Dispositif régulateur pour mouvements d'horlogerie à balancier et spiral. Les mouvements d'horlogerie, avec balan cier réglé au moyen d'un spiral dont la lon gueur active est fixée par des éléments portés par la raquette, prennent, on le sait, pour plu sieurs motifs, du retard aux petites oscilla tions; l'un des motifs produisant ce défaut d'isochronisme provient de la raquette qui nécessite, d'une part, une portion de lame du spiral comprise entre le piton et les éléments de la raquette fixant sa longueur active et, d'autre part, un petit jeu indispensable entre lesdits éléments pour ne pas entraîner et abî mer le spiral lors d'une retouche de réglage par la raquette.
On sait que si le spiral, au repos, n'est appuyé ni contre l'un ni contre l'autre de ces éléments, il y a un retard dans la marche de la montre qui est d'autant plus considé rable que l'amplitude du balancier est petite; ce retard est, en outre, augmenté de celui pro venant de la portion de laine précitée parce que sa courbure s'aplatit ou s'accentue lors de l'expansion ou de la contraction du spiral, ce qui produit par un mouvement de va-et- vient entre lesdits éléments un allongement, respectivement un raccourcissement de la lon gueur active du spiral, allongement qui n'est pas compensé par ledit raccourcissement lors de la contraction, du fait que cette dernière est plus faible que l'expansion.
lie dispositif régulateur selon l'invention a pour but de remédier à l'un au moins de ces défauts d'isochronisme. L'objet de la présente invention est un dispositif régulateur pour mouvements d'hor logerie à balancier et spiral, avec raquette portant les éléments fixant la longueur active du spiral.
Ce dispositif est caractérisé par au moins\ un organe de butée rigide servant de butée à l'une des faces au moins de la portion de lame du spiral comprise entre le piton et les éléments de la raquette fixant la longueur active du spiral, dans le but de supprimer, au moins partiellement, l'un des défauts d'iso chronisme au moins provenant de la défor mation de cette portion de lame et du petit jeu indispensable de celle-ci entre lesdits élé ments.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet de la présente invention.
La fi-. 1 est une vue en plan de la pre mière forme d'exécution et la fig. 2 est -une coupe par II---II de fig. 1. La. fig. 3 est -une vue en plan de la deuxième forme d'exécution; la fig. 4 est -une coupe par IV-IV de fig. 3, et la fig. 5 montre -une variante d'un détail.
La fig. 6, respectivement 8, 10 et 12 est une vue en plan de la troisième, respectivement quatrième, cinquième et sixième forme d'exé- eution; la fig. 7, respectivement 9, 11 et 13 est une vue en élévation d'un détail se rap portant respectivement à chacune de ces for mes d'exécution.
Dans la forme d'exécution selon les fig. 1 et 2, la raquette 1 pour réglage Breguet est solidaire du support de palier 2, pour amor- tisseur de chocs, qui est ajusté librement et sans jeu dans le pont de balancier ou coq 3 et lui sert de tourillon; les deux branches d'un ressort, en forme de<B>U,</B> pénètrent dans une rainure du support et exercent, sur l'en semble raquette-tourillon, en prenant appui, d'autre part, sur une surface inférieure du coq, une traction parallèle à l'axe du balancier qui le maintient en place tout en assurant le mouvement rotatif gras de la raquette.
Ce ressort, le corps de palier ou coussinet portant le contre-pivot et son ressort de maintien qui serait fixé à la raquette, de manière à pouvoir pivoter autour de son trou 4, ne sont pas représentés. Comme d'habitude, une des extré mités du spiral est fixée au piton 5 et ce der nier est assemblé au coq 3; la longueur active du spiral, dont la fin seulement est repré sentée, est déterminée par une goupille 6 et une clé de raquette 7 - qui est montée clé ma nière à pouvoir être tournée depuis le dessus du coq.
