Machine apicole à commande automatique, convenant notamment à la culture
des plantations en ligne.
L'invention est relative à une machine agricole à commande automatique convenant notamment à la culture des plantations en ligne.
On connaît déjà des machines de ce genre dont les outils de travail sont déviés lorsqu'un élément de contact vient toucher l'une des plantes de la ligne en cours de culture.
Dans ces machines, l'élément de contact en question est déplacé par la poussée exercée sur lui par la plante et son déplacement provoque la, déviation de l'outil qui respecte alors la susdite plante.
Mais ces machines présentent l'inconvé- nient que, pour qu'une plante soit respectée, il faut qu'elle offre une résistance suffisante à l'élément de contact. Il en résulte que fré- quemment des plantes qui devraient être res- pestées sont détruites.
L'invention a pour but, surtout, de remédier à cet inconvénient en même temps que de permettre l'établissement de machines particulièrement simples et robustes.
Selon l'invention, l'élément de contact ou tâteur qui, lors, xde la rencontre d'une plante, provoque une modification des conditions d'action de l'outil de travail de la. machine, est constitué par un organe conducteur de l'électricité propre à fermer un circuit électrique, au travers de la plante, en utilisant la. conductibilité de cette dernière, ledit circuit contrôlant les conditions d'action du susdit outil de travail.
On peut prévoir un deuxième élément de contact à un niveau supérieur à celui, du pre- mier, de sorte que, lorsqu'une plante atteint le niveau du second élément, celui-ci la ren- contre au plus tard en même temps que premier élément et empêche celui-ci d'in fluencer les conditions d'action de l'outil de travail.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de la machine faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 montre schématiquement en plan, une machine agricole, à commande au tomatique, établie conformément à l'inven- tion.
Les fig. 2 et 3 3 sont relatives à deux variantes d'exécution de cette machine.
La fig. 4 est une vue en élévation et en coupe verticale d'un élément de contact modifié.
La fig. 5 en est une vue en plan et en coupe horizontale.
La fig. 6 montre le détail des circuits électriques dans une variante de la machine.
La machine représentée à la fig. 1, destinée à sarcler la terre de part et d'autre d'une ligne de plantes A et devant être attelée à un tracteur normal 1, est réalisée de la façon suivante :
Sur un châssis 2, reposant par l'arrière sur des roues orientables 3 et attelé au tracteur de la façon qui sera indiquée plus loin, sont fixés :
d'une part, deux outils 4 propres à attaquer la terre selon deux lignes suffisamment écartées pour laisser intacte une bande de terre de largeur telle que, lorsque les outils travaillent de part et d'autre d'une rangée , de plantes A, ces dernières ne soient pas abîmées par les outils ! ;
et, d'autre part, deux tâteurs 5, disposés horizontalement en avant des outils 4 et à un niveau (de préférence réglable) tels qu'ils puissent rencontrer les plantes A dans l'état de croissance où elles se trouvent au moment de la culture.
On dispose ces tâteurs5detellefaçon que, la machine étant supposée en place avec ses outils 4'de part et d'autre de la ligne des plantes A à cultiver, lesdits tâteurs soient eux aussi de part et d'autre de ladite ligne.
Ces tâteurs, constitués par des lames métalliques souples fixées à l'avant, avec l'iso- lation voulue, au châssis 2, sont agencés de manière qu'ils affectent la forme d'élytres allant en se rapprochant l'un de l'autre de l'avant vers l'arrière jusqu', en une zone ou leur écartement est au plus égal au double de la distance transversale maximum dont la machine peut se. déplacer de part et d'autre de sa position médiane sans que les plantes
A soient atteintes par les outils.
Comme il sera dit ci-dessous, les tâteurs 5 peuvent être avantageusement constitués par une gaine métallique ajourée contenant une mèche textile maintenue humide par une solution saline conductrice, afin d'assurer un bon contact électrique avec les plantes A.
Chacun des tâteurs 5 est relié à l'un des pôles d'une source de courant 6 dont l'autre pôle est connecté à l'entrée du circuit de commande d'un relais 7. La sortie de ce cir- cuit de commande est elle-même reliée à une prise de terre 8 constituée, par exemple, par la masse du châssis 2.
