<B>Appareil pour chronométrage sportif.</B> Lors des épreuves sportives, la tâche du jury est souvent très difficile, sinon impos sible à réaliser parfaitement, car les arrivées des coureurs se succèdent. en général très rapidement. Le cinéma, comme on sait, permet certaines possibilités intéressantes et avanta geuses, et, l'on a déjà proposé différents types d'appareils; on a pensé, par exemple, à adap ter à une caméra un dispositif optique per mettant. d'ajouter sur le film l'image d'une montre sur laquelle on peut lire l'heure exacte d'un passage.
fia présente invention vise à chronométrer les épreuves sportives avec une précision forte ment accrue et a pour objet un appareil, ca ractérisé en ce qu'il comprend une caméra dont le film avance d'un mouvement uniforme réglable proportionnellement à la vitesse des concurrents à observer, de telle façon que leur image soit nette malgré leur mouvement, la caméra présentant des moyens permettant de ne photographier qu'un .espace étroit englo bant la ligne d'arrivée et étant combinée à un compteur de temps à tambours rotatifs, éclairé de façon continue, mais ne laissant apercevoir ses chiffres qu'à intervalles déterminés, l'image de ces chiffres étant alors projetée au moyen d'un dispositif optique sur le bord du film en regard de l'image des concurrents.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil suivant l'invention.
La fig. 1 en est une vue schématique, tan dis que la fig. 2 montre une partie du film déve loppé.
Dans ces figures, la caméra, du type Laws, c'est-à-dire d'un type dans lequel le film se meut d'une façon continue et uniforme, pré sent un écran 1 à fente réglable, permettant de localiser la prise de vue sur et autour de la ligne d'arrivée des coureurs. Cet écran 1 est disposé entre le film 2 et la partie optique 3 de la caméra. Dans le haut de l'écran 1, la fente est un peu plus large pour permettre le passage des rayons lumineux projetant l'image des chiffres d'un compteur de temps, ainsi qu'on va l'expliquer.
Le compteur lui-même comprend une série de quatre tambours 4 tels que ceux utilisés dans les totalisateurs bien connus universelle ment. Ces tambours portent des chiffres indi quant les heures, minutes, .secondes et cen tièmes de seconde, respectivement. Ils tournent chacun à une vitesse telle qu'à chaque instant la lecture faite suivant une ligne parallèle à l'axe commun des tambours donne le temps exact.
Les tambours 4 sont entourés d'une enve loppe mince 5, cylindrique, qui tourne autour d'eux à la vitesse de cinq tours par seconde. Cette enveloppe présente dix fentes longitu dinales réparties uniformément sur sa péri phérie, fentes à. travers lesquelles on peut apercevoir les chiffres et les traits de cen tièmes des tambours 4 correspondant à tous les centièmes pairs de seconde. Une seconde série de fentes, plus courtes, est intercalée exacte- ment. entre les premières fentes et ne laisse voir que des traits correspondant aux cen tièmes impairs de seconde.
Un groupe de lampes 6, eonjuguées avec des condenseurs 7, projette sur l'enveloppe 5 un faisceau lumineux puissant et continu.
L'enveloppe 5 est vernie noir mat. alors que les tambours 4 sont colorés en blanc avec chiffres gravés noirs. Quand les tambours 4 et l'enveloppe 5 tournent respectivement à la vitesse requise, à chaque centième de seconde, une des longues fentes ou une des petites fentes découvre dans le champ lumineux soit le jeu complet des chiffres d'un centième pair, soit le trait correspondant à un centième im pair.
La. projection continue sur le film 2 par le dispositif optique 8 à 11 provoque à chaque passage des chiffres devant une des fentes leur impression sur le film 2.
La largeur des fentes et leur vitesse de rotation sont combinées de façon que chaque chiffre soit visible pendant<B>11750</B> de seconde. Ce temps très court d'exposition permet une impression nette sur le film, dont. la vitesse est relativement petite Le compteur 4, 5 peut avoir ses chiffres ramenés à zéro avant une course, au moyen du bouton 12. Le compteur est commandé par un moteur 13, dont la vitesse est réglée exacte ment au moyen d'un dispositif électronique à quartz (non représenté). Un embrayage 14, intercalé entre le moteur 1.3 et le compteur 4, 5 permet de mettre en marche le compteur à volonté automatiquement ou non. A cet effet, un dispositif électrique comprenant un électro aimant 15 et une armature 16 permet de com mander à distance l'embrayage 14.
L'appareil qui vient d'être décrit. fonc tionne de la manière suivante lors d'une épreuve sportive: L'appareil est fixé solidement, avec la ligne d'arrivée comme axe de visée.
Le moteur 13 est mis en marche peu avant le départ de la course. La commande 15, 16 de l'embrayage 14 a été préalablement reliée élec triquement à l'appareil de signalisation don nant le départ (pistolet ou autre). Le signal du départ provoque l'embrayage du compteur 4, 5 qui se met en marche à partir de zéro. Dès cet. instant. à chaque cen tième de seconde, est. projetée sur le film 2 l'image des chiffres et traits indiquant le temps écoulé depuis le moment du départ, ou seulement. des traits pour les centièmes im pairs de seconde.
