CH297502A - Machine portative à moteur pour le travail du bois. - Google Patents

Description

      Machine    portative à moteur pour le travail du bois.    L'objet de la présente invention est. une  machine portative pour le travail du bois.  



  Le dessin ci-annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de cette ma  chine dans deux de ses principales applica  tions.  



  La     fig.    1 est- une vue en élévation de côté  montrant, la machine dans la première de ces  deux applications. La     fig.    2 est une vue en  élévation par la. gauche de la     fig.    1,     c'est-          à-dire    par l'arrière de la machine. La     fig.     est une vue en perspective, à. échelle agrandie,  d'une partie isolée des     fig.    1 et 2. La     fig.    4  est une vue partielle de côté montrant la ma  chine dans sa deuxième application.  



  On voit en fi-. 1 une machine portative à  moteur comprenant. un arbre rotatif     u.        sup-          portant    à son bout visible un tambour t muni  de     couteaux    c et analogue aux tambours des  raboteuses à bois. Cet arbre est monté dans  le bas d'un bâti b dont une partie b1 contient  un moteur     électrique,    dont une partie     b2    (non  visible sur le dessin) contient. des organes de       transmission    reliant ce moteur à l'arbre a et  dont une partie     b3    constitue une poignée dis  posée à     l'arrière    relativement. au sens du  mouvement de la machine de la gauche vers  la droite.  



  lie bâti     b    présente deux faces<I>d.</I> et e dans  des plans qui forment     entre    eux un angle       dièdre    obtus et qui se coupent- à l'intérieur  de l'espace cylindrique engendré par la rota  tion des arêtes des couteaux c. De part et  d'autre (le la bissectrice de cet angle, le bâti b    présente des trous alésés parallèlement à l'ar  bre a dont deux, désignés par     k1    et k2, sont  voisins du tambour t et dont deux autres, k3  et     k4,    sont près des extrémités postérieure  et     antérieure    du bâti b.

   Près de sa face oppo  sée au tambour t, ce bâti présente des bos  sages non représentés qui sont perforés sui  vant les axes des trous     k1    et k2 et destinés à  recevoir, en même temps que ceux-ci, des  barres pl et     p2.    et à     guider    ces barres  qui     peuvent.    ainsi occuper diverses po  sitions le long de leurs axes, positions dans  lesquelles on peut les fixer au moyen de vis  1 et 2 vissées     dans    le bâti et débouchant     ra-          dialement    dans les trous     k1    et k2.

   De même,  des vis 3 et     -1    permettent qu'on fixe d'autres  barres accessoires dans les trous k3 et     H.     Toutes ces barres sont elles-mêmes destinées  à supporter divers accessoires nécessaires à  des travaux particuliers.  



  Contre les faces d et e sont montées des  pièces f et     cg    ayant la forme générale de coins  dont la somme des deux angles est égale au  supplément de l'angle obtus susdit. formé par  ces faces qui présentent chacune une rainure  5, 5' dirigée vers le tambour t et dont la sec  tion transversale est en forme de T.  



  La     fig.    3 montre, à propos de la pièce f  comment ces pièces f et     g    peuvent être dépla  cées le long de ces rainures et être fixées  contre les faces     d    et e correspondantes. On  voit que la pièce f est munie sur sa face supé  rieure d'une nervure     f1.    parallèle à     ses    côtés  et     ayant.    une section rectangulaire telle que      cette     nervure    s'ajuste à. frottement gras dans  la partie étroite de la rainure 5.

   Dans le mi  lieu de sa longueur, cette nervure présente  une interruption 7 donnant passage à une vis  8 dont la tige traverse librement un trou d'un  bossage interne 9 que présente la paroi supé  rieure de la pièce f qui est creuse; la face de  ce bossage sert d'appui à la tête de cette vis  dont le bout fileté est vissé dans un lardon 6  destiné à être engagé librement dans la partie  large de la rainure 5, pour être serrée par la  vis     â    contre les parois qui limitent. vers le bas  cette partie large.

