Procédé de préparation d'une composition thérapeutique stable et limpide, à action antibiotique. Le ehloramphénicol est. un antibiotique plue l'on peut obtenir par synthèse chimique ou par culture de Streptomyces v enezuelae sur un milieu nutritif ou au sein de ce milieu dans des conditions aérobies.
Chimiquement, c'est le (1)-trans-1-p-nitrophényl-?-dichloro- acétaniido-propane-1,3-diol, dont' la formule développée est
EMI0001.0010
Ce composé porte également d'autres noms chimiques tels que D-(-)-thréo 2-dichloracét- amido-1-p-nitrophényl-1,3-propanediol et D thréo-N- (1,1'-dihydroxy-1-p-nitrophényl-iso- propyl) dichloroacétamide.
Le ehloramphénicol et son dérivé racémi que optique (dl)-trans sont d'une grande va leur pour le traitement de nombreuses infec tions et de nombreuses maladies qui, avant qu'ils ne fussent connus, étaient fatales etiou s'accompagnaient d'un état maladif prolongé et persistant.
Parmi ces infections et maladies, on petit citer la fièvre typhoïde, la fièvre de Malte, la fièvre tachetée des 1\lontagnes Ro cheuses, le typhus, le pian, la. pneiunonie, la coqueluche, la brucellose, les infections uri naires, la gonorrhée, certains types de syphi lis, etc. On traite ces maladies généralement à la dose de 1 à. 3 g de chloramphénicol par voie bucale, par jour, les quantités étant ordi nairement un peu plus grandes quand on uti lise le dérivé racémique optique. Dans de nombreux cas, l'administration par voie bucale de ces produits est impossible en raison de l'âge ou de l'état du patient.
Dans ces cas-là et de nombreux antres, le mode préféré d'ad ministration est la voie parentérale et en par ticulier la voie intraveineuse. Malheureuse- ment, l'insolubilité virtuelle dans l'huile et dans l'eau du chloramphénicol et du chlor- amphénicol racémique optique ne permet pas d'utiliser cette autre méthode d'administra tion, de telle sorte que quantité de malades ont été privés, avant la présente invention, des effets thérapeutiques de ces antibiotiques in téressants.
La présente invention a pour but de pro duire des solutions limpides contenant une forte concentration de chloramphénicol ou de son racémique optique convenant à l'adminis tration intraveineuse ou par voie parentérale, solutions qui sont physiquement et chimique ment stables et desquelles le chloramphénicol ou son racémique optique ne se séparent pas, même après un stockage prolongé.
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition thérapeu tique stable et limpide, à action antibiotique, ainsi que la composition thérapeutique obte nue par ce procédé. Le procédé selon l'invention est caracté risé en ce que l'on prépare, par voie chimique, l'isomère optique lévogyre 011 racémique du trans-1-p-nitrophényl-2-dichloroa.cétamido-pro- pane-1,3-diol, et en ce que l'on dissout. ce corps dans un solvant.
comprenant au moins 30 % en volume d'une amide soluble dans l'eau, de formule:
EMI0002.0014
dans laquelle R et Rl sont, de l'hydrogène ou un radical alcoyle contenant au plus deux atomes de carbone, et R@ est. un radical alcoyle contenant au plus deux -atomes de carbone.
En solution diluée, c'est-à-dire en solution dans laquelle le solvant n'est pas uniquement. composé d'amide soluble dans l'eau, le reste du solvant est formé d'eau pouvant contenir, si on le veut, du chlorure de sodium, du sac charose, du glucose, etc.
La composition obtenue par le procédé selon la présente invention est stable chimi quement, c'est-à-dire qu'elle conserve son titre de chloramphénicol après stockage prolonmé et que les amides solubles dans l'eau ne subis sent pas de modification chimique.
Ces solu tions sont. également stables physiquement. et ne déposent. pas des cristaux de chloramphé- nicol par stockage ou par dilution au moyen de solvants aqueux tels que l'eau, une solu tion de NaCl, une solution isotonique de glu cose ou par adjonction de plasma, même si la solution d'amide diluée contient une concen tration en chloramphénicol ou son racémique optique supérieure à celle que l'on peut, obtenir dans une solution aqueuse par ailleurs iden tique, mais ne contenant pas d'amide soluble dans l'eau.
