Dispositif de remise en position initiale de l'arbre principal d'une machine de comptabilité. Les machines de comptabilité peuvent être actionnées soit au moyen d'un moteur élec trique marchant continuellement, soit au moven d'un moteur du genre connu dans le métier soiLs le nom de moteur fonctionnant en coup par coup , c'est-à-dire un moteur qui se trouve normalement au repos et qui est mis en marche à chaque opération de la machine.
Dans l'un oit l'autre cas, il est nécessaire de supprimer l'énergie appliquée à l'arbre d'en traînement principal de la machine avant la fin de l'opération de la machine, afin de don ner aux organes d'arrêt de la. machine le temps de fonctionner. Dans une machine mu nie d'un moteur à coup par coup , ceci peut être réalisé en ouvrant. le circuit du moteur avant la fin d'un cycle d'opération de la ma chine, alors que dans le cas d'une machine actionnée par un moteur à marche continue, il est nécessaire de provoquer le désaccouplé- ment du moteur d'avec l'arbre principal à. un moment correspondant du cycle.
L'expé rience a montré que cinq degrés environ clé rotation de l'arbre principal donnent assez <B>de</B> temps pour cette opération de désaccouple- ment. Lorsque l'énergie n'est plus appliquée à l'arbre principal, la machine tend à ralentir par suite de l'inertie des parties mobiles. Quelquefois, lorsque la machine est neuve, ou loi#sque ses roulements s'encrassent après un long usage, il peut se faire qu'une résistance suffisante empêche la machine d'accomplir tout le trajet nécessaire pour revenir à. la.
fin de sa course, une fois que l'énergie n'ait plus sur l'arbre principal. Dans ce cas, il est nécessaire de terminer le cycle à la main avant de pouvoir déclencher la machine pour une nouvelle opération.
La présente invention a. pour objet un dis positif de remise en position initiale de l'ar bre principal d'une machine de comptabilité dans laquelle un cycle d'opérations est commu niqué à l'arbre principal par un moteur d'en traînement au moyen .d'un train d'engrenages, ce dispositif étant caractérisé par un ensem ble d'organes actionnés par le moteur et agis sant après que ledit train d'engrenages a. cessé de communiquer son mouvement d'entraîne ment à l'arbre principal, pour assurer le re tour de cet arbre à sa position initiale.
Dans une forme d'exécution du dispositif faisant partie d'une machine utilisant un mo teur à coup par coup , le dispositif devient actif clés que le circuit du moteur est ouvert, tandis que lorsqu'il s'agit d'une forme cl'exé- cution du dispositif faisant. partie d'une ma chine présentant, un moteur à marche con tinue, le dispositif en question devient. actif dès que le moteur est désaccouplé de l'arbre principal.
Une forme d'exécution particulière du dis positif est décrite dans ce qui suit, cette forme d'exécution faisant partie d'une machine du type de celle décrite clans le brevet suisse N 271416.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, cette forme d'exécution du .dispo sitif faisant l'objet de l'invention. La fig. 1 estime vue latérale montrant les commandes du moteur de la machine dont le dit dispositif fait partie, un mécanisme de dé clenchement de la machine, les commandes pour couper le courant. du moteur et des inoy eus .pour arrêter la machine à la. fin d'un cycle d'opérations.
La fig. 2 est une vue latérale montrant les organes actionnés par l'induit du moteur pour ramener l'arbre principal de la machine à sa position initiale.
Dans les machines du genre décrit dans le brevet précité, on prévoit généralement tin moteur qui actionne la machine suivant des cycles divers. Ces machines sont. normalement bloquées à leur position de repos et le moteur est débrayé d'avec un arbre principal de la machine. Un organe manuel est prévu pour déclencher la machine en vue de sa mise en marche et en même temps pour embrayer le moteur avec l'arbre principal et, dans le cas d'un moteur coup par coup , pour fermer, en outre, le commutateur du circuit du mo teur. A la fin d'une opération de la machine, le commutateur doit être ouvert quand il s'agit d'un moteur coup par coup , l'em brayage .doit. être libéré et l'organe manuel ramené à sa position de départ.
Ces dernières manoeuvres nécessitent quelque temps à la fin de l'opération de la. machine et, comme indi qué ci-dessus, on s'est rendu compte qu'envi ron cinq degrés de rotation de l'arbre princi pal sont nécessaires .pour permettre le rappel approprié desdites commandes, ce qui inipli- que que le déclenchement de l'embrayage ainsi que l'ouverture du circuit du moteur, lorsqu'il s'agit d'un moteur coup par coup , se fassent avant que la machine .ait accompli tout le parcours pour reprendre sa position de départ.
