Installation de communication. La présente invention a pour objet une installation de communication.
Dans les installations mobiles radiotélé- phoniques, on désire généralement appeler une station seulement, ou au plus un petit. nombre choisi de stations parmi un grand nombre de stations mobiles qui sont toutes accordées pour recevoir un canal commun de fréquence radio.
Dans un type bien connu de système, la méthode pour appeler des abon nés mobiles consiste à transmettre un train d'impulsions depuis un cadran d'appel dans un canal ayant une fréquence assignée, à recevoir ces signaux à la station mobile et à appliquer la puissance de sortie, redressée par le détecteur du récepteur, au solénoïde d'un commutateur-sélecteur du type à rochet, qui avance pas à pas en réponse à chacune des impulsions reçues.
Quand le nombre correct d'impulsions est. ainsi reçu par une station mobile, et dans la succession correcte, le com- mutateur-sélecteur de la station appelée fait fonctionner un timbre ou ferme un autre cir cuit de signalisation. Les commutateurs- sélecteurs de toutes les autres stations mobiles du même système avancent aussi en réponse aux impulsions reçues, mais comme ils ne sont pas bobinés pour la succession particulière d'impulsions qui ont été transmises, ils n'avancent pas jusqu'à une position qui ferme leur circuit de sonnerie respectif.
Un désavantage de ce procédé de signali sation par impulsions est que les commuta- teurs-sélecteurs du type à rochet sont des pièces délicates de l'appareil, pas du tout aptes à résister aux chocs et à l'emploi inten sif du service mobile. Un autre désavantage des commutateurs-sélecteurs du type à rochet est leur coût et le fait qu'à présent chaque poste mobile d'abonné doit comprendre un tel dispositif augmente le coût de l'installa tion et de l'entretien.
Encore un autre incon vénient très sérieux est que la signalisation à l'aide d'une série d'impulsions transmises suc cessivement exige un intervalle de temps con sidérable, de l'ordre de plusieurs secondes et pendant le temps où un signal d'appel est transmis, la station mobile peut passer sous un pont d'acier ou sous un passage sous-voies ou entre des constructions d'acier où des écrans partiels peuvent empêcher la réception radiophonique de tout le signal d'appel, faus sant ainsi la signalisation ou la supprimant tout à fait.
D'autres désavantages des com mutateurs du type à sélecteur proviennent du fait que ce sont des appareils encombrants, possédant des parties mobiles de masse consi dérable et exigeant une puissance appréciable pour leur actionnement, imposant ainsi une perte d'énergie importante à la batterie de l'automobile.
Le but de la présente invention consiste à remédier aux désavantages mentionnés ci dessus.
L'installation suivant l'invention com prend une station centrale et plusieurs sta- tions réceptrices rattachées à cette station centrale; elle est caractérisée en ce que ladite station centrale comprend plusieurs généra teurs ayant chacun une fréquence audible particulière et destinées à être enclenchés pour provoquer l'appel des stations réceptrices, en ce que chaque station réceptrice comprend un dispositif sélecteur ayant plusieurs organes vibrants accordés chacun sur une fréquence audible particulière engendrée à ladite station centrale, le dispositif sélecteur d'une station réceptrice donnée étant agencé pour fonction ner lorsque tous ses organes vibrants sont simultanément en résonance.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et des variantes de détail.
La fig. 1 représente les éléments essentiels d'un système .complet radiotéléphonique à deux voies sous forme de schéma, ce système comprenant un sélecteur comprenant des élé ments accordés.
Les fig. 2, 3, 4 et 5 représentent des va riantes du sélecteur montré en S dans le cir cuit complet de la fig. 1.