La raquette possède un court bras supplémentaire 8, disposé entre celui habi tuel portant les éléments 6 et 7 et le piton 5, bras qui porte une goupille 9, du même genre que la goupille 6, et qui est située de façon que sa partie de petit diamètre 9a soit tangente à la surface intérieure de la portion de lame 10 comprise entre le piton et les élé ments mentionnés de la raquette;
cette goupille 9-9a est l'organe de butée rigide destiné à supprimer, au moins partiellement, le défaut d'isochronisme provenant de la portion de lame 10 du spiral et du petit jeu nécessaire de la lame entre ces éléments. Lorsque le balancier est au repos, la portion de lame 10 appuie légèrement contre ledit organe de butée de sorte qu'elle ne peut plus céder et se déformer lors de l'expansion du spiral, tandis qu'elle i peut s'en éloigner lors de la contraction en changeant de forme de la façon connue, rac courcissant la longueur active du spiral,
ce qui produit de l'avance.<B>-Il</B> s'ensuit donc que l'organe de butée ainsi placé non seulement i neutralise complètement le grave défaut d'iso chronisme inhérent au tronçon 10, mais per met de réaliser l'inverse, c'est-à-dire de l'avance aux petits arcs. Cette avance compen- sera, au moins partiellement, le retard prove nant du jeu. du spiral entre clé et goupille de raquette, qui subsiste encore, mais qui est un peu réduit par la présence de l'organe de bu tée. Le réglage du contact du tronçon 10 du spiral avec l'organe de butée 9 se fera, si nécessaire, en pliant un peu sa partie 9a, dans un sens ou dans l'autre.
Les éléments de la raquette fixant la lon gueur active du spiral pourraient être deux goupilles habituelles, bien entendu; le dispositif choisi est avantageux parce qu'il permet de parfaitement situer au moyen de l'étampe tous les trous de la raquette et, par suite, l'es pace qui doit exister entre la goupille et la: clé, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on utilise deux goupilles; on sait, en effet, qu'il est difficile, pour ne pas dire impossible, de percer assez proches les deux trous des gou pilles pour que l'écartement corresponde à l'épaisseur du spiral et qu'il est alors néces saire de les rapprocher en les maintenant pa rallèles, sur une longueur suffisante, de la fa çon connue.
Dans la forme d'exécution selon les fig. 3, 4 et 5, on retrouve le support de palier 2 soli daire de la raquette 1, de la première forme d'exécution, avec les mêmes éléments - gou pille 6 et clé 7 - qui déterminent la longueur active du spiral; ceux-ci étant situés pareille ment, l'ensemble convient donc pour un même coq 3 qu'à la fig. 1, coq qui, pour simplifier, n'est pas représenté.
On voit, par contre, le ressort de palier 11, supporté par la raquette comme déjà décrit, qui maintient le coussinet dans son support 2, en agissant sur le contre- pivot. La raquette possède aussi un bras sup plémentaire analogue 8 dans le trou cylindri que duquel est monté rotativ ement, à frotte ment élastique, l'organe de butée 19 dont la partie supérieure présente une fente 20 qui permet de le commander au moyen d'un tour nevis pour mettre facilement en contact une partie de sa surface plane 19a avec celle de l'intérieur de la portion de lame 10 du spiral emprise entre les éléments 6 et 7 de la ra quette et le piton.
Pour réaliser le frottement gras de cet organe de butée, on a pratiqué dans le bras 8 une fente 12, allant jusqu'au trou du bras supplémentaire 8, pour former deux lames élastiques 13 qui fléchissent lors de l'introduction de l'organe de butée, forçant un peu dans ledit trou; il présente une tête 19b, limitée par une surface conique prenant appui sur un dégagement correspondant de la raquette, qui fixe sa position en hauteur.
