Presse pour serrer des paquets de feuilles à relier. La présente invention a pour objet une presse pour serrer des paquets de feuilles à relier.
Lorsque l'on a cousu et empilé des parties (ou cahiers) d'un livre pour le relier, l'épais seur du paquet. est plus grande que celle qui est généralement désirable dans le livre relié et est, en outre, plus grande du côté du dos que du côté de la gouttière. Dans le but de supprimer le renflement du côté du dos et de réduire l'épaisseur totale du paquet, on comprime ou on serre habituellement le pa quet avant de le relier. D'ordinaire, on effec tue le serrage dans une presse pourvue d'une tête animée, d'une manière continue, d'un mouvement de va-et-vient vertical, au dessous de laquelle on fait avancer les paquets à la main.
Afin d'être efficace, il faut. que le ser- ra;c expulse l'air d'entre les pages. On doit veiller à ne pas emprisonner l'air entre les pages au cours du serrage , car un tel air emprisonné peut amener le chiffonnage ou même l'éclatement des pages. L'opérateur s'en assure en présentant le paquet à la presse avec. les côtés dos en premier, de manière dn'environ la moitié du paquet se trouve ser rée et., ensuite, lors de la prochaine course de la presse, en retournant le paquet de manière < lue l'antre moitié se trouve serrée.
Si cela est nécessaire, il met enfin le paquet tout entier dans la presse en vite d'effectuer un serrage final sur toute la surface. Comme le paquet est à l'origine phis épais du côté du dos que du côté de la gouttière, les pages ont tendance, lorsque l'on applique la pression de serrage, à glisser latéralement. les unes sur les autres. Cette tendance doit être contrecarrée par l'opérateur qui, à. cet effet, saisit. fermement le côté gouttière du paquet entre ses doigts. Ceci est une opération diffi cile et fatigante, en particulier lorsque l'on travaille avec du papier fortement glacé.
Le travail est également dangereux, car toute inattention petit avoir pour conséquence l'écrasement des doigts de l'opérateur.
Il est. d'usage que deux opérateurs. travail lent de part et d'autre d'une seule et même presse et un rendement raisonnable de la presse est d'environ huit paquets par minute.
On utilise quelquefois une presse à. alimen tation semi-automatique. Dans cette machine, on prévoit un court transporteur à courroie avec son brin supérieur disposé juste au-des sus du banc de la presse. On alimente le trans porteur à la main et il se trouve entraîné par intermittence en synchronisme avec le mou vement de va-et-vient de la presse, de manière à. transporter les paquets sons la tête de cette dernière et à les acheminer vers un point d'évacuation après qu'ils ont été serrés.
On effectue le serrage en une seule course de la presse et, pour que l'air puisse être expulsée au cours de cette opération, l'opérateur doit plier le paquet autour d'une ligne s'étendant en travers du livre depuis le dos jusqu'à. la gouttière, opération qui exige tin effort con sidérable de la part de l'opérateur.
La presse faisant l'objet de la présente invention est conçue pour réduire au iïiini- mum le travail entraîné par le serrage des paquets et pour éliminer en môme temps la nécessité d'une main-d'oeuvre spécialisée.
Elle se compose d'un transporteur entraîné par intermittence, sur lequel les paquets sont acheminés, entre des guides verticaux dont l'écartement est réglable dans le sens horizon tal, vers et à travers deux postes de serrage successifs, pourvus chacun d'une paire de mâ choires servant à serrer latéralement entre elles les paquets déposés sur le transporteur.
Les paquets se trouvent de préférence ser rés dans la région du dos au premier poste et clans la région de la gouttière au second poste. Dans le but de simuler l'opération manuelle, on soumet, de préférence, les paquets à une pression latérale, plus faible que la pression de serrage, immédiatement avant l'applica tion de la pression de serrage, et ceci à l'en droit de la gouttière au premier poste et à l'endroit. du dos au second poste.
Il est essentiel que les paquets soient ache minés à travers la presse suivant des déplace ments contrôlés avec précision. Si les déplace ments suivant lesquels les paquets se trouvent avancés à travers la machine sont trop longs d'un écart aussi minime que 0,254 mm, l'erreur cumulative, après que l'on aura, fait passer par exemple<B>1000</B> paquets (ce qui re présente bien moins d'une heure de travail) sera de \354 mm et, en conséquence, les paquets ne se présenteront pas avec exactitude aux postes de serrage.
