CH285265A - Dispositif de contrôle de la vitesse du moteur de travail d'un groupe Léonard. - Google Patents

Dispositif de contrôle de la vitesse du moteur de travail d'un groupe Léonard.

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CH285265A
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Berthiez Charles-William
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    • H02GENERATION; CONVERSION OR DISTRIBUTION OF ELECTRIC POWER
    • H02PCONTROL OR REGULATION OF ELECTRIC MOTORS, ELECTRIC GENERATORS OR DYNAMO-ELECTRIC CONVERTERS; CONTROLLING TRANSFORMERS, REACTORS OR CHOKE COILS
    • H02P7/00Arrangements for regulating or controlling the speed or torque of electric DC motors
    • H02P7/06Arrangements for regulating or controlling the speed or torque of electric DC motors for regulating or controlling an individual dc dynamo-electric motor by varying field or armature current
    • H02P7/18Arrangements for regulating or controlling the speed or torque of electric DC motors for regulating or controlling an individual dc dynamo-electric motor by varying field or armature current by master control with auxiliary power
    • H02P7/34Arrangements for regulating or controlling the speed or torque of electric DC motors for regulating or controlling an individual dc dynamo-electric motor by varying field or armature current by master control with auxiliary power using Ward-Leonard arrangements

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Description


  Dispositif de contrôle de la vitesse du moteur de travail d'un groupe Léonard.    Les groupes Léonard classiques     cornpreri-          nent,    comme on le sait, un moteur de travail  à courant continu dont on fait varier la vi  tesse en réglant la tension de la génératrice  qui l'alimente. Pour augmenter l'étendue de  la     gamine    des     vitesses    du moteur, il arrive  souvent qu'on agisse aussi sur le champ du  moteur.

   Dans ce cas,     l'équipement    électrique  de contrôle de la vitesse du moteur comporte  deux rhéostats l'un pour le     réglage    du cou  rant d'excitation de la. génératrice et l'autre  pour le     réglage    du courant d'excitation du  moteur. (.'es deux rhéostats sont le plus sou  vent solidaires     mécaniquement    et agissent  électriquement l'un après l'autre. Dans ces  conditions, le moteur de travail du groupe  fonctionne à couple     constant    dans la partie  inférieure de la gamme de vitesses et ensuite  à puissance constante dans l'autre partie de  la gamine de vitesses.

   Le     moteur        change    donc       brusquement    de caractéristique mécanique de       fonctionnement    pour un certain point de  l'échelle des vitesses, ce qui ne correspond à  aucune     exigence    mécanique. lie fonctionne  ment (lu moteur devrait même suivre de pré  férence une loi continue.  



  De plus, les rhéostats     utilisés        peuvent    être  soit du type à plots, soit. du     type    à curseur  frottant sur des fils bobinés sur tubes iso  lants.  



  Les rhéostats doubles du premier type     eon-          cluisent    à une réalisation mécanique assez  compliquée et, par suite de la présence des    plots, à une variation par paliers successifs  des résistances des circuits d'excitation et, par       conséquent,    à une variation par paliers suc  cessifs correspondants de la valeur de la vi  tesse. Les rhéostats du     deuxième    type per  mettent une variation continue de la résis  tance, mais ils doivent comporter chacun un  certain nombre de sections de fils résistants  de     grosseurs    différentes pour tenir compte  des intensités différentes du courant. qui les  parcourt., suivant la position du curseur, ce  qui est une source de difficulté dans leur  réalisation.

   En outre, les sections de fil les  plus faibles     sont    particulièrement     fragiles    et  sujettes à rupture, ce qui est une cause de  panne de toute l'installation.  



  Pour remédier à. ces inconvénients, on a  déjà utilisé un dispositif de contrôle à  rhéostat unique permettant une variation de       vitesse    continue du moteur à couple et. à puis  sance variables dans toute l'étendue de la       gamme    de vitesses. De plus, le fil résistant  est. à section constante et relativement grosse  sur toute la longueur du rhéostat.  