Le résultat obtenu avec cet organe de butée est identique à celui de la première forme d'exécution: il a l'avantage de permettre de l'assembler à la raquette n'importe quand et de régler très facilement et avec précision son contact avec le tronçon 10 du spiral, en laissant la lame bien libre entre les éléments 6-7 de la raquette ou en la. faisant appuyer plus ou moins fortement contre la clé 7, dans le but d'augmenter encore l'avance des petites amplitudes sur les grandes.
Si au moyen de l'organe de butée, on fait appuyer le spiral contre la clé, de manière qu'il reste encore en contact dans les plus grandes amplitudes que peut avoir le balan cier, la goupille n'est alors plus indispensable, mais sa présence a sa raison d'être; elle est une garantie que le réglage de la montre ne sera jamais très défectueux ni inférieur à ce qu'il est. sans organe de butée si celui-ci, pour une raison ou pour une autre, après un nou veau remontage par exemple, n'agit plus sur le spiral comme mentionné ci-dessus.
On peut obtenir ].'ajustage à frottement. gras de l'organe de butée, sans fendre le bras supplémentaire, en prolongeant sa fente 20, comme représenté en fig. 5, de manière à avoir deux branches auxquelles on fait subir un écartement permanent procurant, un frotte ment, une fois forcées dans la raquette.
Dans une des formes d'exécution, montrée dans les fig. 6 et 7, la raquette 1 pour ré glage plat est, représentée, sans support de palier, centrée suivant le trou 14 du coq 3, trou dans lequel ledit support est ajusté; entre le moyeu 15 de la raquette et le bras 16 por tant la goupille 6 et la clé 7 se trouve, à gau che, une saillie 18 remplaçant le bras sup plémentaire 8 des précédentes formes d'exécu tion, qui est traversée par un organe de bu- tée 19 analogue à celui de la deuxième forme d'exécution en ce qui concerne son montage à frottement gras.
Celui-ci est obtenu au moyen d'une fente 12 allant jusqu'au trou de la saillie 18 pour former une lame élas tique qui fléchit lois de l'introduction de l'or gane de butée et réagit; on pourrait, bien entendu, rapprocher davantage l'organe de butée de l'espace entre les éléments 6 et 7 de la raquette, à la condition de se contenter de pouvoir tourner la clé à gauche seulement, ce qui ne présente pas d'inconvénient.
L'organe de butée se différencie de celui de la deuxième forme d'exécution seulement en ce qu'il pré sente, à son extrémité inférieure, une fente diamétrale 21 et deux entailles 22 formant deux lamelles parallèles 23; cet organe 19 est situé de facon que sa fente 21 soit centrée suivant la lame du tronçon 10 du spiral pour permettre d'amener, par rotation, la surface intérieure de chacune des lamelles 23 presque en contact avec les surfaces intérieure et exté rieure de ladite lame, de manière à la retenir lors de l'expansion et de la contraction du spiral et à neutraliser presque totalement le défaut d'isochronisme provenant de la défor mation qu'elle subit habituellement. En outre, l'organe de butée ainsi placé, très près des éléments 6 et 7 de la raquette,
raccourcit beaucoup le troncon chi spiral qui procure du retard aux petites amplitudes provenant du ,jeu nécessaire de la lame entre lesdits élé znents; de ce fait, lorsque la lame du spiral est juste libre entre lesdits éléments, elle est ainsi bien tenue et la dernière partie du spiral allant jusqu'au piton est alors neutralisée quel que soit le degré d'armage du ressort de barillet, c'est-à-dire les différences d'ampli tude du balancier. La clé et la goupille ou les deux goupilles d'une raquette, respectivement pour réglage plat ou réglage Breguet, pour raient évidemment être remplacées par un organe de butée 19 ajusté à frottement, analo gue à celui de la fig. 7.
