CH290959A - Procédé de soudure électrique de cosses de contact à l'extrémité de câbles électriques et machine pour la mise en oeuvre du procédé. - Google Patents

Description

  Procédé de soudure     électrique    de cosses de contact à     l'extrémité    de câbles     électriques     et machine pour la mise en ouvre du procédé.    La présente invention se rapporte à un  procédé de soudure électrique de cosses de  contact à l'extrémité de câbles électriques et  à une machine pour la mise en     oeuvre    du pro  cédé;

   ce procédé est caractérisé en ce qu'on  fixe la cosse par une équerre sur une demi  coquille semi-cylindrique à face plane logée  dans une mâchoire, qu'on monte un câble dans  une autre mâchoire en coiffant, à l'aide d'un  manchon protecteur, la partie du câble dépas  sant de la mâchoire, qu'on rapproche les mâ  choires pour introduire un embout de cette  cosse dans l'autre extrémité du manchon et  qu'on fait passer le courant électrique de sou  dure, tout en refoulant le métal fondu en im  primant une translation aux mâchoires.  



  La machine pour la mise en ouvre de ce  procédé, comportant deux mâchoires destinées  à recevoir des     parties    extrêmes des     câbles,    ces  mâchoires étant alimentées en énergie électri  que par le secondaire d'un transformateur  dont le circuit primaire reçoit l'énergie élec  trique d'une source de courant appropriée,  est     caractérisée    en ce que l'une au moins des  mâchoires est montée sur un chariot guidé sur  un socle de     support    avec interposition d'or  ganes de roulement formés par des billes logées  dans des rainures de socle et du chariot.  



  Le     dessin    schématique annexé illustre le  procédé et représente, à titre d'exemples, une    forme et des variantes d'exécution de la ma  chine pour la mise en ouvre du procédé.  



  La fig. 1 est une vue partielle en perspec  tive de la machine, montrant le genre de mon  tage des mâchoires.  



  La     fig.    2 est une vue en perspective d'une  mâchoire, un organe étant supposé écarté de  son logement et un autre ayant été supprimé.  



  La     fig.    3 est une vue en perspective du  couvercle d'une variante de la mâchoire.  



  La     fig.    4     est    une vue en perspective d'une  variante de détail.  



  La     fig.    5 est une vue en élévation du côté  opposé de la     fig.    1.  



  Les     fig.    6 à 9 montrent deux variantes de  soudure de     cosses    de contact sur des câbles  électriques de     connexion.     



  La     fig.    10     est    une     vue    en coupe verticale  d'un organe auxiliaire de la machine.  



  Si l'on se reporte tout d'abord à la     fig.    1,  les mâchoires métalliques 1 et 2 utilisées d'une  manière en soi connue pour enserrer les extré  mités des conducteurs ou de câbles à souder  sont montées sur un socle 3. La mâchoire     1.     est fixe sur ce socle, dont elle est séparée par  une feuille d'isolant approprié 4, tandis que la  mâchoire 2 est montée avec interposition d'une  feuille d'isolant 5 sur un chariot 6 mobile sur  le socle 3, ce dernier porte des rails latéraux  7 présentant des rainures 8 dont l'ouverture      est tournée vers     l'intérieur    et coopérant avec  des rainures latérales 9 du chariot 6 pour for  mer un logement pour des billes de roulement  10,

   des butées 11 et 12 étant prévues aux  extrémités de ces rainures pour empêcher le  billes 10 de s'échapper et pour limiter la  course du chariot 6. A la fig. 1., on n'a repré  senté pour plus de clarté qu'une partie de  l'un des     rails    7 du socle 3. Le dispositif pré  sente ainsi une mobilité relative parfaite des  mâchoires.  



  Contre la face postérieure de chaque mâ  choire métallique 1, 2 s'applique exactement  une plaque de contact 15, 16 pour la fixation  des extrémités de câbles souples de connexion  18, comme indiqué en détail     plus    loin.   Comme montré dans les fig. 1 et 2, chaque  mâchoire 1, 2 est formée d'une embase 19 et  d'un couvercle 20, articulés par un axe 21 et  dont. le serrage est assuré au moyen d'un levier  à excentrique 22 (fig. 1). L'embase 19 et le  couvercle 20 présentent des fraisures     semi-          cylindriques    23, 24 destinées à recevoir des  semi-coquilles 25, 26 munies sur leurs faces  externes de goujons de centrage 27, 28.