Les relais vibrants V du sélecteur S peu vent être des lames individuelles accordées sur une fréquence distincte, ou bien ils peu vent prendre la. forme de diapasons ayant des contacts vibrants sur leurs deux dents ou sur une seule d'entre elles. Ces vibrateurs peuvent se composer de matière magnétique capable .d'être mise en vibration par des champs magnétiques alternatifs émanant de bobines d'inductance les entourant, cela cha que fois que ces bobines sont excitées par des courants alternatifs ayant des fréquences cor respondant aux fréquences de résonance des vibrateurs qui, dans le cas général, peuvent.
porter des corps ou des dispositifs fermant des contacts et sont capables .d'être mis en vibration par des champs alternatifs d'un nombre suffisant de cycles. Les éléments vi brants accordés peuvent être mis en vibration par n'importe quels moyens de couplage appropriés de nature électromagnétique ou équivalente. Dans la forme d'exécution repré sentée à la fig. 1, les vibrations se composent de matière magnétique et sont capables d'être mis en vibration par des champs magnétiques ; alternatifs provenant de leurs bobines envi ronnantes chaque fois que ces bobines sont excitées par des courants alternatifs ayant des fréquences correspondant. aux fréquences de résonance des vibrateurs résonnants.
Les contacts vibrants fixés à. .la partie mobile des vibrateurs V sont disposés à côté des contacts fixes du sélecteur S montré à, la fig. 1, de telle façon que les contacts sont normalement ouverts quand les vibrateurs sont. inactifs, et, fermés pendant une partie de chaque cycle vibratoire quand .les vibrateurs sont en mouve ment. Avec une connexion en série entre les contacts vibrants, un potentiel de travail est appliqué à la grille du tube à vide 7 seule ment quand tous les contacts vibrants sont simultanément fermés, ce qui est le cas quand tous les vibrateurs sont en mouvement en même temps. Le temps mis par les vibrateurs pour atteindre une amplitude permettant d'établir le contact dépend de l'amortissement ou Q des lames.
Une expérience faite avec des vibrateurs accordés sur des fréquences com prises dans la gamme de 350 à 800 cycles et ayant des valeurs de Q de l'ordre de 100 à 600, a montré que la coïncidence de la fer meture des contacts dans le circuit du sélec teur de la. fig. 1 se produit approximative ment de un dixième de seconde à une demi- seconde après que tous les vibrateurs ont étés mis en mouvement, et. une telle coïncidence se reproduit, approximativement tous les cinq centièmes de seconde. L'application du poten tiel de travail à la grille du tube à vide fait passer .le courant de la batterie B3 à travers le circuit de plaque du tube à vide 7 et ac tionne l'indicateur I.
Un commutateur Su', qui peut être un contact sur le crochet com mutateur du microtéléphone, fournit des moyens pour couper l'indicateur I quand on répond à. l'appel. Bien qu'un dispositif de dé tection 7, commandé par la grille, à décharge électronique, soit représenté ici, le détecteur peut consister en un relais sensible, un redres seur, un tube à, gaz à cathode froide, ou tout autre dispositif convenable de détection. On décrira maintenant, en regard de la fig. 1, la suite du fonctionnement quand on envoie des signaux à une station mobile à partir dit bureau central.
Supposons qu'un appel pour une station mobile arrive au bu reau central par l'une des lignes L1 ou L2 du tableau clé distribution .de l'opérateur. L'opérateur, reconnaissant le signal incident, met son cordon Cl dans le jack de la ligne qui appelle, connectant ainsi le transforma teur T4 à la ligne, la rendant capable de recevoir l'appel à l'aide du casque 3. En môme temps, le commutateur 8, qui petit étre actionné par le crochet commutateur de l'opé rateur ou par une clé à main, est fermé sur le contact 10, permettant ainsi à l'opérateur clé répondre de vive voix à celui qui appelle par la ligne.
Quand l'opérateur constate que l'appel concerne une station mobile, il abaisse les clés particulières, Kl à E20, pour choisir les générateurs C1 à C20 correspondant au numéro d'appel de la station mobile désirée. Les clés Kl à K20 sont des commutateurs qui restent fermés jusqu'à ce que l'appel soit efficace, ou abandonné; ils sont alors déclen- ehés par un interrupteur commandé par l'opé rateur du bureau central.