Cette stabilité à la dilution est extrêmement importante en thérapeutique intraveineuse en ce qu'elle évite le danger de la formation de cristaux d'antibiotique dans le courant sanguin quand on utilise les prépa rations non diluées. Elle est. également impor tante en ce qu'elle permet de fournir le chlor- amphénicol ou son racémique optique sous une forme concentrée susceptible d'être diluée au cas où le médecin désire administrer la drogue par vénoclyse.
La composition selon la présente inven tion, comme d'ailleurs le chloramphénicol lui- même et son racémique optique, est. relative ment non toxique. C'est. ainsi qu'une solution contenant 25% en poids de ehloramphénieol dans un solvant composé de parties égales d'eau et de N,N-diméthyl-aeétamide est. utili sable jusqu'à. la dose maximum tolérable par voie intraveineuse chez le rat, albinos de 0,767 cm-ikg, la dose léthale LD50 étant de 1,109 cmslkg. Une solution de même compo sition, administrée pendant six jours par voie intraveineuse à la.
dose de 4- cm3 par jour à des malades atteints du pian, n'a provoqué chez aucun des patients de manifestations toxiques à la, fin des six jours.
La concentration de l'antibiotique que l'on peut obtenir dans la composition selon la pré sente invention varie avec l'amide utilisée et la quantité d'eau éventuellement présente dans la préparation. Toutefois, même quand on utilise une amide à pouvoir de dissolution très faible pour le chloramphénicol (ou son racémique) et une solution contenant de 65 à 70% d'eau,
on peut préparer des solutions contenant au moins 1.0% en poids d'anti- biotique. On a trouvé à ce sujet cl-Lie les amides tertiaires, c'est-à-dire celles dans les quelles Ri est.
un radical alcoyle, permettent de préparer des solutions plus concentrées de chloramphénieol (ou de son racémique) que ne le font les amides secondaires correspon dantes dans lesquelles Rl est. de l'hydrogène; les amides tertiaires sont donc préférées pour l'utilisation dans le procédé selon l'invention.
Quand on utilise des amides tertiaires sous forme anhydre, on peut. préparer des solu tions contenant. environ 50 à 651/o en poids de ehloramphénieol. Les concentrations rela tives en chloramphénicol que l'on peut obtenir avec certaines des amides solubles dans l'eau définies ci-dessus et avec diverses propor tions d'eau sont indiquées dans le tableau suivant:
EMI0003.0001
Milligrammes <SEP> de <SEP> chloramphénicol <SEP> pouvant <SEP> être
<tb> en <SEP> vo <SEP> ume <SEP> dissous <SEP> dans <SEP> 1 <SEP> cm3 <SEP> de <SEP> solution <SEP> d'amide
<tb> de <SEP> l'amide
<tb> présente <SEP> das <SEP> p <SEP> II <SEP> II <SEP> 0 <SEP> II <SEP> 0 <SEP> II <SEP> 0 <SEP> II <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> le <SEP> <U>solvant*</U> <SEP> <B>il</B>
<tb> HC-N(QH3)2 <SEP> CH3Q-NHCH3 <SEP> CH,C-N(CHg)2 <SEP> QH3Q-NH-C2HS <SEP> CH@C-N(CZHb)2 <SEP> CH@CHZC-N(CH3)2
<tb> 5 <SEP> Amide <SEP> pure
<tb> 100 0 <SEP> 1333 <SEP> 1000 <SEP> 1333 <SEP> 800 <SEP> 870 <SEP> 1000
<tb> <B>85-/,,</B> <SEP> 670 <SEP> 600
<tb> <B>75-/,,
</B> <SEP> 1000 <SEP> 560 <SEP> 1000 <SEP> 600
<tb> <B>67%</B> <SEP> 420
<tb> <B>60%</B> <SEP> 800 <SEP> 800 <SEP> 330 <SEP> 540
<tb> <B>500/0</B> <SEP> 500 <SEP> 500 <SEP> 182 <SEP> 440 <SEP> 500
<tb> 400/0 <SEP> 275 <SEP> 280 <SEP> 250
<tb> Eau <SEP> pure
<tb> 0% <SEP> 3 <SEP> 3 <SEP> 3 <SEP> 3 <SEP> 3 <SEP> 3
<tb> * <SEP> Le <SEP> complément <SEP> pour <SEP> atteindre <SEP> 100 <SEP> % <SEP> est <SEP> constitué <SEP> par <SEP> de <SEP> Peau <SEP> distillée.
