Dispositif de libération périodique du balancier régulateur de la marche d'un mouvement d'horlogerie auxiliaire d'un mouvement synchrone à réserve de marche La présente invention concerne un dispositif de libé ration périodique du balancier régulateur de la marche d'un mouvement d'horlogerie auxiliaire d'un mouvement synchrone à réserve de marche dont les mobiles sont actionnés par un moteur synchrone tant qu'une tension électrique alternative est présente pour alimenter ce der nier, et par ledit mouvement auxiliaire, prenant la relève du moteur synchrone, dès que ladite tension fait défaut, ledit dispositif étant agencé de manière telle que, lorsque se présentent de tels cas où ladite tension fait défaut,
ledit balancier soit libéré, tandis que, lorsque se présente la situation où ledit moteur est alimenté, ce balancier se trouve, durant la plus grande partie du temps où cette situation est réalisée, bloqué par une pièce d'arrêt, la quelle le libère néanmoins temporairement par intermit tences pour lui permettre périodiquement d'effectuer au moins une oscillation destinée au maintien de la fluidité des huiles.
Dans de tels dispositifs, la durée de la libération pé riodique du balancier est extrêmement petite par rapport au rythme selon lequel ces libérations se répètent. Pour qu'un tel dispositif atteigne son but qui est de n'utiliser le mouvement de réserve que dans une mesure négligea ble tout en assurant périodiquement une oscillation du balancier destinée à éviter le durcissement des huiles, il est nécessaire que la durée des périodes de libération du balancier soit très faible (de l'ordre de grandeur de la seconde) alors que le rythme selon lequel ces périodes de libération se répètent, doit être relativement lent (par exemple de l'ordre d'une libération toutes les 10 minu tes) ;
avec un tel rapport entre le temps de fonctionne ment et la période de répétition, il n'est pas possible d'utiliser, pour commander la libération périodique du balancier, un dispositif à came du type ordinaire, même si l'on dispose d'un mobile effectuant par exemple un tour toutes les 10 minutes. Pour réaliser convenablement un tel dispositif au moyen de cames, il serait nécessaire de combiner deux, voire même trois cames tournant à des vitesses différentes. Une telle construction serait rela tivement coûteuse et compliquée et l'on préfère générale ment faire appel à un dispositif à déclenchement .
On connaît, notamment par l'exposé du brevet suisse No 386345, de tels dispositifs dans lesquels la libération du balancier est commandée par un ressort à lamelles positionné sur un mobile effectuant approximativement un tour toutes les 10 minutes, ce ressort à lamelles ve nant, au cours de la rotation dudit mobile, buter contre un plot qui le fait ployer au fur et à mesure que le mobile continue de tourner, jusqu'à un moment où, du fait de la rotation du mobile et de la flexion du ressort à lamelles, ce dernier n'est plus retenu par le plot et où il reprend soudainement sa position initiale non fléchie.
C'est au cours du mouvement qu'il effectue pour repren dre sa position initiale non fléchie qu'il déplace, d'une manière extrêmement brève, un levier agissant sur la pièce d'arrêt du balancier et dont le déplacement libère pour un instant ce balancier.
Un tel dispositif présente cependant au moins deux inconvénients. Premièrement, l'élément de commande du déclenchement est fixé sur une pièce mobile, en général un plateau, et tout au long de sa rotation, il parcourt une trajectoire qui doit être maintenue libre (à l'exception du plot qui participe justement audit dispositif) ; ainsi, pour un élément d'un volume relativement faible (ressort à lamelles), on a besoin d'un espace libre relativement grand, ce qui n'est pas favorable du point de vue encom brement. \ Deuxièmement, dans un tel dispositif, il peut arriver que, pour diverses raisons, on veuille empêcher la libéra tion périodique du balancier durant certaines périodes ;
il peut arriver aussi que l'on veuille munir le dispositif d'un organe de sélection permettant d'annuler l'effet du dispositif de libération périodique du balancier. Le plus simple pour cela serait de prévoir une butée quelconque qui arrête simplement l'organe de commande lorsque celui-ci tend à pousser le levier libérant le balancier ou qui empêche tout au moins cet organe de commande de pousser ce levier de manière qu'aucune action ne soit transmise à la pièce d'arrêt du balancier.