La fermeture de ces clés applique une pluralité de tensions de fréquences différentes et audibles au modilla- teur <B>311,</B> à travers le transformateur de cou plage T3, modulant ainsi l'émetteur de radio T1 du bureau central avec un signal distinct pour chaque station mobile particulière appe lée. Dans le système représenté à la fig. 1, vingt générateurs sont montés dans le bureau central, et huit sont nécessaires pour appeler chaque station mobile. Cette disposition de huit fréquences sur vingt fournit dix mille combinaisons différentes, :de sorte qu'au total dix mille stations mobiles pourraient être uti lisées et appelées séparément. à partir dit bu reau central représenté.
Les générateurs Cl à C20 peuvent être des oscillateurs à tubes à vide, des vibrateurs accordés, ou tout autre moyen pour produire la pluralité nécessaire de tensions. Avec les huit clés, correspondant à l'appel de la station mobile, maintenant fermées, l'émetteur de radio Tl du bureau central est simultanément modulé par les huit sons choisis et la fréquence porteuse ainsi modulée est diffusée sur l'antenne d'émission Al. Le signal d'appel étant ainsi transmis, l'opérateur met alors son second cordon C2 dans le jack connectant le trans formateur T4 avec la bobine hybride C. Ceci prépare le circuit, de sorte que la. personne qui a. lancé l'appel peut converser avec l'abonné mobile dans le cas où l'appel est efficace.
Supposons maintenant que le signal d'ap pel diffusé par l'antenne A1 soit capté par l'antenne réceptrice A2 de la station mobile. Ce signal est alors reçu par le récepteur ra diophonique R1 et détecté par le détecteur D1 d'où sortira un signal composé des huit mêmes fréquences avec lesquelles l'émetteur du bureau central a été modulé. A supposer que la station mobile ne soit pas occupée au moment où l'appel est lancé, le microtélélphone <I>II</I> reposera sur le crochet commutateur 4 et le contact 6 sera fermé, reliant ainsi la sortie du détecteur Dl à l'entrée du sélecteur S.
Ainsi, les courants détectés sont appliqués aux bobines d'excitation du sélecteur de la station mobile, et puisque l'opérateur du bureau cen tral. a choisi ses générateurs de faon que leurs fréquences correspondent aux fréquences sur lesquelles les vibrateurs du sélecteur de la station mobile sont accordés, tous les vibra teurs Z' seront mis en mouvement par les champs magnétiques alternatifs provenant de leurs bobines qui sont excitées. Comme tous les vibrateurs du sélecteur sont ainsi action nés simultanément, la. coïncidence .de la fer meture des contacts des vibrateurs se produit dans un intervalle de temps court, approxi mativement un dixième de seconde à une demi-seconde.
Quand cette coïncidence se pro duit, le potentiel de la. batterie B2 est appli qué à la grille du tube à vide 7, faisant ainsi passer un courant :dans le circuit. de plaque de ce tube à partir de la batterie B3 .et à tra vers l'indicateur I. Les caractéristiques du tube 7 peuvent être telles que le courant plaque, une fois amorcé, soit maintenu jus qu'à ce que le commutateur SW soit ouvert. L'aetionnement de l'indicateur signale à l'abonné de la. station mobile que sa station est appelée.
Le commutateur SZY, prévu dans le circuit de l'indicateur, peut être actionné par le crochet commutateur du microtéléphone, ce qui débranche l'indicateur quand on répond au signal. En répondant au signal, l'abonné de la station mobile décroche son microtéléphone <I>II</I> du crochet commutateur 4, fermant ainsi le contact 5 et connectant. le récepteur de son microtéléphone à la sortie du détecteur de radio.
Pour l'émission, il abaisse sa. touche conversation P, ce qui actionne son émet teur de radio T2 en passant par le modulateur 1Z2 et lui permet de parler; une onde porteuse modulée est alors diffusée par l'antenne d'émission .13. Bien que cette dernière an tenne soit représentée à la fig. 1 comme sépa rée de l'antenne réceptrice .12, on peut utili ser une antenne commune aussi bien pour la réception que pour l'émission si des interrup teurs aériens appropriés sont prévus.
