CH267997A - Procédé pour la stéréoscopie à images de grandes dimensions et appareil pour sa mise en oeuvre. - Google Patents

Procédé pour la stéréoscopie à images de grandes dimensions et appareil pour sa mise en oeuvre.

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CH267997A
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    • GPHYSICS
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    • G02B13/00Optical objectives specially designed for the purposes specified below
    • G02B13/08Anamorphotic objectives
    • GPHYSICS
    • G03PHOTOGRAPHY; CINEMATOGRAPHY; ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ELECTROGRAPHY; HOLOGRAPHY
    • G03BAPPARATUS OR ARRANGEMENTS FOR TAKING PHOTOGRAPHS OR FOR PROJECTING OR VIEWING THEM; APPARATUS OR ARRANGEMENTS EMPLOYING ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ACCESSORIES THEREFOR
    • G03B35/00Stereoscopic photography
    • G03B35/18Stereoscopic photography by simultaneous viewing
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Description


  Procédé pour la stéréoscopie à images de grandes dimensions et appareil  pour sa mise en     ceuvre.       lia     présente    invention se réfère aux pro  cédés     stéréoscopique    dans     lesquels    on     utilise     des     images    élémentaires de dimensions rela  tivement grandes, telles que celle:- qu'on peut  obtenir par projection sur un écran dans une  salle (le spectacle,- par     exemple,    pour     réaliser     la     cinématographie    en relief.  



  Dans la stéréoscopie     classique,    dans la  quelle     les        image    élémentaires sont petites et  disposées en     faee    des yeux de     l'observateur,     les     deus        inia--es    sont     vues    de     facon    identique  et     sont        eonfiriées        optiquement    sans difficulté  par l'observateur.

   Mais avec les images de       grandes    dimensions,     dont    l'écartement d'axe  en axe est     obligatoirement    bien plus     grand     que celui     des        jeux,    les     deux    images ne sont  pas vues     sons    le même     angle    et elles sont dé  formées de façons différentes par l'effet de  la perspective. Leur     combinaison.    optique de  vient     (lotie        fatil-ante    ou     mkme    parfois tota  lement-     impossible.     



  Les     procédés    connus de stéréoscopie     pré-          sentent    encore     généralement    l'inconvénient       d'exig-er    des appareils de     prise    de     vues        ,pé-          cianx    à     deus        objectifs    et, dans le cas de la       cinématogr        a-phie,    à deux films;

   on à bien pro  posé     d'enre < ,istrer    les     deux        images    élémen  taires sur     tin        filin        unique,    mais en les dispo  sant sur deux     emplacements    d'image succes  sifs de celui-ci,     ee    qui complique considéra  blement la projection.  



  Le procédé suivant l'invention pour la  réalisation (le la stéréoscopie avec     deux    ima-         ires    de     grandes        dimensions    qu'on observe     juxta     posées l'une à l'autre sur un     support        est     caractérisé en ce qu'on     réalise    ces images     élé-          nientaires        pur    ledit support à l'état,     ana-          rnorphosé,    de manière à. les réduire dans le       s;

  ns    de leur juxtaposition sur ce support et  en ce que chaque     spectateur    les     observe    à tra  vers     nu    appareil comportant deux     dispositifs          désanarnorpho#eurs    élémentaires restituant à  ces     images    leurs     dimensions    relatives     correctes     respectivement pour     l'un    et pour     ].'antre    des       yeux    du spectateur.  



       L'invention    a encore pour objet     titi    appa  reil pour la mise en     aeuvre    du procédé     ei-          dessu,@,    caractérisé en ce que ses dispositifs       désanamorphoseurs    élémentaires monoculaires  sont assemblés à la. façon des jumelles de  théâtre, mais sont     ré-lable#.        l'uni    par rapport  à l'autre par rotation autour     d'tin    axe     géomé-          trique    transversal et autour d'un axe     @éomé-          trique    longitudinal.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, des schémas explicatifs et une  forme d'exécution de l'appareil suivant l'in  vention.  



  La fi-. 1 est, un schéma en élévation expo  sant     lephénomènes    qui prennent naissance  à l'observation     cl'ima-es    élémentaires rectan  gulaires non     anamorphosées    de grandes di  mensions, juxtaposées en hauteur sur un  écran.  



  La fi-. 2 montre l'écran. tel qu'il. apparaît  à     uni    spectateur placé en face de lui.      La     fig.    3     e-t    un schéma en élévation mon  trant comment on peut faire la prise de vues  avec deux objectifs en vue de corriger la dé  formation résultant de la perspective pour ce  spectateur, toujours en supposant les images  non     anamorphosées.     



  La.     fig.    4 indique également en élévation  comment on peut prendre les deux vues     sté-          réoscopiques    non     anamorphosées,    avec un     seul     objectif.  



  La fi-. 5 est la vue en plan     correspondant     à     fig.    4.  



  Les fi-. 6 et 7 sont des schémas en éléva  tion montrant comment l'anamorphose des  images sur l'écran permet de réduire les     dé-          forrnatiorvç    résultant de la. perspective.  



  Les     fig.    8 et 9 sont des schémas d'une dis  position     semblable    à celle de fi-. 4 et 5, mais  avec utilisation d'un système     anamorphoseur     double.  



  Les     fig.    10 et 12 montrent schématique  ment de côté, en plan et en bout, un système  optique propre à être adapté en avant d'un  appareil de prise de vues à objectif unique,  en     vile    d'enregistrer deux images     stéréosco-          piques.     



  La     fig.    7.3 est une     vue    de face du dispositif.  La     fig.    14 en est une vue de côté avec  arrachement par le plan vertical moyen.  



