Procédé de formation d'alliages superficiels<B>de</B> diffÙsion, notamment<B>de</B> chrome. La présente invention a pour objet un procédé de formation d'alliages superficiels de diffusion, notamment de chrome, sur des<B>élé-</B> ments métalliques, procédé caractérisé en ce que le métal d'apport est apporté aux éléments métalliques<B>à</B> traiter par l'intermédiaire d'un fluorure dudit métal d'apport.
On va examiner maintenant,<B>à</B> titre d'exemple, un cas particulier où l'application de l'invention est spécialement intéressante, ce cas particulier concernant des pièces fer- reuses sur lesquelles on se propose d'apporter du chrome pour former un alliage superfi ciel de diffusion.
On a alors recours, comme agent de trans port du chrome,<B>à</B> une atmosphère gazeuse contenant, du fluorure de chrome.
De préférence, on expose directement les pièces<B>à</B> traiter dans une atmosphère gazeuse obtenue au cours de l'opération de chromisa- tion par l'action de fluorure d'ammonium sur du chrome ou sur un composé de chrome.
On pourra éventuellement, par adjonction de réactifs complémentaires, tels par exemple que de l'alumine, de la zircone, de l'alumi nium, du silicium ou du zirconium, réaliser des diffusions mixtes.
Par ailleurs, on opère avantageusement en atmosphère réductrice, par exemple d'hydro gène.
Le transport de chrome est alors régi par les deux équations suivantes. <B>Il y</B> a, d'abord, libération du chrome et formation de fluorure de fer <B>(1)</B> F?Cr <B>+</B> Fe<B>=</B> F2Fe <B>+</B> Cr.
Ce fluorure de fer est réduit aussitôt par l'hydrogène suivant la réaction: (2) F2Fe <B>+ 112 =</B> Fe<B>+</B> 2 FH.
Le choix du flaorure de chrome comme véhicule du métal d'apport présente de nom breux et réels avantages.
En effet, les constantes physiques de cet halogénure (tension de vapeur et point d'ébul- lition# et ses constantes thermodynamiques se prêtent<B>à</B> une réaction d'échange équilibrée, en phase vapeur, aux températures nécessaires pour la diffusion du chrome<B>à</B> l'intérieur du métal traité, le traitement s'opérant, de pré férence,<B>à</B> des températures (par exemple <B>11000 C)</B> inférieures au point d'ébullition du fluorure de chrome, ce dernier agissant alors par sa tension de vapeur.
Enfin, le fluorure d'ammonium se prête, aussi bien dans le cas d'un chromage thermi que par contact des pièces<B>à</B> traiter avec les réactifs solides, que dans le cas envisagé ici d'un traitement en phase vapeur,<B>à</B> l'adjonc tion d'eau aux susdits réactifs solides, ce qui présente l'avantage de permettre l'attaque initiale du chrome en phase liquide.
<B>Il</B> convient de signaler ici que, notamment dans le cas où l'on désire opérer en présence d'eau, on pourra éventuellement substituer en partie ou complètement de l'acide fluorhy- drique en solution au fluorure d#ammonium entrant dans la composition de la masse des réactifs.
L'eau ainsi ajoutée est éliminée au cours du chauffage et la volatilisation du fluorure d'ammonium en excès entraîne les dernières traces de vapeur d'eau, ce qui fait que, en fin de traitement, on n'observe aucune oxyda tion du chrome et des autres réactifs demeu rant encore dans la chambre de réaction. De plus, on diminue très sensiblement, par cette adjonction d'eau, les fumées de fluorure d'am monium qui se forme au début du traitement.
On adoptera donc, pour la constitution de la masse des réactifs, du fluorure d'ammo nium (neutre ou acide) que l'on pourra, soit simplement humidifier, soit introduire sous forme de solution aqueuse, soit encore mêlé <B>à</B> de l'acide fluorhydrique.
