Vérin hydraulique. Les vérins hydrauliques utilisés le plus souvent jusqu'ici consistent en une capacité cylindrique dans laquelle se meut un piston, l'admission du liquide et son évacuation se faisant aux extrémités de la capacité; les point:, d'attache du vérin sont constitués par l'extrémité de la tige du piston, d'une part, et l'extrémité opposée de la capacité cylin drique, d'autre part.
L'invention, due à<B>M</B>. René-Lucien Lévy- Picard, a pour objet un vérin hydraulique qui comporte un piston se déplaçant dans une capacité cylindrique et une chambre limitée par un manchon cylindrique débouchant dans la. tige creuse du piston et fixé à la capacité, le piton coulissant d'une manière étanche sur ledit manchon.
La. figure unique du dessin représente, à titre: d'exemple, une forme d'exécution d'un vérin hydraulique selon l'invention.
Dans la capacité cylindrique 1 peut cou lisser, d'une manière étanche, grâce à une < garniture ?, un piston 3 ; ce piston est porté par une tige creuse 4, à, laquelle il est fixé avec interposition d'une rondelle d'étanchéité 411; le piston 3 présente une perforation cen trale, grâce à laquelle il est traversé par un manchon cylindrique 5, qui se prolonge à l'intérieur de la tige 4 et qui débouche dans celle-ci;
le piston 3 coulisse d'une manière étanche contre le manchon 5, grâce à une gar- iliture 6. Le manchon 5 présente, à son extré mité opposée à la, tige 4, un fond 7, par l'in- termédiaire duquel il est fixé sur le fond .adjacent 8 de la capacité 1, de préférence avec interposition d'un dispositif à rotule 9. La tige 4 est montée à coulissement dans le fond opposé 10 de la capacité cylindrique 1, d'une manière étanche, grâce à une garniture 11.
L'intervalle compris entre la tige 4, la capacité 1, le fond 10 et le piston 3, constitue une chambre annulaire 19, dans laquelle dé bouche une tubulure 13, susceptible d'être mise à volonté en communication avec la. bâche ou avec une source de liquide sous Ares- #sion. L'espace intérieur au manchon cylindri que 5 de la tige 4 constitue une chambre 14, dans laquelle débouche une tubulure 15, mise à la bâche lorsque la tubulure 13 est en com munication avec la source de pression, et in vërsement.
La tubulure 15 traverse la capa cité cylindrique 1. par un orifice 16 permet tant la communication avec l'extérieur de la chambre 17 comprise entre le manchon 5 et la. capacité 1. Le vérin hydraulique est monté par l'intermédiaire- d'une chape 18, solidaire de la capacité 1, et d'une chape 19, solidaire de la. tige, de pistou 4.
Le fonctionnement est le suivant: Si, à partir de la position montrée sur la figure, la tubulure 15 est mise en communi cation avec la source @de pression, et la tubu lure 13 est mise à la bâche, la. tige de piston 4 se déplace dans le sens de la flèche f ; la ;distance entre les chapes 18 et 19 augmente. Pendant cette phase de fonctionnement, la section utile suivant laquelle s'exerce la pres sion hydraulique est celle du manchon cylin drique 5.
Lorsqu'on désire, au contraire, dimi nuer la distance entre les chapes. 18 et 19, la tubulure 13 est mise en communication avec la source de pression et la tubulure 15 est mise en communication avec la bâche. Le piston se déplace alors dans le sens de la flèche<B>f</B>, opposé au précédent. La section utile suivant laquelle s'exerce la pression est alors l'a. différence entre la section de la ça: parité cylindrique 1 et Belle de la tige 4.
Si S,. est la section intérieure de la capa .cité cylindrique 1, SZ la section extérieure de la tige 4 et<B>8,</B> la section intérieure du ma.n- ;chon 5: pour la sortie du vérin, la pression s'exerce sur la surface S3; pour la rentrée du vérin, la. pression s'exerce sur la surface (81-8Z).