Dans le dispo sitif précédemment mentionné cependant, une telle butée entraverait fortement le fonctionnement du mouvement synchrone et occasionnerait en tout cas un surcroît de dépense d'énergie et d'usure ; ceci étant dû au fait que le levier à déplacer se trouve sur la trajectoire du ressort à lamelles et que c'est en s'en écartant pour laisser pas ser ce ressort à lamelles que ce levier libère le balancier ;
il faut donc pour que le mobile portant le ressort à lamelles puisse continuer à tourner, soit que ce levier s'écarte de la trajectoire du ressort à lamelles et donc qu'il libère le balancier, soit éventuellement que le res sort à lamelles fléchisse dans une mesure accrue pour pouvoir passer sans que ce levier se déplace, cas dans lequel une perte d'énergie et une usure supplémentaire seraient occasionnées.
Il est également connu, notamment par l'exposé de brevet français N- <B>1152235,</B> de déplacer périodiquement une pièce d'une manière non impérative tout au moins pour une partie de la trajectoire de cette pièce, en entraî nant cette pièce hors d'une position médiane de repos où elle est rappelée élastiquement et en laissant revenir cette pièce par inertie, au-delà de sa position médiane lorsqu'on la relâche.
Toutefois, dans ce dispositif décrit par cet exposé de brevet français (lequel n'a du reste aucunement la même fonction qu'un dispositif de libé ration périodique d'un balancier), la course active<B>de</B> cette pièce se fait entre des limites exactement détermi nées, ce qui évite la nécessité d'avoir une grande sou plesse de fonctionnement pour cette pièce. Ce dispositif peut donc sans inconvénient prévoir le rappel de ladite pièce au moyen d'un ressort de flexion à lamelle, lequel fournit un maintien peu souple de cette pièce au voisi nage de sa position médiane.
Une difficulté particulière se rencontre par contre pour l'actionnement périodique de ladite pièce d'arrêt dans le cas d'un dispositif de libération périodique d'un balancier du type précédemment mentionné. Cette diffi culté consiste en ce que, du fait que ladite pièce d'arrêt doit être actionnée également par un autre dispositif (li bération permanente dudit balancier lorsque la tension électrique fait défaut), et du fait aussi que cette pièce doit, pour libérer le balancier, accomplir une course qui n'est pas exactement déterminée (notamment par suite de l'élasticité qu'il est adéquat de donner à l'élément qui bloque le balancier),
le point de départ de la course que cette pièce<I>d'arrêt</I> doit effectuer pour que le balancier puisse être libéré, de même que le point jusqu'auquel cette course doit au minimum parvenir pour que le ba lancier soit effectivement libéré, sont loin d'être rigou reusement définis, de sorte que l'organe qui provoque le déplacement de la pièce d'arrêt doit être agencé pour présenter une grande souplesse quant aux limites entre lesquelles il doit développer son action provoquant ce déplacement.
Le but de la présente invention est donc de fournir un dispositif du type susmentionné ne présentant pas lesdits inconvénients et surmontant adéquatement ladite difficulté, c'est-à-dire un dispositif dans lequel l'organe de déclenchement de la libération du balancier ne soit pas positionné sur un mobile, mais soit simplement com mandé. par un mobile sans être positionné sur lui, dans lequel la rotation du mobile puisse en tout cas se pour- suivre sans difficulté, même en la présence d'une butée empêchant ledit organe de provoquer la libération du balancier, et dans lequel ledit organe présente, dans la mesure voulue, la souplesse d'opération précédemment mentionnée.
