intermédiaire d'une tringlerie composée d'une biellette horizontale 56 et du levier vertical 57. Une des extrémités de la biellette 56 est articulée sur l'extrémité infé rieure du bras 55 et l'autre extrémité est arti culée sur le levier 57. Le levier 57 porte à son extrémité inférieure un galet 57a qui est placé très près du galet 47 porté par le levier 48, de sorte que le bras 55 est actionné chaque fois que le levier 48 est lui-même actionné par la came 46. Lorsque le bras 55 n'est pas ac tionné, il est maintenu dans une position dex- trorsum par un ressort de traction 59 (fig. 2A).
Toutefois, ainsi qu'on l'a vu précédemment, lorsque le solénoïde 52 est excité, le cliquet 54 est destiné à entrer en prise avec l'extrémité supérieure du bras 55 aussitôt que ce bras est de nouveau actionné par la came 46.
Après que les rouleaux encreurs 26 ont été verrouillés en position de repos par l'excitation du solénoïde 52, ils restent ainsi verrouillés tant que la désexcitation du solénoïde n'a pas eu lieu, en ramenant le cliquet 54 à la position relevée ou dégagée pour que les rouleaux en creurs occupent leur position abaissée au con tact du cylindre 2 en vue de l'encrage. Le dégagement du cliquet 54 s'effectue, si le solé noïde 52 n'est pas excité, pendant que le bras 55 est actionné, en raison du fait que le frot tement que ce bras exerce sur ledit cliquet 54 sous l'action du ressort 59 empêche un déga gement prématuré dudit cliquet.
Le fonctionnement du solénoïde 52 (fig. 2A et 2D) provoque la fermeture du mécanisme d'accouplement à clavettes 53 faisant partie d'un dispositif de commande porté par une plate-forme 60 montée sur l'un des bâtis laté raux A. Ce dispositif comporte un cadran présentant une échelle graduée 61 et une ai guille réglable 62, dont on peut régler la po sition selon le nombre désiré de rotations de mouillage préliminaires, l'entraînement des feuilles étant ensuite automatiquement déclen ché.
Ce dispositif de commande sert à compter le nombre de rotations de mouillage prélimi naires et, une fois que le nombre préalablement réglé a été atteint, à ouvrir un interrupteur qui détermine l'entraînement des feuilles et en ou tre désexcite le solénoïde 52 pour faire entrer en action les rouleaux encreurs.
La fermeture du mécanisme d'accouple ment à clavettes 53 par le solénoïde 52 est effectuée par une pièce verticale en forme d'étrier 63 (fig. 2C) qui est fixée à un arbre oscillant 64 relié à l'armature 52a du solé noïde par une biellette horizontale 65. Les clavettes 53a des éléments menant 53b et mené 53c du mécanisme 53 sont situées les unes en regard des autres et disposées circulairement à des intervalles variables pour réduire au mi nimum le glissement qui se produit lors de la fermeture de l'accouplement.
L'élément mené 53c est calé sur un arbre commandé 66 et est normalement sollicité vers la position débrayée sur cet arbre par un ressort de compression 67 logé à l'intérieur de l'organe mené. L'organe menant 53b est monté sur un arbre 68, qui est entraîné par des engrenages réducteurs à partir de l'arbre 2a, de sorte que chacun des tours complets de l'arbre 2a ne fait tourner l'arbre 68 que d'un petit angle. Un ressort de torsion 69 ramène l'arbre 66 à une position initiale fixe lorsque l'accouplement est débrayé.
Le cadran 61 et l'aiguille 62 sont montés à l'extérieur d'un boîtier 70, et un micro-inter- rupteur 71 est monté à l'intérieur de ce boîtier (fig. 2B). L'extrémité de l'arbre 66 est pourvue d'un cliquet 73 qui participe à la rotation de l'arbre ; et l'aiguille 62 est pourvue d'un cliquet 72 qui occupe une position opposée à celle du cliquet 73 et qui, à des fins de réglage, est destiné à se comporter comme une butée fixe pour ce dernier.