  La     fig.    15 est.     lune    vue, de face avec enlève  ment du couvercle et des lentilles qu'il sup  porte, et avec arrachement     partiel.     



  La.     fig.    16 est une coupe longitudinale sui  vant     XVI-XVI    de la     fig.    15.  



  La-     fig.    17 est     lune    coupe longitudinale sui  vant     XVII-XVII    de la.     fig.    16.  



  La     fig.    18 est une coupe suivant       XVIII-XVIII    de la     fig.    15.    La     fig.    19 est une     vue    en bout du support    de la lentille cylindrique convergente avec       demi-coupe    suivant     XIX-XIX    de la     fig.    16.  



  La.     fig.    20 est une coupe longitudinale de  la bague tournante dudit support.  



  La     fig.    21 est une coupe de détail suivant       XXI-XXI    de la     fig.    16.  



  La     fig.    22 est une     vile    en plan avec arra  chement partiel d'un appareil d'observation    des images     élémentaires    projetées sur un  écran.  



  La     fig.    23 en est une coupe suivant       XXIII-XXIII    de la<U>fi-.</U>     '121.     



  La     fig.    24 en est une coupe suivant       XXIV-XXIV    des     fig.    22 et 23, avec indica  tion du trajet des     faisceaux        lumineux.     



  La     fig.    25 indique en plan la position d'un  spectateur voyant l'écran     obliquement.     



  Les     fig.    26 à 28 sont des schémas expli  quant comment pour ce spectateur la pers  pective déforme les     images    et     eonnment    l'ap  pareil suivant les     fig.    22 à 24 permet d'y re  médier.  



  En     fig.    1 et 2,      < l.    et B représentent     deux     images     stéréoscopiques    élémentaires     reetangu-          laires    juxtaposées en     hauteur,    par exemple  sur un écran de projection.

   Ces deux images,  qu'on     supposera    être des     inia-e-#    normales, lion       anamorphosées,    sont     observées    par     lin.    specta  teur C à l'aide d'un appareil D lui permet  tant de     les!    voir     respeetivemernt    avec     1.'#i1    droit  et     1'#i1    gauche et de les superposer pour la  perception du relief.

   Ces images sont vues  sous deux     angles    a. et     ,l'    qui sont     algébrique-          ment    différents l'un de l'autre (dans le cas  particulier de fi-. 1, ils sont     opposés).    Il en  résulte que les deux images     .1    et B ne sont  pas vues par l'observateur avec la même dé  formation.

   Elles sont constituées par des rec  tangles apparaissant.     comme        deux        trapèzes,    in  versés, comme indiqué en     fig.        \?.        LTne    ligne  verticale apparaîtra clone comme     deux        lizrnes     <I>La</I> et<I>I b</I> inclinées en sens inverse et l'on com  prend que la superposition de ces     deux        irîra-          ges    élémentaires sera très pénible, sinon im  possible.  



  Pour remédier à. cet inconvénient (fi-. 3),  on peut incliner en sens inverse les     deux    ob  jectifs     Eca    et     Eb    servant à.     l'enregistrement     de l'une et de l'a-Litre des     images    stéréoscopi  clues de l'objet     JZN    à. photographier ou     eirré-          matogTaphier.    Le     premier    objectif est incliné  vers le bas de l'objet, le second vers le haut.

    Dans ces conditions, on comprend que les  deux images élémentaires enregistrée: sur les       surfaces        sensibles    respectives Fa et<B>FI)</B> sont  déformées en sens inverse l'une. de l'autre par      la perspective. Si, par exemple,     1IN    est un  rectangle, les deux images auront la forme de  trapèzes inversés     1'11n    par rapport à l'autre,  l'image formée sur<I>Fa</I> ayant sa grande base  en haut, tandis que     l'image    formée sur     Fb    a  sa grande base en bas.

   Et l'an comprend en  core que l'on peut, par ce procédé, présenter  au spectateur C deux images élémentaires     _1     et     B    volontairement déformées en sens     inverse     de la déformation que l'observation leur im  posera, de telle sorte que finalement les     deux     déformations se compenseront.  



  Dans le cas d'une salle de spectacle, la  compensation ne peut être parfaite que pour  un emplacement déterminé de la salle, par       exemple    pour le centre de celle-ci, mais on  comprend que pour les autres emplacements,  la déformation résiduelle est relativement  faible, de telle sorte que     l'inconvénient        sus-          exposé    est considérablement diminué.  



  Bien entendu, le champ des deux images  obtenues sur les surfaces     senibles   <I>Fa</I> et     Fb     n'est pas le même dans le sens vertical et on  doit supprimer sur chaque image     respective-          ment    une portion du bas et     -une    portion du  haut pour réaliser deux images élémentaires  proprement dites.  



  Au lieu d'utiliser deux objectifs     Ea    et     Eb     différents, on peut, comme indiqué en     fib.    4  et 5, employer un objectif unique     ni    auquel  on amène les rayons lumineux provenant de  l'objet par le moyen de deux jeux de pris  mes les décalant horizontalement et, verticale  ment.

   Un premier jeu de     deux    prismes p et q  à, réflexion totale reçoit les rayons provenant  de l'objet MN suivant une direction moyenne  inclinée de bas en haut par rapport     à,    l'axe       .XY    de l'objectif et il les renvoie d'abord ver  ticalement, puis suivant un angle     opposé    à  celui     sous    lequel ils avaient été reçus, de telle  manière     qu'après    avoir traversé l'objectif m,  ils forment l'image élémentaire inférieure a.