La présente invention est illustrée par les exemples suivants <I>Exemple 2:</I> Un mélange de 144 g de maltose, 72 g de solubles de distillation (fraction hydro soluble du résidu de distillation de l'alcool d'un bouillon de fermentation), 72 g d'hydro- lysat de caséine, 72 g de chlorure de sodium et de suffisamment d'eau du robinet pour amener le volume à 14,4 litres est ajusté à un pH de 7,5-7,7 avec une solution d'hydroxyde de sodium 10 N, et réparti à rai son de 300 em3 dans 48 flacons d'Erlen- meyer à large col de 1 litre.
Les flacons sont bouchés avec deux couches de disques fil trants de gaze et de coton, et les bouchons sont. fixés avec des pinces à ressort. Les fla cons sont placés dans un autoclave et stéri lisés à 121 C pendant 20 minutes. Après re froidissement, on ouvre les flacons et on les ensemence avec 5 cm3 par flacon d'une cul ture en flacon secouée de trois jours de Streptomyces venezuelae . Les flacons inocu lés sont bouchés et incubés ensuite pendant trois jours à 2224 C, placés sur une machine à secouer du type rotatif (150 t/min., rayon ciu cercle 5 cm).
On acidifie 12 litres de culture (pH 7,39), qui contiennent un total de 600 mg de l'anti biotique recherché, avec 190 cm3 d'acide chlorhydrique 3 N, à un pu de 2. On ajoute 304 g de silicate d'aluminium absorbant et on brasse la suspension pendant 30 à 60 minutes. On ajoute encore 304 g de l'adsorbant et on filtre le mélange sur une couche de 50 g de silicate d'aluminium. On lave le précipité avec 1212 cm3 d'eau distillée et on l'élimine. On réunit le filtrat et les portions de lavage et on les traite en brassant pendant 10 mi nutes avec un quart de volume d'acétate d'éthyle. On recueille la couche d'acétate d'éthyle et on répète l'extraction.
On élimine la couche aqueuse et on sèche les extraits d'acétate d'éthyle réunis sur 50 g de sulfate de sodium anhydre à 5 C.
On élimine le sulfate de sodium par filtra tion et on distille l'acétate d'éthyle sous vide à une température du bain de 30 C. On traite le résidu brun avec de petites portions d'éther diéthylique, au total 300 cm3. L'extrait éthéré contient 504 mg de l'antibiotique, soit les 841/o de l'antibiotique présent dans la cul ture.
On divise l'extrait éthéré en trois portions, et on verse chacune d'elles dans une colonne (16,5 X 1,9 cm) de 15 g d'oxyde d'aluminium qui a été ajustée au préalable au pH 4,7 avec de l'acide chlorhydrique. Dans chaque colonne, on fait passer 120 cm3 d'éther diéthylique, par portions de 20 cm3. On change les réci pients récepteurs sous chaque colonne pour obtenir au total cinq fractions dans chaque colonne. Les premières fractions réunies con tiennent -118 mg de l'antibiotique, les secondes 65 mg et les fractions restantes 17 mg.
On réunit les premières et les secondes fractions des colonnes et on distille l'éther sous vide. On traite le résidu brun plusieurs fois avec de l'eau distillée, en utilisant au total 6\35 cm3. On secoue les extraits aqueux réunis avec un demi-volume d'éther de pétrole et on répète l'extraction encore une fois. On élimine les extraits à l'éther de pétrole et on concentre la phase aqueuse sous vide à. une température du bain de 30 C jusqu'au point.
de cristallisation (environ 20 em3). On refroi dit la solution à 5 C pendant une nuit, on recueille les erista.ux, on les lave avec une pe tite quantité d'eau froide et on les sèche sous vide sur du chlorure de calcium. Point de fusion après purification par recristallisation: 150 à 151 C. L'antibiotique ainsi obtenu est. le chloramphénicol ou (1)-trans-1-p-nitrophényl- 2-dichloroacétaniido-propane-l,3-diol.