Ainsi, par exemple, lorsque le mécanisme 53 est débrayé, on peut régler la position de l'aiguille 62 sur le cadran 61 pour un nombre donné de rotations de mouil lage préliminaires et, au cours de la rotation du cliquet 72 qui résulte du réglage de l'ai guille, le cliquet 73, sollicité par le ressort 69, se meut à sa suite, faisant ainsi tourner l'arbre 66 d'un arc correspondant, ce qui effectue la mise en position du cliquet 73 par rapport à un bras de contact 71a de l'interrupteur 71.
Par la suite, une fois le mécanisme d'accouple ment 53 fermé, le nombre de rotations de mouillage préliminaires sera compté en fonc tion de la rotation de l'arbre 66 et du cliquet 73, de sorte que lorsque le nombre désiré de rotations préliminaires aura été atteint, le cli- quet 73 sera entraîné, en surmontant la force antagoniste du ressort 69, jusqu'à ce qu'il soit entré en prise avec le bras de contact 71a pour ouvrir l'interrupteur 71.
Une fois ouvert, l'interrupteur 71 reste ouvert jusqu'à ce qu'il soit fermé manuellement par la manoeuvre d'un bouton-poussoir <I>71b</I> dudit interrupteur. Lors que l'interrupteur 71 est ouvert de la manière décrite, il provoque l'ouverture du circuit du solénoïde 52, qui se désexcite, en permettant aux rouleaux encreurs de descendre jusqu'à la position d'encrage du cliché. Ainsi qu'on le verra aussi, l'ouverture de l'interrupteur 71 dé clenche l'entraînement des feuilles vers le cou ple imprimeur.
La fermeture de l'interrupteur de com mande 51 provoque non seulement l'excitation du solénoïde 52, mais aussi celle d'un solé noïde 80 (fig. 4A et 4B) qui effectue la mise hors d'action du fournisseur de feuilles en maintenant le couvercle 21 dans une position relevée et supprime de ce fait le vide appliqué à l'organe suceur 4. Lorsque le nombre préala blement réglé de rotations de mouillage préli minaires a été atteint et que l'interrupteur 71 s'ouvre de la manière précédemment décrite, le solénoïde 80 se désexcite, ce qui libère le couvercle 21 pour rétablir le vide à l'organe suceur 4. Ceci étant fait, les feuilles sont en traînées une à une d'une manière connue.
Ainsi qu'il a été spécifié précédemment, le rôle du dispositif de commande automatique est de couper la force motrice et de mettre la machine et le mécanisme fournisseur de feuil les hors d'action lorsque le nombre désiré de feuilles a été imprimé. Par conséquent, avant de fermer l'interrupteur principal 51 pour com mencer le fonctionnement automatique, on règle un mécanisme compteur 83 (fig. 1 et 3B) en manoeuvrant sa manette 83a. Il peut être fait usage de tout mécanisme compteur à prédé termination , mais celui représenté et décrit est le mécanisme du type connu et vendu sous la marque de fabrique Veeder-Root .
Ce mécanisme comporte deux cadrans, dont l'un est destiné à être réglé pour le nombre absolu de feuilles qui doit être imprimé, et dont l'au tre, qui enregistre le nombre de feuilles réel lement imprimées, est réglé à zéro avant chaque opération d'impression. Lorsque le nombre désiré de feuilles a été imprimé, le mécanisme compteur ferme un interrupteur 85 (fig. 5) qui lui est associé, ce qui coupe l'éner gie motrice appliquée à la presse et à des mo teurs 86, 87 de la presse et du fournisseur de feuilles (fig. 5), et excite les solénoïdes 52 et 80 pour arrêter le fonctionnement de la ma chine.
Le mécanisme compteur 83 est fixé au bâti A de la machine (fig. 1), et chacune des feuilles qui est imprimée est enregistrée sur ce compteur par un mouvement de pivotement communiqué à une barre horizontale coudée 88 qui agit sur un bras de comptage 89 (fig. 3C) du compteur. La barre 88 est normalement supportée dans sa position relevée par une came 90 (fig. 3B) de l'arbre 2a, mais une fois par tour de l'arbre un évidement de cette came permet à un ressort de traction 88a d'abaisser la barre 88 à la position qui est indiquée par des traits en pointillés à la fig. 3B, ce mouve ment provoquant l'enregistrement d'une rota tion d'impression sur le compteur.