Les signaux diffusés par l'antenne d'émission de la. station mobile sont captés par l'antenne réceptrice A4 du bureau central, reçus par le récepteur R2 du bureau central et détectés par le détecteur D2 du bureau central, détec teur dont la sortie est connectée à la bobine hybride C. La. parole reçue et détectée issue de la station mobile traverse ainsi la bobine hybride, et le cordon C2 arrive au transfor mateur T4 puis, par le cordon Cl, à la ligne L2 qui conduit à la personne qui a lancé pri mitivement l'appel.
Sur la. ligne L2, la parole passe dans le sens opposé, à travers le trans formateur T4, la bobine hybride C, le trans formateur T3 et le modulateur<B>311,</B> puis, sous la forme de signaux modulés issus de l'émet teur Tl, cette parole est diffusée par l'an tenne Al vers la station mobile.
L'opérateur contrôle les deux côtés de l'ap pel au moyen de son casque 3 qui est. con necté avec le transformateur T4. Aussitôt qu'il constate que l'abonné de la station mobile a répondu à l'appel, il actionne un interrupteur qui relâche toutes les clés Kl à K20, décon nectant ainsi les générateurs G1 à G20 du transformateur T3, ce qui interrompt le signal d'appel et permet. à. la parole seule d'entrer dans le modulateur 111.
De même qu'il peut y avoir un grand nombre de stations mobiles du type repré senté à la 1, de même le système peut renfermer plusieurs bureaux centraux du type montré à la fig. 1. Ces bureaux peuvent être reliés entre eux par des lignes téléphoniques régulières telles que L1 et L2. Ainsi, si un abonné de station mobile désire appeler une autre station mobile, il saisit son microtélé- phone <I>II,</I> abaisse la touche conversation P et transmet sa demande à l'opérateur du bu reau central. Ses émissions sont alors captées au plus proche bureau central par un récep teur de radio, comme montré en R2, détecté par un détecteur D2 et conduit. à une bobine hybride C. L'opérateur de ce bureau, ayant.
constaté cet appel, met son cordon Cl. dans une ligne téléphonique telle que L2, condui sant à un autre bureau central qui peut être identique à celui de la. fig. 1. L'opérateur du second bureau central traite l'appel de la ma nière décrite plus haut pour n'importe quel signal incident. Les émetteurs de radio Tl et T2 peuvent être de n'importe quel type habituel, et les modulateurs 1I1 et 1Z2 peuvent. être de n'im porte quel modèle connu convenant pour mo duler les émetteurs de radio avec la parole. De même, les récepteurs de radio Rl et R2 et les détecteurs associés Dl et.
D2 peuvent être de n'importe quel type habituel connu, convenant. pour recevoir et détecter l'émission modulée issue des émetteurs de radio Tl et T2 respectivement.. La bobine hybride C avec son équilibreur associé N est bien connue et peut laisser passer la parole dans deux sens. Le commutateur 8, quand il est fermé sur le contact. 9, fournit un moyen pour l'opérateur de parler dans son émetteur Tl à destination de l'abonné de la station mobile sans appli quer sa parole à. une ligne téléphonique avec laquelle il peut aussi être connecté.
Quant au sélecteur S, qui se trouve à la station mobile, il comprend une pluralité de relais vibrants F accordés chacun sur une fré- quenee audible particulière. Les éléments vi brants de ce sélecteur peuvent avoir la. forme de lames simples, de diapasons ou de tout autre objet capable d'être exactement accordé pour vibrer à une fréquence particulière dans la gamme des fréquences audibles. Les vibra teurs sont fabriqués en matière magnétique capable d'être mise en mouvement par un champ magnétique qui oscille à la fréquence sur laquelle est accordé chaque vibrateur.