Voici les réactions qui interviennent lors de la formation du fluorure de chrome<B>à</B> par tir d'une masse de réactifs contenant de l'eau.
Pendant l'attaque en phase liquide, l'acide fluorhydrique provenant de l'hydrolyse de fluorure d'ammonium réagit sur<B>le</B> chrome avec formation de fluorure de chrome et<B>d'hy-</B> drogène. <B>(3)</B> 2 FH <B>+</B> Cr <B>=</B> F2Cr <B>+</B> J-J2. Cette réaction se passe principalement aux environs de<B>1000C</B> pendant l'échauffement de la chambre de réaction qui subit de ce fait un palier.
Le fluorure d'ammonium se volatilise en suite en entraînant les dernières traces de va peur d'eau et en se dissociant partiellement pour donner lieu<B>à</B> la formation d'acide fluor hydrique qui, en réagissant sur le chrome, donne du fluorure de chrome par voie sèche en atmosphère non oxydante.
En ce qui concerne la température de traitement, elle sera comprise entre<B>600</B> et 12001, <B>C</B> suivant la nature du métal traité et la durée de l'opération, durée qui peut varier d'une fraction d'heure<B>à</B> quelques dizaines d'heures. Pour les métaux ferreux, on ai-ira intérêt<B>à</B> limiter le domaine de température entre<B>1050</B> et<B>11000 C,</B> Le chrome ou la matière contenant du chrome (ferro-chrome par exemple), après avoir été morcelé ou pulvérisé, devra être mélangé au fliiorure d'ammonium et<B>à</B> un produit destiné<B>à</B> éviter la coalescence, c'est- à-dire l'agglomération par frittage du chrome.
Bien que l'on puisse envisager d'utiliser, comme tel produit, une matière inerte ou sen siblement inerte telle que kaolin, magnésie, hématite, il est possible d'utiliser un<B>composé</B> prenant part<B>à</B> la réaction, ce qui permet alors de réaliser une diffusion mixte destinée, par exemple, soit<B>à</B> augmenter la résistance<B>à</B> l'oxydation (cas de l'adjonction d'alumine), soit<B>à</B> permettre une pénétration plus pro fonde du chrome dans les métaux ferreux<B>à</B> haute teneur en carbone (cas de l'adjonction de la zircone).
On désignera ci-après par 15expression masse des réactifs , le mélange global chrome- fluorure d'ammonium-produits d'adjonction.
La décomposition de cette masse des réac tifs produit une atmosphère non oxydante. On pourra, alors, ou bien se contenter de cette production interne, auquel cas on devra prévoir des valves permettant l'évacuation de l'excès de gaz sans rentrée d'air, ou bien ali menter artificiellement la chambre de réaction en gaz réducteur ou inerte.
Les fig. <B>1</B> et 2 du dessin annexé représen tent, de façon schématique et<B>à</B> titre d'exem ple, deux modes de réalisation d'un appareil lage pour la mise en ceuvre du procédé selon l'invention.
Selon le mode de réalisation qu'illustre la fig. 1, on dispose en<B>A,</B> dans le fond d'une caisse de diffusion 2, de préférence cylindrique ver ticale, la masse des réactifs définie précédem ment; on isole les pièces<B>1</B> de ladite masse<B>à</B> l'aide d'un cloisonnement<B>3,</B> par exemple ho rizontal, lesdites pièces étant alors disposées au-dessus de la couche<B>J,</B> ce qui évite leur enrobage dans la masse des réactifs (enro bage générateur d'adhérence) et les risques de réaction sur le chrome, du composé ferreux libéré par le traitement de diffusion (conser vation des qualités de la masse des réactifs), de préférence, on prévoit,<B>à</B> la partie supé rieure de la caisse 2,
une réserve B de chrome ou<B>de</B> ferro-chrome contenue dans un panier 4 et servant<B>à</B> la régénération directe de la vapeur active, et l'on fait régner, par exemple, dans la caisse 2, une atmosphère réductrice, par exem ple encore d'hydrogène amené de l'extérieur par un conduit<B>5.</B>
Le processus chimique, lors au chauffage, est alors le suivant.