Suivant une forme d'exécution particu lière, la presse peut comprendre des disposi tifs pour rectifier toute erreur dans la lon gueur d'un déplacement du transporteur. Ces dispositifs comprennent, de préférence, un élé ment en forme de secteur qui vient en prise avec une roue dentée qui fait partie du méca nisme de commande du transporteur. L'élé ment se trouve amené en prise après que la roue a été désolidarisée du dispositif de com- mande, grâce à. quoi la position de la roue est réglée avec exactitude.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la presse faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de face de ladite forme d'exécution, certaines parties ayant été arrachées pour plus de clarté.
La fig. 2 est une vue en plan de la presse représentée àlafig. 1.
Les fig. 3 et 4 sont. clés coupes, à. plus grande échelle, faites respectivement par les lignes III-III et IV-IV de la fig. 1.
La fig. 5 est une coupe, à plus grande échelle, faite par la ligne V-V de la fig. 2. Les fig. 6 et 7 sont des coupes faites res pectivement par les lignes VI-VI et VII-VII de la. fig. 5.
La fig. 8 est une coupe, à plus grande échelle, faite par la ligne VIII-VIII de la fig. 1.
Les fig. 9 et 1.0 sont respectivement une vue en élévation et une vue en plan d'un dé tail.
La fig. 11 est une coupe faite par la ligne XI-XI de la fig. 10, et la fig. 12 est une vue en élévation, à plus grande échelle, d'une partie de la fig. 1.
La presse représentée se compose d'un transporteur 10 qui est actionné par intermit tence de manière à acheminer les paquets à serrer vers et à travers deux postes de serrage 12 et 14. Le transporteur 1.0 comporte une chaîne 16 passant autour de deux roues à chaîne 18 et 19, prévues à chaque extrémité de la presse. Aux maillons de la chaîne sont fixées des plaquettes 20 qui constituent une surface portante pour les paquets. A inter valles réguliers, le transporteur est. pourvue d'équerres 22 qui portent clés poussoirs ainsi qu'on le décrira, en particulier, plus loin. Une plaque 24 supporte le transporteur 10 entre les roues à chaîne 18 et 19.
La roue à chaîne 18 est la roue menante et la roue à chaîne 19 est la roue menée. La roue à chaîne 18 est reliée, par un embrayage à. sens unique ou dispositif à roue libre 26, à une bielle 27 qui est fixée de manière réglable, par une liaison 28 par axe et boutonnière, à un levier 30 monté pour osciller autour d'un axe fixe 32. Le levier 30 est muni d'un contre poids 33 et d'un ressort 34 qui tendent à main tenir appuyé un galet 35 (porté par le levier 30) contre une came 36 calée sur un arbre 38. La rotation de la came 36 oblige le levier 30 à osciller et à entraîner la roue à chaîne 18 par intermittence, par l'intermédiaire de l'em brayage à sens unique 26. On n'a pas repré senté ce dernier en détail.
Il peut. être de tout type voulu, mais, de préférence, il est. de type bien connu à rampes et billes de coincement.
On place à la main, au poste de charge ment 40, les paquets à transporter à travers la presse, du côté dos sur le transporteur, comme on l'a représenté en traits mixtes sur la fig. 3. Le poste de chargement 40 est limité latéralement par une paire de plaques de gui dage 42 et 44.
La plaque de guidage arrière 42 est ré glable suivant l'épaisseur du paquet à serrer. A cet effet, elle est portée par deux crémail lères 46 montées dans des supports 48 en U et engrenant avec des pignons 50. Les deux pignons 50 sont solidaires d'un arbre 52 monté dans les supports 48 et pourvu d'un volant à main 54 (fig. 2). La rotation du volant à main 54 oblige la paroi 42 à se rapprocher 'et à s'écarter de la paroi 44. Pour permettre de ré gler, avec précision, l'écartement des parois, on a prévu une graduation 56. L'une des bran ches de chaque étrier 48 est fendue et est pourvue d'une vis de serrage 57 au moyen de laquelle on peut immobiliser la paroi 42 dans n'importe quelle position de réglage.
La paroi 44 est montée à pivot en 58, de manière qu'on puisse l'écarter, afin d'élargir l'embouchure du poste de chargement. Elle est reliée par une biellette 60 à un levier 62 monté, d'une manière articulée en 64, et por tant contre une rampe 66 (fig. 1 et 3) soli daire de la bielle 27. A la paroi 44 est égale ment fixée une tige 68 qui peut coulisser dans un trou 70 percé dans un support 72. Sur la tige 68 est enfilé un ressort 74 qui s'étend entre le support 72 et une bague 76 prévue sur la tige et qui sert à. rappeler la paroi 44 vers la paroi 42.