   Le  goujon 27 de la demi-coquille 25 logée dans  l'embase 19 s'engage dans un trou borgne 29  de cette dernière, tandis que le goujon 28 de  la demi-coquille opposée 26 est fileté et fait  saillie en dehors du couvercle 20 pour recevoir  un écrou moleté de retenue 30. La machine  comprend un jeu de demi-coquilles ayant des  diamètres intérieurs différents et pouvant ser  vir à la réception de conducteurs ou câbles de  divers diamètres, tout en assurant un contact  parfait pour le passage de courant électrique  à des intensités élevées.  



  Dans la variante représentée à la fig. 3, le  couvercle 20 présente une fraisure transversale  31 de section     rectangulaire    dans laquelle est  placé un prisme de serrage 32 qui, lorsque le  couvercle est refermé sur le conducteur logé       dans    la demi-coquille opposée 25, applique  fortement ce conducteur dans le fond de cette  demi-coquille par son arête 32a, sans possibi  lité de glissement. Le     prisme    32 est     maintenu     d'ans le couvercle 20 par     un    goujon fileté 28    et un écrou moleté 30, comme dans la     forme     d'exécution précédemment décrite.  



  La fig. 4 montre une variante utilisée dans  la soudure de cosses     d'extrémités    en cuivre et  comprend une demi-coquille pleine 33 ayant  une forme générale     semi-cylindrique    et une  face supérieure plane sur laquelle on peut  appliquer l'équerre d'extrémité 34 de la cosse,  dont l'embout 35 doit. être soudé à un câble.  Dans ce cas, l'utilisation d'un couvercle 20 du  type montré à la     fig.    3 assure une fixation  satisfaisante de cette cosse 34, 35 pour la sou  dure.  



  Comme montré dans les     fic.    1 et 5, l'ali  mentation des mâchoires 1, 2 en courant de  soudure est effectuée par la face postérieure  de ces mâchoires     métalliques,    à titre d'exem  ple, sur les plaques 1.5 et 16.A cet effet., des  alvéoles 36 sont ménagés dans ces plaques 15,  16 et dans les brides des mâchoires 1, 2, tan  dis que d'autres alvéoles 37 sont     ménagés     dans une plaque 38 fixée sur l'extrémité     @39     du secondaire du transformateur d'alimenta  tion en courant de soudure. Dans ces alvéoles  36, 37 sont logées les extrémités de câbles son.

    ples 18 de forte section,     suffisante    pour le  passage d'un courant d'intensité désirée, et  ces extrémités sont, noyées dans     Lui    alliage ou  métal fusible remplissant les alvéoles et par  lequel elles sont soudées, cet alliage assurant  ainsi un contact, électrique satisfaisant quelle  que soit la température de soudure. Les pla  ques 15, 16 et 38 sont, de préférence, vissées  sur les brides ou éléments coopérant, pour em  pêcher tout dégagement des câbles de con  nexion 18 en les enserrant..

   Bien qu'on ait  représenté ici trois câbles de connexion 18  fixés à la mâchoire 2, il va de soi que ce nom  bre peut être modifié à volonté, selon les     eon-          ditions    d'utilisation; l'un des câbles 18 est  représenté goupillé à chacune de ses extré  mités en 40\ et 41.  



  On a montré dans ].es     fig.    6 et 7 un genre  de soudure en bout de cosses de cuivre ou  d'alliage de cuivre à l'extrémité de câbles  d'aluminium 64, cette soudure pouvant être  réalisée, par exemple, au moyen de la.     demi-          coquille    montrée à la     fig.    4. Dans ce cas, on      engage, comme montré à la fig. 6, l'embout 35  de la, cosse en cuivre ou en. alliage de cuivre       3-1,    fendu au préalable au moyen d'un certain  nombre de coups de scie pour faciliter la péné  tration du métal fondu, dans une extrémité  d'un manchon protecteur 44 en cuivre ou en  alliage de cuivre, par exemple, renfermant  une pastille de métal d'apport 45 d'étain ou  d'alliage d'étain.

   On engage le câble en cuivre  ou en aluminium 64 dans l'autre extrémité du  manchon 44 et l'on fixe ces éléments dans les  mâchoires de la machine en procédant d'une  faon en soi connue pour réaliser la soudure  par pénétration totale de l'embout 35 dans le  manchon 44. La fig. 7 montre le câble 64  muni de sa cosse d'extrémité 34 lorsque la       soudure    est terminée.  