Les circuits de sortie des deux relais sont connectés à un dispositif propre à déplacer
le bâti 2 vers la gauche, dans le sens de la
marche de la machine indiqué par la flèche
F quand le relais 7 relié au tâteur 5 de
gauche, étant venu au contact d'une plante
A, et ayant ainsi fermé le circuit au travers
de la plante et du sol, a mis en action ledit
relais, et vers la droite lorsque c'est le tâteui
5 de.
droite qui est venu au contact d'une
plante A
Ce dispositif est constitué par l'attelage
même du châssis 2 au tracteur 1, ledit châssis
portant à l'avant des manchons taraudés 9
en prise avec une vis horizontale 10 portée
par des paliers fixés au tracteur et suscep-
tible d'être mise en rotation dans un sens ou
dans l'autre par un moteur 11, lorsque le
courant provenant d'une source 12 lui est
fourni par l'un ou l'autre des relais 7.
On conçoit que, même si la conduite du
tracteur 1 n'est pas assurée avec précision, les bandes travaillées par les outils 4 n'empiéteront pas sur la ligne des plantes A.
On peut compléter la machine qui vient
d'être décrite, au moyen, d'un second jeu
de tatars 14 (fig. 2) situés au-dessus des
tâteurs 5, de manière que la venue au contact de ces tâteurs 14 avec une plante ne provoque pas la déviation des outils de travail.
L'intérêt de cette disposition est qu'elle permet de détruire certaines plantes parasi- tes, telles que les chardons, qui croissent plus rapidement que les plantes cultivées, hors de l'alignement de ces dernières et qui ne seraient pas détruites sans l'intervention du second jeu d'éléments de contact susvisé.
Les tâteurs 14 analogues aux tâteurs 5 seront disposés de préférence au-dessus et un peu en avant de ces derniers.
Cette disposition est mise en oeuvre ainsi que montré par la fig. 2 en reliant chacun des tâteurs 5 et des tâteurs 14 correspondants à un circuit comportant un thyratron 13.
Sur la fig. 2, qui représente seulement le circuit à thyratron relié aux tâteurs 5,14, situés à gauche de la ligne de plantes,
15 est la batterie de polarisation de la grille du thyratron.
16 est un relais dont la bobine est montée en parallèle avec une capacité 17 de manière à former avec elle un circuit oscillant à fré- quence relativement élevée (1000 périodes par-seconde par exemple). Le but de cette disposition sera exposé ci-dessous.
7 est le relais déjà décrit en regard de la fig. 1, qui correspond au circuit représenté sur la fig. 2.
19 est la, résistance de réglage de la polarisation de la grille du thyratron.
20 est une résistance ayant pour but de produire une chute de potentiel quand elle est traversée par un courant.
21 est une résistance de protection de la grille.
22 est une source de courant continu alimentant le circuit anodique du thyratron, et
23 est un transformateur de chauffage du filament du thyratron.
On voit que, lorsque celui des tâteurs 5, représenté sur la fig. 2, vient au contact d'une plante A, la grille est polarisée positivement à travers les résistances de ladite plante et du sol.
Au contraire, lorsque l'un des tâteurs 14 touche une plante avant le tâteur 5, l'action
de ce dernier est annulée et cette plante se trouve détruite par les outils 4 de la machine.
On sait qu'un thyratron une fois excité par une polarisation convenable de la grille
reste dans cet état jusqu'à ce que le courant
anodique passe lui-même par zero. Si donc
la source placée dans le circuit anodique du
thyratron est une source continue comme
c'est le cas de la source 22, la décharge, une
fois amorcée, ne s'éteint plus, quelle que soit la polarisation que l'on imprime à la grille.
Dans le circuit représenté sur la fig. 2, la tension continue fournie par le générateur 22 est transformée en une tension pulsante par le circuit oscillant 16,17. La tension imprimée à l'a, node du thyratron par rapport à la
cathode passe ainsi d'un maximum à zéro à
la fréquence dudit circuit oscillant. Il s'ensuit que si la polarisation de la grille qui a
amorcé la décharge disparaît, le thyratron s'éteint dès que la tension anodique passe par son zéro suivant, c'est-à-dire au bout d'un temps qui peut être aussi réduit qu'on le veut, ne dépendant que de la fréquence du circuit oscillant 16,17.
Plusieurs variantes de dispositifs décrits peuvent être conçues.