On ajoute 25 g de ce chloramphénieol à 80 cms d'un solvant constitué par un mélange de volumes égaux de N,N-diméthylacétamide et d'eau distillée, à la température ambiante, et on agite le mélange ou on le secoue jus qu'à ce que la dissolution soit complète. On stérilise la solution par filtration sur de la porcelaine ou une pierre filtrante poreuse et on en remplit des ampoules. Chaque centi mètre cube de la solution ainsi obtenue con tient 25% en poids, soit. 250 mg de chlor- amphénicol. Cette solution est chimiquement et physiquement stable pendant longtemps.
Par dilution au moyen d'eau, d'une solution normale de NaCI, d'une solution isotonique de glucose ou de plasma, il ne se forme pas de troubles ou de cristaux. Elle est relative ment non toxique et peut être administrée sans danger par voie intraveineuse à. l'homme pendant. au moins six jours, à des doses attei gnant 2 cm3 par jour.
Exemple N: On chauffe sur un bain à vapeur, pendant une heure et demie, un mélange composé de 0,35 g de (dl)-trans-1-p-nitroliliényl-2-amino- propane-l,3-diol et de \?,5 eni3 de dichlor- acétate de méthyIe. On extrait le mélangre ob tenu trois fois avec 15 em3 d'éther de pétrole et on cristallise le résidu deux fois dans un mélange d'acétate d'éthyle et d'éther de pé trole.
Par recristallisation dans de l'eau, on obtient finalement le (dl)-trans-1-p-nitro- phényl-2-diehloroacétamido-propane-l,3-cliol (chlorainphénicol racémique) recherché sous forme pure; point. de fusion: 150 5-151 5 C.
Pour obtenir le (dl) -t.rans-1-p-nitrophényl- 2-amiiiopropaiie-l,â-diol de départ, on peut, par exemple, procéder de la faeon suivante: On condense de la benzaldéhyde avec du fi- nitroéthanol pour obtenir le 1-phényl-2-nitro- propane-1,3-diol. Ce dernier est ensuite réduit catalytiquement en 1-pliényi-2-aniinopropane- 1,
3-diol et on sépare la forme cis de la forme trans par cristallisation fractionnée clans le chloroforme par exemple. On convertit ensuite le trans-1-pliényl-2-aniinopropane-1,3-diol en un aminodiol correspondant. complètement acylé (par exemple acéty lé) et. on soumet le dérivé O,O,N-triaeylé à.
une nitration du noyau phény ligue à l'aide d'acide nitrique concentré ou fumant ou à l'aide d'un mélange de HN03 et 1I-SO.i concentrés, le groupe nitro se fixant dans la position para du noyau phénylique. Ensuite, on soumet. le dérivé nitré à une hydrolyse complète de ces groupes acyle pour obtenir le trans-1-p-nitrophényl-2- aminopropane-1,3-diol racémique servant de corps de départ.
On ajoute 10 g du chloramphénieol racé mique obtenu comme décrit ci-dessus à. 32 em3 d'un solvant formé d'un mélange de volumes égaux de N,N-dimétliylacétainide et d'eau dis tillée, à. la température ordinaire. On secoue le mélange jusqu'à. ce que la dissolution soit complète et on le stérilise par filtration sur un filtre en pierre poreuse. La solution ainsi obtenue contient 251/o en poids de chloram- phénicol racémique (270 nlg/cni3) et convient à. l'administration à, l'homme par voie intra veineuse.
La solution reste parfaitement. lim pide si on la dilue au moyen d'eau, d'une so lution normale de NaCI ou d'une solution isotonique de glucose. La préparation non di luée est à la fois chimiquement et physique ment stable pendant longtemps.
Exemple <I>3:</I> On prépare du chloramphénicol de la faon décrite dans l'exemple 1 et on ajoute 26,6 g de ce chloramphénicol à 20 cm3 de N,N-di- méthylacétamide et on secoue le mélange jus qu'à ce que la dissolution soit complète. La solution ainsi obtenue, après stérilisation par filtration sur un filtre en pierre poreuse, con vient à l'administration par voie intraveineuse ou à l'emploi pour préparer dans ce but des solutions plus diluées. La solution est stable sous sa forme non diluée et aussi sous sa forme diluée à l'aide d'eau, d'une solution nor male de NaCI, etc.
Elle contient. environ 645 mg de ehloramphénicol par em3.