Lorsqu'au cours d'un cycle quelconque l'entraînement d'une feuille donnée vers le cou ple imprimeur n'a pas lieu, il ne faut pas que ce cycle soit enregistré sur le mécanisme comp teur. Pendant les cycles de ce genre, la barre 88 est destinée à être maintenue hors d'action par un organe vertical 99 dont l'extrémité infé rieure est fixée au bras verrouilleur 40. On rappellera que si le tâteur 35 ne détecte pas une feuille de papier, ce bras 40 est destiné à pivoter dans le sens senestrorsum, mais que normalement lorsqu'une feuille est détectée, ce bras reste dans la position de verrouillage ha bituelle. Le mouvement du bras 40 est par conséquent mis à profit pour déterminer le point de savoir si la barre coudée 88 sera ou non actionnée.
Lorsque le bras 40 occupe la position de verrouillage, l'extrémité supérieure de l'organe 99 est placée à l'alignement d'une entaille 88b pratiquée dans l'aile horizontale de la barre 88, mais lorsque le bras 40 pivote parce qu'une feuille fait défaut, l'organe 99 vient occuper la position indiquée en traits mixtes à la fig. 3B et par des traits pleins à la fig. 1, pour entrer en prise avec l'aile horizon tale de la barre 88 et empêcher ainsi la course de comptage de cette barre vers le bas.
Lorsque le nombre désiré de feuilles a été imprimé- et que l'interrupteur 85 du mécanisme compteur destiné à interrompre la fourniture de force motrice a été fermé, les moteurs 86 de la presse et 87 du fournisseur de feuilles s'arrêtent et les solénoïdes 52 et 80 sont de nouveau excités, le premier pour relever les rouleaux encreurs, le second pour arrêter l'en traînement des feuilles.
Comme le fonctionne ment du solénoïde 52 ne provoque pas effecti vement le relèvement des rouleaux encreurs, mais les maintient simplement relevés, la ma chine est agencée de telle sorte que, dans le cas où la barre 88 fonctionnerait alors que les rouleaux encreurs sont en contact avec le cli ché, l'inertie des éléments de la machine agit de telle sorte que le cylindre 2 continue à tour ner jusqu'à ce que les rouleaux encreurs aient été relevés de la manière décrite par la came 46.
On complétera l'explication du fonctionne ment de la présente machine, en même temps qu'on en donnera un résumé, en se référant au schéma de montage électrique de la fig. 5. L'opérateur effectue d'abord les divers réglages nécessaires, c'est-à-dire qu'il règle l'aiguille 62 (fig. 2A) pour le nombre voulu de rotations de mouillage préliminaires et effectue les deux réglages nécessaires du mécanisme compteur 83, dont l'un est le réglage effectué selon le nombre de feuilles à imprimer et l'autre est la remise à zéro du compteur de feuilles. Dans une variante, au lieu d'être pourvu de repères numériques, le cadran 61 pourrait être pourvu de repères correspondant aux différents types de clichés susceptibles d'être utilisés.
Après que l'opérateur s'est assuré que la pile de feuilles à imprimer du fournisseur de feuilles est suffisante, que le bouton-poussoir 71b a été manoeuvré pour fermer l'interrupteur 71, et que des interrupteurs principaux 100 et 101 du moteur<I>86 de</I> la presse et du moteur 87 du fournisseur de feuilles, sont fermés et prêts pour l'opération suivante, l'opérateur règle la machine en vue d'un fonctionnement automa tique par la fermeture de l'interrupteur de commande 51. Le courant fourni par le réseau à courant alternatif est de ce fait appliqué aux bornes du primaire d'un transformateur abais seur T, ce qui excite les solénoïdes 52 et 80 du secondaire de ce transformateur.
Ainsi qu'il a été décrit, l'excitation du solénoïde 52 main tient les rouleaux encreurs relevés et hors d'ac tion ; et l'excitation du solénoïde 80 met le fournisseur de feuilles C hors d'action.
L'opérateur peut maintenant appuyer sur le bouton-poussoir qui commande l'interrup teur de mise en marche 102, ce qui est la dernière manoeuvre qui lui reste à effectuer. La fermeture de l'interrupteur 102 établit un circuit allant à une bobine de traction 103 d'un mécanisme interrupteur multiple, du type à commande électrique, à verrouillage méca nique et à déclenchement électrique, qui a été désigné dans son ensemble par M. La bobine 103 soulève une armature 104 jusqu'à une po sition où elle est susceptible d'être verrouillée à son extrémité supérieure par un loquet à res sort<B>108.</B> Bien entendu, il est suffisant que l'interrupteur 102 soit maintenu fermé pendant une période suffisamment longue pour permet tre à la bobine 103 d'accomplir sa fonction.