Par construction, la surface 81, est plus petite que la surface (S,-S,). Dans le cas où l'une .des. phases du fonctionnement doit, de préférence, être plus rapide que l'autre phase, le vérin hydraulique est relié aux or ganes adjacents de manière que la phase de fonctionnement à plus grande vitesse corres ponde à la sortie de la tige 4 (mouvement dans le sens, de la flèche<B>f).</B> Dans le cas d'ap plication du vérin à l'actionnement .d'un train d'atterrissage escamotable d'aéronef,
le vérin est monté de telle façon que la sortie de sa tige corresponde à la descente du train.
Pendant les mouvements du piston 3 dans la capacité cylindrique 1, les transferts ga zeux entre la chambre 17 et l'atmosphère extérieure se fout par l'orifice 16.
Le montage du manchon 5, par l'intermé diaire de la rafale 9, permet à celui-ci, si né cessaire, les petits mouvements résultant des déformations.
Dans une variante, la tubulure 15 tra verse la paroi de la capacité 1 d'une manière étanche; l'air contenu dans la chambre 17 joue alors le rôle d'agent élastique: mis sous pression lorsque le piston se déplace- dans le sens de la flèche<B><I>f</I></B>, il favorise ultérieurement la. course du vérin dans le sens de la flèche f ; cette particularité présente de l'intérêt, no tamment dans le .cas de l'application du vérin à la mano;uvre d'un train d'atterrissage es camotable.
Dans une autre variante, la tubulure 15 débouche dans la chambre 17, qui contient. ainsi du liquide; dans ce cas, c'est l'air con tenu dans la chambre 14 qui joue le rôle d'agent élastique.
Lors du fonctionnement du vérin décrit, les surfaces utiles suivant lesquelles .s'exerce la pression sont, ,d'une part, celle .de l'anneau compris entre la capacité cylindrique et la tige de piston et, d'autre part, la section du manchon intérieur. Dans le cas où la course d'extension du vérin doit être plus rapide que la course de rétraction, les quantités de liquide transférées sont notablement plus faibles que celles correspondant à un vérin classique. La rapidité du fonctionnement de ce vérin pen dant la course d'extension .sera donc plus grande que celle d'un vérin usuel.
Cet avan tage est particulièrement intéressant pour la manoeuvre d'un train d'atterrissage escamo table pour avion, quand la. course d'extension est utilisée pour l'abaissement de ce train. La diminution de la. quantité de liquide, ainsi que celle des volumes transférés, permet en outre, toutes choses égales d'ailleurs, d'allé ger non seulement le vérin proprement dit., mais ses organes annexes: bâches, pompe, etc.
En outre, le's pertes de charge dans les tubulures d'admission et. d'évacuation du li quide au vérin décrit sont dans le .cas men tionné inférieures à celles, correspondantes, d'un vérin classique. Par ailleurs, le vérin décrit présente, pour une course maximum déterminée, la même longueur qu'un vérin habituel.
Hydraulic cylinder. The hydraulic jacks most often used up to now consist of a cylindrical capacity in which a piston moves, the admission of the liquid and its evacuation being done at the ends of the capacity; the cylinder attachment points are formed by the end of the piston rod, on the one hand, and the opposite end of the cylinder capacity, on the other hand.
The invention, due to <B> M </B>. René-Lucien Lévy-Picard, relates to a hydraulic cylinder which has a piston moving in a cylindrical capacity and a chamber limited by a cylindrical sleeve opening into the. hollow piston rod and fixed to the capacity, the eyebolt sliding in a sealed manner on said sleeve.
The single figure of the drawing represents, by way of example, an embodiment of a hydraulic jack according to the invention.
In the cylindrical capacity 1 can smooth, in a sealed manner, thanks to a <gasket ?, a piston 3; this piston is carried by a hollow rod 4, to which it is fixed with the interposition of a sealing washer 411; the piston 3 has a central perforation, thanks to which it is crossed by a cylindrical sleeve 5, which extends inside the rod 4 and which opens into the latter;
the piston 3 slides in a sealed manner against the sleeve 5, thanks to a seal 6. The sleeve 5 has, at its end opposite to the rod 4, a bottom 7, through which it is fixed on the .adjacent bottom 8 of the capacity 1, preferably with the interposition of a ball-and-socket device 9. The rod 4 is slidably mounted in the opposite bottom 10 of the cylindrical capacity 1, in a sealed manner, thanks to to a garnish 11.