Dans le cas de la machine représentée, on utilise, pour s'assurer qu'elle soit toujours ra menée à sa position de repos, l'inertie ou la vitesse acquise par l'induit du moteur, ime fois que le courant a été coupé. Une came montée sur l'induit est disposée de manière à faire osciller un poussoir constanilnent pen dant le mouvement de rotation de l'induit.. Le poussoir peut coopérer avec un organe de l'arbre principal, à la fin même de l'opéra tion de la machine, de manière à amener cet arbre principal à. sa position de départ, bien que le courant du moteur soit. interrompu.
Dans la machine représentée, un arrêt. po sitif est prévit pour arrêter l'arbre principal à la position initiale. Dans les systèmes anté rieurs, on a. quelquefois utilisé des dispositifs de remise en position initiale actionnés par ressort, polo' ramener l'arbre principal à sa position de repos après l'ouverture du com mutateur du moteur. Ces dispositifs nécessi tent un ressort puissant qui, une fois libéré, rejette les organes d'arrêt contre une butée avec une telle force que la machine rebondit quelquefois. Pour éviter ce rebondissement, on est obligé d'utiliser des contre-eliquets d'arrêt..
L'action de la forme d'exécution du dispositif que l'on va décrire est si douce que le rebondissement n'est. pas à craindre et qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des contre- cliquets d'arrêt. Par voie de conséquence, le bruit causé par l'arrêt. des pièces à. mouve- ment rapide actionnées par ressort et qui viennent buter brusquement sur un arrêt po sitif se trouve être supprimé.
Un autre avantage dit dispositif que l'on va décrire est. qu'il ne fonctionne que lors qu'on en a besoin, de sorte que si la machine tourne librement., c'est-à-dire est ramenée à sa position initiale sans le recours au mécanisme de remise à la position initiale, le mécanisme marche à vide, contrairement à ce qui se passe avec .les dispositifs actionnés par ressort, clans lesquels le ressort est tendu et déclenché à. chaque opération de la machine, qu'on en ait besoin ou non, ce qui provoque un travail et un bruit inutiles.
Ces bruits sont particulière ment accentués avec les machines qui fonc tionnent. assez librement pour ne pas exiger de .dispositif de remise à la position initiale, car ces machines sont actionnées à une très grande vitesse par le ressort de retour à la position de départ, et les bruits sont causés par le choc lorsqu'il y a arrêt brutal.
Dans la forme d'exécution représentée, l'axe d'induit, 10 d'un moteur 11 porte un pi gnon 12 engrenant avec une roue dentée 13 reliée à un organe d'embrayage 14 tournant librement sur un arbre 15. Sur l'arbre 15 tourne également un disque 16 fixé sur une roue dentée 17 en prise avec une autre roue dentée 1.8 fixée sur l'arbre principal 19 de la machine, ces roues dentées 17, 18 consti tuant un train d'engrenages entre le moteur 11 et l'arbre principal 19. Un cliquet d'em brayage 20 pivote sur le disque 16 et ce cli- quet, sollicité par ressort, est normalement maintenu dégagé de l'organe d'embrayage 14 Far un bras 2l. porté par un arbre 22 pivo tant sur le bâti du moteur 11.
Le bras 21 est solidaire d'un levier à trois branches 23, dont un bras 24, se prolongeant vers le haut, est normalement maintenu en contact avec un doigt 25 appartenant à une touche de déclen- elienient 26, et ce sous l'action d'un ressort. 27 agissant sur un bras 28 chi levier 23. La. touche de déclenchement 26 est montée sur l'un des bâtis latéraux de la machine au moyen de trois goujons 29 qui forment gui dage et butée d'arrêt pour la touche 26 lors qu'un ressort 30 rappelle la touche 26 à sa position normale. Le levier 23 à trois bran ches présente encore un bras 31. dirigé vers l'avant et qui commande un commutateur.
Ce bras porte un bloc isolant 32 venant. agir sur une lame de contact 33 pour amener celle-ci sur une pointe de contact. 34 lorsque le levier 23 à trois bras est livré à l'action de son res sort 27, ce qui ferme un circuit du moteur pour la mise en route de l'induit.