    Un second jeu de prismes à réflexion totale  p' et     q'    reçoit     é-alement    les rayons prove  nant de     117N,    également suivant une direction  moyenne inclinée de bas en haut, mais à une       distance    horizontale s de l'axe      < XY,    s étant  égale à l'écartement stéréoscopique désiré.

   Il    les renvoie transversalement     pour    les ramener  suivant l'axe X Y, puis les renvoie une se  conde fois dans le plan vertical de cet axe,  de telle manière qu'après avoir traversé l'ob  ïeetif     m    ils forment     l'image    élémentaire supé  rieure     b.    Les deux images<I>a</I> et     b    sont défor  mées en sens inverse par la perspective.  



  Pour une claire compréhension des phéno  mènes optiques, il est plus simple de consi  dérer le trajet     inverse        des    rayons lumineux,       c'est-à-dire    (le supposer que l'objet     3IN        est     la projection des images a et     b.    On comprend  sans peine que si celles-ci correspondent bien  à deux points de vue     stéréoscopiques    diffé  rents suivant l'écartement s, leur projection  peut aller former une     image        unique        11N.    On.

    comprend également qu'en raison de     l'inch-          naison    de l'axe du .faisceau émanant de cha  que image vers l'objectif     7n    par rapport à  l'axe     XY    de celui-ci, les deux images<I>a</I> et     b     doivent être déformées en sens inverse l'une  de l'autre pour que la superposition correcte  de leurs projections soit. possible.  



  Quand on projette les     images    élémentaires  sur un écran, celles-ci occupent une surface  considérable par leur     juxtaposition,    par  exemple par leur juxtaposition en hauteur.  Outre l'inconvénient d'exiger un écran de  grandes     dimensions,    parfois malaisé à loger  dans une salle de spectacle, cette juxtaposi  tion     augmente    considérablement la.

   différence  de perspective sous laquelle les deux images  sont vues par un même     observateur.    Il est  avantageux     d'anamorphoser    ces     images    en  hauteur, de     Tacon    en soi connue, de telle ma  nière que     leur    hauteur soit réduite (le moitié.

         Fig.    6 indique un écran r sur lequel les deux  images élémentaires ont. été projetées en     _ < 1     et     P    avec     anamorphose    en     hauteur.    Elle tien  nent ainsi toutes les     deux    sur un écran de  dimensions normales, alors que sans anamor  phose elles se présenteraient comme indiqué  en traits interrompus et     exigeraient    un écran       beaucoup    plus -rand.

   Si, en outre, on consi  dère les angles \a et     /3        (fig.    7) sous     lesquels     un observateur C voit les centres des deux       images    A et B, on constate que leur diffé  rence est bien moindre que celle des angles      a, et     @Bl    sous     lesquels    ils les verrait si elles  n'avaient pas été     anamo.rphosées.     



  Les     fig.    3 et 9 indiquent comment on peut  réaliser l'anamorphose à la prise de vues avec  un dispositif du genre de celui des     fig.    4 et  5. On dispose en avant des prismes     p   <I>et p'</I>  deux lentilles cylindriques divergentes t et     t',     à axe de courbure horizontal, et entre l'objec  tif     n2    et les prismes une lentille cylindrique  convergente u également à axe de courbure  horizontal, de manière à réaliser une sorte de  double système de Galilée.

   On remarquera  qu'en décalant judicieusement en hauteur les  lentilles<I>t</I> et     t',    on peut obtenir une déviation       dans    le plan vertical de l'axe du faisceau qui  les traverse, les lentilles jouant alors le rôle  de prismes. Ceci permet d'éviter le     désaxage     entre le centre du sujet et l'axe     XZ'    de l'ob  jectif.  



  Les     fig.    10 à 21 indiquent une variante  d'exécution dans laquelle les faisceaux des  deux images élémentaires sont décalés hori  zontalement et verticalement et elles montrent  comment on peut réaliser les divers     réglages     optiques nécessaires.  



  En     fig.    10, on a schématisé en 1 la sur  face sensible (film cinématographique, par       exemple)    sur laquelle doivent se former  les images élémentaires juxtaposées en hauteur.  2 est l'objectif de l'appareil de prise de vues  sur lequel on adapte le     dispositif    stéréosco  pique.  



  Ce dispositif optique comporte une lentille  cylindrique convergente 3, disposée     att    voisinage  immédiat de l'objectif 2, puis un système de  deux prismes doubles 4 assurant deux ré  flexions totales dans un plan vertical. Les  faces d'extrémités de ces prismes ne sont pas  rigoureusement parallèles, de telle sorte que  si l'on considère sur le film 1 les deux images  élémentaires     cc    et b juxtaposées en hauteur       (fig.    10) et qu'on suppose que de chacune  d'elle:

  . émane un faisceau de rayons traver  sant l'objectif 2, les axes optiques de ces fais  ceaux, nécessairement inclinés en sens inverse  par rapport à. l'horizontale (puisqu'ils passent  par le centre de l'objectif), soient décalés en    hauteur en sens inverse l'un de l'autre et en  même temps rendus horizontaux.  



  En avant des prismes 4     sp    trouve un autre  système de deux prismes doubles 5     à,    double  réflexion totale, mais à faces d'extrémités pa  rallèles. Ces prismes sont     représentés    super  posés en     fig.    10 et 11, de telle manière que les  axes optiques des deux faisceaux précités  soient décalés l'un vers la, gauche, l'autre vers  la droite:, tout en restant horizontaux et pa  rallèles.  



  Pour distinguer les deux     sj-stèmes    de pris  mes 4 et 5, on appellera- les premiers     prisme,     auxiliaires et les seconds     prismes    principaux,  les premiers n'étant pas     rizoureu,ement    indis  pensables, comme on l'expliquera. plus loin.  