Le dispositif de contact avec les plantes (ou l'un au moins des dispositifs de contact), vu selon la direction d'avaneement de la machine, peut affecter la forme d'une sorte de gabarit dont les côtés, s'étendant sur une certaine hauteur, seraient, par exemple, et ainsi que représenté par la fig. 3, galbés selon l'enveloppe des contours apparents des plantes A à leurs divers degrés de crois sance, ce grâce à quoi le fonctionnement de la machine selon la fig. 1, par exemple, res- terait satisfaisant, même avec des plantes présentant des degrés de croissance différents ;
le circuit électrique (ou l'un au moins des circuits électriques) dont la fermeture détermine la modification des conditions d'action de l'outil de travail pourrait être fermé, non pas au travers de la plante et du sol, mais au travers de la plante seulement lorsque cette dernière se trouverait simultanément au contact de deux éléments de contact ;
la rencontre d'au moins un élément de contact avec une plante pourrait provoquer une modification telle, des conditions d'action de l'outil de travail, que cette plante serait, non pas respectée ainsi que cela se passe dans les exemples décrits ci-dessus, mais au contraire détruite, les plantes non touchées étant alors respectées' ;
une même machine pourrait à volonté, par le jeu d'un inverseur, soit respecter, soit détruire les plantes rencontrées par au moins un élément contact ;
la machine pourrait être destinée à travailler le sol dans les intervalles subsistant entre les plantes à respecter disposées en ligne, auquel cas les tâteurs 5 (et éventuellement les tâteurs 14) seraient avantageusement remplacés par un conducteur unique horizontal (situé à quelques centimètres du sol pour ce qui est du conducteur remplaçant les tâteurs 5 et plus haut pour ce qui est du conducteur remplaçant les tâteurs14 si un tel second conducteur est prévu) rencontrant successivement les feuilles des plantes à respecter et provoquant alors une modification telle, de l'action de l'outil de travail, que ces plantes ne soient pas détruites par ledit outil.
On va décrire plus particulièrement cette dernière variante.
L'élément de contact représenté sur les fig. 4 et 5 se compose d'un tube métallique perforé 30 fermé à ses deux extrémités en 31 et recouvert à sa périphérie d'un garnissage 32 en une matière capillaire, formée, par exemple, d'un agrégat de fibres comme les mèches de lampes. Le tâteur-ainsi constitue par l'ensemble du tube et de la mèche qui l'entoure est fixé horizontalement sur la machine agricole, et le tube 30 est de préférence relie, en sa partie médiane, à un deuxième tube 33 aboutissant à un réservoir en charge 34 contenant de 1'eau ou un autre électrolyte,
la mèche 32 qui entoure le tube étant cons tamment humidifiée La mèche est destinée à entrer en contact avec les plantes et pour cela 1'ensemble du tube 30 et de la mèche 32 est fixé sur la machine à la hauteur conve nable au-dessus du sol, de manière que le milieu du tube 30 coïncide sensiblement en projection (fig. 5) avec la ligne de plantes devant être travaillée par la machine.
En avant du tâteur, dans la direction de la marche de la machine et à une hauteur convenable, on peut disposer un écran 35 en matière isolante, qui sert à coucher les plantes avant que la mèche 32 ne les touche, de manière que le contact entre la plante ainsi couchée et la mèche se fasse autant que possible sur la verticale du pied de la plante, ceci afin que le contact'ait lieu à une distance des outils à actionner qui soit connue avec précision et qui sera en l'espèce l'inter- valleséparantletâteurdel'emplacementdes outils.
On a ainsi représenté sur la fig. 4 le tâteur se déplaçant avec la machine dans le sens de la flèche F, le long et au-dessus d'une ligne de plantes X-X que l'on voit également sur la vue en plan de la fig. 5.
Sur la, fig. 4, une plante est en olltre rspré- sentée couchée pa. r l'écran 3a et le contact va avoir lieu entre cette plante et le tâteur audessus du pied de la plante.
Un tâteur ainsi constitué peut être relié à un circuit électrique de commande analogue à celui qui a été décrit en regard de la fig. 2.
On peut aussi superposer deux tâteurs à des niveaux différents, comme les tâteurs 5 et 14 ci-dessus, de manière à discriminer les plantes par leur taille.
De préférence, on reliera le ou les tâteurs à un circuit électrique organisé comme celui qui va être décrit ci-dessous en regard de la fig. 6.