Lorsque la bielle 27 effectue sa course de retour, la rampe 66 se trouve amenée en con tact avec le levier 62, et, par suite, la paroi 44 oscille vers l'extérieur contre l'action du ressort 68. Un paquet peut alors tomber sur le transporteur de manière à être prêt à cir culer à travers la presse lorsque le transpor teur se trouve de nouveau actionné. Pendant la première partie du déplacement du trans porteur, le levier 62 s'éloigne de la rampe 66 et le paquet est saisi légèrement par les pa rois 42 et 44.
Il peut arriver que le transporteur fasse avancer un paquet lorsque la paroi antérieure 44 du poste de chargement se trouve déplacée vers l'extérieur. Une surface de guidage 78 doit donc être prévue pour guider le paquet de feuilles vers le premier poste de serrage.
Le transporteur déplace les paquets pas à pas vers le premier poste de serrage 12 où l'on a prévu une paire de mâchoires 80 et 82. Les deux mâchoires sont identiques en ce qu'elles comprennent chacune une plaque d'appui 84 qui forme un gradin en 86 et qui porte une plaquette 88 montée élastiquement. La pla quette 88 est montée sur des axes 90 (fig. 6) et des ressorts 92 l'écartent de la plaque 84. Lorsqu'aucun paquet. ne se trouve placé entre les mâchoires, les plaquettes 88 font légère ment saillie à l'intérieur des plaques 84, comme on l'a indiqué en 88A sur la fig. 6.
La mâchoire 82 avant est fixe; la mâchoire arrière 80 est montée pour pouvoir être ani mée d'un mouvement de va-et-vient la rappro chant et l'écartant de la mâchoire avant. A cet effet, la mâchoire 80 est. reliée par une biellette 93 à une bielle 94 (fig. 4) entraînée par un excentrique 96 et reliée, d'une manière articulée, par l'intermédiaire d'une bielle 98, au bâti 100, les biellettes 93 et 98 constituent ainsi un système à genouillère.
Lorsqu'un paquet P se trouve placé à l'in térieur des mâchoires au poste de serrage 12 et que la mâchoire 80 se rapproche de la mâ choire 82, il est d'abord saisi d'une manière relativement légère par les plaquettes 88. Cette préhension est équivalente à, celle que l'opérateur exerce à la main du côté de la gouttière du paquet, comme on l'a décrit pré cédemment dans le but d'empêcher tout glis sement des feuilles au cours de l'opération de serrage. Le serrage s'effectue au poste 12 par déplacement ultérieur de la mâchoire 80 qui oblige le paquet P à être saisi fermement. par les plaquettes 84 dans la région du dos, comme on l'a représenté sur la fig. 6.
La mâchoire 80 s'écarte ensuite de la mâ choire 82 et, lorsque le paquet est ainsi libéré, il est acheminé par le transporteur au second poste de serrage 14. A ce poste se trouve une seconde paire de mâchoires 102 et 104 qui sont de forme complémentaire par rapport aux mâchoires 80 et 82; elles sont pourvues cha cune d'une plaque d'appui 84 et d'une pla quette 88 montée élastiquement. Les mâ choires forment un gradin en 86 du côté opposé aux mâchoires du premier poste. Les plaquettes 88 sont montées sur des axes 90, et des ressorts 92 les poussent vers l'intérieur.
La mâchoire arrière 102 est montée exacte ment de la même manière que la mâchoire 80 pour être animée d'un mouvement de va-et- vient. Sur le dessin, on a utilisé les mêmes signes de référence pour indiquer les mêmes pièces des mécanismes d'entraînement.
On voit sur la fig. 7 que, lorsque la mâ choire 102 se trouve amenée vers la mâchoire 104, le paquet P est d'abord saisi légèrement près du dos par les plaquettes 88 repoussées par les ressorts et qui font saillie vers l'inté rieur à partir des plaques 84, comme on l'a indiqué en 88A, le reste du paquet étant en suite serré fermement par les plaques 84.
Ceci achève le serrage, lorsque la mâchoire 102 recule de nouveau, le transporteur ache mine le paquet complètement serré hors du second poste de serrage 14 vers un poste de déchargement 106 (voir particulièrement la fig. 8).
Au poste de déchargement, les paquets ser rés sont supportés entre deux rails de guidage 107 et 108. Le rail arrière 107 est supporté par deux bras 109 (dont un seulement est re présenté) suspendus à un arbre 110 supporté par le bâti de la machine. Le rail avant. 108 est supporté par deux courtes biel- lettes 111 montées d'une manière articu lée sur des bras<B>112</B> suspendus à l'arbre 110. On a également prévu un éjecteur 113 qui est supportée d'une manière articulée par une biellette 114 fixée à l'arbre 110. L'éjecteur est également reliée d'une manière articulée, par l'intermédiaire d'une biellette 11.5, à un arbre 116 qui est fixé à la mâchoire arrière 104 du second poste de serrage.