La présente invention propose un dispositif du type précédemment mentionné, caractérisé en ce que ladite pièce d'arrêt est agencée pour être amenée, lorsqu'elle doit bloquer le balancier, en appui contre une partie solidaire du balancier, cet appui étant commandé par un organe qui agit sur ladite pièce d'arrêt de manière élasti que et non impérative durant tout le temps où ledit moteur synchrone est alimenté par ladite tension, et en ce que la libération périodique du balancier est assurée par une pièce frappeuse mobile et élastiquement rappe lée vers une position médiane, cette pièce frappeuse étant agencée de manière telle que, sans être positionnée sur l'un desdits mobiles, elle soit,
à chaque tour de l'un desdits mobiles, mue par celui-ci pour se déplacer, dans un sens, loin de sa position médiane, puis relâchée brus quement de telle manière que, rappelée vers sa position médiane, elle passe par inertie au-delà de celle-ci et vienne pousser temporairement un bras mécaniquement couplé à ladite pièce d'arrêt dans un sens tel que cette pièce d'arrêt cesse temporairement de bloquer ledit ba lancier, et en ce que ladite pièce frappeuse est un membre oblong pivotant en un point fixe situé près du mobile qui la meut, ce dernier présentant un élément saillant excentrique agencé pour s'engager, lors de chaque tour du mobile, avec une extrémité dudit membre,
un ressort de traction étant attaché à l'autre extrémité de celui-ci et le rappelant en une position médiane qui correspond à la position du membre où la ligne droite théorique joi gnant l'axe de pivotement du membre à l'endroit de celui-ci où est attaché ledit ressort de traction est dans l'alignement de la droite d'action dudit ressort, la partie frappante de la pièce frappeuse étant constituée par un endroit du bord latéral dudit membre situé à proximité du point où ledit ressort lui est attaché.
On voit que, par la manière même dont elle travaille, ladite pièce frappeuse assure la souplesse d'opération voulue ; d'autre part, cette pièce frappeuse, qui n'est pas positionnée sur le mobile, peut aisément être empê chée de passer par inertie au-delà de sa position médiane sans qu'il en résulte aucun inconvénient.
On notera que, du fait du rappel élastique du mem bre frappeur au moyen d'un ressort de traction, la posi tion médiane de ce membre est maintenue avec une grande souplesse, le couple de rappel n'étant pas propor tionnel à l'écart de position, mais croissant moins fort pour des petits écarts que pour des grands écarts. La souplesse de positionnement au voisinage de la position médiane est ainsi plus grande que celle que l'on obtien drait avec un ressort de flexion ou de torsion.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif objet de l'invention. L'unique figure est une vue schématique en plan du dispositif.
Sur cette figure, on voit un aimant (ou pièce aiman tée) 1 fixé sur l'axe du moteur synchrone, et qui en traîne, du fait des courants de Foucault induits par la rotation du champ magnétique, une cloche de cuivre 2. On voit également un levier 3, rappelé par un ressort 4, et pivoté en 5. Une extrémité de ce levier 3 s'étend sur la cloche 2 et présente une fente 6 dans laquelle s'en gage une goupille 7 portée par la cloche 2. On comprend que, lorsque la cloche 2 tourne, elle fait pivoter le levier 3 autour de son axe 5 du fait de l'engagement de la goupille 7 dans la fente 6.
Le couple mécanique avec lequel la cloche 2 est entraînée dépend de l'intensité du champ magnétique créé par l'aimant 1 et de la vitesse à laquelle tourne cet aimant ; comme l'intensité du champ magnétique reste la même et comme la vitesse de rota tion de l'aimant, déterminée par la vitesse de rotation du moteur synchrone, reste également la même, la force avec laquelle la cloche 2 est entraînée est constante. Lorsque la cloche 2 entraîne le levier 3, il arrive un moment où la force exercée par la cloche compense la force de rappel du ressort 4 ; le levier vient alors dans la position d'équilibre représenté à la figure.