  Suivant cette disposition, les inducteurs à  excitation indépendante de la génératrice et  du moteur de travail du groupe sont branchés  en série les tins par rapport aux autres sur  une ligne     d'alimentation    entre les deux fils  de laquelle est monté un potentiomètre muni  d'au moins un curseur relié au point com  mun     auxdits    inducteurs.      Cependant, dans ces conditions, pour un  réglage donné du curseur du potentiomètre,  le moteur démarre sous champ très réduit, ce  qui n'est pas recommandable.  



  L'invention a pour objet un dispositif de  contrôle de la vitesse du moteur de travail  d'un groupe Léonard du type ci-dessus, dans  lequel les inconvénients précités sont élimi  nés par le fait qu'il     comporte    des organes  auxiliaires régulateurs de champ assurant  une valeur minimum des champs inducteurs  de la génératrice et du moteur respectivement  lorsque le curseur du potentiomètre se trouve  à une extrémité de sa course et à l'autre res  pectivement, la connexion précitée entre la  sortie de l'inducteur de la.

   génératrice et le  curseur     comportant    un interrupteur de cur  seur, et une seconde connexion munie d'un  interrupteur de plein champ étant prévue  entre l'entrée de l'inducteur du moteur et un  point du potentiomètre qui correspond au  champ     maximtun    du moteur, tandis qu'au  moins un dispositif à conductibilité asymétri  que est inséré entre la sortie de l'inducteur  de la génératrice et l'entrée de l'inducteur du  moteur.  



  La     fig.    1 est     un    schéma d'un dispositif  connu de contrôle d'un groupe Léonard.  Les     fig.    2 à 4 sont des schémas de trois  modes de réalisation de l'invention.  



  Les     fig.    5 et 6 sont des graphiques mon  trant les caractéristiques de fonctionnement  d'un moteur de travail d'un groupe Léonard  suivant la technique connue.  



  La     fig.    7, enfin, est un schéma d'un autre  mode de réalisation de l'invention dans lequel  on utilise un potentiomètre à     plusieurs    cur  seurs.  



  En se référant à la     fig.    1, on va d'abord  décrire un dispositif d'un type connu, afin  de faciliter la compréhension des caractéristi  ques de l'invention. Sur cette figure, on a  représenté très schématiquement la généra  trice et le moteur de travail d'un groupe  Léonard.

   L'induit et les inducteurs à excita  tion indépendante de la génératrice sont. dési  gnés respectivement sur cette figure par     C=     et g, tandis que l'induit et les inducteurs à    excitation     indépendante    du moteur de travail  sont désignés respectivement par     1Z    et     ni.    On  voit sur ce dessin qu'on a adopté une repré  sentation très simplifiée du groupe Léonard,  puisqu'on n'a fait     figurer    ni le moteur d'en  traînement du groupe, ni la ou les     excita-          trices,    ni les dispositifs de freinage et d'in  version éventuelle du sens de rotation du mo  teur 111,

   ni le schéma de     1-'appareillage    de  contrôle automatique avec ses contacteurs, qui  sont habituellement utilisés. Le dessin ne com  porte que les éléments nécessaires à la com  préhension du dispositif de contrôle. Mais il  est bien évident que ce dispositif     pourrait     être appliqué au contrôle de tout groupe  Léonard complété et perfectionné suivant les  derniers progrès de la technique.  



  Les inducteurs<I>g</I> de la génératrice et     in    du  moteur sont. branchés en série aux     bornes     d'un réseau d'alimentation dont les deux fils  de ligne sont. référencés     Ll    pour le pôle posi  tif et L2 pour le pôle négatif. Ce réseau d'ali  mentation peut être relié, par exemple, à une  excitatrice du groupe ou à toute autre source  convenable de courant continu.

   Un potentio  mètre<I>Rh</I> est relié par ses     bornes    extrêmes     cc     et     b    aux pôles positif et négatif respective  ment du réseau d'alimentation     L1-L2,    tandis  que son curseur C est. relié au point d com  mun aux inducteurs     g    de la génératrice et     7n     du moteur.  