La vapeur de fluorure de chrome réagit avec le fer suivant l'équation<B>(1),</B> le chrome libéré diffusant dans les pièces en traitement, tandis que le fluorure de fer est réduit aussi tôt suivant la réaction (2) en régénérant le fer qui ne quitte donc pas la pièce traitée (constance des cotes de ladite pièce); l'acide fluorhydrique libéré par la réduction du fluorure de fer entre en contact avec la réserve de chrome B placée<B>à</B> la partie supérieure<B>de</B> la caisse 2 et il se forme une nouvelle quantité de fluorure de chrome qui, plus dense que l'acide fluorhydrique, retombe sur les pièces en traitement et leur cède le chrome qu'il vé hicule.
<B>Il</B> se produit ainsi un véritable va-et-vient du fluorure transporteur entre la masse des réactifs et la réserve de chrome B, chaque passage sur les pièces<B>à</B> traiter s'accompa gnant d'une libération de chrome.
En outre, si l'on a prévu de l'alumine, de la zircone, de l'aluminium, du silicium ou<B>du</B> zirconium dans la masse des réactifs, une par tie du composé de chrome réagit sur ces<B>élé-</B> ments pour former le composé correspondant qui participe<B>à</B> la formation de Falliage de diffusion.
Ce procédé permet d'obtenir des couches parfaitement unies et brillantes comparables aux meilleurs dépôts électrolytiques et ne pré sentant aucune trace d'adhérence des pro duits entrant dans la composition de la masse des réactifs. Les teneurs en chrome sont éle vées dans tous les cas et peuvent dépasser <B>50</B> 1/9 <B>à</B> la surface,<B>à</B> titre d'exemple, la teneur moyenne en aluminium des couches atteint 2 % environ dans le cas d'une diffusion mixte <B>à</B> l'alumine.
Le traitement ayant lieu de préférence en atmosphère gazeuse active, on peut traiter avec succès des pièces de forme compliquée présentant des retraits ou des anfractuosités.
<B>A</B> titre d'exemple, sur de l'acier doux<B>à</B> <B>0,1</B> 1/o de carbone, on peut obtenir<B>à</B> 11001, <B>C</B> une profondeur de pénétration de 0,20 mm, dans une opération d'une durée de 4 heures, <B>à 10000 C</B> une pénétration de<B>0,1</B> mm en 4 heures.
La dureté de la couche est de l'ordre de celle des alliages fer-chrome, c'est-à-dire voisine de 200 Vickers. Les couches sont sou ples et ductiles et offrent par suite de bonnes caractéristiques de résistance<B>à</B> l'usure; elles présentent une résistance élevée<B>à</B> la corrosion par l'acide nitrique et par les solutions de chlorure de sodium; elles résistent bien, d'au tre part,<B>à</B> l'oxydation sèche pendant des du rées très longues jusqu'à des températures pouvant dépasser<B>900-10000</B> C; leur régula rité et leur homogénéité sont parfaites.
Sur des aciers<B>à</B> teneur plus élevée en car bone, l'épaisseur obtenue est moindre, mais la dureté plus élevée;<B>à</B> titre d'exemple, avec un acier de<B>0,5</B> % de carbone, on obtient une cou che de<B>0,03</B> mm en 4 heures<B>à 10000 C</B> dont la dureté est de l'ordre de<B>800</B> Vickers. Si Fon pratique une décarburation initiale de l'acier ou de la fonte traitée, notamment par chauffage dans l'hydrogène humide, il est possible d'obtenir, sur des aciers<B>à</B> teneur éle vée en carbone, des épaisseurs équivalentes<B>à</B> celles obtenues sur les aciers doux.
