Pompe à vide. La présente invention a. pour objet une pompe à vide, destinée par exemple à pro duire des vides élevés qui sont nécessaires pour certains genres de dispositifs à décharge électrique, cette pompe pouvant être du type à dif fusion.
Les pompes à diffusion utilisant de l'huile comme fluide de travail ont atteint une large application dans l'évacuation de notamment de tubes à décharge électronique et autres dispositifs semblables, à des pres sions de l'ordre d'une petite fraction d'un micron, un micron étant un millionième de la pression d'une colonne de mercure d'un mètre de hauteur.
Lu principe, les pompes de ce genre font usage d'un courant de va peur partant d'une chaudière à travers un orifice, ce dernier étant disposé de façon à faire en sorte que le courant de vapeur entraîne des molécules de gaz s'écoulant d'un récipient dans lequel le vide doit être pro duit, et les dirige vers une tuyauterie débou chant éventuellement à l'atmosphère, la va- peur elle-même étant condensée sur une sur face convenablement refroidie, située sur le chemin d'échappement des gaz, les goutte lettes étant ensuite ramenées dans la chau dière pour un nouvel emploi.
Il est usuelle ment très économique de munir la tuyauterie de débit de pompes mécaniques (backing-up pumps) qui réduisent la pression à la sortie de la pompe de diffusion à une pression de l'ordre de 50 microns ou moins. Cependant, même dans ces cas, il est parfois plus efficace de construire la pompe dediffusion de façon que les jets @de vapeur opèrent en série l'un par rapport à l'autre, l'augmentation de pres sion totale à partir du côté d'admission au côté de débit .de la pompe comprenant ainsi: un certaiif nombre de :degrés.
Les pompes à diffusion à étage multiple sont connues, mais la pompe faisant .l'objet de l'invention @en perfectionne le fonctionne- ment.
A cet effet, la, pompe suivant l'invention comprend un récipient destiné à contenir un liquide à son extrémité inférieure, un premier cylindre dont l'extrémité inférieure s'étend au-dessous de la surface dudit liquide lorsque celui-ci est contenu dans le récipient, un ori fice annulaire étant ménagé autour de l'extré mité supérieure de ce premier cylindre, un second cylindre plus court, mais ayant un diamètre plus grand que le premier cylindre, un orifice annulaire étant aussi ménagé au tour de son extrémité supérieure,
la distance entre l'orifice ménagé autour de l'extrémité supérieure du premier cylindre et l'orifice ménagé autour de l'extrémité supérieure du second cylindre étant de l'ordre du libre par cours moyen des molécules de la vapeur du liquide dans le récipient à la température de travail dudit récipient.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, quelques formes d'exécution de la pompe à vide faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe verticale d'une première forme d'exécution.
La fig. 2 en est une coupe horizontale suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue similaire à da fig. 1 d'une deuxième forme d'exécution.
La fig. 4 en est une vue en élévation tournée de 90 par rapport à la fig. 3.
La, fig. 5 est une coupe horizontale sui vant la ligne V-V de la fig. 4, et la fig. 6 est une vue, partie en élévation, partie en coupe verticale, d'une troisième forme d'exécution.
Le corps principal de la pompe représen tée en fig. 1 et 2 comprend un récipient formé par une boîte-enveloppe cylindrique verticale 1 fermée à son extrémité inférieure au moyen d'une portion de base 2 pourvue d'un élément de chauffage 3 d'un genre connu, faisant bon contact thermique avec la paroi formant le fond du cylindre 1. Les éléments 1 et 2 peuvent être en fer ou en acier, bien qu'ils pourraient aussi être faits en aluminium. L'extrémité supérieure du récipient 1 est pourvue d'une bride 4 à la quelle est fixée, d'une manière étanche, au moyen de boulons, un conduit d'admission pour des gaz provenant d'une tuyauterie des- tinée à être évacuée.
A peu prés à un cin quième de la hauteur du récipient comprise entre la bride 4 et la base 2, un conduit de départ 5 relie le cylindre 1 à une pompe non représentée (backing pump), cette liai son étant établie d'une manière étanche au moyen d'une tubulure à bride 5e, qui pro longe le conduit 5.
Le fond du cylindre 1 est destiné à con tenir le liquide de travail 9 pour la pompe, cette dernière étant chauffée au moyen d'un dispasitif de chauffage électrique, à une tem pérature suffisamment élevée pour produire un courant d'échappement copieux de vapeur.