  Le fonctionnement du dispositif qui vient  d'être décrit, est le suivant  Lorsque le curseur C du potentiomètre est  sur la borne a, les     inducteurs    g de la généra  trice sont court-circuités, tandis que les induc  teurs m du moteur se trouvent branchés di  rectement aux bornes du réseau     L1-L2,    de  soi-te que le moteur     JI    se trouve sous plein  champ. Si donc la, génératrice du groupe est  entraînée en rotation à sa vitesse de régime,  étant donné que ses inducteurs sont court-cir  cuités, elle ne fournit aucune tension et, par  conséquent, le     moteur        JT    reste immobile.

   En  déplaçant le curseur C du potentiomètre     Rh     vers l'autre extrémité     b    de la résistance     dudit     potentiomètre, on permet. à. un courant. crois  sant de s'établir dans les inducteurs ' de la      génératrice, courant. qui, à. la sortie     d    de ces  inducteurs se partage en deux     parties    dont  l'une traverse les inducteurs     m.    du moteur et  dont l'autre passe dans la. portion     Cb    du po  tentiomètre. Lorsque la tension de la généra  trice est. suffisante, le moteur 17 démarre sous  un champ très voisin du champ maximum.

    Au fur et à mesure que l'on rapproche le cur  seur C de l'extrémité b du potentiomètre, l'in  tensité du courant augmente dans les induc  teurs     g    de la génératrice, tandis qu'elle dimi  nue dans les inducteurs     7n    du moteur; autre  ment dit, la tension de la génératrice G aug  mente pendant que le flux du moteur 11 di  minue, la vitesse de ce dernier croît donc pro  gressivement. A chaque position du curseur C  correspond donc une     vitesse    de régime déter  minée du moteur 31.  



  Les     fig.    5 et 6 représentent des graphiques       IIp    et     IIc    de la puissance et du couple res  pectivement en fonction de la vitesse, dans  un groupe du type représenté sur la     fig.    1.  



  Dans les systèmes connus les plus courants,  on fait. croître la vitesse du moteur de travail  des groupes Léonard d'abord en augmentant  la tension de la génératrice qui l'alimente,  de sorte que, dans la première     partie    de la  gamme de vitesses     N1-N2    portée en abscisses  sur les graphiques des     fig.    5 et 6, le moteur  travaille à couple constant (voir la ligne  pointillée     C'o-C"o    sur la     fig.    6), c'est-à-dire  que sa puissance P (portée en ordonnées sur  le graphique de la     fig.    5)

   est proportionnelle  à     sa    vitesse<I>N</I> (voir la ligne pointillée     p1-p'o     sur la     fig.    5) ; puis, pour faire croître davan  tage la vitesse du moteur, on réduit son  champ     progressivement    en maintenant. cons  tante sa tension d'alimentation. Dans cette  deuxième partie     (N2-N3)    de la gamme de  vitesses, le moteur travaille donc à la puis  sance constante Po (voir ligne pointillée       I)'o-p)"o    sur la     fig.    5), c'est-à-dire que son  couple diminue au fur et à mesure que sa vi  tesse croît (voir ligne pointillée     C"o-C1    sur  la     fig.    6).

   La courbe     II)    des variations de la  puissance du moteur de travail d'un groupe  Léonard en fonction de sa vitesse se présente  donc habituellement sous la forme d'une ligne    brisée     p1-po-p"o        (fig.        :5),    tandis que la  courbe correspondante<B>le</B> du couple se pré  sente sous la forme de la ligne brisée       C'o-C"o-C1        (fig.    6).  



  On remarquera qu'avec le dispositif repré  senté sur la     fig.    1, du fait que le champ de la       génératrice    augmente d'une façon continue  et permanente en même temps que celui du  moteur diminue et vice versa, les caractéris  tiques de fonctionnement du moteur sont. des  courbes continues telles que la courbe III)  représentée en trait plein sur la     fig.    5 pour  la caractéristique de     puissance    et la courbe       IIc    représentée en trait plein sur la     fig.    6  pour la caractéristique de couple.  