Ce champ magnétique oscillant est créé par une bobine d'inductance qui entoure le vibrateur et qui est excitée par le courant alternatif provenant du détecteur. Chaque vibrateur peut être excité par une bobine d'inductance particulière, comme on le voit dans les circuits des sélecteurs des fig. l., 2 et 3, ou bien tous les vibrateurs d'un sélecteur donné peuvent. être excités par une bobine d'inductance com mune, comme on le voit dans les circuits des sélecteurs des fig. 4 et 5. Cette dernière faon d'actionner les vibrateurs au moyen d'une bo bine d'excitation commune permet une dispo sition plus compacte du sélecteur.
Si les vi brateurs sont excités individuellement par des bobines d'inductance séparées, ces bobines peuvent: être connectées en parallèle aux en trées de courant alternatif (fig. 1 et 2), ou bien les bobines peuvent être connectées en i série (fig. 3). Pour savoir s'il faut préférer la connexion en série ou en parallèle pour les bobines d'excitation, on considère générale ment les constantes du circuit, c'est-à-dire l'impédance d'adaptation au détecteur. Si lac ; Gord des vibrateurs est suffisamment précis, de sorte que chaque vibrateur réponde seule ment à une bande très étroite de fréquences, la distance entre les fréquences consécutives peut être réduite.
Dans ce cas, si un grand nombre de générateurs sont prévus à la sta tion émettrice du bureau central, un grand nombre de combinaisons de fréquences peu vent être obtenues avec moins de fréquences combinées dans chaque combinaison, de sorte ;que le même nombre de stations mobiles peu vent être desservies avec un plus petit nombre de vibrateurs au sélecteur de chaque station mobile. Par exemple, dix mille combinaisons peuvent être obtenues en choisissant quatre fréquences sur trente à la station émettrice du bureau central, et un tel bureau central pour rait desservir dix mille stations mobiles dont chacune serait équipée d'un sélecteur com prenant seulement quatre vibrateurs accordés.
Naturellement, si un nombre beaucoup plus faible de stations mobiles doit être desservi par un bureau central donné, le système peut être actionné avec moins de générateurs au bureau central et encore moins de vibrateurs accordés dans le sélecteur de chaque station mobile.
Trois circuits différents de sélecteur, ayant chacun quatre vibrateurs accordés, sont représentés aux fig. 3, 4 et 5. Le circuit représenté schématiquement à la fig. 1 montre une des formes les plus simples de sélecteur qui puisse exister et qui a tous les contacts vibrants des relais connectés en série et repo sant sur la coïncidence -de la fermeture des contacts vibrants .pour établir la continuité entre la batterie<I>B2 et</I> la grille du tube à vide 7, actionnant ainsi l'indicateur I comme expliqué plus haut.
Reportons-nous maintenant à la fig. 2 qui représente une variante du circuit de la fig.1, dans laquelle .des réseaux de résistances et de capacités sont connectés en passant par les contacts des éléments vibrants dans le but de réduire le temps de fonctionnement initial du sélecteur. L'addition des résistances 20, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42 et des résistances et capacités 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41 et 43 -a pour effet d'accélérer la coïncidence de la ferme ture des contacts. Ceci est obtenu en donnant une charge à partir de la batterie 19 au con densateur 29 en passant par la résistance 20 chaque fois que le contact 21 .du relais vi brant 11 est fermé.
Chacun des relais vibrants 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 a une bobine d'inductance 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57 et 58 qui lui est particulière, ces bobines étant re liées en parallèle aux bornes d'entrée du sélec teur. La charge ainsi placée sur le condensa teur 29 s'écoule par la suite dans la résistance 30 et dans le vibrateur 12 pendant l'intervalle où .le contact vibrant 22 est fermé.
On voit ainsi que bien que le contact vibrant 21 ne puisse pas initialement et à tout instant être fermé en même temps que le contact 22, la charge qui était emmagasinée dans le conden sateur 29 pendant l'intervalle où le contact 21 était fermé s'écoule dans la résistance 30 et -est appliquée au condensateur 31 chaque fois que le contact vibrant 22 est fermé. Pa reillement, de cette manière, le condensateur 33 reçoit une charge pendant l'intervalle où le contact vibrant 23 est fermé et ainsi de suite.