Dans le cylindre 1 est disposé centrale- ment un tuyau vertical cylindrique 11 qui peut, si on le désire, être fait en même ma tière que le cylindre 1, et qui s'élargit à son extrémité inférieure par laquelle il repose sur la portion de base 2. L'extrémité supérieure du cylindre 11 est également évasée, comme il sera décrit plus en détail plus bas. Une tige de fixation 12 s'étend suivant l'axe central du cylindre 11, son extrémité inférieure étant vissée dans la portion de base 2.
Au-dessus 8e l'extrémité du cylindre 11 est ,disposé, au moyen de trois pièces d'espace ment 13, un chapeau 14 ayant une forme générale tronconique. La forme précise du chapeau 14 eera décrite en détaïl plus loin. Le -chapeau 14 est maintenu en place sur les pièces d'espacement 13 au moyen -d'un écrou vissé sur la. tige 12.
Il est évident que la portion supérieure du cylindre 11, conjointement avec le chapeau 14, constitue uni genre cl'ajuta,ge ou orifice annulaire par lequel de la vapeur produite par la, partie centrale du liquide 9 et s'échap pant à travers le cylindre 11 est déchargée dans 1.'espace annulaire situé entre les parois du cylindre 11 et du récipient cylindrique 1.
Le diamètre du cylindre intérieur <B>Il</B> e.-st <B><I>à</I></B> peu près<B>de</B> l'ordre d'un quart de celui du cylindra 1 dons le but de produire un volume d'une grandeur convenable pour l'espace an- nulaiTe -dans lequel la vapeur s'échappe à partir du susdit orifice annulaire.
Bien qu'il soit possible de faire le cylindre 11 avec un diamètre qui est plus petit que celui qu'on visent de mentionner, une telle réduction ne permettrait pas un agrandissement sensible de l'espace annulaire entourant le cylindre 1, mais réduirait considérablement la pression de la vapeur du côté d'admission du susdit orifice annulaire. En dehors de ces limites générales, le diamètre due cylindre 11 n'a pas une dimension critique, mais si on manque de se tenir à ces limites générales, le rende ment de la pompe risque d'en souffrir.
Un chapeau de fore conique 15 est fixé sur le cylindre 11 à une distance de l'extré mité inférieure du chapeau 14 qui sera déter minée plus loin.
Le cylindre 11 est entouré d'un cylindre plus court 16 qui peut être fait en même matière que le cylindre 11 et qui repose sur la portion de base 2 par son extrémité infé rieure. Le diamètre du cylindre 16 devrait avoir une valeur se rangeant dans le voisinage de 'i, ,de celui du cylindre 1, les limites prin cipales de cette dimension étant fixées par le fait que si cette dernière est trop petite, la pression de vapeur à l'orifice de sortie situé autour de l'extrémité supérieure sera réduite, tandis que si elle est trop grande il n'y aura pas assez de place libre pour laisser passer les gaz de l'espace situé au-dessus du chapeau là au conduit d'écheppiement 5.
L'extrémité supérieure du cylindre 16 est biseautée et on remarquera qu'il existe un petit espace entre clle et le chapeau 15, ce qui forme un orifice annulaire à partir du quel la vapeur produite à la surface du liquide 9 et montant dans l'espace situé entre les deux cylindres 11 et 16 peut être éjectée dans l'espace annulaire ménagé antre les cylindres 16 M 1.
Approximativement à un dixième de la longueur du cylindre 1, au-dessus de la par- lion de base 2, est prévue une cloison hori zontale 17 qui est vissée sur des portions à trou taraudé prévues à l'intérieur de la paroi du cylindre 1 et qui couvre l'espace situé entre le cylindre 16 et le cylindre 1. Cette cloison 17 est pourvue d'une rainure périphé- rique à sa face inférieure, dans laquelle s'en gage l'extrémité supérieure d'un revêtement 18 prévu sur la surface intérieure de la por tion inférieure du cylindre 1.
La cloison 17 est aussi pourvue d'un trou évasé 21 débouchant dans un petit tube 21b plongeant dans le liquide 9 et servant à rame ner à ce dernier l'eau de condensation de la vapeur qui s'est condensée sur la surface inté rieure du cylindre 1.
Un conduit coudé ou ajutage, 21a est amo- viblement inséré dans la cloison 17 et est dis posé pour décharger la vapeur dans le con duit de sortie 5.