Lorsqu'on enfonce la touche 26, le doigt 25 échappe à l'arête 35 du bras 24, permet tant ainsi au ressort 27 -de faire basculer le levier 23 à trois branches et le bras 21 dans le sens senestrorsum. Ce mouvement du bras 21 libère le cliquet d'embrayage 20 qui, sous l'action de son ressort, vient se placer sur le trajet de l'organe :
d'embrayage 1.1. Étant donné qu'à ce moment le moteur a été mis en route par le bras de commutateur 31, l'induit du moteur commence à tourner, et grâce au pignon 12, à. la roue dentée 13 et aux organes d'embrayage 14 et 20, le disque 16 et le train d'engrenages 17 et 18 entraînent l'arbre prin cipal 19 dans le sens dextrorsuni. Vers la. fin du tour complet de l'arbre principal 19, un galet 36 disposé sur la roue dentée 18 vient agir sur un bec 37 du bras 24 et., de ce fait, entraîne le bras 24 dans le sens dextrorsuni pour amener le bras 21 sur le trajet d'un épaulement 38 du cliquet d'embrayage 20.
En même temps, le levier 23 à trois branches ou vre le commutateur du moteur. Au moment où l'épaulement approche de l'extrémité du bras 21 et arrive en contact avec elle, le cli- quet d'embrayage 20 bascule dans le sens dextrorsum et se dégage de l'organe d'em brayage 14, débrayant ainsi l'induit 10 de l'arbre principal 19.
Un goujon 40 porté par le disque 16 sert d'appui à la. partie supé rieure du cliquet 20 pour former une butée positive lorsque l'épaulement 38 vient buter contre l'extrémité dit bras d'arrêt 21. On re marquera qu'après avoir agit sur le bec 37, le galet. 36 vient en prise avec la partie arrière de ce bec pour empêcher un mouvement en arrière de l'arbre principal.
L'axe d'induit 10 porte également une came 41 (fig. 2) ayant la forme d'un excen trique. Un .curseur 42 porte un galet 43 tou jours maintenu en contact avec la. came 41 sous .l'action d'un ressort 44. Le curseur 42 peut coulisser sur un manchon se trouvant sur l'axe 10 et se trouve être gniidé par un galet 45 supporté par un goujon fixé au bâti latéral de la. machine. Le curseur 42 présente une ouverture 46 dont. la paroi inférieure est normalement. en contact avec le galet45, grâce au ressort 44, mais l'ouverture est suffisam ment grande pour permettre au curseur 42 de basculer autour de l'axe d'induit 10, pour la raison indiquée plus loin.
Montée sur l'arbre principal 19 se trouve une came 47 possédant une face latérale 48 d'une partie haute en contact avec un doigt 49 du curseur 42 lorsque l'arbre 1.9 est en position initiale, Lorsque les pièces se trouvent à la position représentée en fig. 2, la machine se trouve à. sa position initiale. An début. de la rota tion de l'arbre 19 clans le sens dextrorsum, dès le déclenchement de la machine, la came -17 est mise en rotation avec l'arbre principal et, par conséquent, la face latérale 48 s'éloi gne du doigt 49.
Au fur et à mesure que la partie haute de la came 47 s'approche du cur seur 42, elle fait. basculer ce dernier vers le bas contre l'action du ressort 44, tandis que la canne 41 communique au curseur 42 un mouvement de va-et-vient d'avant en arrière. Vers la fin même de la rotation -de l'arbre principal 19, lorsque le curseur 42 est déplacé vers la. droite (fig. 2) par la. came 41, le res sort 44 ramène le curseur 42 vers le haut, ce qui déplace le doigt 49 en regard de la face latérale 48 et, lors d'un nouveau tour de la came 41, le curseur pousse la came 47 et, par conséquent, l'arbre principal 19 à sa position initiale.
La poussée du curseur 42 se fait après que le courant du moteur a. été coupé. Cependant, à ce moment, l'induit 10 tourne encore à une allure très rapide et la vitesse acquise est suf fisante pour actionner le curseur 42 et amener la came 47 à sa position initiale. On voit, d'après ce qui précède, que l'arbre principal de la machine est toujours amené à sa posi tion initiale par le curseur 42, même si l'ar bre principal se trouve débrayé de l'arbre d'induit et que le courant du moteur est coupé avant. que l'arbre principal arrive à sa position initiale.
On voit également que le curseur 42 est actionné par .une came de l'ar bre du moteur, laquelle came est actionnée à une vitesse suffisante pour amener le curseur 42 en contact avec la came 47 pour ramener l'arbre principal à sa position initiale par l'énergie fournie par la vitesse acquise par l'arbre d'induit du moteur.