On voit ainsi qu'avec le circuit de la fig. 2, un potentiel peut être appliqué à la grille du tube à vide 44 quand les huit éléments vibrants vibrent tous, sans qu'il soit même nécessaire que tous les contacts vibrants des relais se ferment en même temps. Des résistances con venables connectées aux bornes des condensa teurs et telles que montrées en 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41 et 43 fournissent des voies de fuite pour empêcher les condensateurs de retenir une charge pendant un laps de temps impor tant tel que la période entre la réception de deux appels successifs, empêchant ainsi une fausse signalisation.
Quand un signal est appli qué à. la grille du tube à vide 44, un courant de plaque traverse ce dispositif à décharge électronique à partir de la batterie 45, en passant par l'indicateur I et le commutateur 46, de la manière qui a été d'écrite à propos de la fig. 1. On a trouvé qu'avec le circuit de la, fig. 2, le dispositif indicateur peut être ac tionné avec beaucoup moins de retard à la suite de l'application d'un signal qui excite tous les vibrateurs que celui qui a dieu dans le circuit sélecteur de la fig. 1.
Les résistances fixes 20, 30, 32, 34, 36, 38, 40 et 42, con nectées en série respectivement avec les con tacts vibrants 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 et 28, servent à limiter le passage du courant à travers ces contacts vibrants.
Reportons-nous maintenant à la fig. 3 qui montre une variante .de circuit sélecteur dans laquelle les vibrateurs sont des diapasons ayant chacun un contact. vibrant sur une de leurs dents. Ce circuit illustre l'emploi de quatre vibrateurs seulement, de sorte que le sélecteur répond à un signal d'appel compre nant seulement quatre fréquences audibles au lieu des huit. fréquences nécessaires pour les circuits sélecteurs des fig. 1 et 2. Dans le cir cuit sélecteur de la fig. 3, on voit que les quatre vibrateurs 61, 63, 65 et 67 sont exci tés individuellement par des bobines d'induc tance séparées 47, 48, 49 et 50, qui sont toutes connectées en série.
Comme indiqué plus haut, .cette connexion en série des bo bines d'excitation peut être désirable dans certains cas pour obtenir une plus haute im pédance. Les contacts vibrants 60, 62, 64 et 66 du sélecteur de la fi-. 3 sont connectés en série avec la cathode froide d'un tube à dé charge gazeuse 68 qui sert ici de détecteur à la place :d'un tube à vide commandé par la grille, utilisé précédemment dans les fig. 1 et 2. Le sélecteur de la fig. 3 est actionné en appliquant aux bornes d'entrée un signal qui comprend des courants alternatifs des quatre fréquences sur lesquelles les quatre diapa sons 61, 63, 65 et 67 sont. accordés.
Ainsi, les quatre diapasons peuvent être mis en mouve ment, et périodiquement. les quatre contacts vibrants 60, 62, 64 et 66 se ferment simulta nément, fermant ainsi un circuit qui allume le tube à gaz 68. Quand le tube 68 est allumé, le courant de plaque passe de la batterie 69 à travers l'indicateur I et signale à -l'abonné mobile que sa station est appelée. Un commu tateur 70, qui peut se trouver sur le crochet commutateur du récepteur, sert à débrancher l'indicateur quand on répond au signal.
Le circuit sélecteur de la fig. 3 peut être ac tionné avec un tube à vide commandé par la grille, comme décrit dans les fi-.<B>1</B> et 2, au lieu du tube à. gaz à cathode froide, et pareil lement les circuits sélecteurs des fig. 1 et 2 peuvent être actionnés avec un tube à gaz à cathode froide, comme montré à la fig. 3. Le circuit. sélecteur de la fig. 3 peut être modi fié par l'addition de réseaux de résistances capacités connectés aux contacts vibrants de la faeon représentée à la fig. 2; l'adjonction de ces réseaux réduit le temps de fonctionne ment du sélecteur.