Suivant un autre mode de réalisation du procédé qu'illustre la fig. 2 et dont les condi tions d'application sont analogues<B>à</B> celles du traitement de calorisation par l'aluminium, les pièces<B>1</B> sont placées au contact direct du mé lange finement pulvérisé A contenant le chrome ou ferro-chrome, le fluorure d'ammo nium ou acide fluorhydrique en présence d'eau et éventuellement Falumine.
Celle-ci peut être éventuellement. rempla cée par tout autre composé seulement destiné <B>à</B> éviter la des particules de chrome ou donnant lieu<B>à</B> une diffusion mixte dans les conditions précisées ci-dessus.
Le traitement s'effectue dans les mêmes conditions de durée et de température. Enfin, un mode de réalisation mixte con sisterait<B>à</B> chauffer les pièces<B>1</B> au contact de chrome ou ferro-chrome morcelé au-dessous duquel on placerait la masse des réactifs.
<B>Il y</B> a lieu de noter que, dans tous les cas' le traitement pourrait être effectué sous atmo sphère d'ammoniac ou, mieux encore, suivi d'un traitement de nitruration par l'ammo niac<B>à</B> des températures comprises entre<B>300</B> et 10001, <B>C.</B> On obtiendrait alors des couches d'une dureté extrêmement élevée pouvant atteindre<B>1500</B> Vickers, couches présentant par ailleurs une résistance élevée<B>à</B> la corro sion et<B>à</B> l'oxydation sèche.
Bien entendu, le traitement venant d'être décrit petit être appliqué dans les mêmes con ditions<B>à</B> différents métaux ou alliages tels que nickel, cobalt, hastalloys, molybdène et tungstène frittés ou en poudre.
En ce qui concerne ce dernier cas, c'est- à-dire la ehromisation de poudres métalliques réfractaires (molybdène ou tungstène-) desti nées<B>à</B> être frittées, en particulier pour l'ob tention de composés mixtes contenant, notam ment des oxydes métalliques, on effectuera le traitement de diffusion intermétallique en phase vapeur.
La poudre<B>à</B> traiter pourra alors être,<B>dis-</B> posée dans des augets.
On obtient ainsi une chromisation très homogèné de la poudre.
<B>A</B> titre d'exemple, pour chromiser de la poudre de molybdène de 2 microns de dia mètre, on pourra soumettre cette poudre<B>à</B> l'action de la phase gazeuse pendant trois heures<B>à</B> 10501, <B>C</B> (teneur moyenne en chrome de<B>15</B> O/a), si l'on fait durer le traitement, pen dant cinq heures<B>à</B> cette même température, la teneur en chrome passe<B>à 25</B> %.
Des poudres métalliques ainsi chromisées présentent des caractéristiques de frittage re marquables, notamment dans le cas de com posés mixtes contenant des oxydes tels, par exemple, que l'alumine, la zircone, la magné sie ou l'oxyde de titane.
On pourra, éventuellement, faire subir aux éléments métalliques ehromisés par une vapeur au fluorure un traitement de polis sage anodique -ultérieur qui permet d'obtenir, outre le brillantage inhérent<B>à</B> de tels traite ments de polissage, l'élimination de la phase sigma des ferro-chromes qui risque d'appa raître, dans certaines conditions,<B>à</B> la limite extérieure des eotiehes de diffusion, une telle phase présentant l'inconvénient d'abaisser la résistance de la surface<B>à</B> la corrosion saline.
<B>A</B> cet. effet, on pourra, avantageusement, avoir recours<B>à</B> un procédé de polissage ano- clique -utilisant Lin bain électrolytique conte nant de l'acide perchlorique et de l'acide acé- tioue.
Process for forming surface <B> </B> diffsion alloys, in particular <B> chromium </B>. The present invention relates to a process for forming superficial diffusion alloys, in particular of chromium, on metallic elements, a process characterized in that the filler metal is supplied to the metallic elements. <B> to </B> to be treated by means of a fluoride of said filler metal.