Ce circuit comporte un thyratron 13 dont la polarisation de la grille de commande est influencée par les tâteurs superposés 5 et 14 qui sont reliés à cette grille, l'un par 1'in, termediaire de Ia resistance R et 1'autre par les deux résistances Rt et R2 montées en série. Le circuit de grilledecethyratronse ferme à travers le potentiomètre 35 qui sert ea même temps à donner une polarisation négative à la grille, comme il sera dit cidessous. Le circuit anodique comporte l'élec tro-aimant 16a commandant le contact 18.
Le relais ainsi formé contrôle un deuxième relais 30 qui est destiné à agir sur la posi- tion des outils. On a représenté sur le dessin les circuits d'alimentation du thyratron et du relais 30. La cathode est chauffée par le courant alternatif pris sur l'un des secon daires 31a d'un transformateur 31, dont le primaire reçoit le courant alternatif pris aux bagues d'un moteur-commutateur32. Lapartie motrice de cet appareil reçoit par le collecteur 32b le coura. nt pris à une batterie d'aocumu- lateurs 33 équipant la machine agricole.
Cette batterie est en outre utilisée pour l'exci- tation du relais 30 quand le contact 18 est fermé. Par un deuxième collecteur 32c, le moteur-commutateur 32 fournit une tension continue qui est utilisée pour charger le cir- cuit amodique du thyratron 13. Le deuxième secondaire 31b du transformateur 31 donné, par l'intermédiaire du redresseur sec 34 et
du potentiomètre 35, une tension réglable qui sert à polariser la grille du thyratron par rapport à la cathode.
Quand aucun des tâteurs 5,14 n'est en contact avec une plante, il est visible sur le dessin que la grille est portée par le poten tiomètre 35, à travers les s résistanees Rl R2, à un potentiel négatif par rapport à la ca thode. Ce potentiel est réglé par déplacement du curseurdupotentiomètreau-dessous de la valeur critique qui correspond à la tension appliquée entre anode et cathode, de sorte qu'aucune décharge ne traverse le thyratron.
Les outils de la machine travaillent alors le sol. Quand le tâteur 5 seul touche une plante à respecter (une betterave par exemple, si la machine est appliquée an travail des lignes de betteraves), le curseur du potentiomètre est relié par la roulette 3 (formant prise de terre), le sol, la plante et le tâteur 5 au point de connexion des résistances7.
Le potentiel de la grille devient moins négatif et la décharge passant instantanément, le relais 16a est excité. Son contact 18 se ferme et le relais 30 excité à son tour com- mande l'effacement ou le relèvement des ou tils, de sorte que la plante touchée par le tâteurestménagée. On connaît déjà des dispositifs à commande par relais, tel que le relais 30, qui permettent d'effacer les outils de travail quand ledit relais est excité et il est inutile de décrire ici ces dispositifs.
Il importe que, dés que le contact entre le tâteur 5 et la plante a. cessé, la. décharge dans le thyratron s'éteigne.
La tension continue prise au collecteur 32c du moteur-commutateur 32 est transformée en une tension pulsante par l'artifice déjà décrit du circuit, oscillant formé par la capacité 17s et la self de l'enroulement 16a de l'électro-aimant.
Quand le tâteur 14, disposé à un certain niveau au-dessus du tâteur 5, rencontre une plante de taille plus grande que les plantes à respecter, il est visible sur le dessin que la polarisation de la grille reste pleinement né- gative. Dès lors, le thyratron ne s'allume pas, le relais 16a n'est pas excité et la plante est arrachée par les outils qui restent en position de travail.
En cas d'application de deux tâteurs, seul le tâteur inférieur 5 est muni de l'écran iso- lant 35 représenté sur la fig. 4, le tâteur supérieur 14 étant disposé un peu en avant de cet écran dans le sens de la marche de la machine, de manière à toucher le premier les plantes nuisibles et à rester en contact avec elles, même quand le tâteur inférieur les touche, ce qui est possible du fait de ee que la taille des plantes nuisibles (chardons par exemple) est en général bien plus grande que celle des plantes à respecter (betteraves).
La disposition relative la plus favorable des deux tâteurs sera facilement donnée par des réglages effectués sur le terrain et les tâ- teurs pouvant être montés sur la machine de façon réglable en hauteur et dans le sens de l'axe de la machine.
Automatically controlled beekeeping machine, particularly suitable for cultivation
plantations online.