En nous reportant maintenant à la fig. 4, nous voyons encore une autre variante de cir cuit sélecteur dans laquelle sont représentés schématiquement quatre diapasons 74, 75, 7 8 et 79 qui sont tous entourés par une bobine commune d'excitation 71. Dans ce schéma, chaque diapason est représenté comme ayant deux contacts vibrants, tin adjacent à chaque dent, comme montré en 73, 76, 77 et 80. Une telle disposition permet aux contacts vibrants des relais de rester fermés pendant une plus grande partie de chaque cycle vibratoire, ce < lui réduit le temps mis par l'ensemble des vibrateurs pour réaliser la coïncidence de la fermeture des contacts.
Le sélecteur de la fig. 4 est actionné en appliquant aux bornes d'entrée des courants alternatifs comprenant les quatre fréquences sur lesquelles les dia pasons 7.1, 75, 78 et. 79 sont accordés. Ces courants, traversant -la bobine 71, créent des champs magnétiques alternatifs qui mettent les quatre diapasons en vibration, fermant ainsi par intermittence .les contacts 73, 76, 77 et 80. Un court temps après l'application du signal d'entrée, les contacts vibrants 73, 76, 77 et 80 se ferment tous simultanément.
Cette coïncidence de la fermeture des contacts ferme le circuit suivant: batterie 72, contact 73, diapasons 74 et 75, contacts 76 et 77, diapasons 78 et 79, contact 80, détecteur 81, qui -est ici représenté comme un relais sensible d'un type qui reste bloqué, une fois fermé, jusqu'à l'ouverture de l'interrupteur 83. Le fonctionnement du relais 81 ferme un circuit extérieur de sonnerie en fermant :le contact 82, actionne d'indicateur I et signale ainsi à. l'abonné que sa. station est appelée. Quand on répond à l'appel, l'interrupteur 83 s'ouvre, débranche l'indicateur I et relâche le relais 81.
Bien qu'un relais sensible 81. soit repré senté ici comme moyen servant à détecter la coïncidence de la fermeture des contacts dans le circuit sélecteur, on peut employer à sa place soit un tube à décharge gazeuse à ca thode froide, comme à la fig. 3, soit un tube à vide commandé par la grille, comme aux fig. 1 et 2. De façon analogue, on peut em ployer un relais sensible, comme montré en 81 à la fi-. 4, dans le circuit de la fig. 3 ou des fig. 1 et 2.
Si on désire réduire davan tage le temps de fonctionnement du sélecteur de la fig. 4, ce circuit peut être modifié en lui ajoutant des réseaux de résistances et de capacités connectés aux contacts vibrants de la faon décrite en se référant à la fig. 2. L'emploi :d'une bobine commune d'excitation entourant tous les éléments vibrants, illustré par l'inductance 71 de la fig. 4, n'est pas limité au circuit de la fig. 4, mais peut être employé pour actionner les éléments vibrants des fig. 1, 2 ou 3.
La fig. 5 représente un autre circuit. sélec teur dans lequel les contacts vibrants 91, 92, 93 et 94 des vibrateurs 85, 86, 87 et 88 sont normalement fermés quand ils sont inactifs, le circuit étant apte à fonctionner seulement quand tous lesdits contacts sont ouverts en même temps. Dans le circuit de la fig. 5, les quatre vibrateurs 85, 86, 87 et 88 sont mon trés entourés par une bobine d'inductance commune 84 au moyen de laquelle les quatre vibrateurs peuvent être excités. Si on le dé sire, cependant, chacun des vibrateurs de cette installation peut. être pourvu d'une bo bine d'excitation particulière, comme dans les fi-. 1, 2 ou 3.