The interval between the rod 4, the capacity 1, the base 10 and the piston 3 constitutes an annular chamber 19, in which a tube 13 opens, capable of being placed in communication with the. tarpaulin or with a source of liquid under Ares- #sion. The space inside the cylindrical sleeve 5 of the rod 4 constitutes a chamber 14, into which opens a tube 15, placed in the cover when the tube 13 is in communication with the pressure source, and vice versa.
The tubing 15 passes through the cylindrical capacity 1. via an orifice 16 both allows communication with the outside of the chamber 17 between the sleeve 5 and the. capacity 1. The hydraulic cylinder is mounted by means of a yoke 18, integral with the capacity 1, and a yoke 19, integral with the. stem, pistou 4.
The operation is as follows: If, from the position shown in the figure, the tubing 15 is brought into communication with the pressure source, and the tubing 13 is tarped, the. piston rod 4 moves in the direction of arrow f; the distance between the yokes 18 and 19 increases. During this operating phase, the useful section through which the hydraulic pressure is exerted is that of the cylindrical sleeve 5.
When it is desired, on the contrary, to reduce the distance between the screeds. 18 and 19, the tube 13 is placed in communication with the pressure source and the tube 15 is placed in communication with the tarpaulin. The piston then moves in the direction of the arrow <B> f </B>, opposite to the previous one. The useful section along which the pressure is exerted is then a. difference between the section of the id: cylindrical parity 1 and Belle of the rod 4.
If S ,. is the internal section of the cylindrical capacity 1, SZ the external section of the rod 4 and <B> 8, </B> the internal section of the cylinder 5: for the output of the cylinder, the pressure is exerted on the surface S3; for the return of the cylinder, the. pressure is exerted on the surface (81-8Z).
By construction, the area 81, is smaller than the area (S, -S,). In the event that one of the. phases of operation should preferably be faster than the other phase, the hydraulic cylinder is connected to the adjacent organs so that the phase of operation at higher speed corresponds to the output of the rod 4 (movement in the direction of the arrow <B> f). </B> In the case of the actuator being applied to the actuation of a retractable aircraft landing gear,
the jack is mounted in such a way that the exit of its rod corresponds to the descent of the train.
During the movements of the piston 3 in the cylindrical capacity 1, the gas transfers between the chamber 17 and the external atmosphere go through the orifice 16.
The mounting of the sleeve 5, by the intermediary of the burst 9, allows the latter, if necessary, to make small movements resulting from the deformations.
In a variant, the pipe 15 passes through the wall of the capacity 1 in a sealed manner; the air contained in chamber 17 then acts as an elastic agent: pressurized when the piston moves in the direction of the arrow <B> <I> f </I> </B>, it promotes later the. cylinder stroke in the direction of arrow f; this feature is of interest, in particular in the case of the application of the cylinder to the operation of a landing gear are camotable.
In another variant, the pipe 15 opens into the chamber 17, which contains. thus liquid; in this case, it is the air contained in the chamber 14 which acts as an elastic agent.
During the operation of the jack described, the useful surfaces along which the pressure is exerted are, on the one hand, that of the ring between the cylindrical capacity and the piston rod and, on the other hand, the inner sleeve section. In the case where the extension stroke of the cylinder must be faster than the retraction stroke, the amounts of liquid transferred are notably lower than those corresponding to a conventional cylinder. The speed of operation of this jack during the extension stroke will therefore be greater than that of a conventional jack.
This advantage is particularly advantageous for maneuvering a retractable landing gear table for an airplane, when the. extension stroke is used for lowering this train. The decrease in the. The quantity of liquid, as well as that of the volumes transferred, also allows, all other things being equal, to lighten not only the jack itself, but its ancillary components: tarpaulins, pump, etc.
In addition, the pressure drops in the intake manifolds and. discharge of the liquid to the cylinder described are in the case mentioned lower than those, corresponding, of a conventional cylinder. Furthermore, the jack described has, for a determined maximum stroke, the same length as a usual jack.