Ecrou prisonnier à oreilles On sait que les écrous prisonniers trou vent leur application dans un grand nombre d'industries de construction métallique, notam ment aéronautique, automobile, etc., dans les quelles on doit, au cours de la construction, fixer, par vis et écrou, diverses pièces sur une tôle dont une face seule est accessible, par exemple parce que l'autre forme la paroi inté rieure d'un caisson fermé. Dans ces condi tions, l'écrou qui ne peut pas être présenté à la vis du côté de cette face inaccessible, est d'abord mis en place sur cette face par une ouverture percée à sa demande dans la tôle, soit préalablement, soit au moment de l'opéra tion, et c'est pour cette raison qu'on l'appelle écrou prisonnier .
L'écrou prisonnier à oreilles, objet de l'in vention, comporte un organe de maintien et de verrouillage constitué par une collerette portée par une extrémité d'un manchon em bouti dans lequel l'écrou à oreilles peut cou lisser sans tourner et dont l'autre extrémité forme butée pour maintenir l'écrou et l'immo biliser dans sa position lorsqu'il a été introduit dans une tôle-support percée d'un trou qui présente des encoches permettant le passage des oreilles et lorsqu'on lui a imprimé une faible rotation, par exemple, d'un quart de tour.
On réalise ainsi une mise en place de l'écrou par emmanchement à baïonnette dont les principaux avantages par rapport aux écrous prisonniers connus sont - d'assurer par les oreilles une portée directe, sur la tôle, d'un écrou qui pourra être en matériau aussi résistant qu'on le désire ; - de pouvoir être effectué très rapide ment par une main-d'oeuvre ordinaire.
Suivant une forme d'exécution préférée, la collerette de verrouillage est constituée par le bord replié vers l'extérieur du manchon em bouti présentant sur toute sa hauteur deux rai nures latérales diamétralement opposées, ou vertes à l'extrémité supérieure repliée et ser vant de guide aux oreilles de l'écrou, tandis que le fond du manchon présente une ouver ture correspondant au taraudage de l'écrou, ladite collerette étant pourvue de deux lan guettes diamétralement opposées découpées dans ledit bord du manchon et ayant un pro fil ondulé pour venir s'engager dans les enco ches du trou.
A titre d'exemple, on a décrit ci-dessous, et représenté au dessin annexé, une forme d'exécution de l'écrou prisonnier.
La fig. 1 est une vue en perspective de l'écrou prisonnier avec son manchon.
La fig. 2 en est une vue en plan.
Les fig. 3 et 4 sont deux vues en coupe- élévation de l'écrou mis en place sur une tôle- support, respectivement suivant les lignes <I>111-111</I> et<I>IV - IV</I> de la fig. 2.
Comme visible au dessin, l'écrou 1, muni de deux oreilles diamétralement opposées 2, 2', est logé dans un manchon 3 en matériau mince et élastique muni de deux rainures laté rales 4, 4' s'étendant sur toute sa hauteur et dans lesquelles les oreilles 2, 2' de l'écrou sont guidées sans que l'écrou 1 puisse tourner dans ce manchon. Le fond du manchon présente une ouverture 5 correspondant au trou taraudé 6 de l'écrou qui prend appui sur la partie an nulaire restante 7 du manchon formant butée et empêchant l'écrou de s'en échapper.
Le bord supérieur du manchon est replié vers l'ex térieur pour former une collerette de verrouil lage qui est découpée pour former, d'une part, des pattes 8, 8' et 9, 9' qui s'appliquent sur la surface supérieure d'une tôle 12 en y maintenant l'écrou et, d'autre part, deux lan guettes ondulées diamétralement opposées 10, 10' qui, une fois que l'écrou a été introduit par le trou à encoches 11, 11' de la tôle 12 et tourné d'un quart de tour, s'engagent élas- tiquement dans ces encoches 11, 11' en empê chant l'écrou de tourner.
Le manchon 3 est aisément fabriqué par emboutissage dans de la tôle d'acier mince, de quelques dixièmes d'épaisseur par exemple.