  On comprend que si     l'on    incline le     sj-stème     des prismes principaux par rotation autour  de l'axe     longitudinal    de     l'objetif,    comme mon  tré en     fig.    12, on peut obtenir que les axe,  optiques des deux faisceaux précités soient  ramenés dans le, plan horizontal     moyen    de  l'objectif, an lieu de se trouver l'un     au-dessus     dudit plan, l'autre au-dessous.  



  Le dispositif comprend encore deux     ]en-          tilles    cylindriques divergentes 6     dispo#ées    res  pectivement en avant (les primes 5. Les len  tilles 6 et la. lentille 3 ont leurs axes de cour  bure horizontaux, de     manière    à.     constituer    un  double système     anamorphoseur        rédui,ant    les  images en hauteur.  



  Si l'on reprend les deux faisceaux     con.idé-          rés    et supposés émaner les deux     images        élé-    ;       mentaires    a et b vers l'objectif     \',    on com  prend que ces faisceaux, sortant     p,#rallèles    et       dans    le même plan horizontal,     peuvent    aller  former une image     11N        unique,    si les deux  images<I>a et b</I> correspondent à. deux points (7e ;

    vue différents d'un     même    objet.     Inversement.     si     12N    est un objet d'où     éînanent    des     ratons     lumineux allant aux lentilles 6, il se forme  sur la surface 1 deux     ianag es    a et 1     (iudit    ob  jet, ces images étant réduites en hauteur et  correspondant à deux points de vue     différent;

       de l'objet     IIN,    ce dernier étant en quelque  sorte vu par les deux lentilles 6 respective  ment, lesquelles sont écartées     cl'tine        clistanc#,         correspondant à la base     stéréoscopique    s dé  sirée     (fig.    12).  



  Il convient toutefois de remarquer que les  divers réglages du dispositif optique     susdécrit     dépendent de la distance focale de l'objectif  2 et de la mise nu point de celui-ci. Ce dispo  sitif doit donc comporter en pratique des mé  canismes de réglage simples permettant de  l'adapter à chaque cas considéré.  



  Un appareil de prie de vues est généra  lement prévu pour pouvoir fonctionner avec  plusieurs objectifs de distances focales dif  férentes. Comme les dimensions des     images     a et b sur le film 1 doivent rester constantes,       ainsi    que leur écartement en hauteur, l'incli  naison des axes optiques doit varier suivant  la distance focale de l'objectif choisi, d'où       résulte    qu'à leur sortie des prismes principaux  5, les axes en question doivent se trouver plus  ou moins haut.

   Pour que, néanmoins, ils pé  nètrent dans l'appareil en deux points situés  dans le même plan horizontal, condition essen  tielle pour l'obtention d'une perpective cor  recte, on modifie ].'inclinaison générale du sys  tème de prismes 5 autour d'un axe longitu  dinal (angle a en     fig.    12). De plus, pour per  mettre aux deux axes optiques allant du cen  tre du sujet à l'appareil d'arriver à ce dernier  dans un même plan horizontal, on décale ver  ticalement les deux lentilles 6 en sens inverse  l'une de l'autre d'une très     légère        quantité,    de  manière à provoquer une déviation dans un  plan vertical dans le sens voulu sur chaque  axe.  



  Pour mieux comprendre les     phénomènes,     on peut à, nouveau considérer la marche in  verse des rayons lumineux. Si l'on suppose  donc que ceux-ci émanent des images<I>a et b,</I>  toute variation de distance focale entraîne  une variation d'inclinaison (les axes optiques  par rapport à     1'orizontale.    Ces axes attaquent  donc les primes 5 plus ou moins haut  ou, respectivement, plus ou moins bas,  par rapport au plan horizontal moyen  de l'appareil.

   En modifiant l'angle a,  on peut néanmoins les amener à     émerger        des-          dits    prismes dans ledit plan horizontal moyen,  mais     ils    ne sont plus horizontaux et présen-         tent    une certaine     inclinaison    par rapport       audit    plan. En décalant judicieusement  les deux lentilles 6 en sens inverse dans  un plan vertical, on peut     corriger    cette  obliquité, d'ailleurs assez faible, de telle sorte  que lesdits axes reviennent converger vers le  centre de l'objet<I>MN.</I>  



  En pratique, l'appareil est. établi pour  qu'avec une distance focale moyenne les len  tilles 6 n'aient pas à être décalées et ce dé  calage ne sert donc que pour corriger l'erreur  résultant de l'utilisation d'un objectif s'écar  tant de la distance focale moyenne choisie.  



  On verra. plus loin que la distance focale  influe, d'autre part, sur certains autres ré  glages.  



  La mise au point ,s'effectue comme à l'or  dinaire par l'objectif principal 2, mais elle  doit être accompagnée d'une mise au point du  double système     anamorphoseur,    laquelle s'ef  fectue en principe par déplacement axial de  la lentille cylindrique convergente unique 3.  Dans certains cas, on peut également dépla  cer simultanément les deux lentilles diver  gentes d'entrée 6.  



  Mais il convient de corriger légèrement  l'inclinaison des axes optiques des faisceaux  élémentaires en     fonction    de la mise au point,  puisque celle-ci fait varier la distance entre  le centre de l'objectif et les images, tout  comme un changement de distance focale  d'objectif, mais dans une moindre     mesure.    En  raison du peu d'importance de cette correc  tion, on se borne préférablement à l'assurer  de façon approximative par simple décalage  d'une seule des lentilles 6.  