La paroi extérieure des cylindres 1, 5 et 5a est entourée d'un tuyau hélicoïdal 28 dans lequel circule de l'eau ou un autre fluide de refroidissement pour maintenir la tempéra ture de cette paroi à une valeur suffisamment basse pour condenser la vapeur s'échappant des orifices et ajutages susmentionnés.
Le fonctionnement général de la pompe décrite ci-dessus est le suivant: Le liquide 9, qui peut consister en toute matière convenable utilisable dans les pompes à diffusion, mais qui est de préférence de l'hydrocarbone du type en combinaison de noyau. tel qu'un lubrifiant me éculaire, est chauffé, la vapeur ainsi produite s'échappant de la srarfa.ce .du liquide,9 à travers les cylin dres respectifs 11. 16 et 21a.
On remarquera que les extrémités des deux premiers de ces cylindres coopèrent res- pectiveme@nt avec le chapeau 14 et la coiffe 15 pour former des orifices annulaires à tra vers lesquels s'échappe un courant de vapeur pour aller dans l'espace annulaire entourant ces cylindres. Ces courants de molécules de vapeur entraînent tous les gaz qui se trou-
vent dans l'espace situé au voisinage. de leur sortie et, comme la composante principale de vitesse de ces molécules est sensiblement pa rallèle à l'axe des cylindres respaohfs, ils im priment une vitesse similaire à tous gaz qu'ils entraînent. Ainsi,
la vapeur s'échappant de l'orifice entourant l'extrémité supérieure du cylindre 21a entraînera tout gaz se trouvant dans l'espace annulaire situé entre son extré mité supérieure et le tuyau 5 et le dirigera dans la direction de la flèche marquée dans le conduit 5a. La pompe auxiliaire reliée à l'extrémité supérieure du conduit 5a repren dra ces gaz et les refoulera à l'atmosphère. La vapeur sortant de l'orifice du cylindre 21a viendra rapidement heurter les parois re froidies du cyliadre 5a et se condensera.
Le liquide de condensation retournera graduelle- memrt le long de la paroi intérieure du tuyau 5 et arrivera finalement au tube 21b dans le but d'être de nouveau utilisé dans la chau dière chauffée par le dispositif de chauffage 6.
Ensuite, tout gaz ou vapeur se trouvant dans l'espace annulaire situé entre l'ajutage 21a et le conduit 5, au-dessous de l'extrémité supérieure de cet ajutage, sera diffusé dans l'espace duquel on vient de dire que les gaz ont été entraînés par le flux de vapeur en vue de l'évacuation de cet espace, l'orifice situé à l'extrémité supérieure de lajulagge '2)1a constituant ainsi une pompe qui tend conti nuellement à réduire la pression régnant dans le conduit 5 et dans la partie inférieure du cylindre 1. En réalité, le conduit 5 joue, par conséquent, le rôle d'une pompe auxiliaire (backing pump) servant à l'évacuation de gaz de la partie inférieure du cylindre de pompe 1.
Similairement, de la vapeur émanant de la portion du liquide 9 se trouvant entre les cylindres 11 et 16 s'échappe à travers l'ori fice annulaire ménagé entre l'extrémité su périeure du cylindre 16 et la coiffe 15. Les molécules de cette vapeur ont une composante de vitesse principale dirigée vers le bas, vers l'entrée du conduit 5 et impriment ainsi une vitesse correspondante à tout gaz se trouvant dans le voisinage du bord inférieur de la coiffe 15, tendant ainsi à évacuer cette ré gion. Les molécules de ce courant de vapeur prennent, toutefois, rapidement une vitesse suffisamment grande dans la, direction hori zontale pour être amenées en contact avec les parois froides du cylindre 1.
Elles seront, par conséquent, condensées sur ce dernier et s'en iront vers le bas, le long de la paroi du cylin- dre jusqu'à la cloison 17 et retourneront en suite au bain de liquide par le tube 21b. L'orifice situé autour de l'extrémité supé rieure du cylindre 16 constitue ainsi en réalité une pompe auxiliaire (backing pump) per mettant d'évacuer toutes les molécules de gaz permanentes qui se trouvent dans la région du bord inférieur de la coiffe 15. Par consé quent, toutes les molécules se trouvant dans l'espace annulaire situé au-dessus de la coiffe 15 tendront à se diffuser dans l'espace situé au-dessous du bord inférieur de la coiffe 15 et seront emportées par le conduit 5 vers la sortie de la pompe.