  Cependant, avec cette disposition connue,  si l'on voulait démarrer le moteur lorsque  le curseur C du potentiomètre occupe la posi  tion représentée sur la     fig.    1, le démarrage  ne serait pas assuré sous le plein champ du  moteur, ce qui est un inconvénient.  



  Pour obvier à cet inconvénient, il     faudrait.     au moment du démarrage rétablir le plein  champ sur le moteur en reliant temporaire  ment le point<I>d</I> au point<I>a,</I> mais alors les  inducteurs g de la génératrice seraient     court-          circuités    et, celle-ci ne pouvant alors fournir  aucune tension au moteur, le démarrage ne  pourrait pas s'effectuer.  



  D'autre part, si l'on amenait le curseur C  jusqu'à l'extrémité b du potentiomètre, les  inducteurs m du moteur seraient complète  ment court-circuités, le champ du moteur se  trouverait presque annulé et réduit simple  ment au rémanent, de sorte que le moteur  s'emballerait, ce qui n'est pas acceptable.  



  Pour remédier à ces inconvénients, on a  prévu des moyens pour assurer un minimum  d'excitation à la génératrice et au moteur  respectivement lorsque le curseur C se trouve  à une extrémité de sa course ou à l'autre.  



  Sur la     fig.    2, on a représenté un mode de  réalisation de l'invention muni de tels moyens.  Sur cette figure, on retrouve les mêmes élé  ments principaux que sur la     fig.    1 avec les  mêmes lettres de référence; mais on y a  d'abord ajouté des moyens constitués par des  inducteurs auxiliaires g1 et     ml    respective-      ment sur la     -énératrice    et sur le moteur, des  tinés à assurer un minimum constant d'am  pères-tours d'excitation sur chacune de ces       deux    machines.

   Sur le dessin, on a représenté  ces inducteurs auxiliaires g1 et ml branchés  aux bornes de la même ligne     Ll.-L     que les  inducteurs principaux g et     rn,    mais il est  bien évident. qu'on pourrait utiliser toute  autre source d'alimentation pourvu que les  inducteurs indépendants soient.     parcourais    par  le courant constant convenable.  



  En outre, on a ajouté     également    au dispo  sitif de la     fig.    1, une connexion entre l'entrée       e    des inducteurs in du moteur et le point.<I>a.</I>  du     potentiomètre    avec interposition d'un  interrupteur Il, un interrupteur 12 étant  également. intercalé dans la liaison<I>Cd</I> du  curseur du potentiomètre et une cellule     S    à       conductibilité    asymétrique étant prévue entre  la sortie d des inducteurs g de la génératrice  et l'entrée e des inducteurs nt du moteur; cette  cellule est polarisée de telle faon que le cou  rant puisse passer seulement dans le sens       d-e.     



  Le fonctionnement, de ce     dispositif    est       analogue    à celui de la     fig.    1. On remarquera  simplement que, lorsque le curseur C . se  trouve à l'extrémité a du potentiomètre, le  moteur se trouve sous plein champ et le  champ de la génératrice     est    à. sa valeur mi  nimum, produite par ses inducteurs auxi  liaires     g1.    Dans ces conditions, on peut faire  démarrer le moteur convenablement.  



  D'autre part, lorsque le curseur C se       trouve    à     l'extrémité    b du potentiomètre, le  champ de la. génératrice est. à sa valeur maxi  mum et le champ du moteur à la valeur mi  nimum assurée par les inducteurs auxiliaires       inl    du moteur pour produire la vitesse maxi  mum désirée du moteur et éviter ainsi l'em  ballement auquel on serait.     arrivé    en utilisant  le schéma simplifié connu de la.     fig.    1.  



