Procédé pour l'étalonnage des spiraux d'horlogerie et dispositif pour sa mise en oeuvre. On sait que lia àétermination -de la lon- gueur d'un spiral de montre ou de tout appa reil @d'horlobgarie muni d'un ensemble balan- cier-spiral. ose fait généralement sur une :
ma chine à régler comportant un balancier type avec un spiral parfaitement étalonné. On fige l'ensemble balanqcier-spiral., que l'on veut faire vibrer pour étalonnage du spiral, à une pin cette mobil@a de la machine à régler,
qui saisit l'extrémité du spiral. Le balancier ainsi sus pendu par son spiral est placé au-dessus du balancier type de la machine.
Les deux balanciers sont alors mis simul- tianèment en vibration. Si le spiral à vibrer est,d@e longueur correcte, les -deux balanciers oscilleront en parfait synchronisme. On arrive à -ce résultat par une série d'essais successifs en,
cherchant le point exact où la pincette doit saisir le spiral pour que ce dernier vibre en synchronisme.
Les vibrations de l'ensemble balancier- spiral étalon et -de l'ensemble formé par un balancier et par le spiral à étalonner n'étant pas entretenues dans une telle machine par un échappement, l'observation du synchro- nism.e nie peut avoir lieu que pendant un temps limité par l'amortissement,des oscilla- tons et, par suite,
la précision @de cette mé thode est limitée d'autant plus que l'ensemble formé par le balancier et par le spiral à 6ta- lonner ne fonctionne pas .dans les conditions de la pratique, c'est-à-dire avec échappement.
L'invention @a pour objet un procédé et un dispositif -d'étalonnage remédiant à ces incon vénients. Le procédé consiste à adapter le spiral à étalonner à un balancier -équivalent à celui auquel il est destiné et à faire vibrer cet ensemble au moyen d'un échappement semblable à celui d e l'appareil horaire auquel id est destiné et à utiliser,
pour de réglage, les battements entre une fréquence multiple de da fréquence d'oscil-lation obtenue et une fréquence étalon. Ces battements seront de préférence obtenus par voie électrique.
Pour la mise en, oeuvre de ce procédé, on peut utiliser un dispositif comportant un dé- tecteur électrique de battement recevant, d'une part, le courant produit par la fréquence étalon et, d'autre part, un courant de fré quence multiple à la fréquence -d'oscillation de l'ensemble à étalonner.
De plus, on peut prévoir un multiplicateur de fréquence dont les bornes de fermeture @du oircuit d'entrée sont commandées par l'en semble comprenant le balancier et le spiral à étalonner et dont le circuit ,de sortie alimente le détecteur -de battements.
Enfin, il est avan tageux d'utiliser une pincette saisissant l'ex trémité extérieure du spiral et servant à ame ner le balancier dans sa position moyenne correcte par rapport à l'échappement pour le réglage proprement dit,
et une raquette por tant -des goupilles entre lesquelles la spire extérieure du spra!1 vient s'ena .ger et que l'on déplace eoncentriquement par rapport au balancier jusqu'à ce qu'ion obtienne la dispa- rition -des bathements,,c'est-à-dire l'étalonnage désiré.
Grâce au procédé indiqué, on peut, ,n entretenant les oscillations die l'ensemble du balancier et -du spiral -à étalonner et en multi pliant sa fréquence f-_ par un facteur n da multiplicité qui est un nombre entier tel que 1, 2, etc.,
comparer la fréquence IF. =<I>n f</I> résultant -de cette multiplication avec la fré quence F, d'un étalon qui peut être égale à la fréquence f, '.d'un ensemble balancier-spiral étalon multipliée par n, à moins qu'on utilise directement une fréquence étal-on obtenue par d'autres moyens.
La comparaison des deux fréquences F, -et F= peutse faire par l'observation des batte ments entra ces fréquences. La fréquence des battements est:
0 = Fl - M ou 0 = 7z <I>(A -</I> fJ@ c'.est-à-dire égale à 7a fois la différence entre la fréquence f, de l'étalon et celle f2 @du sys tème balancier-spiral à étalonner.
La préci- si,on ,d@e ce procédé est ainsi 7a fois plus grande que la comparaison @simple des fréquences f, et f'.
Comme il a éfié dit, l'ensemble du balan- cier et du s ;pirail à étalonner utilise pour son entretien un échappement analogue à celui de l'appareil horaire auquel il est destiné, de façon que l'étalonnage se fasse au moyen de pièces oscillant rigoureusement dans les con ditions @de la pratique.
En effet, on introduit ainsi dans l'étalonnage d:u spiral à -étalonner la perturbation due à .l'échappement, et on évite es retouches nécessaires à la transpo- sition :d'un. spiral compté ou étalonné en oscil lations libres non entretenues et devenant sur l'appa.revl horaire un ensemble à oscillations entretenues par un échappement.