Il suffit, peu avant l'arrivée, de mettre en mouvement le film 2, dont la, vitesse est réglée proportionnellement à celle des coureurs, de façon que leur image se déplace à la même vitesse que le film lui-même. A partir de ce moment, les chiffres donnant. le temps écoulé depuis le départ s'inscrivent sur la bande du film faisant face à la. fente de l'écran 1. Comme l'appareil a été braqué exactement sur la ligne d'arrivée, l'image des concurrents s'imprime seulement quand ils arrivent sur la dite ligne.
Une fois l'arrivée effectuée, il suffit de développer, avec les moyens ultra rapides con nus, la. partie utilisée du film et de tirer un trait. transversal sur le film à partir de la poitrine de chacun des coureurs - selon les règles sportives internationales - pour pou voir lire sur le bord du film le temps exact correspondant. (voir fig. 2). S'il s'agit d'une course de chevaux, on prendra le museau et, de cas en cas, on adoptera le même principe, suivant les règles établies pour chaque genre de concurrents.
<B> Apparatus for sports timekeeping. </B> During sports events, the task of the jury is often very difficult, if not impossible to carry out perfectly, because the arrivals of the riders follow one another. usually very quickly. The cinema, as we know, allows certain interesting and advantageous possibilities, and different types of apparatus have already been proposed; it has been thought, for example, to adapt a permitting optical device to a camera. add on the film the image of a watch on which you can read the exact time of a passage.
The present invention aims at timing sporting events with greatly increased precision and its object is an apparatus, characterized in that it comprises a camera the film of which advances in a uniform movement which can be adjusted in proportion to the speed of the competitors to be observed. , so that their image is sharp despite their movement, the camera having means for photographing only a narrow space encompassing the finish line and being combined with a time counter with rotating drums, illuminated so continues, but only allowing its figures to be seen at determined intervals, the image of these figures then being projected by means of an optical device on the edge of the film opposite the image of the competitors.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the apparatus according to the invention.
Fig. 1 is a schematic view, tan say that FIG. 2 shows part of the developed film.
In these figures, the camera, of the Laws type, that is to say of a type in which the film moves in a continuous and uniform manner, presents a screen 1 with an adjustable slit, making it possible to locate the shot. of view on and around the finish line of the runners. This screen 1 is placed between the film 2 and the optical part 3 of the camera. At the top of screen 1, the slit is a little wider to allow the passage of light rays projecting the image of the digits of a time counter, as will be explained.
The counter itself comprises a series of four drums 4 such as those used in universally well known totalisers. These drums bear numerals indicating the hours, minutes, seconds and hundredths of a second, respectively. They each turn at a speed such that at each moment the reading taken along a line parallel to the common axis of the drums gives the exact time.
The drums 4 are surrounded by a thin, cylindrical casing 5 which rotates around them at the speed of five revolutions per second. This envelope has ten longitudinal slits distributed uniformly over its periphery, slits to. through which we can see the digits and the dashes of the drums 4 corresponding to every even hundredths of a second. A second series of slits, shorter, is inserted exactly. between the first slits and only shows lines corresponding to odd hundredths of a second.
A group of lamps 6, combined with condensers 7, projects onto the envelope 5 a powerful and continuous light beam.
Envelope 5 is matt black varnished. while 4 drums are colored white with black engraved numbers. When the drums 4 and the casing 5 respectively turn at the required speed, every hundredth of a second, one of the long slits or one of the small slits discovers in the light field either the complete set of the digits of a hundredth even, or the line corresponding to one hundredth im even.
The continuous projection on the film 2 by the optical device 8 to 11 causes each passage of the digits in front of one of the slits their impression on the film 2.
The width of the slots and their rotational speed are combined so that each digit is visible for <B> 11750 </B> of a second. This very short exposure time allows a clear impression on the film, including. the speed is relatively low The counter 4, 5 can have its digits reset to zero before a race, by means of the button 12. The counter is controlled by a motor 13, the speed of which is precisely regulated by means of an electronic device quartz (not shown). A clutch 14, interposed between the engine 1.3 and the counter 4, 5 makes it possible to start the counter at will automatically or not. To this end, an electrical device comprising an electromagnet 15 and an armature 16 enables the clutch 14 to be controlled remotely.
The apparatus which has just been described. works as follows in a sporting event: The apparatus is securely attached, with the finish line as the line of sight.
Motor 13 is started shortly before the start of the race. The control 15, 16 of the clutch 14 has been previously connected electrically to the signaling device giving the start (gun or other). The start signal causes the clutch of the counter 4, 5 which starts from zero. From this. instant. every hundredth of a second, is. projected on film 2 the image of the figures and lines indicating the time elapsed since the moment of departure, or only. dashes for even hundredths of a second.
It suffices, shortly before the finish, to set the film 2 in motion, the speed of which is adjusted in proportion to that of the runners, so that their image moves at the same speed as the film itself. From this moment, the figures giving. the time elapsed since departure are recorded on the film strip facing the. screen slit 1. As the camera has been pointed exactly at the finish line, the image of the competitors is printed only when they arrive at the said line.
Once the finish is complete, it suffices to develop, with the known ultra-rapid means, the. used part of the film and draw a line. transverse on the film from the chest of each of the runners - according to international sporting rules - to be able to see the corresponding exact time on the edge of the film. (see fig. 2). If it is a horse race, we will take the muzzle and, from case to case, we will adopt the same principle, following the rules established for each type of competitor.