Les contacts vibrants 91, 92, 93 et 94 de la fig. 5 peuvent être des ressorts qui appuient sur les contacts et qui sont aptes à s'ouvrir pour une amplitude critique de vibration, ou bien ce peuvent être des contacts du type à inertie aptes à s'ouvrir pour une accélération critique des vibrateurs. .Dans les deux cas, ces contacts vibrants ne s'ouvrent que pendant une partie de chaque cycle vibra toire quand leurs vibrateurs associés sont en mouvement. Dans le circuit de la fig. 5, cha que fois qu'un ou plusieurs des contacts 91_, 92, 93 et 94 sont, fermés, le pôle négatif de la batterie 90 est connecté à la cathode du tube à gaz 95, et aucun courant ne traverse ce tube.
Le sélecteur est actionné en appli quant aux bornes d'entrée un signal compre nant .des courants ayant des fréquences sur lesquelles les vibrateurs 85, 86, 87 et 88 sont accordés. Ces courants créent des champs magnétiques alternatifs dans et autour de la bobine d'inductance $4, ce qui met en motive- ment les quatre vibrateurs.
Un court temps après l'application du signal d'entrée qui fait vibrer tous les vibrateurs, il se produit que les quatre contacts vibrants sont simultanément ouverts pour un instant et, durant cet inter valle, un potentiel positif est appliqué, à par tir de la batterie 90 et en passant par la résistance 89, à la cathode du tube à gaz 95, ce qui allume ce tube et permet au courant de passer de la batterie 90 à travers .le relais 96 qui est un relais d'immobilisation du type qui reste fermé une fois qu'il est excité. Le fonctionnement du refilais 96 ferme un circuit extérieur de sonnerie, issu de la batterie 97 et passant par l'indicateur I pour signaler à l'abonné que sa station est appelée.
L'inter rupteur 98, qui peut être un contact, sur le crochet commutateur du téléphone, fournit un moyen pour couper ce circuit de sonnerie quand on répond à l'appel. Le circuit de la. fig. 5 peut être modifié par la substitution, au tube à gaz à .cathode froide 95, d'un tube à vide commandé par la grille; dans ce cas, la présence d'un circuit ouvert dans le sélec teur applique un potentiel à la grille d'un tel tube à vide, donne naissance au courant de plaque et actionne ainsi un dispositif indi- eateur. Dans ce but, on peut choisir un tube à vide dont les caractéristiques sont telles que le passage du courant de plaque est maintenu une fois que la grille de commande du tube a été excitée;
dans ce cas, le relais d5immo- bilisation n'est pas nécessaire pour maintenir le circuit. de sonnerie. On pourrait. aussi em ployer un relais sensible au -lieu du dispositif à décharge électronique 95. Les éléments vi brants du circuit sélecteur de la fig. 5 peu vent être fabriqués sous la forme de .lames individuelles, ou bien ce peuvent être des dia pasons.
Au cours de la description qui précède, on a parlé du sélecteur à lames accordées comme étant accordé pour répondre à des courants alternatifs de fréquences audibles. Il est en tendu cependant que les vibrateurs peuvent. être accordés pour répondre à des fréquences situées au-dessous de la gamme normale des fréquences audibles ou au contraire dans le domaine des ultrasons. La sélection des fré quences :de signalisation dans la gamme nor malement audible est recommandée, car ceci offre l'avantage de permettre de transmettre ces signaux à l'aide d'équipements et de cir cuits téléphoniques existants et cela avec un minimum d'atténuation.
Il est encore recom mandé que des valeurs non courantes des fré quences de signalisation soient choisies de sorte qu'un mauvais fonctionnement d'un sé lecteur à lames vibrantes ne puisse être causé par un harmonique ou une autre fréquence de signalisation.
Bien que la forme d'exécution préférée de l'objet de l'invention ait. été décrite comme un système pour appeler des stations mobiles de radio, il est. entendu que le système peut être employé pour envoyer des signaux à des stations fixes de radio, et aussi pour envoyer des signaux à des stations téléphoniques ou télégraphiques ait moyen de lignes métalliques ou de tout autre circuit de communication.