D'une manière similaire, l'espace annu laire ménagé entre l'extrémité supérieure du cylindre 11 et le chapeau 14 constitue un ori fice annulaire à travers lequel s'échappe la vapeur avec ses molécules ayant une compo sante de vitesse élevée dirigée vers le bas parallèlement à l'axe du cylindre 1. Ces molé cules de vapeur imprimeront similairement une composante de vitesse dirigée vers le bas à tout gaz qui se trouve dans l'espace annu laire entourant le bord inférieur du chapeau 14 et tendent à entraîner ce gaz dans l'espace situé au-dessous du chapeau 14.
Les molé cules de gaz qui se trouvent dans, l'espace situé au-@dessus du bord inrférieur du chapeau 14 seront, par conséquent, diffusées dans l'espace. évacué par les molécules au-dessous du bord du chapeau 14, et un flux continu de gaz s'écoulera par conséquent de l'appareil à évacuer, qui est relié au raccord 4.
Les molé- cules :de vapeur s'échappant par l'orifice situé autour de l'extrémité supérieure du cylindre 1.1 acquièrent rapidement des composantes de vitesse horizontales grâce auxquelles elles se ront amenées en contact avec les parois re froidies du cylindre 1 .et s'en, iront ensuite vers le bas, le long des côtés de ce dernier, pour arriver à la cloison 17 et retourner fina lement à la, chaudière par le tube 21b.
Il résulte de ce qui précède que les flux de vapeur provenant respectivement des :extrémités :
supérieiuies des cylindres 11, 16 et 21a constituent différents. étages d'une pompe servant à l'évacuation de tout récipient relié au raccord 4, le flux de vapeur s'échap pant du cylindre 11 constituant le premier étage ou étage à pression la plus basse, res pectivement à vide le plus élevé de ce système de pompe, le flux de courant provenant de l'extrémité supérieure du cylindre 16, un étage intermédiaire, et le flux s'écoulant de l'extrémité supérieure du cylindre 21a, l'étage à pression la plus élevée ou à vide le plus bas.
Dans la pratique actuelle, on a trouvé qu'il était impossible d'obtenir des fluides de pompage qui sont littéralement et absolument libres d'impuretés; en particulier, bien que les fluides d'hydrocarbone tels que proposés ci-dessus ont une constitution presque uni forme, on a malgré cela trouvé qu'ils ont des composantes de vapeur légèrement différentes à n'importe quelle température donnée. Il s'ensuit que les composantes ayant des pres sions de vapeur plus élevées tendent à dispa raître, les premières par suite et de laisser subsister des composantes de pres sions de vapeur basses.
Le vide le plus élevé réalisable à la sortie de d'orifice dàns n'im porte quel étage de da pompe n'est pas plus grand que la pression de vapeur de k matière sortant de l'orifice et, pair conséquent, il est évidemment désirable que la matière à pres sion de vapeur plus élevée sorte de l'orifice situé au sommet du cylindre 16 plutôt que d'étage à vide élevé constitué par l'orifice situé au sommetdu cylindre 11. A cet effet, le cylindre 16 est disposé de façon à avoir urne ouverture dans sa portion de paroi infé rieure au-dessous du niveau du liquide 9 d'un côté de la pompe, tandis que le cylindre 11 a une ouverture similaire à un endroit diamé tralement opposé.
Ainsi est formé une sorbe de labyrinthe entre des cylindres 11 et 16 au-dessous de la surface du liquide 9, de sorte que tout liquide s'écoulant vers le bas, le long des parois du cylindre 1 pour aller au tube 291b doit d'abord entrer dans l'espace situè entre les deux cylindres 11 et 16 où il sera chauffé avant de pouvoir s'écouler autour et à travers l'autre ouverture pour se rendre à l'intérieur du cylindre 11. Avant que le liquide 9 atteigne le cylindre 11, les compo- santes de pressions de vapeur plus élevées sont, par conséquent, éliminées par suite d'ébulli tion et la vapeur employée dans le second étage de la pompe se compose, comme on le comprend, principalement descomposautcs de pression plus élevée.
D'autre part, la vapeur s'écoulant par l'extrémité supérieure du cylin dre 11 et s'échappant de ce dernier pour cons tituer le premier étage d'évacuation ou étage d'évacuation le plus élevé est principalement la composante de pression basse.
