<B>Boîte étanche.</B> On connaît, par exemple, les défauts des couronnes de remontoir étanches provenant du joint. d'étanchéité utilisé, généralement en caoutchouc synthétique. On sait non seule ment que le frottement, duquel dépend l'étan chéité, se modifie avec le temps et suivant la température et qu'il peut, de ce fait, être trop dur ou trop doux, mais encore que les couronnes collent, défaut très désagréable pour le porteur de la montre parce qu'il a alors de la. peine à remonter celle-ci.
1.a présente invention a pour but la sup pression de tous les défauts mentionnés ci- dessus. Elle a pour objet une boîte étanche, notamment. pour montres et appareils de me sure, possédant au moins un organe de ma- nceuvre qui traverse un organe de guidage. l'un de ces organes présentant -une noyure dans laquelle est logée une pièce auxiliaire annulaire servant de joint d'étanchéité.
Cette boîte est. caractérisée en ce que la pièce auxi liaire est. en une matière non métallique, dure et déformable élastiquement, rendue solidaire de l'un des organes - de manoeuvre et de guidage - dont une fraction au moins de son trou central est. de plus petit diamètre que celui de la partie cylindrique adjacente de l'autre organe, de telle manière que cette pièce exerce sur ce dernier une pression radiale élastique permettant d'obtenir un frottement doux tout en assurant. l'étanchéité.
Le dessin. ci-annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet. de l'invention. La fig. 1. est une coupe axiale d'un organe de commande qui traverse un organe de gui dage, les parties gauche et droite de la figure représentant deux formes d'exécution diffé rentes.
La fig. 2 est une coupe analogue de deux autres formes d'exécution.
La fig. 3 représente un détail d'une va riante, et la fig. 4 est une coupe, analogue à celle des fig. 1 et 2, de deux autres formes d'exé cution.
Dans la première forme d'exécution, mon trée dans la, partie gauche de la fig. 1, l'or gane de commande est une couronne de re montoir 1 dans laquelle sont pratiquées deux noyures coaxiales dont. les surfaces 2 et 3 sont cylindriques.
Une pièce auxiliaire annu laire 4, constituée par une bague cylindrique en une matière dure non métallique, défor- mable élastiquement et ne collant pas, telle que les produits marques Plexiglas , Kel-F ou Celoron , par exemple, est rendue soli daire de la, couronne, de façon étanche, en la forçant simplement dans la, première noyure :: de celle-ci jusqu'à ce qu'elle s'appuie sur son fond 5;
le Celoron est un phénoplaste stra tifié, c'est-à-dire un produit constitué par une charge (coton, soie, nylon, etc.) liée au phéno- plaste. Le Plexiglas est un méthacrylate de méthyle et le Kel-F un polytrifluorochlor- éthylène. Une partie 6 du trou central de la pièce auxiliaire est cylindrique, tandis que le reste de ce trou est légèrement conique pour que le frottement contre l'organe de guidage constitué par un tube cylindrique 7,
partielle ment représenté et qui est assemblé de façon étanche au corps de la boîte, n'ait lieu que sur une surface relativement. courte. Le dia mètre de cette partie 6 du trou de la pièce auxiliaire par rapport au diamètre de l'organe de guidage 7 est évidemment choisi de ma nière à réaliser un frottement doux et à pro duire l'étanchéité; un tel frottement. est, obtenu facilement par l'élasticité de la matière utili sée pour la pièce auxiliaire et aussi parce que la surface lisse de son trou, facilement réalisée avec précision, est en contact avec un tube métallique, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de la partie 6 de la pièce 4.
Pour ne pas influencer la dimension de la partie 6 du trou de la pièce auxiliaire, lors de son assemblage à force dans la. couronne, la surface extérieure de ladite pièce pourrait être faite de façon que ledit. ajustage se fasse seulement dans sa. partie supérieure, où le trou est. conique.