On voit que l'éjecteur 104 oscille sous l'ac tion de la mâchoire arrière 104 et en synchro nisme avec cette dernière. Lorsqu'il oscille vers l'avant, son extrémité inférieure<B>1.17</B> appuie contre le paquet P au poste de déchar gement au-dessous du niveau du rail de gui dage arrière 107. Le paquet. est ainsi basculé, comme représenté en P' sur la fig. 8, et glisse vers le bas sur une glissière 118, le rail de guidage avant 108 s'effaeant pour lui livrer passage, comme indiqué en 108' sur la fig. 8. Lors du mouvement de retour de la mâehoire, l'éjecteur revient à. sa, position initiale avec l'aide d'un ressort 11.9.
Le rail avant. 108 re tombe dans sa position initiale sous l'action de son propre poids.
Entre les deux postes de serrage. on a prévu deux parois de guidage 1?2, 124. La pa roi avant 124 est fixe. La\ paroi arrière 12'est réglable pour pouvoir se rapprocher ou s'écarter de la paroi avant, suivant l'épaisseur du paquet en cours de serrage, par des moyens analogues à ceux prévus pour le réglage de la paroi arrière du poste de chargement 40.
On a utilisé sur le dessin des signes de référence analogues pour indiquer les pièces des. dispositifs de réglage.
Il est très important que les paquets soient avancés par le transporteur de distances ayant exactement la longueur convenable. A cet. effet, il faut s'assurer que les paquets ne peu vent pas glisser sur le transporteur et. égale ment que le transporteur lui-même progresse exactement de la distance voulue. Les pous soirs 22 évitent. le glissement sur le transpor teur, Afin d'être sîir due le transporteur effec tue des déplacements de la distance correcte, ou a prévu un dispositif de mise en place l_'26 (fimg. l , :; et<B>l</B><I>2).
Ce</I> dispositif se compose d'un trop on (le chaîne 128 exactement identique à la chaîne 7 6 (lu transporteur et, en eonsé- cluenee, s'ajuste sur les (lents (le la roue à chaîne 18. La chaîne<B>128</B> est portée par un secteur 130, monté d'une manière articulée sur un axe 13'2 supporté par tin bras 1 31.
Le bras 13-1 peut. tourner autour d'uii axe fixe 136, comme petit le faire un bras <B>138.</B> Le secteur 130 est relié, par l'intermédiaire d'une biel- lette 140 et d'une vis de t#é;la;e l-12, à une patte 111 prévue sur le bras 138. Au bras<B>13,8</B> est reliée une biellette 116 pourvue, ii soi) extré mité, d'un galet 148 portant contre une came 150 calée sur ].'arbre 38 (fig. 1).
La biellette 116 est supportée par une pièce 152 du bâti de la machine et le galet 11-t1 est maintenu appliqué eontre la came l 50 par un ressort 1.54.
Lorsque la roue à. chaîne 18 est entraînée, le galet 1-18 porte contre la partie excentrée de la came 150 et la chaîne 128 est maintenue hors de prise avec la roue à chaîne, comme on l'a représenté en traits mixtes sur la fig. 1.
Cependant, lorsque, à. la fin d'une course d'entraînement (position représentée sur la l'in-, l ), le déplacement de la bielle 27 s'in verse et que la roue à chaîne se désolidarise du dispositif de commande, la came 150 occupe une position dans laquelle le galet 118 porte sur sa. partie concentrique et la chaîne <B>128</B> vient en prise avec la roue à chaîne, comme on l'a. représenté sur les fi-.<B>1</B> et 12. La position de la chaîne est déterminée des- modromiquement et, en conséquence, les posi tions de la. roue à. chaîne elle-même le sont. aussi.
La longueur de la course du transpor teur est ainsi réglée, et on est, par suite, assuré que toute légère imprécision dans le réglage du mécanisme d'entraînement du transpor teur n'aura. pas pour résultat une erreur eu- mulative qui, avec le temps, obligerait les pa quets à venir reposer ailleurs qu'entre les inâ- ehoires des postes de serrage.
Bien entendu, au lieu de la chaîne<B>1.28,</B> on pourrait utiliser tin secteur denté. Ainsi qu'on l'a décrit, l'écai-tenietit des pa rois de guidage au poste de chargement et entre les deux postes (le serrage est réglable suivant l'épaisseur du paquet à. serrer. On peut régler d'une manière analogue l'écarte ment des mâchoires des postes de serrage.