L'armature 104 porte trois bras de contact 105, 106 et<B>107.</B> Dans la position de repos normale, ou inférieure, le bras<B>105</B> ferme les contacts 105a et 105b et les bras 106 et 107 laissent les contacts correspondants ouverts, alors que, lorsque l'armature a été verrouillée dans sa position de travail relevée, les contacts 106a et 106b sont fermés par le bras 106 et les contacts 107a, 107n sont fermés par le bras 107, tandis que les contacts 105a, 105b sont ouverts par le bras 105.
L'interrupteur 71 est monté en parallèle avec les contacts 105a, 105b, de sorte que les solénoïdes 52, 80 sont excités lorsqu'on ferme l'interrupteur de com mande 51, que le bouton-poussoir 71b ait ou non été préalablement manoeuvré. Toutefois, il faut que ce bouton-poussoir 71 b soit man#uvré avant la fermeture de l'interrupteur de mise en marche 102 pour que les solénoïdes 52, 80 puissent continuer à être excités par le courant qui passe par l'interrupteur 71, même après que l'interrupteur de mise en marche a été ac tionné et que les contacts 105a et 105 b ont de ce fait été ouverts.
La fermeture des contacts 106a, 106 b qui résulte de la manoeuvre du bouton de mise en marche amène une bobine de déclenchement 109 du mécanisme interrupteur multiple M à l'état voulu pour l'opération subséquente ; et la fermeture des contacts 107a, 107b provoque l'établissement d'un circuit comprenant le pri maire du transformateur T et les moteurs 86 et 87 de la presse et du fournisseur. Les cy lindres de la presse et le mécanisme fournisseur de feuilles commencent ainsi à fonctionner, mais la fourniture réelle de feuilles est empê chée tant que le solénoïde 80 est excité.
Les cylindres 1, 2 du couple imprimeur continuent à tourner avec les rouleaux encreurs relevés et les rouleaux mouilleurs dans la po sition de travail, pendant le nombre de tours préliminaires pour lequel l'aiguille 62 a été réglée ; et à l'achèvement de ce nombre de tours, l'interrupteur 71 est ouvert par le cliquet 73, et les solénoïdes 52, 80 sont désexcités. La désexcitation du solénoïde 52 effectue le dégagement du cliquet 54 qui déverrouille les rouleaux encreurs, outre qu'elle débraye le mé canisme d'accouplement à clavettes 53 pour permettre au cliquet 73 d'être ramené par son ressort à une position correspondant à celle du cliquet d'arrêt 72.
La désexcitation du solé noïde 80 libère le couvercle 21 et établit le vide dans le dispositif fournisseur C qui com mence à entraîner les feuilles.
L'impression de feuilles continue d'une ma nière connue jusqu'à ce que le nombre de feuilles désiré, préalablement réglé sur le méca nisme compteur, ait été atteint. A ce moment, l'interrupteur 85 se ferme, en provoquant l'ex citation de la bobine de déclenchement 109, qui libère le loquet 108 et permet à l'armature 104 de revenir à sa position basse. En s'ou vrant, les contacts 107a et 107b arrêtent les moteurs 86 et 87 ; et les contacts 106a et 106b coupent le circuit de la bobine de déclenche ment 109. En se fermant, les contacts 105a et 105b excitent de nouveâu les solénoïdes 52 et 80, dont le premier verrouille de nouveau les rouleaux encreurs, alors que le second em pêche toute nouvelle fourniture de feuilles. La machine est ainsi ramenée complètement au repos à la fin de l'opération d'impression.
Un interrupteur d'arrêt 110, commandé par un bouton-poussoir, est monté en parallèle avec l'interrupteur 85, de sorte que l'opérateur peut arrêter manuellement la machine à tout instant, avant que le nombre désiré de feuilles ait été imprimé. De même que pour l'interrup teur de mise en marche<B> </B> 102, il suffit d'exercer une poussée momentanée sur le bou ton de manoeuvre de cet interrupteur pour don ner à la bobine de déclenchement le temps nécessaire pour jouer son rôle.