  Grâce aux     interrupteurs    de curseur et de  plein champ 12 et Il respectivement, il est  possible, tout en maintenant le curseur C dans  la. position correspondant à. la vitesse de ré  gime choisie, de faire démarrer le moteur sous  plein champ. En effet, il suffit     polir    cela         d'ouvrir        l'interrupteur    1'_' et. (le     fermer        l'iti-          terrupteur    Il.

   Si l'on alimente alors le réseau       L1-L?,    les inducteurs     ni    du moteur sont par  courus, à travers     l'interrupteur    Il, par le  courant d'excitation     maximum,    tandis que les       inducteurs    auxiliaires     g1    de la génératrice  continuent à être alimentés et à. fournir du  champ à la     génératrice;    le démarrage du mo  teur s'effectue sous plein champ. Pour     passer     à la vitesse de     régime,    il suffit simplement de  fermer     l'interrupteur    12 et     d'ouvrir    l'inter  rupteur Il.

   On se trouve alors sensiblement  dans les conditions de     fonctionnement    expo  sées plus haut en se     référant    à la     fig.    1. On  remarquera que la présence de la     cellule        :8'    à       conduetibilité    asymétrique s'oppose à ce que  la portion a -C du potentiomètre soit     court-          eircuitée    par la fermeture éventuelle simulta  née des interrupteurs Il et 12.  



  On a représenté sur la     fig.    3 une variante  (lu schéma de la     fig.     



  Sur cette figure, on retrouve les mêmes  éléments que sur la     fi,-.    ?, avec les     mêmes     lettres de référence. La seule différence avec  le mode de réalisation de la fi-. ? réside     dans     le fait que les moyens pour assurer un mini  mum d'excitation à la génératrice et au mo  teur respectivement lorsque le     curseur    se  trouve à une extrémité de sa     course    ou à l'au  tre respectivement, au lieu d'être constitués  par les enroulements auxiliaires     fll    et in].  sont. constitués par des butées     a.1    et b1 dispo  sées au voisinage des extrémités<I>a</I> et<I>b</I> du  potentiomètre pour limiter la course du cur  seur C.

   Celui-ci ne peut alors     s'engager    ni sur  la portion     a-1-a    du     potentiomètre        Rh,    ni sur       la    portion     bl-b.     



  Grâce à cette disposition, si l'on alimente  le réseau     Ll-L2,    les inducteurs     in.    du moteur  sont. parcours, à travers     l'interrupteur    Il,  par le courant d'excitation maximum, tandis  que les inducteurs g de la génératrice sont  parcourus par un courant défini par la posi  tion du point al sur le potentiomètre; le dé  marrage du moteur s'effectue sous plein  champ. Pour passer à la vitesse de     régime,    il  suffit. simplement de fermer l'interrupteur 12  et d'ouvrir     l'interrupteur    Il. On se trouve           alors    sensiblement dans les conditions de fonc  tionnement exposées plus haut en se référant  à la     fig.    1.

   On remarquera que la présence  de la cellule S à conductibilité     asymétrique     s'oppose à ce que la portion     ad.-("    du poten  tiomètre soit court-circuitée par la fermeture  éventuelle simultanée des interrupteurs Il. et  12. Les portions de résistance     al.-(t    et     bl-b     permettent de maintenir, en fin de course du  curseur C, un courant d'excitation minimum  dans les inducteurs     g    et m respectivement.  



  On a représenté sur la     fig.    4 un schéma  un peu plus     complet.        sur    lequel figurent une  résistance     Rg    et. une résistance     Rm        qui    déter  minent les courants d'excitation minima dans  les inducteurs     d    de la génératrice et dans les  inducteurs     nz    du moteur respectivement.

   Ces  résistances jouent respectivement le rôle des  portions     @c-a.l.    et     b-b1    du potentiomètre       (fig.    3) ; elles permettent. de conserver au  curseur<B>C</B> la totalité de sa course le long du  fil résistant depuis le point ci jusqu'au point.       b    et facilitent     beaucoup    l'étalonnage du dis  positif. Sur la     fig.        4-,    on peut voir     aussi    deux  résistances     RTçl    et,     RTrrc    qui déterminent les  courants d'excitation maxima de la généra  trice et du moteur respectivement.  