  Il est à noter que cette correction est     elle-          même    fonction de la distance focale de     l'ob-          ject.if    en cc     sens    qu'elle est plus marquée avec  de grandes distances focales qu'aven des     dis-          lances    focales réduites. Le mécanisme destiné  à. l'assurer doit en tenir compte.  



  Dans la stéréoscopie classique, les rayons  provenant des deux images élémentaires d'un  point situé à l'infini sur le sujet doivent arri  ver parallèlement aux yeux de l'observateur  et au contraire les yeux doivent converger       pour    tout point à distance finie, ce qui impli-      que que les rayons provenant des images<B>élé-</B>  mentaires du point considéré divergent alors  vers les yeux respectifs.  



  Mais on constate qu'en réalité, on améliore  considérablement la sensation de relief si l'on  s'arrange pour que les axes des yeux de l'ob  servateur soient parallèles non plus pour l'in  fini, mais bien     pour    le plus éloigné des plans  nets en arrière du sujet. Par exemple, dans le  cas d'un sujet se détachant en avant d'une  tapisserie     située    dans le champ de l'objectif  en formant fond, on     s'arrangera    pour que  les axes des yeux de l'observateur soient     pa-          iallèles    quand celui-ci regarde un point de  cette tapisserie.  



  Pour réaliser ce qui précède, il suffit qu'à  la prise de vues un point de cette tapisserie  donne naissance à deux rayons disposés dans  le même plan     vertical    entre l'objectif et la  surface sensible, bien que lesdits rayons soient  divergents à leur arrivée à l'appareil. Il faut  donc agir sur la convergence dans le plan  horizontal. Si, pour simplifier les explications,  cm considère le trajet     inverse    des rayons lu  mineux, il faut     que    les axes optiques des ima  ges, situés dans le même plan vertical à leur  départ du film, sortent de l'appareil en con  vergeant d'une certaine quantité.  



  Ceci s'obtient très aisément en faisant  tourner légèrement le système des prismes  auxiliaires 4     autour    d'un axe longitudinal.  Une rotation     d'xvn    angle faible     n'influe    pas  sensiblement sur le décalage en hauteur des  dits axes optiques, mais comme les faces ré  fléchissantes des prismes 4 ne sont pas pa  rallèles, elle incline lesdits axes optiques par  rapport au plan vertical moyen de l'appareil  de telle sorte qu'ils émergent des lentilles 6  avec un certain degré de convergence.  



  On notera que lorsqu'on ne désire pas dis  poser de ce dernier réglage, on peut se dispen  ser des prismes     auxiliaires    4. En pareil cas, le  réglage de l'angle a     (fig.    12) permet toujours  de ramener l'émergence des axes optiques  (considérés en sens inverse du sens réel pour  simplifier) dans le plan horizontal moyen de  l'appareil, tandis que le décalage des lentilles  6 en hauteur permet de corriger leur obliquité    par rapport audit plan; mal évidemment., on  doit prévoir des décalages plus importants.  exigeant des lentilles de haute qualité.  



  On notera encore que la lentille cylindri  que de sortie 3 ne reçoit jamais sur sa moitié  supérieure, ou respectivement, inférieure, qu'un  seul faisceau     lumineux,    savoir celui     eorres-          pondant    à l'image inférieure b, respective  ment à l'image supérieure cc. On peut donc  couper cette lentille par le plan horizontal  moyen de l'appareil et incliner légèrement  les deux moitiés ainsi     déterminées    pour  qu'elles se trouvent perpendiculaires aux axes  optiques respectifs avec l'objectif de distance  focale moyenne. Ceci réduit évidemment les  aberrations optiques. Une telle lentille ainsi  coupée est indiquée en 3 en     fig.    16.  



  Les     fig.    13 à 21 indiquent une réalisation  constructive d'un appareil établi conformé  ment aux schémas des     fig.    10 à 12.  



  Cet appareil comporte un boîtier 7 se  fixant en avant d'un appareil usuel de prise  de vues. Ce boîtier renferme les prismes prin  cipaux 5 (réalisés par juxtaposition clé quatre  prismes simples, comme montré en fi-.     17:).     L'ensemble des prismes 5 est serré dans     un     support formé de deux plaques S     (fig.    16)  réunies par des vis 9     (fig.    17). Ce support est  solidaire d'une embase 10     (fig.    15) pourvue  dans l'axe du dispositif d'un goujon tubu  laire 11     (fig.    14 et 15) monté à pivot dans  la plaque 12 qui ferme vers l'avant le boitiez  7.

   L'embase 10 se prolonge vers le haut par  une     sorte    d'oreille qui porte un dé arrondi 13,  lequel reçoit la. pression d'un sabot 14     (6g.15     et 21) porté par une tige coulissante 15 sur  laquelle est monté un ressort 16 prenant  appui contre une pièce de guidage 17 de la  tige 15. Le dé 13 est pourvu d'une dépres  sion dans laquelle s'engage l'extrémité arron  die d'une vis 18 qui se visse dans un écrou  à, rotule 19 porté par le boîtier 7 et se ter  mine par un bouton extérieur de     manoeuvre     20 dont la     manoeuvre    permet, ainsi d'incliner  plus ou     moins    le support 8-9-10 autour du  goujon 11 (réglage de l'angle a de la     fig.    12).  



       L'embase    10     (fig.    14) est solidaire d'une  tige 21 formant axe d'une aiguille 22 pour-      vue d'un talon fendu engagé sur un téton  fixe 23, de telle sorte que lors des déplace  ments angulaires de ladite embase 10 l'ai  guille 2 2 s'incline dans un yens ou dans l'au  tre en face d'un secteur gradué 24     (fig.    13),  ce qui permet de régler immédiatement     1'in-          clinai#on    des prismes en fonction de la dis  tance focale de l'objectif de l'appareil de prise  de vues.  