On. pourrait aussi, clans les deux cas, conserver la goupille inté rieure et remplacer la clé ou la. goupille exté- rieiire par un organe de butée, monté aussi à frottement, présentant une surface axiale plane, venue de fabrication ou faisant partie d'une pièce rapportée, surface avec laquelle on réglerait le jeu désiré de la lame du spiral entre ladite butée et la- goupille ou même ser rerait ladite lame entre celles-ci, en faisant tourner l'organe de butée par des moyens;
dans ce dernier cas, la goupille devrait alors être prévue assez résistante et l'organe de bu tée être situé en conséquence par rapport à la goupille, c'est-à-dire de manière que la sur face mentionnée de la butée agisse sans dé placer circulairement la lame.
Il va de soi aussi qu'il n'est pas indispen sable que le ou les deux organes de butée soient ajustés à frottement gras dans la ra quette, lorsque leur fente diamétrale ne peut plus être faite à la largeur voulue, parce que la fraise est trop mince et se brise, on pourrait rendre la fente d'exacte largeur en pressant simultanément ses deux lamelles contre une pièce en acier trempé, par exemple, placée entre elles; dans ce cas, la fente sera située à l'équerre du rayon de la partie concentrique du dernier tronçon du spiral, lors de l'assem blage à force de l'organe de butée dans la raquette, tandis que si la fente est un peu trop large, celle-ci sera orientée autrement, par les mêmes moyens, de façon que la lame du spiral soit juste libre ou ait le jeu désiré.
La fig. 6 montre aussi une quatrième forme d'exécution réalisée en munissant la raquette 1 d'une deuxième saillie 24, représentée en traits mixtes à gauche de la première 18, et dans le trou de laquelle est monté à frotte ment gras un deuxième organe de butée, de la même façon que celui de la saillie 18; dans cette forme d'exécution, les deux organes de butée possèdent alors chacun une seule des lamelles de l'organe 19 de la fig. 7, et, par exemple, celle de l'organe de la saillie 18 est mise en contact avec l'extérieur de la lame du tronçon 10 du spiral et l'autre avec sa sur face intérieure.
On est obligé de conformer l'organe de butée de manière à réduire son empiètement lorsqu'il agit à l'intérieur de la. lame, pour éviter que l'avant-dernière spire du spiral vienne y buter; l'extrémité de l'or gane de la saillie 18 pourrait donc, dans ce cas, être analogue à celle de la fig. 4. Le résultat est ici approchant le même que celui obtenu avec la quatrième forme d'exécution; toutefois, dans ce dernier cas, il est plus aisé de placer avec exactitude la lame du spiral contre la goupille 6, de façon à supprimer son ébat avec l'élément 7 et, par suite, pres que totalement, le défaut d'isochronisme pro venant de ce dernier.
Dans la cinquième forme d'exécution selon les fig. 8 et 9, un organe de butée 19, sem blable à celui de la fig. 7, mais ayant un seul , élément de butée, est forcé dans un trou cy lindrique d'une saillie 24 du coq 3 dont la fente 25 détermine deux lames élastiques 26 qui procurent le frottement gmas de l'organe. La raquette 31 est une raquette habituelle, pour réglage plat, représentée aussi centrée seulement suivant le trou 14 du coq. La mo dification concernant l'isochronisme est la même que celle réalisée dans la forme d'exé cution des fig. 3 et 4.
On pourrait, il. va de soi, remplacer le dispositif régulateur de la fig. 4 par celui à deux lamelles servant de butée de la fig. 7 et, dans ce cas comme dans l'autre, le situer plus ou moins près des éléments 6 et 7 de la raquette. On pourrait encore construire le coq de façon à lui faire porter deux organes de butée qui maintiendraient la lame du tron çon 10 du spiral des deux côtés.
Dans l'avant-dernière forme d'exécution, selon les fig. 10 et 11, la raquette 31 pour réglage plat est analogue à celle de la fig. 8 et porte les éléments habituels 6 et 7 fixant la longueur. active du spiral.