  Dans la forme d'exécution pour la soudure  en bout de conducteurs de cuivre et pour la       fixation    de cosses de cuivre ou d'alliage de  cuivre à l'extrémité de câbles en cuivre 65 que  montre la fig. 8, on utilise un manchon pro  tecteur en une matière non métallique, par  exemple en céramique ou en une autre matière       réfractaire    carburée ou en carbone 47, formé  clé deux moitiés assemblées au moyen d'or  g,anes appropriés (non représentés) et présen  tant dans sa partie médiane, sur sa périphé  rie, un. orifice d'éjection 49 du métal fondu.  Cet orifice peut être ménagé dans l'une des  deux moitiés du manchon 47 ou sur la ligne  (le jonction de ces moitiés, comme montré en  pointillés en 50.

   Lors de la soudure, le métal  fondu est refoulé à travers l'orifice 49 et  forme une goutte 51 dont l'apparition sert de  test de fin de soudure et qui se solidifie au  refroidissement (fig. 9). Après la soudure, on  enlève les deux moitiés du manchon 47 pour  ne laisser que la zone de soudure pleine 48.  On peut alors sectionner, si désiré, le bouton  51 formé par le métal éjecté. Si le manchon  47 est d'une seule pièce et enfilé sur les deux  extrémités à souder, il pourra être cassé après  coup.  



  On a représenté à la fig. 10 un interrup  teur susceptible d'être utilisé dans le circuit  du     primaire    du     transformateur    fournissant le  courant de soudure. Cet interrupteur com-    prend un boîtier 52 vissé sur un socle     isolant     53 et présentant un orifice pour le passage  d'une tige 54 munie à son extrémité libre d'un  bouton 55 et présentant dans sa partie mé  diane un collier isolant 56 sur lequel est fixé  un     disque    de contact en cuivre 57. Cette tige  54 est     guidée    par son extrémité inférieure  dans le socle 53 et elle est entourée d'un res  sort hélicoïdal 5$ interposé entre ce socle 53  et le collier 56 et tendant à ramener normale  ment la tige 54 vers le haut.

   Sous le disque  57 et à une certaine     distance    de celui-ci sont  placées des masses de graphito-cuivre 59  (aggloméré de graphite et de cuivre ou autre  aggloméré ou alliage conducteur et cassant)  logées dans les douilles 60 portant une tige  filetée 61 servant au branchement des conduc  teurs (non représentés) et maintenues en place  par des écrous 62. La     combinaison    cuivre et       graphito-cuivre        ainsi    obtenue permet d'obtenir  un contact net sans étincelles de rupture, et  la friabilité des masses de     graphito-cuivre    59  empêche tout. collage du disque 57 sur ces       masses    formant plots de contact.  



  Il est encore à mentionner que pour la  soudure d'éléments r     )nducteurs    en fer on  utilise un manchon en une matière réfractaire  inerte, par exemple en alumine ou en silice  fondue.  



  Dans     les    formes d'exécution représentées       dans    le     dessin    annexé, les     mâchoires    1, 2 dans  lesquelles sont fixés     les        extrémités    des câbles  sont faites en matière métallique afin que le  courant de soudure     puisse    passer à travers  ces mâchoires. Mais on peut     utiliser        aussi    des  mâchoires en matière non métallique pour  saisir les câbles avec un     dispositif    particulier  non figuré.

   De toutes façons, les extrémités  des câbles doivent être entourées d'un man  chon métallique ou non métallique dans lequel  se fera le moulage lors de la     fusion    du métal  par passage du courant;     d'autres    moyens  étant prévus pour assurer le contact entre le  manchon et le câble à souder.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Procédé de soudure électrique de cosses de contact à l'extrémité de câbles électriques, caractérisé en ce qu'on fixe la cosse par une équerre (34) sur une demi-coquille semi-cylin- drique (33) à face plane logée dans une mâ choire (19, 20), qu'on monte un câble<B>(64,65)</B> dans une autre mâchoire en coiffant.

   à l'aide d'un manchon protecteur (44, 47) la partie du câble dépassant de la mâchoire, qu'on rapproche les mâchoires pour introduire un embout (35) de cette cosse dans l'autre extré mité du manchon (44, 47) et qu'on fait passer le courant électrique de soudure, tout en re foulant le métal fondu en imprimant un mouvement de translation relatif aux mâ choires. II.

   Machine pour la mise en ouvre du pro cédé selon la revendication I, comportant, deux mâchoires destinées à recevoir des parties extrêmes des câbles, ces mâchoires étant ali mentées en énergie électrique par le secon daire d'un transformateur dont le circuit pri maire est alimenté à partir d'une source de courant appropriée, caractérisée en ce que l'une au moins des mâchoires (1, 2) est mon tée sur un chariot (6) guidé sur un socle de support (3) avec interposition d'organes de roulement. formés par des billes (10) logées dans des rainures (8, 9) du socle et du cha riot. SOUS-REVENDICATIONS: 1.

   Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que pour souder des cosses de cuivre (34, 35) sur des conducteurs d'alumi nium (64), on utilise un manchon protecteur (44) en une matière contenant du cuivre et renfermant une pastille d'alliage d'étain (45), et qu'on entaille l'embout (35) de la cosse de cuivre pour faciliter la. pénétration du métal fondu, au moyen de coups de scie. 2. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que pour la soudure de cosses de cuivre (34, 35) sur des conducteurs (65) et la soudure en bout des conducteurs de cuivre, on utilise un manchon protecteur (47) en une matière non métallique, manchon qui est ensuite cassé pour dégager la soudure. 3.

   Procédé suivant la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on utilise un manchon (47) qui est formé de deux moitiés assem blées et qui est susceptible d'être démonté après la soudure. 4. Procédé suivant la. revendication I, ca ractérisé en ce que pour la soudure d'éléments conducteurs en fer, on utilise un manchon en une matière réfractaire inerte. 5. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on utilise un manchon (47) percé d'un trou dans sa paroi latérale (49, 50) pour l'éjection du métal fondu qui forme une perle (51) que l'on élimine après soudure. 6.

   Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on utilise des mâchoires (1, 2) en matière métallique dans lesquelles on fixe les câbles en entourant leurs extrémités d'un manchon dans lequel se fera le moulage lors de la fusion du métal par passage du courant. 7. Machine suivant la revendication II, ca ractérisée en ce que lesdites rainures (8) du socle (3) sont. ménagées dans les faces laté rales de rails (7) faisant .face aux rainures (9) du chariot (6), des butées (11, 12) étant prévues pour empêcher le dégagement des billes (10) des rainures et pour limiter la course dû chariot. 8.

   Machine suivant la revendication II, ca ractérisée en ce que les mâchoires (l, \?) sont isolées électriquement du socle (3) et du cha riot (6) par des feuilles de matière isolante (4, 5). 9. Machine suivant la. revendication II, dans laquelle les mâchoires sont formées d'une embase et d'un couvercle articulés l'un à l'autre et sont, munies d'un dispositif de fer meture à excentrique, caractérisée en ce que l'embase (19) et le couvercle (20) comportent des fraisures semi-cylindriques (23, 24) des tinées à recevoir des demi-coquilles (25, 26) de rayon de courbure interne variable, munies de goujons de centrage (27, 28) engagés dans des trous (29)

   des mâchoires pour assurer la mise en place exacte de ces demi-coquilles. 1.0. Machine suivant la revendication II et la sous-revendication 9, caractérisée en ce que le goujon (28) de la. demi-coquille (26) enga gée dans le couvercle (20) est fileté et fait saillie sur la face opposée de c e couvercle, afin de permettre d'y visser un écrou de rete nue (30). 11.

   Machine suivant la revendication II, caractérisée en ce que le couvercle (20) d'au moins une mâchoire (1, 2) présente une frai- sure transversale (31) de section rectangulaire destinée â. recevoir un prisme (32) muni d'un goujon de centrage fileté (28) sur lequel est vissé un écrou (30) pour son serrage sur le couvercle. 12. Machine suivant la revendication II et la sous-revendication 11, caractérisée en ce que l'embase (19) de l'une au moins des mâchoires (1, 2) porte une demi-coquille (33) formée par un élément semi-cylindrique plein muni d'un goujon de centrage (28). 13. Machine suivant la revendication II.

   caractérisée en ce que les mâchoires (1, 2) portent des plaques de contact (1.5, 16) sur lesquelles sont fixés par soudure des câbles souples (17, 18) connectés par soudure, d'au tre part, aux extrémités du secondaire (39) d'un transformateur d'alimentation au moyen de cosses de contact (38). 14.

   Machine suivant la. revendication II et la sous-revendication 13, caractérisée en ce que les mâchoires (1, 2), l'extrémité de secondaire (39) d'un transformateur d'alimentation et les plaques de contact (15, 16, 38) présentent des alvéoles (36, 37) remplis de métal fusible et dans lesquels sont soudées les extrémités des câbles de connexion (17, 18), ces extré mités étant susceptibles d'être rendues mas sives par fusion en bout et goupillées dans lesdits alvéoles après solidification.