   Parallèlement. à la nervure       f1,    la face supérieure de la pièce f     présente     une ouverture de largeur uniforme dans la  quelle est     engagé        Lin    coulisseau 1.1 dont un  trou taraudé est traversé par une partie file  tée de la tige d'une vis     1w'1,    tige dont une par  tie lisse 13 et. un tourillon     d'extrémité   <B>l</B>     â'    peu  vent tourner librement dans des trous faits  clans les deux parois transversales de la pièce f  suivant un axe parallèle à la nervure     fl.,    La vis       l'l,    de même qu'une vis     Z'2    ayant.

   le même       i;sage,    pour la pièce     !l,    présente une tête mo  letée accessible de l'extérieur. Le coulisseau 1.1  est à fleur de la face supérieure de la pièce f  et présente un tenon 12 en saillie sur cette  face et destiné à. être engagé librement dans  un trou non représenté du bâti et fait à par  tir de la portion de la face     d    qui est à gauche  de la rainure 5 en     fig.         .    Le jeu axial de la  vis     1'1    est limité par une portée précédant le  tourillon 13' et par une bague     1-1    fixée sur  la tige de la vis à. l'intérieur de la pièce f.  



  On comprend donc que, le     coulisseau    étant  immobilisé par le tenon 12, toute rotation de  la vis     T'1    détermine     im    déplacement de la  pièce f et que, par l'effet de l'inclinaison de  la face<I>cl,</I> ce déplacement implique une va  riation de la distance de l'axe du tambour     t     au plan de la face     inférieure    de la pièce f.  



  Dans la     fig.    1, cette distance est- égale au  rayon du     eylindre    engendré par les     eouteaux,     ce qui     convient    au rabotage plan suivant. un  plan P comprenant la face inférieure de la  pièce f et tangent à ce cylindre. Quant à la  position dans laquelle on fixe la pièce g par  des moyens semblables à     ceux.    de la     fig.    3, elle    détermine la profondeur de coupe     h    qui est  la distance du plan P' comprenant la face  inférieure de la pièce     g    au plan P.  



       Ion    éloignant. les deux pièces f et     g    du       tambour        t    ou encore en les ôtant de la ma  chine, on peut raboter des surfaces concaves.  Lorsqu'elles sont. ôtées, on peut les remplacer  par des pièces en forme de segments     cyiindri-          ques    d'épaisseurs diverses déterminant autant  de rayons (le courbure différents de la pièce  concave rabotée.  



  Dans la deuxième application représentée       par    la     fig.        -1,    la machine a été munie     d'autres     accessoires amovibles permettant que le rabo  tage d'une planchette     :.'6    n'ait pas seulement  pour effet de rendre plane cette planchette,  niais encore d'en égaliser ]'épaisseur à une va  leur prédéterminée et réglable.  



  Ces buts peuvent déjà être atteints dans  certains cas par une partie seulement de ces  accessoires constituée par quatre pieds dont  un seul est représenté. Ces pieds permettent  que la machine soit soutenue par eux sur une  table T, de manière que la distance de cette  table au tambour t soit égale à l'épaisseur dé  sirée de la planchette 26 que l'on poussera  clans le sens de la flèche représentée, tandis  que la machine sera immobilisée sur la table 7'.  



  Chacun des quatre pieds se compose d'une  tige 22 et d'un sabot<B>227</B>     dépla@able    le long de  cette tige qui présente un filetage     22a    occu  pant la majeure partie de sa longueur à par  tir du bout     supérieur.    Cette tige 22 est mon  tée au moyen d'une noix     d-'assemblage        r,    dans  un ajustement de laquelle sa partie filetée  peut coulisser verticalement sur la barre     p4     fixée dans le trou     k.4    par la vis 4.