L'autre extrémité du levier 3 porte un téton 8 qui s'engage dans une encoche 9 d'une pièce de base 10, cette pièce de base 10 portant un ressort à lames flexibles 11 qui, sui vant la position prise par cette pièce de base 10, vient s'appuyer ou non contre une goupille 13 fixée sur le balancier 12. La pièce de base 10 est pivotée en 14 et elle présente une encoche en forme de segment de cercle 15 dans laquelle s'engage un téton 16 de manière à limi ter la possibilité de pivotement de la pièce de base 10 sur son pivot 14. Lorsque le levier 3 se déplace sous l'action de la cloche 2, le téton 8 engagé dans l'encoche 9 fait pivoter la pièce de base 10 de sorte que le ressort<B>Il</B> vient bloquer le balancier 12 en s'appuyant sur la gou pille 13.
Lorsque la cloche 2 n'est pas entraînée par un mouvement de la pièce aimantée 1, le ressort de rappel 4 fait revenir le levier 3 dans le sens anti-horaire (rela tivement à la figure) et le téton 8 fait pivoter la pièce de base 10 de telle manière que le ressort 11 libère le balan cier 12.
Ceci est le mode de fonctionnement de la pre mière partie du dispositif qui, lorsque l'aimant 1 effectue un mouvement de rotation, c'est-à-dire lorsque le moteur synchrone est alimenté, bloque.le balancier 12 par l'in termédiaire du ressort 11 agissant sur la goupille 13, et qui, lorsque l'aimant 1 ne tourne pas, c'est-à-dire lorsque le ressort 4 rappelle le levier 3, libère le balancier 12 du fait que le ressort 11 n'est plus engagé contre la gou pille 13.
La seconde partie du dispositif fonctionne de ma nière à libérer périodiquement le balancier 12, même si l'aimant 1 est en train de tourner, c'est-à-dire si le mo teur synchrone est alimenté. Cette seconde partie du dispositif se compose du mobile 20 qui est entraîné dans le sens indiqué par la flèche à partir du moteur syn chrone (au moyen d'un train d'engrenage classique non représenté), ce mobile 20 effectuant approximativement un tour toutes les 10 minutes (le fonctionnement serait le même si ce mobile faisait un tour durant une période notablement plus longue, par exemple une ou plusieurs heures, ou notablement plus petite, par exemple de l'or dre de la minute).
On voit que ce mobile 20, qui a avantageusement la forme d'un plateau, porte une gou pille 21 ; on voit, d'autre part, que 1e dispositif comprend une pièce coudée 22, désignée ci-après par le terme de pièce frappeuse u, qui est pivotée en un point fixe 23 et qui présente un bras 24 et un bras 25 perpendicu laire au bras 24 et s'avançant jusque sur le mobile 20.
Un ressort 26 agit en 27 sur le bras 24 de la pièce frap peuse 22 pour rappeler toujours cette pièce en une posi tion telle que la ligne théorique joignant le point de pivo tement 23 au point d'attache 27 du ressort 26, se trouve toujours en alignement avec la droite d'action de ce ressort 26 ; cette position de rappel de la pièce 22 est une position médiane puisque, à partir d'elle, la pièce 22 peut se déplacer, en tournant sur son pivot 23 aussi bien dans un sens que dans l'autre.
Au cours de sa rotation, le mobile 20 amène la gou pille 21 contre le bord intérieur du bras 25 de la pièce 22 ; dès ce moment, cette goupille 21 entraîne le bras 25 et la pièce 22 effectue un déplacement rotatif autour de son pivot 23 dans le sens horaire, ce qui a pour effet de tendre le ressort 26, le point d'attache 27 se déplaçant vers le haut (relativement à la figure).
Lorsque le mou vement du mobile 20 se poursuit, il arrive un moment où la goupille 21 parvient à 'l'extrémité du bras 25 et, à ce moment, cette goupille cesse d'entraîner ce bras, la pièce 22 se trouve libérée et, sous l'effet du ressort 27, elle tend à regagner brusquement sa position médiane de rappel.
Cependant, ce mouvement brusque lui donne une certaine énergie cinétique et, lorsqu'elle arrive à sa posi tion médiane (correspondant à celle qui est représentée au dessin), elle ne s'arrête pas brusquement, mais conti nue par inertie à se mouvoir dans le sens anti-horaire, passant alors au-delà de cette position médiane. Lorsque cela se produit, le bord 28 du bras 24, qui constitue la partie frappante de la pièce frappeuse 22, vient frapper le levier 3 en le faisant revenir pour un instant dans la position où il serait rappelé par le ressort 4 si l'action de la cloche 2 cessait.