Le manchon 3 ayant une hauteur supé rieure à celle de l'écrou, le dispositif de ver rouillage décrit permet de fixer indifférem ment l'écrou sur des tôles d'épaisseurs diffé rentes, étant donné qu'une certaine latitude peut être admise pour les. longueurs repliées des pattes 8, 8', 9, 9' maintenant l'écrou sur la tôle. Les pattes 8, 9 peuvent être déformées en hélice, l'un des bords étant en contact avec la tôle 12 et l'autre en contact avec une tôle qui doit être posée sur la première à l'aide de l'écrou prisonnier et d'une vis. Les pattes for ment ainsi ressort entre les deux tôles serrées et assurent le freinage de la vis engagée dans l'écrou.
Captive wing nut It is known that captive nuts find their application in a large number of metal construction industries, notably aeronautics, automobile, etc., in which, during construction, it is necessary to fix by screws. and nut, various parts on a sheet of which only one face is accessible, for example because the other forms the interior wall of a closed box. Under these conditions, the nut which cannot be presented to the screw on the side of this inaccessible face, is first put in place on this face by an opening drilled at its request in the sheet, either beforehand or at the moment of the operation, and it is for this reason that it is called a prisoner nut.
The captive wing nut, object of the invention, comprises a holding and locking member consisting of a collar carried by one end of a sleeve in which the wing nut can smooth without turning and of which the other end forms a stop to maintain the nut and immobilize it in its position when it has been introduced into a support plate pierced with a hole which has notches allowing the passage of the ears and when it has been printed a small rotation, for example, a quarter turn.
The nut is thus fitted by bayonet fitting, the main advantages of which compared to known captive nuts are - to ensure, through the ears, a direct bearing, on the sheet, of a nut which may be made of material as resistant as desired; - to be able to be carried out very quickly by ordinary labor.
According to a preferred embodiment, the locking collar is formed by the edge folded towards the outside of the end sleeve having over its entire height two lateral grooves diametrically opposed, or green at the upper end folded and serving as guide to the ears of the nut, while the bottom of the sleeve has an opening corresponding to the tapping of the nut, said flange being provided with two diametrically opposed tabs cut in said edge of the sleeve and having a corrugated profile to come engage in the notches of the hole.
By way of example, an embodiment of the captive nut has been described below, and shown in the accompanying drawing.
Fig. 1 is a perspective view of the captive nut with its sleeve.
Fig. 2 is a plan view.
Figs. 3 and 4 are two sectional elevation views of the nut placed on a support plate, respectively along the lines <I> 111-111 </I> and <I> IV - IV </I> of the fig. 2.
As visible in the drawing, the nut 1, provided with two diametrically opposed ears 2, 2 ', is housed in a sleeve 3 made of thin and elastic material provided with two lateral grooves 4, 4' extending over its entire height and in which the ears 2, 2 'of the nut are guided without the nut 1 being able to rotate in this sleeve. The bottom of the sleeve has an opening 5 corresponding to the threaded hole 6 of the nut which bears on the remaining annular part 7 of the sleeve forming a stop and preventing the nut from escaping therefrom.
The upper edge of the sleeve is folded outwards to form a locking collar which is cut to form, on the one hand, tabs 8, 8 'and 9, 9' which apply to the upper surface of the sleeve. 'a sheet 12 while holding the nut there and, on the other hand, two diametrically opposed corrugated lan guettes 10, 10' which, once the nut has been introduced through the notched hole 11, 11 'of the sheet 12 and turned by a quarter of a turn, engage elastically in these notches 11, 11 ', preventing the nut from rotating.
The sleeve 3 is easily manufactured by stamping in thin steel sheet, a few tenths thick for example.
The sleeve 3 having a height greater than that of the nut, the locking device described makes it possible to fix the nut without distinction on sheets of different thicknesses, given that a certain latitude may be allowed for them. . folded lengths of legs 8, 8 ', 9, 9' holding the nut on the sheet. The legs 8, 9 can be deformed into a helix, one of the edges being in contact with the sheet 12 and the other in contact with a sheet which must be placed on the first using the captive nut and d 'a screw. The tabs thus spring between the two clamped sheets and ensure the braking of the screw engaged in the nut.