   Cette noix  d'assemblage est fixée sur la barre, en avant  de la face du     tambour    t, par les moyens de  serrage     connus    dont elle est munie, et une  noix d'assemblage pareille est fixée de même  sur une partie de la barre     y)-1    qui dépasse le  trou 14 jusqu'à l'arrière du plan contenant  la face du     tambour    t opposée à sa face visible  sur le dessin. La distance des deux     ti-es    22  qui se projettent sur la.     fig.        .l    est au     moins     égale à la longueur du tambour de rabotage,  ou, plutôt, la, distance des deux sabots 27 est      telle que la. planchette 26 puisse passer entre  eux.

   Il en est de même des deux autres sabots  des     tiges    22 montées sur une barre p3     (fig.    2)  montée clans le trou 7c3.  



  Sur le filetage     22a    est. monté un écrou 23  à     têtemoletée,        dontune    partie cylindrique pénè  tre dans la noix     r    où elle présente une rainure  circulaire dans laquelle est. engagé le bout d'une  vis 25 vissée latéralement dans cette noix       r        pour    empêcher cet écrou de coulisser     axiale-          ment    par rapport à cette noix d'assemblage.  On comprend donc qu'on règle la hauteur du  tambour<I>t</I> au-dessus de la table<I>T</I> au moyen  des quatre     écrous    23.

   La. machine est empê  chée de glisser sur cette table par le fait. que  les extrémités des barres ou tiges 22 qui dé  passent sous les sabots 27 sont engagées dans  des     trous    28 de la table.  



  La, planchette 26 peut déjà être mise       d'épaisseur    sans les autres accessoires repré  sentés, au moins par de faibles passes de ra  botage.  



  Pour des passes ou profondeurs     h    qui sont  fortes relativement à l'épaisseur de la     plan-          elie,    les couteaux peuvent avoir une ten  dance à. soulever celle-ci et à produire ainsi  des     trépidations.    Pour éviter cela, on peut  monter à la place des pièces f et     g    des pièces  15 et 15' par le moyen de lardons 6 et de vis  8 déjà décrits.

   La. pièce 15' est, par exemple,  une plaque qui s'applique contre la face e du  bâti et qui présente vers le bas deux ailes de  renforcement 15a. qui forment avec cette pla  que (munie d'une nervure semblable à f1)  une pièce ayant un profil en     [J    et qui pré  sente par     ailleurs,    sur chacun de ses côtés,  venue de fonderie avec elle et avec une     partie          tubulaire    16', une nervure supérieure ou pla  que de raccord et de renforcement.     15b    la re  liant. à. ce tube qui est dirigé verticalement  quand cet ensemble est monté. A l'intérieur  de ce tube peut coulisser sans tourner une  pièce 17' dont le bout inférieur sert de palier  à un organe de roulement 18' reposant sur la  planchette 26.

   Dans le haut, cette pièce 17'  est solidaire d'une tige filetée 19 entourée  d'un ressort. à boudin 29 que maintient com  primé un manchon à tête à six pans 20 dont    un filetage extérieur se visse dans le tube 16'.  La partie filetée de la tige 19 porte un écrou  moleté 21 servant à limiter la course de la  pièce 17' et à l'empêcher de sortir du tube  16'. L'organe de roulement 18' est un rouleau  reliant les deux pièces 17' et dont la     longueur     est donc au moins égale à celle du tambour     t.     Ce rouleau sert donc à appuyer la planchette  contre la table T à l'avant de ce tambour.  



  Un autre rouleau semblable 18 appuie sur  elle à l'arrière, étant monté par des moyens  analogues à ceux qui viennent d'être décrits,  mais tels que le tube 16 soit incliné pour des  raisons de construction provenant de ce que  le bâti est dissymétrique, l'axe du tambour  t et celui du moteur déterminant     un    plan  qui est incliné sur le plan P de     fig.    1.  



  On comprend par ces deux exemples qu'un  grand nombre d'antres accessoires d'une ma  chine à bois à arbre rotatif pourraient être  fixés dans les rainures 5 et 5' et non seule  ment lorsqu'on veut utiliser le tambour de  rabotage, mais tout autre outil coupant pou  vant se monter à la place de celui-ci ou dans  le prolongement de l'arbre a.