We will now examine, <B> to </B> by way of example, a particular case where the application of the invention is particularly interesting, this particular case concerning ferrous parts on which it is proposed to add chromium to form a superficial diffusion alloy.
As the chromium transport agent, use is made of <B> </B> a gaseous atmosphere containing chromium fluoride.
Preferably, the parts <B> to </B> are directly exposed to a gaseous atmosphere obtained during the chromization operation by the action of ammonium fluoride on chromium or on a chromium compound. .
It is optionally possible, by adding additional reagents, such as for example alumina, zirconia, aluminum, silicon or zirconium, to produce mixed diffusions.
Furthermore, the operation is advantageously carried out in a reducing atmosphere, for example hydrogen.
The chromium transport is then governed by the following two equations. <B> There is </B>, first, the liberation of chromium and the formation of iron fluoride <B> (1) </B> F? Cr <B> + </B> Fe <B> = </B> F2Fe <B> + </B> Cr.
This iron fluoride is immediately reduced by hydrogen following the reaction: (2) F2Fe <B> + 112 = </B> Fe <B> + </B> 2 FH.
The choice of chromium fluoride as the vehicle for the filler metal has many real advantages.
Indeed, the physical constants of this halide (vapor pressure and boiling point # and its thermodynamic constants lend themselves <B> to </B> a balanced exchange reaction, in vapor phase, at the temperatures necessary for the diffusion of chromium <B> inside </B> the inside of the treated metal, the treatment taking place preferably at <B> </B> temperatures (for example <B> 11000 C) </ B> below the boiling point of chromium fluoride, the latter then acting through its vapor pressure.
Finally, ammonium fluoride is suitable, both in the case of thermal chromium plating and by contact of the parts <B> to </B> to be treated with solid reagents, as in the case considered here of a treatment in vapor phase, <B> to </B> the addition of water to the aforesaid solid reagents, which has the advantage of allowing the initial attack of the chromium in the liquid phase.
<B> It </B> should be pointed out here that, in particular in the case where it is desired to operate in the presence of water, it is possible to optionally substitute, in part or completely, hydrofluoric acid in solution for the fluoride. #ammonium entering into the composition of the mass of reagents.
The water thus added is eliminated during heating and the volatilization of the excess ammonium fluoride causes the last traces of water vapor, which means that, at the end of the treatment, no oxidation of the chromium is observed. and other reagents still remaining in the reaction chamber. In addition, this addition of water very appreciably reduces the ammonium fluoride fumes which form at the start of the treatment.
We will therefore adopt, for the constitution of the mass of the reagents, ammonium fluoride (neutral or acid) which we can either simply humidify, or introduce in the form of an aqueous solution, or even mixed <B> with < / B> hydrofluoric acid.
Here are the reactions which occur during the formation of chromium fluoride <B> to </B> by firing a mass of reagents containing water.
During the liquid phase attack, hydrofluoric acid from the hydrolysis of ammonium fluoride reacts with <B> </B> chromium with the formation of chromium fluoride and <B> hy - </ B > drogen. <B> (3) </B> 2 FH <B> + </B> Cr <B> = </B> F2Cr <B> + </B> J-J2. This reaction takes place mainly around <B> 1000C </B> during the heating of the reaction chamber which undergoes a plateau.
Ammonium fluoride subsequently volatilizes, causing the last traces of water to scare away and partially dissociating to give rise to <B> </B> the formation of hydrofluoric acid which, by reacting with the chromium , gives chromium fluoride by dry process in non-oxidizing atmosphere.
Regarding the treatment temperature, it will be between <B> 600 </B> and 12001, <B> C </B> depending on the nature of the metal treated and the duration of the operation, which time may vary from a fraction of an hour <B> to </B> a few tens of hours. For ferrous metals, it will be advantageous <B> to </B> limit the temperature range between <B> 1050 </B> and <B> 11000 C, </B> Chromium or material containing chromium (ferro-chromium for example), after having been broken up or pulverized, must be mixed with ammonium fluoride and <B> with </B> a product intended <B> to </B> avoid coalescence, that is, that is to say the agglomeration by sintering of chromium.