<I>Exemple 4:</I> On chauffe à, 100 C, pendant une heure et demie, un mélange de 1,5 g de la base libre du (1)-trans-1-p-nitrophényl-2-aminopropane- 1,3-diol (p. d. f. = 157 C) et de 1,5 g de di- chloracétate de méthyle. Le mélange est en suite refroidi et traité avec 25 cm3 d'éther de pétrole. On recueille la partie du résidu qui demeure insoluble, on la lave avec deux autres portions d'éther de pétrole de 10 em3 cha cune, puis on la sèche.
Le produit ainsi obtenu est le (1)-trans-1-p-nitrophényl-2-dichloroacét- amido-propane-1,3-diol ou chloramphénicol. Le produit de départ peut être obtenu comme décrit dans l'exemple 2, après avoir dédoublé le trans-1-phényl-2-amino-propane-1,3-diol en ses isomères optiques selon un procédé de dé doublement connu, et en utilisant l'isomère lévogyre pour la suite de la synthèse.
On ajoute 10 g du chloramphénicol ainsi obtenu à 22 cm3 d'un solvant formé d'un mé lange de trois volumes de N,N-diméthylform- amide et un volume de solution saline isotoni- que. On secoue le mélange jusqu'à ce que la dissolution soit complète, on le stérilise par filtration sur un filtre en pierre poreuse et on en emplit des ampoules.
La solution ainsi obtenue contient 93-Y /o en poids, soit 333 mg/cms de chloramphénicol. Elle convient pour l'administration par voie intraveineuse et possède les mêmes propriétés que les solu tions des exemples précédents.
<I>Exemple 5:</I> On ajoute 16 g de p-nitro-a-dichloroacét- amido-,B-hydroxypropiophénone à 10 g d'iso- propylate d'aluminium dans 250 cms d'isopro- panol sec et on traite le mélange à reflux pen dant six heures. Pendant cette période de chauffage, on fait passer un courant d'azote dans la solution et une petite quantité du mé lange réactionnel s'élimine continuellement par distillation. On élimine l'isopropanol par distillation dans le vide, on traite le résidu avec 250 cm3 d'eau et on chauffe le mélange à ébullition.
On élimine l'hydroxyde d'alumi nium par filtration et on évapore le filtrat à siccité dans le vide. On lave le résidu avec plusieurs petites portions d'acétate d'éthyle, et le solide cristallin contenant le (dl)-trans-1-p- nitrophényl- 2 - dichloroacétamido-propane-1,3- diol qui ne se dissout pas est recueilli puis recristallisé dans l'eau pour obtenir l'isomère (dl)-trans (ou dl-U) sous forme pure; point de fusion: 150 5-151 5 C.
On ajoute 10 g du chloramphénicol racé mique ainsi obtenu à 35 cm3 d'un mélange solvant formé de vol-Lunes égaux de N,N-di- éthylacétamide et d'eau distillée. On secoue le mélange jusqu'à ce que la dissolution soit com plète, puis on ajoute 1 g de-glucose. On secoue le mélange jusqu'à ce que le glucose soit dis sous, puis on complète le volume à 50 cm3 par addition du mélange solvant de l'amide. On stérilise la solution limpide par filtration sur de la porcelaine et on en remplit des am poules. La solution ainsi obtenue convient à l'administration par voie intraveineuse.
Elle contient 20 % en poids, soit 200 mg/cms de chloramphénicol racémique et est à la fois physiquement et chimiquement stable. Elle peut être diluée au moyen d'une quantité quelconque d'eau sans que le chloramphénicol se sépare de la solution. .
<I>Exemple 6:</I> On prépare du chloramphénicol comme dé crit dans l'exemple 4 et on ajoute 10 g de ce chloramphénicol à 32 cm3 d'un solvant formé d'un mélange de volume égaux de N,N-dimé- thyl-propionamide et d'eau distillée et on se coue le mélange ainsi obtenu à la température ambiante jusqu'à ce que la dissolution soit complète. On stérilise la solution par filtration sur un filtre en pierre poreuse et on en emplit des ampoules.
Cette solution convient à l'ad ministration par voie intraveineuse et con- tient 25 % en poids, soit 250 nig/em3 de chlor- amphénicol. Le chloramphénicol présent dans la solution ne se sépare pas par cristallisation par repos ou dilution au moyen d'eau, d'une solution normale de NaCl, de plasma ou d'une solution isotonique de glucose.