  Comme on l'a indiqué plus haut, la len  tille     anamorphoseuse        convergente3est    en deux  moitiés se joignant dans le plan horizontal  moyen de l'appareil, chacune ayant une     inch-          naison    correspondant à l'inclinaison moyenne  de l'axe optique du faisceau qui lui corres  pond.

   Cette lentille composée est montée dans  un support 25     (fig.    16 et 17) logé à frotte  ment doux dans une     bagLie    26 dans laquelle  il peut coulisser     axialement    et     a.ngulairement.     lia bague 26 est à son. tour montée à frotte  ment doux dans le couvercle arrière 27 du  boîtier 7, dans lequel elle peut tourner, mais  non coulisser. Le support 25 est pourvu de  doigts radiaux 28 qui s'engagent dans des rai  nures     longitudinales    29 du couvercle 27 en  traversant des rainures hélicoïdales de la ba  gue 26, ces dernières rainures étant nettement  visibles en 30 en     fig.    19 et 20.

   Quand on fait  tourner la bague 26 par un levier de     ma-          naeuvre    31, on oblige le support 25 à se dé  placer     axialement    sans tourner, ce qui permet  la mise au point du système     anamorphoseur.     



  Le support 25 n'est pas cylindrique sur  toute sa périphérie, mais il présente deux pans  coupés ménageant deux espaces libres à l'in  térieur de la bague 26. Dans le premier de ces  espaces est     disposée    une paire de: sabots 34       (fig.    19) en forme de coins arrondis, qu'un  ressort de compression 35 tend à écarter l'un  de l'autre. Dans le second espace est logée une  cale fixe 36 solidaire du couvercle 27. On  comprend que l'action des sabots 34 maintient       élastiquement    le support 25 pressé contre la  cale fixe 37 et supprime tout jeu dans la com  mande et     notamment    assure le maintien de  la lentille 3 rigoureusement à la position von  lue en dépit du jeu volontairement prévu  dans les rainures longitudinales.

      Les lentilles     anamorphoséuses    divergentes 6  sont montées dans deux supports 37     (fig.    13,  16 et 17), susceptibles de coulisser verticale  ment sur le couvercle 12 fermant l'avant du  boîtier 7, lequel couvercle est dans ce but       pourvu        d'une    glissière centrale     7.2b        (fig.    13;  en forme de<B>T.</B> Chacun de ces     supports    37 est  solidaire de deux doigts qui traversent, des  lumières du couvercle 12.

   Chacun des doigts       supérieurs    38 (fi-. 15) est pris sous l'extré  mité recourbée d'une sorte de fléau 39 qui  reçoit en son centre la pression dirigée vers  le bas d'un ressort de compression 40; cha  cun des doigts inférieurs 41 est solidaire d'un  écrou 42 vissé sur un axe vertical fileté     43a     respectivement 33b. L'axe     43a    se prolonge  vers le bas et traverse le boîtier 7, de manière  à porter un bouton de commande extérieur 44  et il porte une roue d'engrenage 45 qui prend  appui contre un pont 46 solidaire du boîtier  7, de telle manière que la rotation du bouton       44    permette de faire monter ou de laisser des  cendre un des doigts 41 et, par suite, le sup  port correspondant 37.  



  L'axe     43b    porte également une roue d'en  grenage 47,     égale;    à la. roue 45 et en prise  avec celle-ci, de telle manière qu'il est en  traîné en sens inverse de l'axe     43va    par la       manoeuvre    du bouton     44.    Mais cette roue 47  ne prend pas appui contre le pont 46 et c'est  l'extrémité inférieure de l'axe     43b    qui vient  reposer sur un levier 48.

   Ce dernier repose  son tour, d'une part, sur un doigt     49    porté  par un plateau 50 calé sur un arbre 51       (fig-.    1.5, 16 et 18) qui traverse la paroi du  boîtier 7 et porte extérieurement un levier de       manaeuvre    52, d'antre part, sur la périphérie       ..mincie    d'une roulette 53     (fig.    15 et 18) ca  lée sur     -une    vis 54     manoeuvrable    de     l'e=xtérieur     par un bouton 55. La vis 54 se visse dans la  masse du pont 46 et il est prévu un ressort  56 pour absorber son jeu axial.  



  On comprend que la     man#uvre    du bouton       44    permet de décaler verticalement les deux  lentilles 6 en sens inverse l'une de l'autre et  de la même quantité, ceci en .fonction de la  distance focale de l'objectif choisi, comme  exposé plus haut. De plus, la     manoeuvre    du      levier 52, entraînant la rotation du plateau  50, assure la montée ou la, descente d'une seule  des lentilles 6 en vue de la correction en  fonction de la mise au point..

   L'amplitude des  mouvements verticaux de la lentille ainsi dé  placée dépend d'ailleurs de la position exacte  du galet 53     qui-forme    point d'appui du levier  48, ce qui permet, par la     manoeuvre    du bou  ton 55, d'adapter cette correction à la dis  tance focale de l'objectif en service.  



  Pour permettre de repérer les réglages, un  petit levier 57     (fig.    16) est attelé aux écrous  42, de manière à basculer d'une quantité plus  ou moins importante quand ces derniers se  déplacent en sens inverse l'un de l'autre. Ce  levier porte à son extrémité une     languette     élastique 58 qui entraîne un index<B>59</B> se dé  plaçant dans une fente de la paroi antérieure  du dispositif le long de graduations. L'index  59 et sa fente de     guidage    sont notamment vi  sibles en     fig.    l3.