Although it is possible to envisage using, as such a product, an inert or significantly inert material such as kaolin, magnesia, hematite, it is possible to use a <B> compound </B> taking part <B> to the reaction, which then makes it possible to achieve a mixed diffusion intended, for example, either <B> to </B> increase the resistance <B> to </B> oxidation (case of addition of alumina), or <B> to </B> allow a deeper penetration of chromium in ferrous metals <B> with </B> high carbon content (case of the addition of zirconia).
The expression mass of the reactants will denote hereinafter the overall chromium-ammonium fluoride-adduct mixture.
The decomposition of this mass of reagents produces a non-oxidizing atmosphere. We can, then, either be satisfied with this internal production, in which case we will have to provide valves allowing the evacuation of the excess gas without air intake, or else artificially supply the reaction chamber with reducing gas or inert.
Figs. <B> 1 </B> and 2 of the appended drawing represent, schematically and <B> to </B> by way of example, two embodiments of a lage apparatus for carrying out the method according to the invention.
According to the embodiment illustrated in FIG. 1, at <B> A, </B> is placed in the bottom of a diffusion box 2, preferably vertical cylindrical, the mass of the reagents defined above; the parts <B> 1 </B> of said mass <B> with </B> are isolated using a partitioning <B> 3, </B> for example ho rizontal, said parts then being arranged in - above the <B> J, </B> layer which prevents their coating in the mass of the reagents (coating generating adhesion) and the risk of reaction on the chromium, of the ferrous compound released by the diffusion treatment (conservation of the qualities of the mass of the reagents), preferably, provision is made <B> to </B> the upper part of box 2,
a reserve B of chromium or <B> of </B> ferro-chromium contained in a basket 4 and serving <B> for </B> the direct regeneration of the active steam, and one makes reign, for example, in box 2, a reducing atmosphere, for example hydrogen supplied from the outside through a pipe <B> 5. </B>
The chemical process, during heating, is then as follows.
The chromium fluoride vapor reacts with iron according to the equation <B> (1), </B> the liberated chromium diffusing into the parts being processed, while the iron fluoride is reduced as soon as the reaction (2 ) by regenerating the iron which therefore does not leave the treated part (constancy of the dimensions of said part); the hydrofluoric acid liberated by the reduction of iron fluoride comes into contact with the reserve of chromium B placed <B> at </B> the upper part <B> of </B> box 2 and a new one is formed quantity of chromium fluoride which, denser than hydrofluoric acid, falls on the parts being treated and gives them the chromium which it carries.
<B> There </B> is thus produced a real back and forth of the fluoride transporter between the mass of the reagents and the reserve of chromium B, each passage on the parts <B> to </B> to be treated is accompanied annoying release of chromium.
In addition, if alumina, zirconia, aluminum, silicon or <B> </B> zirconium have been included in the mass of the reagents, part of the chromium compound will react with these <B> elements </B> to form the corresponding compound which participates <B> in </B> the formation of the diffusion alloy.
This process makes it possible to obtain perfectly even and shiny layers comparable to the best electrolytic deposits and not showing any trace of adhesion of the products entering into the composition of the mass of the reagents. The chromium contents are high in all cases and can exceed <B> 50 </B> 1/9 <B> at </B> the surface, <B> at </B> for example, the The average aluminum content of the layers reaches approximately 2% in the case of mixed <B> to </B> alumina diffusion.
Since the treatment preferably takes place in an active gas atmosphere, it is possible to successfully process parts of complicated shape with recesses or crevices.
<B> A </B> by way of example, on mild steel <B> at </B> <B> 0.1 </B> 1 / o carbon, we can obtain <B> at </B> 11001, <B> C </B> a penetration depth of 0.20 mm, in an operation lasting 4 hours, <B> at 10,000 C </B> a penetration of <B > 0.1 </B> mm in 4 hours.