La noyure supérieure 3 de la couronne servant seulement de logement. au tube 7, il va de soi que la première noyure 2 pourrait être prolongée jusqu'au fond de la noyure 3, la pièce auxiliaire restant. inchan gée;
pour assurer l'étanchéité de l'assemblage de celle-ci et permettre de peu la forcer dans la couronne, on pourrait alors la faire péné trer dans un paquetage en caoutchouc artifi- tiel placé dans le fond de sa noyure. Il v a de soi aussi que l'épaisseur de la pièce auxi liaire pourrait être augmentée pour qu'elle s'appuie contre le fond de l'unique noyure. Le trou des pièces auxiliaires peut être tourné avec une bonne exactitude, mais le mieux serait alors de se contenter d'une précision relative et de rectifier leur trou avec -une très grande précision par moulage,
c'est-à-dire en les chauffant à la température voulue, après les avoir placées en série sur une barre cylin drique précise en métal. On pourrait aussi les rectifier en entier, de la même manière, en les plaçant dans des moules.
Gomme cette première forme d'exécution, toutes les autres présentent les caractères de l'invention, mentionnés dans la revendication et ne -seront pas répétés chaque fois.
Dans la deuxième forme d'exécution, re présentée dans la partie droite de la fig. 1, la première noy ure avec surface 2a. est. iden tique à celle de la première forme d'exéeution, tandis que la surface 3a, de la seconde noyure est ici conique.
La pièce auxiliaire 4a, consti tuée par une bague cylindrique, aussi en une matière dure, non métallique, et déformable élastiquement est assemblée à la couronne de façon étanche par sertissage, c'est-à-dire par le rabattement du filet. annulaire conique 8, formé par le bord inférieur de la surface 2a de la noyure de la couronne et la surface conique extérieure 9 de cette dernière;
la partie cylindrique 6a. du trou central de la pièce auxiliaire est. ici limitée par une autre partie, désignée par 10 dudit trou, et qui est aussi cylindrique, mais d'un diamètre un peu plus grand. La partie 6a est. située, comme celle 6, à l'entrée de la. noyure de la couronne. Pour que la pièce auxiliaire réagisse d'une façon plus élastique sur le tube 7 de la boîte, il est pratiqué, dans ladite pièce, une rainure annulaire coaxiale 11 qui crée à cet effet, une partie annulaire élastique 12, relativement mince.
Dans la. troisième forme d'exécution, mon trée dans la partie gauche de la fig. ?, la couronne de remontoir 1b possède aussi deux noyures coaxiales ayant. leur surface cylin drique;
la surface 2b de la noyure inférieure est limitée par une surface oblique 15 for mant avec la surface 3b de la noyure supé rieure un filet annulaire conique 8b avec lequel on assemble, de faon étanche, la pièce auxiliaire tubulaire 4b à. la couronne en le rabattant sur la. surface plane 16 de la partie de plus grand diamètre de ladite pièce auxi liaire.
L'autre partie 17 seulement. de cette dernière est. en contact étanche avec le tube 7 dit corps de boîte et. sa paroi cylindrique est relativement mince; pour empêcher toute dé formation de cette paroi aux diverses tempé ratures aiLxquelles la montre peut être expo sée, déformation qui pourrait. modifier désagréablement. son frottement ou nuire 1 l'étanchéité, elle est frettée élastiquement d'un mince cercle métallique 18.
Pour ce cercle, on choisira nu- métal. qui ne se détériore pas et dont la caractéristique élastique soit telle que les variations de dimensions du tube et de la pièce auxiliaire d'étanchéité, résultant des va riations de températures auxquelles la montre peut être exposée, ne modifient que peu ou pas la pression de ladite pièce sur le tube. Nous savons que des alliages à caractéristique élastique non linéaire peuvent satisfaire à cette condition.
Dans la quatrième forme d'exécution, re présentée clans la partie droite de la fig. '-), la pièce auxiliaire 4b présente deux partie analogues à celles de la. troisième forme d'exé cution; sa partie de plus grand diamètre est, clans ce cas, simplement forcée dans la noyure unique de la couronne<B>le,</B> et sa partie infé rieure 17, dont la paroi est mince, est placée sous l'action d'une pièce de serrage constituée par un ressort de pression 20, en forme de bague, qui a.
pour fonction d'éviter un relâche ment de cette partie 17 et d'assurer toujours le même contact, c'est-à-dire l'étanchéité par le même frottement de la pièce auxiliaire avec l'organe de guidage 7, en produisant une pres sion radiale sur la partie 17.