The invention relates to an automatically controlled agricultural machine suitable in particular for the cultivation of row crops.
Machines of this type are already known, the working tools of which are deflected when a contact element comes into contact with one of the plants in the row during cultivation.
In these machines, the contact element in question is moved by the thrust exerted on it by the plant and its displacement causes the deviation of the tool which then respects the aforesaid plant.
However, these machines have the drawback that, in order for a plant to be respected, it must offer sufficient resistance to the contact element. As a result, plants which should be re-pested are frequently destroyed.
The object of the invention is above all to remedy this drawback at the same time as to allow the establishment of particularly simple and robust machines.
According to the invention, the contact or feeler element which, when xde encounters a plant, causes a modification of the conditions of action of the working tool of the. machine, is made up of an organ that conducts electricity suitable for closing an electrical circuit, through the plant, using the. conductivity of the latter, said circuit controlling the conditions of action of the aforesaid work tool.
A second contact element can be provided at a level higher than that of the first, so that, when a plant reaches the level of the second element, the latter meets it at the latest at the same time as the first. element and prevents it from influencing the working tool's working conditions.
The appended drawing represents, by way of example, some embodiments of the machine forming the subject of the invention.
Fig. 1 shows schematically in plan, an agricultural machine, with automatic control, established in accordance with the invention.
Figs. 2 and 3 3 relate to two variant embodiments of this machine.
Fig. 4 is an elevational view in vertical section of a modified contact element.
Fig. 5 is a plan view in horizontal section.
Fig. 6 shows the detail of the electrical circuits in a variant of the machine.
The machine shown in fig. 1, intended to weed the earth on either side of a line of plants A and to be hitched to a normal tractor 1, is carried out as follows:
On a frame 2, resting from the rear on steerable wheels 3 and hitched to the tractor in the manner which will be indicated below, are fixed:
on the one hand, two tools 4 suitable for attacking the earth along two lines sufficiently separated to leave intact a strip of soil of such width that, when the tools are working on either side of a row, of plants A, these last are not damaged by the tools! ;
and, on the other hand, two feelers 5, arranged horizontally in front of the tools 4 and at a level (preferably adjustable) such that they can meet the plants A in the state of growth in which they are at the time of the culture.
These feelers are arranged in such a way that, the machine being assumed to be in place with its tools 4 ′ on either side of the line of plants A to be cultivated, said feelers are themselves also on either side of said line.
These feelers, formed by flexible metal blades fixed at the front, with the desired insulation, to the frame 2, are arranged so that they affect the shape of elytra going by approaching one of the other from the front to the rear until, in an area where their spacing is at most equal to twice the maximum transverse distance which the machine can stand. move to either side of its middle position without the plants
A are reached by the tools.
As will be said below, the feelers 5 can be advantageously constituted by a perforated metal sheath containing a textile wick kept moist by a conductive saline solution, in order to ensure good electrical contact with the plants A.
Each of the feelers 5 is connected to one of the poles of a current source 6, the other pole of which is connected to the input of the control circuit of a relay 7. The output of this control circuit is itself connected to an earth electrode 8 constituted, for example, by the mass of the chassis 2.
The output circuits of the two relays are connected to a device suitable for moving
frame 2 to the left, in the direction of
machine operation indicated by the arrow
F when relay 7 connected to feeler 5 of
left, having come into contact with a plant
A, and thus having closed the circuit through
of the plant and the soil, put the said
relay, and to the right when it is the tâteui
5 of.
right that came into contact with a
plant A
This device consists of the coupling
even from chassis 2 to tractor 1, said chassis
with front threaded sleeves 9
engaged with a horizontal screw 10 mounted
by bearings fixed to the tractor and
tible to be rotated in one direction or
in the other by a motor 11, when the
current from a source 12 is
supplied by one or other of the relays 7.
It is understood that, even if the conduct of the
tractor 1 is not ensured with precision, the bands worked by tools 4 will not encroach on the line of plants A.
We can complete the machine that comes
to be described, by means of a second set
of tatars 14 (fig. 2) located above the
feelers 5, so that the contact of these feelers 14 with a plant does not cause the work tools to deflect.
The advantage of this arrangement is that it makes it possible to destroy certain parasitic plants, such as thistles, which grow faster than cultivated plants, out of the alignment of the latter and which would not be destroyed without the intervention of the second set of contact elements referred to above.