On .a représenté schématiquement, à titre d'exemple, au dessin ei-joint, une forme d'exécution die l'appareil suivant l'invention.
La fig. 1 représente, schématiquement, l'ensemble du dispositif d'étalonnage et la fig. 2 est une coupe verticale partielle de ce dispositif en ordre -de marche.
Le rspira:l à compter ou à, étalonner 1 est associé avec un balancier 2 ayant, bien en tendu, le même moment d'inertie que celui qui doit être associé au spiral. -dans un .appa reil d'horlogerie.
L'extrémité extérieure .du spiral est fixée par la. pincette 3 susceptible <B>,de</B> se @dépl ,cer concentriquement à l'axe<B>-du</B> balancier 2 en entraînant celui-ci pour per mettre d'amener l'ensemble du balancier- spiral en position. moyenne (ou ide repos)
cor recte par rapport .à l'échappement disposéen 4-5. Celui-.ci peut être d'un type, queilcon- qwe;maïs on a. supposé. dans ,le cas représenté, qu'il s'a.git -du cas le plus fréquent, d'un échappement à ancre.
L'ancre 4 re çoit son mouvement de la. roue. d'échappement 5 et oscille entre les deux butées 6 et 7. La butée 7 isolée par rapport au support de l'ancre estdisposée dans un circuit électrique 8 qui aboutit, d'autre part, à l'ancre 4 par l'intermédiaire d'un multiplicateur -de fré quence 9.
Ainsi, lorsque l'ancre 4 vient au conteet de la goupille 7, ce qui a lieu une fois par période d'oscillation, elle ferme ce circuit .d'entrée 8 du multiplicateur de fré- quence. Ce circuit 8 pourrait -d'ailleurs être commandé par tout autre contact actionné par une pièce quelconque de l'échappement ou,de l'ensemble badaneier-spiml. Dans tous les cari,
lie multiplicateur de fréquence 9 reçoit un courant sous forme d'une suite d'impulsions de fréquence f2 et fournit à son circuit de sortie 10 un courant die fréquence multiple nf2 -et ce courant est appliqué en 11 au détecteur de battements 12.
L'étal,on de fréquence 13 applique @d@e son côté au circuit 14 aboutissant également au 1éteeteur 12 la fréquence étalon 32f1. Le détecteur 12 permet donc d'enregis trer ou d'observer les battements entre .les deux fréquences 2a f 1 et ya f 2, de sorte que,
lors qu'on fait varier la longueur efficace du spi ral 1 jusqu'à ce que les battements,disparaù- sent, l'ensemble balancier 2 spiral 1 à étalon- ner se trouve réglé .et oscille à la fréquence désirée<B>f,;</B> la longueur à adopter pour le spiral est alors déterminée.
La fig. 2 représente la partie mécanique ,du düsposi-hf.
Le spiral à étalonner 1 est fixé par son extrémité intérieure à la virole<B>16;</B> celle-ci est ajustée sur le pivot isupérieur 17 de l'axe du balancier 18. Celui-ci porte le balancier 2 et<B>le</B> plateau 20 muni de sa cheville 21.
La cheville de plateau 21 reçoit -dies impulsions entretenant les oscillations de l',ensemble ba- lancie@r-spiral, par la roue d'échappement,<B>5</B> -et l'ancre 4;
celle-ci, dans son mouvement alter natif autour @de son axe 24, entre alternative- ment en contact avec les deux butées, dont l'une 7 est isolée électriquement ,de la pla tine 15 portant l'axe 24 ,île l'ancre 4.
Pour chaque période -d'oscillation de l'en semble oscillant, le circuit se ferme donc une fais par la goupille 7, l'ancre 4, son axe 24 et la masse. C'est ce courae périodique -dont la fréquence est multipliée comme il est dit précédemment. L'autre extrémité du spiral 1 est fixée dans la pincette 3 portée par une potence 27 pouvant se déplacer sur la pla- tinie supérieure 28 @du
mouvement d'horloge rie, concentriquement à l'axe du bal@aneier <B>18;</B> ce déplacement permet la mise au repère du balancier par rapport à l'échappement. Une raquette 29 portant deux goupilles 30 et 31 peut être déplacée concenttriquement par rap port à l'axe du balancier 18 en tournant au tour .de la pièce 32 et du balarncier 2.
La pre mière ,spire extérieure 33 du spiral 1 est en- gagée -avec un léger jeu mitre .les deux gou- pilles 30 et 31.
Par déplacement de la ra- quette 29, on modifie la active du spiral 1 et on ajuste la période -de l'ensemble oscillant 1-2 jusqu'à ce que la fréquence n .
F, devienne égale à celle -die, l'étalon, -cette égalité étantobtenue à l'extinction des batte- menits entre les deux fréquences nf,, et 72f2. La eombin,aison,
de la pincette 3 et -de la raquette 29 avec l'échappement tient compte dans le comptage ou étal.onna@ge @du spiral de l'in fluence de ces -divers organes sur la période du système oscillant.