   Au-dessous de la fente ver  ticale de l'index 59 se trouve une fente hori  zontale dans laquelle peut se mouvoir un     se-          eond    index 60     (fig.    13 et 18) entraîné par  lune languette élastique<B>61-</B> fixée à l'extrémité  d'une fourchette 62 articulée en 63 et qui em  brasse la vis 54. La fourchette 62     (fig.    18)  est maintenue pressée contre la roue 53 par  l'élasticité même de la languette 61. Elle pi  vote donc en fonction de la     manoeuvre    du  bouton 55, entraînant l'index 60 qui se déplace  en face de graduations.  



  Le     levier    52 commandant la levée de la  lentille 6 mobile verticalement pour le réglage  en fonction de la mise au point et le levier  26a,     (fig.   <B>1.7</B> et 19) commandant la mise     a-Ll     point de la lentille 3, peuvent être attelés l'un  à. l'autre et avec le levier de commande de la       irise        ali    point de l'objectif 2 de la caméra ou  autre, afin due l'opérateur n'ait, qu'une seule       ma.noeuvre    à effectuer pour commander tout  l'appareil.  



  L'ensemble des prismes auxiliaires 1, dis  posé entre la lentille 3 et les prismes princi  paux 5,     est    porté par un petit support 61  (fi-. 11) monté en bout d'un petit arbre 65  disposé dans l'axe de l'appareil et qui, pas  sant entre les     prismes    5, débouche à l'avant    où il reçoit un bras de     manmuvre    66 (fi-. 13     ï     terminé par un bouton 67 se déplaçant dans  une coulisse 68 en face de graduations.

    Comme exposé plus haut, le bouton 6 7 per  met ainsi de déterminer la.     di--tance    de     l'ar-          rière-plan        pour    lequel     l'an@;@le        stéréoscopique          sera    nul.  



  L'appareil décrit. permet.     clone    bien de réa  liser tons les réglages     exposés    plus lia-Lit, en  référence aux vues     sclléniatiques    des     fig.    10  à     l,\'.     



  Les     fig.    22 à     \?1        montrent.    lin appareil per  mettant. d'observer les     images    élémentaires       anamorphosées    et juxtaposées en hauteur sur  un écran de projection. Il     comporte    deux dis  positifs monoculaire du type      <  < alilée,    mais  lentilles cylindriques à axe horizontal. Cha  cun comprend un boîtier 71 portant à.     -utile     extrémité une lentille     cylindrique        divergente     75 et à l'autre une lentille convergente 76, la  première formant oculaire, la seconde  objectif.

   Comme l'indique la coupe de la       fig.    22, ces deux lentilles sont.     Iég,Èrement    pris  matiques, polir les raisons     exposées        plu,,    loin.  Les deux boîtiers sont articulés à.

       rotule    par  le moyen d'une bille 77     traversée        par    lui axe  vertical 78 aux deus extrémités duquel se       vissent    deux écrous 79     serrant        contre    les boî  tiers deux rondelles     sphériques    50     (fil,.        ?.'3).     Ce montage permet de faire     tourner    les deux  boîtiers l'un par rapport à,

   l'autre autour d'un  axe     géométrique    transversal et également au  tour d'un axe géométrique     lon-itudinal    (flè  ches 81 et 82 de     fi@@.        \?3    et     \'4.).    L'ensemble (le  l'appareil ainsi réalisé est tenu en face du  spectateur par un support articulé     lion    repré  senté se terminant par une rotule 83<B>(f</B>i-.     ?2)     montée à frottement. dans un     1o        _-enient    81 soli  daire de l'un des     boîtiers.     



       Bu    faisant tourner les deux boîtiers 71  l'un par rapport à l'autre     antoïir    d'un axe  transversal (flèche 87,     fil-.    21), on     amène    l'un  des y eux à.     voir    l'image     élémentaire        supérieure,          ?andis    que l'autre voit     l'image    élémentaire     in-          ïérieure,    les oculaires 75 et les     objectif,:    76  étant assez     gTa.ilds    pour     aclninttre    le     décalage     nécessaire.

   D'autre part, chaque boîtier pos  sède un petit écran 85 disposé en bas pour      l'un et en haut pour l'autre, et réglé de     ma-          i,ière    à obturer exactement pour     1"crïl        ititéress-          l'iluage    qui     lie    lui est pas destinée. Ce ré  glage suffit pour les spectateurs     disposési    à  peu près en face de l'écran.  



  Un notera que la forme     prismatique    des  lentilles 7 5 et 7 6 assure un léger décalage du  faisceau optique     arrivant    à chaque     ceil    et a       ainsi    pour résultat     tune    meilleure utilisation  en largeur des objectifs 76.  



  Si l'on     considère        maintenant    le cas d'un  spectateur     (,'        (fig.        '?5)    disposé très de côté  pal- rapport     il,        l'écran        portant    les images élé  mentaires À et     B,    ces dernières lui apparais  sent à     l'oeil    nu     comme    indiqué en     fig.        26,     c'est-à-dire     déformées    en sens inverse.

   Regar  dées à travers ].'appareil. réglé     uniquement    par       notation    autour de son axe     transversal    comme  sus expliqué (flèche 81 de     fig.        24,    elles appa  raissent     coinine        montré    en     fi-.-.    27,     c'est-à-dire     tordues en sens inverse l'une (le     Feutre    par le       système        anantorphoseur    de chaque boîtier. Leur  superposition optique est très pénible, sinon  tout à fait impossible.

   Hais, si     ].'on    fait     tour-          lier    ceux-ci l'un par rapport à     ].'autre    dans le  sens (les flèches 82 île     fig.        23,    les images vir  tuelles semblent tourner en sens inverse     l'unie     de l'autre, et on. arrive ainsi     à,    les     siuperpo.,er     parfaitement, comme indiqué en     fig.    28.