The feelers 14 similar to the feelers 5 will preferably be arranged above and a little in front of the latter.
This arrangement is implemented as shown in FIG. 2 by connecting each of the feelers 5 and the corresponding feelers 14 to a circuit comprising a thyratron 13.
In fig. 2, which represents only the thyratron circuit connected to the feelers 5,14, located to the left of the row of plants,
15 is the thyratron grid bias battery.
16 is a relay whose coil is connected in parallel with a capacitor 17 so as to form with it an oscillating circuit at a relatively high frequency (1000 periods per second for example). The purpose of this provision will be explained below.
7 is the relay already described with reference to FIG. 1, which corresponds to the circuit shown in FIG. 2.
19 is the thyratron gate bias adjustment resistor.
20 is a resistor intended to produce a potential drop when it is passed through by a current.
21 is a grid protection resistor.
22 is a direct current source feeding the anode circuit of the thyratron, and
23 is a thyratron filament heating transformer.
It can be seen that, when that of the feelers 5, shown in FIG. 2, comes into contact with a plant A, the grid is positively polarized through the resistances of said plant and of the soil.
On the contrary, when one of the feelers 14 touches a plant before the feeler 5, the action
of the latter is canceled and this plant is destroyed by the tools 4 of the machine.
We know that a thyratron once excited by a suitable polarization of the grid
remains in this state until the current
anodic itself goes through zero. If so
the source placed in the anode circuit of the
thyratron is a continuous source like
this is the case for source 22, the discharge, a
once started, does not go out, whatever the polarization that is imparted to the grid.
In the circuit shown in fig. 2, the direct voltage supplied by the generator 22 is transformed into a pulsating voltage by the oscillating circuit 16,17. The voltage printed at the a, node of the thyratron with respect to the
cathode thus goes from a maximum to zero to
the frequency of said oscillating circuit. It follows that if the polarization of the grid which has
initiated the discharge disappears, the thyratron goes out as soon as the anode voltage passes through its next zero, that is to say at the end of a time which can be as short as desired, depending only on the frequency of the oscillating circuit 16.17.
Several variants of the devices described can be designed.
The contact device with the plants (or at least one of the contact devices), seen according to the direction of advance of the machine, can take the form of a kind of template, the sides of which, extending over a certain height, would be, for example, and as shown in FIG. 3, curved according to the envelope of the apparent contours of the plants A at their various degrees of growth, whereby the operation of the machine according to FIG. 1, for example, would remain satisfactory even with plants showing different degrees of growth;
the electrical circuit (or at least one of the electrical circuits) whose closing determines the modification of the working conditions of the working tool could be closed, not through the plant and the soil, but through the plant only when the latter is simultaneously in contact with two contact elements;
the encounter of at least one contact element with a plant could cause such a modification, in the conditions of action of the working tool, that this plant would not be respected as happens in the examples described below. above, but on the contrary destroyed, unaffected plants then being respected ';
the same machine could at will, by the play of an inverter, either respect or destroy the plants encountered by at least one contact element;
the machine could be intended to work the soil in the intervals remaining between the plants to be respected arranged in line, in which case the feelers 5 (and possibly the feelers 14) would be advantageously replaced by a single horizontal conductor (located a few centimeters from the ground for what is the conductor replacing the feelers 5 and above as regards the conductor replacing the feelers14 if such a second conductor is provided) successively meeting the leaves of the plants to be respected and then causing such a modification, of the action of the 'work tool, that these plants are not destroyed by said tool.
This last variant will be described more particularly.
The contact element shown in Figs. 4 and 5 consists of a perforated metal tube 30 closed at its two ends at 31 and covered at its periphery with a lining 32 of a capillary material, formed, for example, from an aggregate of fibers such as the wicks of lamps . The feeler-thus constituted by the assembly of the tube and the wick which surrounds it is fixed horizontally on the agricultural machine, and the tube 30 is preferably connected, in its middle part, to a second tube 33 leading to a reservoir charging 34 containing water or another electrolyte,
the wick 32 which surrounds the tube being constantly humidified The wick is intended to come into contact with the plants and for this the whole of the tube 30 and the wick 32 is fixed on the machine at the suitable height above the soil, so that the middle of the tube 30 coincides substantially in projection (Fig. 5) with the line of plants to be worked by the machine.