La coiffe 15 est établie de façon à s'éten dre jusqu'à une distance considérable au- dessous cle supérieure du cylindre 16 et, en construisant une pompe employant le lubrifiant moléculaire d'hydrocarbone, il est désirable d'évaser le chapeau à un angle d'environ 15 par rapport à la verticale. Une largeur d'environ 1,58 mm de l'orifice annu laire donne de bons résultats. Toutefois, la forme et les dimensions de l'orifice constitué par de cylindre et le chapeau 15 n'est pas une chose aussi critique que la forme des parties constituant l'orifice à l'extrémité supérieure du cylindre 11.
Dans le cas de l'orifice mentionné en der nier lieu, un grand perfectionnement a été réalisé en évasant l'extrémité supérieure du cylindre 11 et en évasant aussi l'extrémité inférieure du chapeau 14, chacune à un angle d'environ 121/2 par rapport à da verticale. En employant l'hydrocarbone spécifié plus haut, un espace annulaire d'environ 1,58 mm de largeur entre l'extrémité du cylindre 11 et le chapeau 14 donne de bons ràsultats, .la dis tance de cet espace jusqu'au bord inférieur -du chapeau 14 pouvant mesurer environ 25,4 mm.
Ainsi" on ,remarquera que la ligne centrale du jet @de vapeur est sensiblement parallèle à l'axe du cylindre 1.
On croit qu'il est de grande importance au point -de vue de l'efficacité de pompage, .de .réduire la turbulence dans le flux de vapeur quittia:
nt l'orifice dont on vient de parler et que cette turbulence est considérablement ré duite aux pressions qui se manifestent avec les matières mentionnées en proportionnant la construction comme décrit ci-dessus. Bien qu'il soitdouteux que la matière soit critique, ces proportions ont été appliquées dans une pompe dans, laquelle le diamètre intérieur du cylindre 1 mesurait environ 10 cm.
Uin autre caractère important est l'arroan- dissement de l'angle supérieur du chapeau 14. On croit que l'arrondissement de cet angle tend à produire un effet aérodynamique qui réduit la turbulence dans le courant de gaz; quoi qu'il en soit, on a trouvé que le rende ment était amélioré en arrondissant la face supérieure du passage situé au-dessus de l'in terstice étroit entre le cylindre 11 et le cha peau 14.
Une autre particularité importante qui, probablement, donne aussi dieu à une réduc tion die turbulence dans le courant de vapeur, est celle de donner à la distance entre l'orifice ménagé autour de l'extrémité supérieure du cylindre 11 et l'orifice ménagé autour de l'extrémité supérieure du cylindre 16 une va leur de l'ordre du libre parcours moyen des molécules de vapeur du liquide dans le réci pient à la température de travail de celui-ci. Le libre parcours moyen des molécules de la vapeur pour la pression correspondant à sa pression de vapeur à la température de la paroi du cylindre 1 peut facilement être cal culé des données de la chimie-physique. Dans le cas de la pompe à 10 cm comme mentionné ci-dessus, le chemin libre moyen est de l'ordre de 12 à 15 cm.
U ne autre particularité importante ten dant à améliorer le rendement de la pompe réside dans le fait de proportionner correcte ment les aires relatives de la surface du liquide 9 qui sont prévues respectivement à l'intérieur du cylindre 11, entre les cylindres 11 et 16 et entre de cylindre 16 et la paroi 1. Bien que ces proportions soient aptes à varier avec la composition du fluide de travail e m- ployé, on a trouvé que pour le fluide spécifi quement décrit plus haut, les aires susmen tionnées devraient être respectivement dans les proportions de 1/2 : 1 : 2.
Une autre particularité importante dans le fonctionnement des pompes est la possi- bilité de pouvoir être démontées facilement dans des buts de nettoyage. La pompe repré sentée aux fig. 1 et 2 peut très facilement être démontée en dévissant le raccord 4 puis, après l'enlèvement de l'ajutage cylindrique 5a, en dévissant la cloison 17 et l'écrou au som met de la tige de fixation 12. Toutes les par ties à l'intérieur du cylindre 1 peuvent alors être facilement enlevées en les soulevant, ,de sorte que le tout peut être soumis à un net toyage complet.