Claims (1)

1. R a,VENDICATION: Machine portative à moteur pour le tra vail du bois et comprenant des organes de transmission reliant son moteur à au moins un arbre rotatif apte à supporter divers ou tils au nombre desquels est un tambour à cou teaux, machine dont le bâti est solidaire d'une poignée, caractérisée en ce que ce bâti pré sente deux faces dans des plans qui forment entre eux un angle dièdre obtus et qui se coupent à l'intérieur de l'espace cylindri que engendré par la- rotation des arêtes des- dits couteaux, en ce qu'elle comprend au moins deux pièces amovibles ayant la forme générale de coins,

   des moyens pour le mon tage de ces pièces contre lesdites faces dans des positions telles que les arêtes géométri ques des angles dièdres formés par deux faces de chaque pièce en coin sont tournées vers ledit tambour, et en ce que la somme de ces deux angles est égale au supplément dudit angle obtus formé par lesdites faces du bâti. SOUS-REVENDICATIONS: 1.

   Machine selon la revendication, carac térisée en ce que lesdites faces du bâti et les deux pièces en coin sont munies chacune de moyens permettant un coulissement -de l'un-, de ces pièces parallèlement à l'une de ces faces et tel que chaque point. de cette pièce ait sa trajectoire dans un plan normal à l'axe dudit tambour et en ce qu'elle comprend des moyens pour le réglage des positions de ces pièces relativement. au bâti. 2.

   Machine selon la sous-revendication 1, caractérisée en ce que lesdites faces du bâti sont munies de coulisses rectilignes consti tuées par des rainures dont la section trans versale est celle d'un profil en T tel que cha que rainure présente une partie étroite qui affleure la face rainurée correspondante et qui sert de guide à au moins deux parties en saillie de la pièce en coin correspondante, et une partie plus large et plus en arrière de cette face que la. partie étroite, et. en ce qu'un lardon introduit librement. dans cette partie large de la rainure présente un troll taraudé perpendiculaire au plan de ladite face rai nurée et dans lequel est.

   engagé le bout d'une vis de blocage qui traverse ladite pièce en coin pour serrer celle-ci contre le bâti. 3. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce que ,chacune desdites pièces en coin présente un évidement. longitudinal de sa face qui s'applique contre la face rainurée du bâti, parallèlement à la rainure, en ce qu'une vis de réglage traversant cet. évide- ment suivant son axe de symétrie longitudinal est montée de manière qu'elle tourillonne dans les parois limitant cet évidement à ses deux extrémités et est, engagée par sa partie filetée dans un écrou empêché de tourner dans cet.

   évidement, plus court. que. eelui-ei et intro duit en lui jusqu'à fleur de la face évidée, et. en ce que cet écrou présente, en saillie sur cette face, un tenon engagé dans un trou du bâti, de sorte que toute rotation de cette vis détermine des déplacements de la pièce en coin le lonfl, de sa coulisse pour le réglage de la. distance\ séparant l'axe dudit tambour et. le plan de la face extérieure de la. pièce en coin. 4.

   Machine selon la revendication, caracté risée en ce qu'elle comprend deux pièces acces soires destinées à être montées à la place des pièces en coin contre les faces rainurées du bâti, chacune desdites pièces étant solidaire de deux tubes dirigés vers l'extérieur, desti nés à être disposés latéralement de part et d'autre de la face rainurée, en ce que chacun de ces tubes contient un ressort de compres sion poussant vers le plan du rabotage une tige coulissant à, son intérieur, et en ce qu'un rouleau disposé entre les extrémités infé rieures de ces deux tiges et tourillonné sur elles est destiné à. appuyer contre une table fixe relativement à. la.

   machine une planche passant entre quatre pieds accessoires de celle-ci et la soutenant à -unie distance telle de cette table que ledit tambour à couteau puisse raboter cette planche à une "épaisseur déterminée.