Un organe de butée à une seule lamelle, identique à celui mis dans la saillie 24 de la raquette de la quatrième forme d'exécution (fig. 6), est monté cette fois dans une pièce spéciale 2 7 qui est assemblée au coq 3 au moyen d'une vis 28 et prend appui. sur le coq et contre le moyeu de la raquette;
concentriquement à cette dernière, il est pratiqué dans cette pièce porte-organe de butée une ouverture 29 et un évidement 30 dont le fond sert d'appui à la tête de sa vis de fixation 28, ce qui permet de déplacer la pièce 27 et de rapprocher éventuellement son organe de butée des éléments 6 et 7 de la raquette pour neutraliser au mieux le ou les défauts d'isochronisme inhérents au tronçon 10 du spiral, allant du piton auxdits éléments et au jeu du spiral entre ceux-ci. Cet organe de butée, à une seule lamelle, pourrait évidem ment être remplacé par un organe à deux la melles, comme celui de la fig. 7, qui maintient le tronçon 10 du spiral des deux côtés.
D'au tres moyens pourraient être utilisés pour assu rer le déplacement de la pièce porte-organe de butée, coneentriquement à l'axe du balan cier; en outre, i1 pourrait. être exécuté pour recevoir aussi deux organes de butée.
Dans la dernière forme d'exécution selon les fig. 12 et 13, l'organe de butée est une mince lame métallique 32, de section rectan gulaire, portée par la clé de raquette habi tuelle 7; cette lame est fixée, par sertissage, par exemple, dans une fente pratiquée à l'extré mité inférieure de la clé. Lorsque la courte surface concentrique de la clé est en regard de la goupille 6 de raquette, l'extrémité libre de la lame de butée 32 est située, par rapport au tronçon 10 du spiral, de manière à permet tre de supprimer l'ébat du spiral entre la gou- pille et la clé, en tournant celle-ci à gauche et en amenant avec exactitude le spiral au voisi nage immédiat de la goupille.
Le défaut d'iso chronisme provenant du jeu du spiral, habi tuellement nécessaire entre ces deux éléments, est donc ainsi presque ou complètement sup primé et la raquette peut être tournée sans en traîner le spiral. Cette variante peut satis faire plusieurs possibilités et évidemment être associée à l'une des autres constructions repré sentées et décrites, l'organe de butée mainte nant la lame à l'intérieur de celle-ci ou des deux côtés et étant monté dans la raquette, le coq ou un porte-organe de butée. La lame 32 peut être remplacée par un fil rond dont l'extrémité libre serait courbée à l'équerre.
Le bec habituel de la clé, qui emprisonne la lame du spiral entre celle-ci et la goupille de raquette et empêche qu'une autre lame vienne se prendre entre ces deux éléments, pourrait être supprimé et remplacé par un. becs> que présenterait la lame 32, comme représenté en traits mixtes en fig. 13.
On pourrait utiliser des moyens pour blo quer la clé portant l'organe de butée, en rota tion, lorsque son contact avec le tronçon 10 du spiral. est tel qu'on le désire; ces moyens procureraient le grand avantage de régler automatiquement. ce contact et celui d'empê cher de tourner trop loin 1a clé et, par con séquent,<B>(le</B> détériorer le spiral.
Un organe cy lindrique dont l'extrémité inférieure serait en forme d'excentrique ou présenterait une petite surface plane, par exemple, dans le genre de celui des fig. 4 et 5 et qui serait monté à frottement dans la raquette, de façon à pou voir être commandé en rotation depuis le des sus de celle-ci et arrêter la clé par le côté gauche extérieur de son losange, conviendrait parfaitement; une goupille, placée de même, dont l'extrémité inférieure serait fendue lon- gitudina@ement, en deux parties inégales, de façon qu'une de celles-ci puisse être pliée pour régler le contact de la lame de butée de la clé avec le spiral, comme décrit, ferait. aussi l'affaire.