The hardness of the layer is of the order of that of iron-chromium alloys, that is to say close to 200 Vickers. The layers are flexible and ductile and therefore offer good wear resistance characteristics; they have a high resistance to corrosion by nitric acid and sodium chloride solutions; they resist well, on the other hand, <B> to </B> dry oxidation for very long periods of time up to temperatures which may exceed <B> 900-10000 </B> C; their regularity and homogeneity are perfect.
On steels <B> with </B> higher carbon content, the thickness obtained is less, but the hardness higher; <B> to </B> by way of example, with a steel of <B > 0.5 </B>% carbon, a layer of <B> 0.03 </B> mm is obtained in 4 hours <B> at 10,000 C </B>, the hardness of which is of the order of <B> 800 </B> Vickers. If Fon performs an initial decarburization of the treated steel or cast iron, in particular by heating in wet hydrogen, it is possible to obtain, on steels with a high carbon content <B> </B>, thicknesses equivalent to <B> to </B> those obtained on mild steels.
According to another embodiment of the method illustrated in FIG. 2 and whose application conditions are similar <B> to </B> those of the heat transfer treatment with aluminum, the parts <B> 1 </B> are placed in direct contact with the finely pulverized mixture A containing chromium or ferro-chromium, ammonium fluoride or hydrofluoric acid in the presence of water and optionally alumina.
This can possibly be. replaced by any other compound intended only <B> to </B> avoid the chromium particles or giving rise <B> to </B> mixed diffusion under the conditions specified above.
The treatment is carried out under the same conditions of time and temperature. Finally, a mixed embodiment would consist of <B> </B> heating the parts <B> 1 </B> in contact with chopped chromium or ferro-chromium below which the mass of the reactants would be placed.
<B> It should be noted </B> that in all cases the treatment could be carried out under an ammonia atmosphere or, better still, followed by a nitriding treatment with ammonia niac <B > at </B> temperatures between <B> 300 </B> and 10001, <B> C. </B> We would then obtain layers of extremely high hardness which can reach <B> 1500 </ B > Vickers, layers with a high resistance to <B> to </B> corrosion and <B> to </B> dry oxidation.
Of course, the treatment just described can be applied under the same conditions <B> to </B> different metals or alloys such as nickel, cobalt, hastalloys, molybdenum and tungsten sintered or in powder form.
As regards the latter case, that is to say the ehromisation of refractory metal powders (molybdenum or tungsten-) intended <B> to </B> be sintered, in particular for obtaining mixed compounds containing, in particular metal oxides, the intermetallic vapor phase diffusion treatment will be carried out.
The powder <B> to </B> can then be, <B> disposed- </B> placed in buckets.
A very homogeneous chromization of the powder is thus obtained.
<B> A </B> by way of example, to chromize molybdenum powder of 2 microns in diameter, this powder can be subjected <B> to </B> the action of the gas phase for three hours <B> to </B> 10501, <B> C </B> (average chromium content of <B> 15 </B> O / a), if the treatment is prolonged, for five hours <B> at </B> this same temperature, the chromium content drops to <B> 25 </B>%.
Metal powders thus chromized have remarkable sintering characteristics, in particular in the case of mixed compounds containing oxides such as, for example, alumina, zirconia, magnesium or titanium oxide.
It is possible, optionally, to subject the metallic elements ehromized by a fluoride vapor to a subsequent anodic polishing treatment which makes it possible to obtain, in addition to the shine inherent <B> in </B> such polishing treatments, elimination of the sigma phase of ferro-chromes which risks appearing, under certain conditions, <B> at </B> the outer limit of the diffusion eoties, such a phase having the disadvantage of lowering the resistance of the surface <B> to </B> salt corrosion.
<B> A </B> this. In fact, it is possible, advantageously, to have recourse to <B> </B> an anoclic polishing process - using an electrolytic bath containing perchloric acid and acetic acid.