A cet effet, les biellettes de coincement 93 (fi@g. 1 et 4) reliant les mâchoires mobiles à leurs bielles 91 sont constituées chacune par deux parties 156 et 157 filetées qui sont. pourvues respectivement d'un pas à. droite et d'un pas a gauehe et sont réunies par un raccord 158 pourvus de taraudages correspondants. Le ré glage de la longueur des biellettes 93 fait, va rier l'écartement initial et final des mâchoires (le chaque paire.
Afin d'empêcher le déplacement des pa quets par rapport au transporteur, les équer res 22 portent, des poussoirs 160 dont un seul est représenté en détail sur les fi-. 9 et 10. Ces poussoirs sont de largeur automatique- ment réglable suivant l'écartement des parois de guidage et des mâchoires de serrage.
Lorsque l'on a à, serrer des paquets très minces, les équerres 22 peuvent servir elles- mêmes de poussoirs, leur largeur et, leur posi tion sur les plaquettes 10 du transporteur étant appropriées à. l'écartement minimum des pa rois de guidage des mâchoires. Pour des pa quets plus épais, on monte les poussoirs 160 sur les équerres. Chaque poussoir se compose d'une plaque-support 162 pourvue d'une fente 161 de section en queue d'aronde dans la quelle peut s'engager une queue d'aronde 166 formée sur les équerres 22. La plaque 162 sup porte deux plaques-poussoirs 168 et 169 qui sont montées sur des pivots 170.
Des ressorts 172 repoussent les plaques-poussoirs vers l'ex térieur. La plaque-poussoir 168 se trouve sur le côté avant de la machine, c'est-à-dire du côté des plaques de guidage fixes et des mâchoires fixes. Son ressort 172 la maintient appuv ée contre un téton 171 prévu sur la. plaque-sup- port 162, de manière qu'elle soit juste écartée des plaques de guidage fixes et des mâchoires fixes.
La plaque-poussoir 169 est appliquée par sots ressort 17\j contre les plaques de gui dage réglable et les mâchoires réglables, au cune butée correspondant au téton 174 n'étant prévue. Sur la fig. 9, on a représenté, en traits pleins et en traits mixtes, deux positions dif férentes de la plaque-poussoir 169 correspon dant à deux positions différentes de la mâ ehoire 80. Grâce à cette disposition, les plaques poussoirs 168 et 169 se règlent d'elles-mêmes à l'écartement des pièces, entre lesquelles elles se trouvent, et assurent l'acheminement du paquet vers l'avant en même temps que le transporteur, quelle que soit la largeur du paquet.
Comme on l'a représenté sur la fig. 11, l'ensemble poussoir 160 est maintenu ver rouillé en position sur l'équerre \?? par un axe à tête 176. Le corps de l'axe s'ajuste dans un trou 178 (fig. 9), percé dans la plaque support 162, et sa tête s'ajuste dans un évide ment<B>180</B> ménagé dans l'équerre 22. Un res sort 182 maintient l'axe en position. Pour monter l'ensemble poussoir 160 sur l'équerre, on tire en arrière le ressort 182 comme on l'a. représenté en traits mixtes sur la fig. 11, on pousse en arrière l'axe 176, de manière qu'il ne fasse pas saillie en avant de l'équerre, et on engage l'ensemble sur la queue d'aronde 164.
Lorsque l'ensemble est en position sur l'équerre, la libération du ressort 182 oblige l'axe 176 à être repoussé en avant. et à s'enga ger dans le trou 178.
Un moteur 184 (fig. 1 et 4) relié par une commande par courroie<B>186</B> de section en<B>V</B> à un arbre 188 entraîne le transporteur et anime d'un mouvement de va-et-vient les mâ- ehoires mobiles. L'arbre<B>1.88</B> est relié par un engrenage réducteur 190 à un arbre 192 qui entraîne l'excentrique 96 par l'intermédiaire duquel les mâchoires sont animées d'un mou vement de va-et-vient. L'arbre 192 est relié par des engrenages coniques 194 à l'arbre 38 par l'intermédiaire duquel sont entraînées les cames 36 et<B>150.</B> La pression de serrage exercée par les mâ- ehoires est appréciable.
Des étriers se compo- saut de deux plaques massives 196 reliées entre elles par des organes d'entretoisement 198 sont prévus à. chaque poste de serrage et assurent. la butée de réaction nécessaire.
On voit que la presse représentée est. pres que entièrement. automatique. Elle ne de mande qu'un surveillant dont. la. tâche con siste simplement à. charger les paquets sur le transporteur au poste de chargement. On peut effectuer un débit de 18 à. 20 paquets serrés par minute.