Mélange pour la confection de modèles pour moulage à cire perdue. Les matières utilisées pour la confection des modèles dans le moulage à cire perdue doivent avoir les qualités thermoplastiques qui permettent la préparation de répliques de di- mepsions précises reproduisant exactement dans tous les détails les pièces métalliques que l'on veut fabriquer. Le moulage à l'aide de ces modèles doit pouvoir être fait ou par coulée en chute à la pression atmosphérique après fusion complète de la substance ou par injec tion sous pression soit faible (de l'ordre de 5 à 20 kg/em2), soit forte (100 kg/em2).
Les substances pour modèles destinés au moulage à cire perdue doivent avoir à l'état solide, après moulage, des propriétés méca niques suffisantes: dureté, résistance au choc, ténacité, pour pouvoir être manipulées et être utilisées à la confection des moules sans que se produisent des ruptures, des rayures et des déformations. Il faut en particulier que les modèles résistent aux poussées brusques des matières réfractaires avec, lesquelles on remplit le moule, pendant qu'une vibration lui est imprimée par une table à secousses.
L'expé rience a montré que, pour que cette opération soit supportée sans rupture par certains mo dèles de forme compliquée présentant des par ties minces et de brusques variations de sec tions, il est nécessaire que ceux-ci soient cons titués d'une matière dont la résilience soit au moins égale à 8,75 kgcmlcm2, la résilience étant définie dans ce cas particulier comme l'énergie absorbée par la rupture au choc d'une éprou- vette de 16 mm X 8 mm à fond d'entailles triangulaires de 1,5 mm X 3 mm. Il faut que malgré une résilience élevée, la substance conserve une dureté elle-même élevée.
L'invention a pour objet un mélange pour la confection de modèles destinés au moulage à; cire perdue, avec lequel on peut préparer des répliques fines et précises, éliminables par chauffage des moules constitués autour de ces répliques et qui, par leurs propriétés méca niques, peuvent supporter d'une façon tout à fait satisfaisante sans rayure, déformation ou rupture les manipulations et opérations de préparation des moules, tout en restant d'un prix abordable industriellement.
Le mélange selon l'invention est caracté risé en ce qu'il est constitué par du poly éthylène et de l'ozokérite.
Il a été constaté que parmi les mélanges de polyéthylène et d'ozokérite, ceux qui à la fois se prêtent industriellement à l'obtention de moulages précis et possèdent des propriétés mécaniques élevées, contiennent moins de 85 % de polyéthylène et moins de 70 % d'ozo- kérite.
On peut, suivant les teneurs respectives de chacun des constituants, faire le moulage soit par injection sous forte pression ou sous faible pression d'air comprimé (par exemple de l'ordre de 10 kg/em2), soit même en chute à la pression atmosphérique. Bien entendu, la température de la masse à l'injection devra être judicieusement réglée. Les mélanges conformes à l'invention, fon dus par la chaleur en vue du moulage sous faible pression, ont l'avantage de conserver une viscosité suffisante pour que le mélange de bulles d'air dans la masse et les défauts qui en résultent n'aient pas tendance à se produire. .
On citera comme exemple le mélange de 50% de polyéthylène de poids moléculaire 30 000 et de 5011/o d'ozokérite. La résilience de ce mélange mesurée et exprimée comme il est dit plus haut est, à la température de 26 , de 18,25 kgcm/cm2. Sa dureté Brinell, mesurée par action d'une bille de 10 mm de diamètre sous une charge de 45 kg, est de 4,8 kg/mm2. A titre de comparaison, un mélange de même dureté dont la- .composition comporte 15 0/0 de polyéthylène,
65 % de paraffine, 20 % de colophane, a une résilience qui ne dépasse pas 4,75 kgcmlcm2. Le mélange de 50% de polyéthylène et de 50 % d'ozokérite est mou- lable par injection sous une pression de 6 kg/cm2 et à une température de.
150 ou encore en chute à la pression atmosphérique pour une température de 220 .