Claims (1)

  1. I%lW1:NDICATIUNS I. Procédé pour la réalisation de la stéréos copie avec deux images élémentaires de gran des dimensions qu'on observe juxtaposées l'une à l'autre sur un support, caractérisé en ce qu'on réalise ces images élémentaires sur ledit support à l'état anainorphosé, de ma nière à les réduire dans le sens de leur juxta position sur ce support et en ce que chaque spectateur les observe à travers un appareil com portant deux dispositifs désanamorphoseurs élémentaires restituant à ces images leurs di mensions relatives correctes respectivement pour l'un et pour l'autre des yeux du spec tateur.
    II. Appareil pour la. mise en oeuvre du procédé suivant la. revendication 1, caractérisé en ce < lue ses dispositifs d & anamorphoseurs élémentaires monoculaires sont assemblés à la façon des jumelles de théâtre, mais sont ré- ;-lables l'un par rapport à l'autre par rota tion autour d'un axe géométrique transversal et autour d'un axe géométrique longitudinal.
    @UU@-Yi:V1@.iV1@I(;t1'ï'lUW 1. Procédé suivant la rev endicacïon 1, ca ractérisé en ce qu on oriente les dispositifs uésaliannorphoseurs élémentaires différenunen pour l'tui et l'autre des yeux du spectateur, de telle manière que les deux images vir tuelles observées par l'un et l'autre soient dé- iorniées en sens inverses jusqu'à être optique ment superposables.
    '?. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que les images élémentaires, enregistrées photographiquement, sont ana- niorphosées à la. prise de vues et sont ensuite projetées à l'état anamorphosé sur un écran de projection. 3.
    Procédé suivant la revendication I et la sous -revendication 2, caractérisé en ce que les images élémentaires sont enregistrées et pro- Jetées. l'une au-dessus de l'antre avec leurs dimensions verticales réduites par rapport à leurs dimensions horizontales. 4.
    Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que lors de la prise de vues par le procédés photographiques, on décale angulairement les axes de visée correspondant à l'une et à l'autre des images élémentaires, de telle manière que lesdites images présen tent, en raison de la différence de perspective sous laquelle elles ont été prises, des défor mations de sens contraire à celles qui résul tent ensuite à l'observation de la différence de perspective sous laquelle elles apparaissent à un spectateur disposé en face de l'écran de projection. 5.
    Procédé suivant la revendication 1 et la sous-revendication 4 dans lequel on réalise la, prise de vues par le moT,@en (l'un appareil photographique à objectif unique, caractérisé en ce qu'on dispose en avant de cet objectif unique deux jeux de prismes à réflexion to tale dont.
    l'un recueille un premier faisceau de rayons provenant du sujet, en un point situé en dehors du plan vertical de l'axe de cet objectif et ramène dans ce plan l'axe de ce faisceau pour le renvoyer à l'objectif sous une certaine inclinaison par rapport à l'axe de cet objectif, tandis que l'autre recevant un faisceau de rayons provenant du sujet, en un point situé dans ce même plan vertical, ren voie ce dernier faisceau vers l'objectif sous une inclinaison égale et opposée à celle du premier faisceau. 6.
    Procédé suivant la revendication I et les sous-revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'on interpose une lentille cylindrique convergente à axe de courbure horizontal entre les jeux de prismes et l'objectif, et deux lentilles cylindriques divergentes à axe de courbure également horizontal en avant des jeux de prismes sur le premier et le second faisceaux de rayons parvenant.à ces jeux de prismes,
    et en ce qu'on règle les systèmes de Galilée formés par cette lentille convergente et l'une et l'autre de ces lentilles divergentes de manière à ce qu'ils assurent l'anamorphose des images sur la surface photosensible de l'appareil photographique. 7.
    Procédé suivant la. revendication 1 et les sous-revendications -1, 5 et 6, caractérisé en ce qu'on décale en hauteur l'axe de l'une au moins des lentilles cylindriques divergentes par rapport à l'axe du faisceau de rayons qui la. traverse en vue de régler l'écartement des images obtenues sur la surface photosensible de l'appareil photographique quand cet écar- tement tend à varier soit par suite du chan gement de l'objectif utilisé avec l'appareil, soit en raison de la mise au point de cet ob jectif. 8. Procédé suivant la. revendication I et la.
    sous-revendication 4, dans lequel on réalise la prise de vues par le moyen. d'tin appareil photographique à objectif unique, caractérisé en ce qu'on dispose en avant de cet objectif deux jeux de prismes à réflexion totale symé triques par rapport à. l'axe de l'objectif et.
    inclinés sur l'horizontale dans un plan trans versal audit axe, de manière à recueillir deux faisceaux de rayons provenant du sujet, en deux points situés dans le plan horizontal de l'objectif, à. la même distance de celui-ci et à une distance mutuelle égale à la base stéréos- copique désirée, puis à ramener ces faisceaux dans le plan vertical de l'axe de l'objectif et à les renvoyer à cet objectif sous deux incli naisons égales et opposées dans ledit plan ver tical. 9.
    Procédé suivant la. revendication 1 et les sous-revendieations 4- et S, caractérisé en ce qu'on fait tourner les derniers prismes des deux jeux autour de l'axe de l'objectif en vue de régler la distance du. plan pour lequel l'air- gle stéréoscopique est nul. 7.0.
    Appareil suivant la. revendication Il, caractérisé en ce que les deux dispositifs dés anamorphoseurs élémentaires sont assemblés l'un avec l'autre par le mo-en d'une rotule.
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