  On remarquera, que, lorsque le curseur C  se trouve à l'extrémité<I>a</I> du potentiomètre<I>Rh,</I>  position qui correspond à, la vitesse minimum  du moteur, le courant qui traverse L'interrup  teur 12 pour se rendre dans les inducteurs     7n     du moteur traverse également la cellule S à  conductibilité asymétrique, alors que le cou  rant qui, au moment du démarrage, traverse  l'interrupteur Il se rend directement. à l'en  trée     e    (les inducteurs in du moteur.

       Etant     donné que la cellule     b"    présente une certaine  résistance propre, il en résulte que les deux  courants auraient une valeur différente, ce  qui conduirait à provoquer deux valeurs dif  férentes de la vitesse minimum du moteur  suivant que l'interrupteur utilisé serait Il  ou 12. Pour remédier à cet inconvénient, on  a clone inséré une résistance R dans le cir  cuit de l'interrupteur Il, la valeur ohmique  de cette résistance étant déterminée en fonc  tion de la résistance de la cellule S pour obte-         nir    la même vitesse du moteur dans les deux  conditions qui viennent d'être précisées.  



  Dans le cas général, pour avoir l'étendue  de vitesse maximum, on ne fermera l'inter  rupteur Il. que pendant les périodes de dé  marrage, seul moment où le moteur travaillera  sous plein champ; dans ces conditions, l'in  terrupteur Il. sera toujours ouvert pendant  que l'interrupteur 12 sera fermé et vice versa.  



  On remarquera. toutefois     que    si l'on main  tient fermé en permanence     l'interrupteur    11,  ainsi que     l'interzapteur    12, on pourra modi  fier la sensibilité de variation de vitesse, puis  que, pour la même course totale du curseur  sur le potentiomètre, on aura une variation  de vitesse moindre, étant donné qu'on ne  jouera plus simultanément sur l'excitation de  la génératrice et sur celle du moteur, ce der  nier travaillant tout le temps sous plein  champ.  



  Lorsque le groupe Léonard est destiné, par  exemple, à. entraîner des     machines-outils    pré  sentant un cycle automatique, il est. intéres  sant de pouvoir disposer de plusieurs     vitesses     de régime distinctes et réglables individuelle  ment. Dans ce but, on est conduit à disposer  sur le potentiomètre     plusieurs    curseurs tels  que C2, C3, C4, comme on l'a représenté     sur     la     fig.    7.  



  Comme il faut toujours un certain temps,  aussi court soit-il, pour que des contacts tels  que 12,<I>13,</I> 14 s'ouvrent ou se ferment-, dans  le but d'éviter que des portions parfois très  importantes du potentiomètre puissent être  court-circuitées pendant les courts instants où  plusieurs de ces contacts se trouveraient si  multanément en position de fermeture, on a  prévu, dans l'exemple représenté sur la     fig.    7,  que la liaison de chacun des curseurs était  assurée au moyen de deux cellules à conduc  tibilité     asymétrique    telles que 52-S'2 pour  le curseur C2 par exemple,     toutes    les cellules  étant disposées dans le même sens par rapport  au réseau d'alimentation     Ll--L2.    On voit  qu'avec cette disposition,

   même si plusieurs  des contacts 12, 13, 14 se trouvent simultané  ment en position de fermeture, le courant ne  peut. pas passer d'un curseur     à,    l'autre en de-      hors du fil résistant du potentiomètre par les  points d2, d3,     d4;    il se trouvera toujours       arrêté    par l'une ou l'autre des cellules à     con-          ductibilité    asymétrique.  