Bien que le cylindre 1 est, en réalité, relié à une seconde pompe comprenant l'ajutage 5a, an comprendra qu'une pompe auxiliaire d'un autre genre peut être prévue à la sortie du conduit d'échappement 5, et que l'ajutage 5a et ses parties ne sont montrés qu'à titre d'exemple.
Les fig. 3, 4 et 5 montrent une forme d'exécution dans laquelle l'ajutage 5a de l'étage à vide le plus bas est remplacé par un cylindre de pompe auxiliaire 6 qui ne dif fère du cylindre 1 que par certains détails. Le cylindre 6 est pourvu, à son extrémité inférieure, d'une portion de bas 7 et d'un dipositif de chauffage 8 du genre de celui qui est décrit 'en référence au cylindre 1. L'extrémité supérieure,du cylindre 6 est pour vue d'une brida à laquelle peut être reliée, d'une manière étanche, une pompe auxiliaire par exemple -du type mécanique.
Dans l'enveloppe cylindrique 6 est dis posé centrakment un tuyau cylindrique 22 qui s'élargit à son extrémité inférieure et qui repose sur ladite portion -de base 7 à laquelle il est fixé au moyen de vis ou de toute autre manière convenable.
L'extrémité supérieure du cylindre 22 est évasée et s'étend' jusqu'à une certaine hauteur dans le cylindre 6.
Dans la partie évasée -du cylindre 22 est disposé un organe 24 qui a la forme d'un entonnoir ot qui est espacé de la partie évasée du cylin- dre 22 au moyen d;e pièces d'écartement de façon à former un canar annulaire pour l'échappement de gaz.
Sur cet organe 24 est disposé, d'une manière similaire, une partie conique 25 qui, est d'une grandeur telle qu'un interstice étroit annulaire soit formé entre son bord et la paroi dru cylindre 6. Une cloison 26 sépare la chambre prévue dans la portion de base et contenant le liquide de l'intérieur du cylindre 6, cette cloison étant pourvue d'un petit tuyau d'écoulement par lequel le liquide condensé sur les parois du cylindre peut re tourner à la chambre de chauffage.
On a trouvé qu'avec une pompe auxiliaire du genre représenté par le cylindre 6, il est possible de décharger des volumes relative- ment grands de gaz malgré le fait due la pres sion du côté du débit de la pompe 6 s'élève jusqu'à une valeur de 500 microns au lieu de 50 microns de pression comme mentionné plus haut. Le cylindre 1 a une très grande capa cité de pompage même à des pressions extrê mement basses en raison de la grande section transversale du flux annulaire de vapeur dans ses étages à vide le plus élevé et vide inter médiaire.
Une pompe auxiliaire du genre du cylindre 6 est susceptible de décharger de grands volumes de gaz, même à l'encontre d'une pression de 500 microns à son côté de débit, à condition que, la distance entre les bords supérieurs du cydindre 22 et des élé ments 24 et 25 soit de l'ordre le 1,58 mm et l'espacement de la partie 24 des éléments 25 et 22 également environ de l'ordre de 1,58 mm.
La fig. 6 montre une pompe légèrement modifiée, dans laquelle la pompe auxiliaire 6 est remplacée par une paire d'élêments de pompe. Le cylindre 1 peut être similaire à celui représenté à la fig. 1 à l'exception de ce qui suit. La, cloison 17 est pourvue, du côté adjacent au tuyau de sortie, d'un con duit qui se termine en une partie évasée 32. Ce conduit, par lequel s'échappe la vapeur émanant de la surface du liquide 9, constitue ce qu'on peut appeler un troisième étage coopérant avec les deux premiers étages in corporés dans le cylindre 1 comme on l'a fait remarquer pour la fig. 1.
Le conduit 32 peut être séparé facilement de la cloison 17, de façon à pouvoir être enlevé par l'ouverture à bride du tuyau d'échappement 34 au cas où il est désirable de démonter la partie de pompe 1 en dévissant la cloison 17. Le tuyau 34 est établi pour pouvoir y raccorder un tuyau d'échappement 35 qui est muni des éléments d'une pompe auxiliaire similairement à ce qu'on vient de dire en référence au cylin dre 6 de la fig. 3. Cette pompe auxiliaire disposée dans le conduit 35 aspire, à travers un conduit auxiliaire 36, 37 ayant la forme montrée à la fig. 6, de la vapeur émanant du fluide 9. En réalité, la pompe représentée à la fig. 6 comporte, par conséquent, un qua trième étage.