La fig. 3 montre partiellement une va riante de ressort, désigné par 21, qui pourrait être utilisé à la. place du ressort 20; ce res sort annulaire 21, avec collet 22, est, fendu en 23 sur la plus grande partie de sa hauteur jusque près du collet et est destiné à agir sur la partie 17 de la pièce auxiliaire 4b par sa partie inférieure dont le trou est. de forme légèrement conique.
Dans la cinquième forme d'exécution, mon trée dans la partie gauche de la fig. 4, la pièce auxiliaire tubulaire 4d, toujours en une matière solide non métallique, présente à sa partie supérieure un collet 25 qui permet de la rendre solidaire de la couronne de remon toir 1d par sertissage sur ce collet du filet annulaire conique 5d, ménagé entre les noyures 2d et 3d de la couronne; le trou de la pièce auxiliaire est exécuté, comme clans toutes les formes d'exécution, pour qu'elle soit en con- tact avec le tube 7d de la boîte seulement sur une longueur réduite et il est aussi dimen- sionné suivant ledit tube de manière à obtenir un frottement doux et à produire l'étanchéité.
Pour empêcher une déformation qui agrandi rait le trou- de cette pièce auxiliaire et modi fierait sa pression radiale élastique et par suite diminuerait l'étanchéité, on utilise ici une bague de serrage 26, en caoutchouc syn thétique; cette bague 26 est forcée dans le logement annulaire formé par la pièce auxi liaire et la paroi de la noyure de la couronne, paroi possédant. une rainure circulaire 27 dans laquelle la bague 26 pénètre et est maintenue par une surface radiale 28. Ladite bague assure en même temps l'assemblage étanche de la pièce auxiliaire avec la couronne.
Dans la sixième forme d'exécution, repré sentée dans la. partie droite de la fig. 4, la pièce auxiliaire 4d est identique à celle de la forme d'exécution précédente et est sertie de la même faon dans la couronne de remontoir 1d; dans ce cas, la pièce de serrage est une bague 30, avec collet 31, présentant une série de lames élastiques, six ou huit par exemple, obtenues par trois ou quatre fentes diamé trales axiales 32, lames qui, une fois forcées élastiquement sur la pièce auxiliaire, empê chent toute déformation intempestive de celle-ci.
Ce ressort pourrait être remplacé "par un ressort-fil, de section ronde ou rectangu laire, faisant au moins deux tours; polir qu'il soit maintenu automatiquement en place, la surface extérieure de la. partie mince de la pièce auxiliaire serait un peu allongée et de forme légèrement conique.
On pourrait encore utiliser, dans le même but, deux minces ressorts-bagues de section rectangulaire, la fente du premier étant recou verte par le second.
On obtiendrait encore le même résultat avec un ressort formé d'une lame ondulée, fendue ou pas en hauteur, constituant un cercle métallique, qui serait forcée entre la paroi de la noyure de la couronne et la partie de la pièce auxiliaire assurant l'étanchéité, ou entre ladite partie et l'autre surface d'une rai nure annulaire coaxiale pratiquée dans cette pièce; dans ce cas, le ressort serait solidaire de la pièce auxiliaire.
Il est à noter que le couvercle, utilisé jus qu'à. ce jour pour maintenir la pièce auxi liaire ou paquetage en caoutchouc artificiel, relativement mou, dans les couronnes de re montoir, est supprimé, ce qui permet de ré duire d'autant la hauteur des couronnes.
On pourrait pratiquer, dans le trou ajusté de la. pièce auxiliaire et qui frotte sur le tube de la boîte, -une petite rainure annulaire co axiale qui servirait. de réservoir pour lui lubrifiant.
L'invention peut. être utilisée, bien en tendu, lorsque le canon de la couronne de re montoir est en liaison étanche avec une pièce auxiliaire, en matière dure non métallique, montée de façon étanche dans -une noyure de la partie de grand diamètre d'une pièce tubu laire dont. celle de petit diamètre est fixée à la boîte.
L'invention pourra encore, d'une part, lorsque la pièce auxiliaire est montée dans un logement du corps de boîte et, d'autre part, aux poussoirs de pièces d'hor logerie; la. pièce auxiliaire pourrait. aussi être en contact étanche en deux endroits plus ou moins éloignés dans la. partie cylindrique de l'organe adjacent.
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