  Bien entendu, l'invention n'est. pas limi  tée aux modes de réalisation décrits et repré  sentés qui     n'ont    été donnés qu'à. titre d'exem  ples. C'est. ainsi qu'on a supposé le potentio  mètre constitué par un fil résistant bobiné sur  un     tube    isolant, mais il est bien évident qu'on  ne sortirait pas du cadre de l'invention en  utilisant un potentiomètre réalisé de toute  autre façon,     par    exemple au moyen d'un     cur-          seur    pouvant frotter sur des plots réunis  entre eux par des résistances appropriées.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif de contrôle de la vitesse du mo teur de travail d'un groupe Léonard dans le quel les inducteurs à excitation indépendante de la génératrice et du moteur de travail sont. branchés en série les uns par rapport aux autres sur une ligne d'alimentation entre les deux fils de laquelle est monté un potentio mètre muni d'au moins un curseur, et ledit curseur est, relié par une connexion à. la sortie de l'inducteur de la génératrice, ce dispositif étant caractérisé par le fait qu'il comporte des organes auxiliaires régulateurs de champ assu rant une valeur minimum des champs induc teurs de la génératrice et du moteur respecti vement lorsque le curseur du potentiomètre se trouve à.
    une extrémité de sa course et à l'autre respectivement, la connexion précitée entre la sortie de l'inducteur de la génératrice et le curseur comportant un interrupteur de curseur, et une seconde connexion munie d'un interrupteur de plein champ étant prévue entre l'entrée de l'inducteur du moteur et un point du potentiomètre qui correspond au champ maximum du moteur, tandis qu'au moins un dispositif à conductibilité asymétri que est inséré entre la sortie de l'inducteur de la génératrice et. l'entrée de l'inducteur du moteur. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Dispositif de contrôle de vitesse suivant.
    la revendication, caractérisé par le fait que les organes auxiliaires régulateul:s de cllanq) sont constitués par des enroulements induc teurs supplémentaires alimentés sous tension constante, l'un placé dans le circuit niagn.éti- que des inducteurs principaux de la généra trice et l'autre dans le circuit magnétique des inducteurs principaux du moteur. '.
    Dispositif de contrôle (le vitesse suivant. la revendication, caractérisé par le fait que les organes auxiliaires régulateurs de champ sont constitués par les parties extrêmes du potentiomètre, des butées étant prévues au voisinage des extrémités du potentiomètre pour limiter la course du curseur et empêcher qu'il ne vienne agir sur les extrémités dudit potentiomètre. 3.
    Dispositif de contrôle de vitesse suivant la revendication, caractérisé par le fait que les organes auxiliaires régulateurs de champ sont constitués par des résistances supplémen taires montées en série aux deux extrémités du potentiomètre. 4. Dispositif (le contrôle de vitesse suivant la revendication, caractérisé par le fait que L'interrupteur de plein champ est ouvert quand l'interrupteur de curseur est fermé, et vice versa.. 5. Dispositif de contrôle de vitesse suivant la revendication, caractérisé par le fait que les deux fils de ligne d'alimentation des induc teurs sont reliés aux extrémités non commu nes des inducteurs par l'intermédiaire de ré sistances.
    6. Dispositif de contrôle de vitesse suivant la revendication, caractérisé par le fait. que le circuit de l'interrupteur de plein champ com porte une résistance compensatrice de valeur déterminée par la résistance du dispositif à conductibilité asymétrique. 7.
    Dispositif de contrôle de vitesse suivant la revendication, caractérisé par le fait que le potentiomètre comporte plusieurs curseurs reliés chacun respectivement, par l'intermé diaire d'un interrupteur, au point commun d'une paire de cellules à conductibilité as-viné- trique branchées en série entre les inducteui,>:
    < le la génératrice et ceux du moteur, les dif férentes paires de cellules se trouvant bran chées en parallèle entre elles et toutes les cel lules étant, disposées dans le même sens, de fagon à permettre le passage du courant du pôle positif au pôle négatif du réseau d'ali mentation à travers les indueteurs.
CH285265D 1949-02-17 1950-02-10 Dispositif de contrôle de la vitesse du moteur de travail d'un groupe Léonard. CH285265A (fr)

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