Ce levier 3 revient donc pour un bref instant, c'est-à-dire une fraction de seconde, dans la position où le ressort 11 cesse de bloquer le balancier 12. Ce balancier se met donc instantanément à effectuer une oscillation, mais dès qu'il a achevé cette oscillation (ou éventuellement une série de quelques oscillations), le levier 3 a regagné la position où le maintenait la force appliquée par la cloche 2 et où le levier .11 bloque à nouveau le balancier 12.
On a ainsi, à chaque tour du mobile 20, une libération temporaire du balancier 12, lequel peut alors effectuer au moins une oscillation, de manière à empêcher le collage de son pivot, par suite de durcissement, d'épaississement ou d'encrassement des huiles.
Si, dans un tel dispositif, on désirait avoir la possi bilité de rendre inopérante la seconde partie du dispo sitif (libération périodique du balancier) tout en laissant fonctionner la première partie du dispositif (blocage et déblocage du balancier selon que le moteur synchrone tourne ou ne tourne pas), il suffirait de prévoir la mise en place, par exemple à l'endroit désigné par 29 sur la figure, d'une butée empêchant la pièce frappeuse 22 de se déplacer par inertie au-delà de sa position médiane lorsque la goupille 21 relâche le bras 25, et la libération périodique du balancier ne serait plus effectuée.
La rotation du mobile 20 ne s'en trouverait nullement en travée, la goupille 21 continuant à entraîner, à chaque tour, le bras 25 de la pièce frappeuse 22, mais cette dernière, lorsqu'elle est relâchée, ne venant plus agir sur le levier 3. On aurait ainsi une possibilité simple et n'entraînant aucun inconvénient pour la marche de l'ensemble du dispositif, de limiter, par exemple à une ou deux heures par jour, la période durant laquelle la libération périodique du balancier se produit;
il suffi rait pour cela, en liaison avec un mobile faisant par exemple un tour par 24 heures, de faire entrer en jeu au moment voulu une pièce quelconque jouant le rôle d'une butée positionnée par exemple à l'endroit 29.
Il y a lieu de remarquer encore que la pièce frap peuse 22 n'effectue qu'un mouvement très limité et qu'elle n'encombre jamais notamment l'espace situé au tour du mobile 20 ailleurs qu'à l'endroit où elle est re présentée sur la figure. La goupille 21 peut, quant à elle, être d'une hauteur très réduite et, de ce fait, bien qu'elle effectue une trajectoire en se déplaçant avec le mobile 20, ne pas impliquer une importante perte de place.
Notons encore que la goupille 21 pourrait tout aussi bien se présenter sous la forme d'une dent s'étendant radialement et non pas axialement, de même l'ensemble mobile 20/goupille 21 pourrait fort bien être constitué par un index tournant ou toute autre pièce rotative apte à agir à la manière d'une came.
Remarquons également que la partie du mécanisme comportant les éléments 1, 2, 6 et 7 pourrait fort bien être remplacée par un ensemble d'organes différents ayant comme elle la fonction d'amener, d'une manière non impérative, une extrémité du levier 7 dans une posi tion déterminée lorsque le moteur synchrone fonctionne en laissant cette extrémité regagner une autre position déterminée lorsque le moteur synchrone ne fonctionne pas.
Le dispositif à pièce aimantée et à cloche a cepen dant l'avantage de faire dépendre la position du levier 3 du mouvement rotatif effectif du moteur synchrone et non pas de la présence d'une tension électrique aux bor nes de ce moteur, dépendance qui serait moins favorable si l'on tient compte du fait que le moteur synchrone pourrait, pour une raison quelconque (défectuosité ou tension d'alimentation par trop faible) ne pas se trouver en mouvement, bien qu'une tension électrique serait pré sente à ses bornes.