In front of the feeler, in the direction of travel of the machine and at a suitable height, a screen 35 of insulating material can be placed, which serves to lay the plants down before the wick 32 touches them, so that the contact between the plant thus lying down and the bit is made as much as possible on the vertical of the foot of the plant, this so that the contact takes place at a distance from the tools to be actuated which is known with precision and which will be in this case 'interval separating the mast from the location of the tools.
It has thus been shown in FIG. 4 the feeler moving with the machine in the direction of arrow F, along and above a line of plants X-X which can also be seen in the plan view of FIG. 5.
On the, fig. 4, a plant is also represented lying pa. r screen 3a and contact will take place between this plant and the feeler above the foot of the plant.
A feeler thus formed can be connected to an electrical control circuit similar to that which has been described with reference to FIG. 2.
It is also possible to superimpose two feelers at different levels, like the feelers 5 and 14 above, so as to discriminate between the plants by their size.
Preferably, the feeler (s) will be connected to an electrical circuit organized like that which will be described below with reference to FIG. 6.
This circuit comprises a thyratron 13 whose polarization of the control grid is influenced by the superimposed feelers 5 and 14 which are connected to this grid, one by 1'in, terminating the resistance R and the other by the two resistors Rt and R2 connected in series. The ethyratron grid circuit closes through potentiometer 35 which at the same time serves to impart negative bias to the gate, as will be discussed below. The anode circuit comprises the electro-magnet 16a controlling the contact 18.
The relay thus formed controls a second relay 30 which is intended to act on the position of the tools. The drawing shows the supply circuits of the thyratron and of the relay 30. The cathode is heated by the alternating current taken from one of the secon daries 31a of a transformer 31, the primary of which receives the alternating current taken from the bushings of a motor-commutator 32. The driving part of this device receives by the collector 32b ran it. nt taken from a battery of accumulators 33 fitted to the agricultural machine.
This battery is also used for energizing relay 30 when contact 18 is closed. Via a second collector 32c, the motor-commutator 32 supplies a direct voltage which is used to charge the amode circuit of the thyratron 13. The second secondary 31b of the given transformer 31, via the dry rectifier 34 and
of the potentiometer 35, an adjustable voltage which serves to bias the thyratron gate with respect to the cathode.
When none of the feelers 5,14 is in contact with a plant, it is visible in the drawing that the grid is carried by the potentiometer 35, through the resistances Rl R2, at a negative potential with respect to the ca thode. This potential is adjusted by moving the potentiometer cursor below the critical value which corresponds to the voltage applied between anode and cathode, so that no discharge passes through the thyratron.
The machine's tools then work the soil. When the feeler 5 alone touches a plant to be respected (a beet for example, if the machine is applied to work on beet lines), the cursor of the potentiometer is connected by the wheel 3 (forming an earth connection), the soil, the plant and feeler 5 at the connection point of the resistors 7.
The potential of the gate becomes less negative and the discharge passing instantaneously, the relay 16a is energized. Its contact 18 closes and the relay 30, energized in turn, controls the erasure or the raising of the tools, so that the plant touched by the feeler is moved. Relay control devices are already known, such as relay 30, which make it possible to erase the work tools when said relay is energized and it is unnecessary to describe these devices here.
It is important that, as soon as the contact between the feeler 5 and the plant a. ceased, the. discharge in the thyratron goes out.
The direct voltage taken at the collector 32c of the motor-switch 32 is transformed into a pulsating voltage by the already described device of the oscillating circuit formed by the capacitor 17s and the inductor of the winding 16a of the electromagnet.
When the feeler 14, placed at a certain level above the feeler 5, encounters a plant of a size larger than the plants to be observed, it is visible in the drawing that the polarization of the grid remains fully negative. Consequently, the thyratron does not turn on, the relay 16a is not energized and the plant is torn off by the tools which remain in the working position.
In the case of application of two feelers, only the lower feeler 5 is provided with the insulating screen 35 shown in FIG. 4, the upper feeler 14 being disposed a little in front of this screen in the direction of travel of the machine, so as to first touch the noxious plants and to remain in contact with them, even when the lower feeler touches them, which is possible due to the fact that the size of harmful plants (thistles for example) is generally much larger than that of plants to be respected (beets).
The more favorable relative arrangement of the two feelers will be easily given by adjustments made in the field and the feelers being able to be mounted on the machine in an adjustable manner in height and in the direction of the axis of the machine.