Si, ait moyen du bras de butée, on fait appuyer le spiral. contre la goupille de ra quette de façon que le contact ait encore lieu dans les plus grandes amplitudes du balan cier, la. surface de la clé servant d'appui au spiral n'est. plus indispensable dans ce cas-là.; toutefois, pour des raisons déjà. indiquées pré cédemment au sujet de la goupille de ra quette, ladite surface de la. clé est à, conserver.
lies différents genres d'organes de butée décrits peuvent aussi être utilisés, bien en tendu, pour n'importe quel type de raquette et quel. que soit le mode de son assemblage au coq; il faut toutefois que soit garantie sa co- axialité avec l'axe du balancier.
En outre, il va de soi que chacun de ces organes de butée peut être situé, seul ou asso ciés, entre le piton et les éléments de la ra quette qui fixent la longueur active du spiral, et cela de la manière qui convient le mieux pour réaliser le résultat désiré, dans une ou deux des pièces précitées: raquette, coq ou porte-organe de butée.
Les deux lamelles de butée de l'organe de la fig. 7 pourraient être remplacées par des sortes de colonnes diamétralement opposées, de forme cylindrique ou autre, pratiquées dans ledit organe ou dans un canon qui serait rap porté à ce dernier; chacune de ces colonnes pourrait être l'extrémité libre d'un fil cylin drique, par exemple, forcé ou serti dans une rainure fraisée longitudinalement dans l'un de ces organes. Il en est de même pour la lamelle de l'organe de butée de la fig. 11, par exemple, dont la largeur peut être réduite des =/3 pour diminuer son empiétement.
Lorsque la raquette n'a qu'un bras, le porte-organe de butée pourrait faire partie d'une bague ouverte et être assemblé élasti- quement au moyeu de la raquette qui serait alors conique.
La surface de butée de l'organe de butée pourrait être en forme d'excentrique et cette surface faire partie éventuellement d'une pièce rapportée à l'organe de butée; cette pièce rapportée pourrait aussi avoir une certaine longueur et être une sorte de bras dont l'extré mité serait mise en contact, par rotation, avec la surface intérieure de la lame du spi ral, bras qui permettrait de réduire la hau teur ou même de supprimer la saillie du coq, de la raquette ou du porte-organe portant l'organe de butée régulateur.
Ce type d'organe de butée conviendrait bien, par exemple, lors que le court bras de la raquette fait un angle avec son long bras et raccourcit le tronçon du spiral qui produit les défauts d'isochro nisme que l'on désire supprimer; on constate, par exemple, qu'on pourrait bien placer un tel organe de butée dans l'oreille du coq de la fig. 8 si le court bras de la raquette se trouvait sur l'emplacement de la saillie 24 du coq 3, saillie qui serait alors supprimée.
Le bras de l'organe de butée serait rapporté lorsque ce dernier est dans le coq ou bien en faisant passer le bras au travers d'une fente allant de l'extérieur du coq jusqu'au trou por tant l'organe; dans le premier cas, on pourrait réaliser le frottement gras de l'organe de bu tée en interposant une rondelle emboutie en forme d'écuelle, en acier trempé, entre le corps dudit bras et le coq, de faon qu'elle réagisse élastiquement. Cette sorte de bras pourrait être im fil métallique rond dont l'extrémité, qui doit être en contact avec le spiral, serait coudée à.
l'équerre de la partie fixée à l'or gane de butée.
L'organe de butée pourrait aussi être un dispositif à ressort fixé sur le coq, dont une partie à l'équerre vers son extrémité libre, venue de fabrication ou rapportée, serait mise en contact avec la lame du spiral au moyen d'un excentrique par exemple, contre lequel le ressort tendrait. Il est bien entendu qu'on peut assembler, à frottement gras, l'organe de butée à la raquette par exemple par l'inter médiaire d'une rondelle emboutie en forme d'écuelle qui serait bandée au moyen d'un petit canon forcé sur l'organe de butée et réa girait élastiquement.