Soupape à champignon. Cette invention se rapporte à une soupape à champignon et a pour but une construction plus facile et d'une étanchéité plus grande que celle des soupapes utilisées jusqu'à présent.
La soupape à champignon conforme à la présente invention possède une pièce de caoutchouc synthétique munie d'une portée, cette pièce étant fixée entre des dispositifs de rétention métalliques qui forment un bloc avec la tige de la soupape.
L'invention permet en particulier d'évi ter les difficultés de travail et les pertes de temps que l'on subit lors de l'usinage de surfaces en métal de soupapes soigneu sement ajustées et rend possible l'exécu tion du corps de la soupape, qui comprend une tête et une tige en métal non ferreux, re lativement bon marché, et que l'on peut aisément travailler, comme le bronze. D'autre part, grâce à la souplesse de la pièce en caout chouc synthétique, la surface de contact forme sur le siège un joint étanche au fluide et risquant d'y geler à de basses températures.
Le dessin, qui donne, à titre d'exemples, deux formes d'exécution de l'invention, re présente: La fig. 1, une vue d'une soupape à cham pignon; la fig. 2, une vue en coupe partielle de la fig. 1, et la fig. 3 une vue en coupe partielle d'un modèle différent.
Dans le type que l'on voit dans les fig. 1 et 2, la soupape comporte une tige de métal a qui forme un collet b et un bourrelet c de plus petit diamètre que le collet, bourrelet et collet étant distants l'un de l'autre de l'épais seur de la partie en caoutchouc. Dans la forme d'exécution représentée en fig. 1, le bourrelet c a le même diamètre que celui de la tige<I>a</I> qui est réduit en<I>d</I> entre le bourrelet et le collet.
La face d'appui ou portée de la soupape est obtenue en plaçant une pièce en caout chouc synthétique, alors qu'elle est encore plastique, entre le collet b et le bourrelet c. Cette substance est alors placée dans un moule dans lequel elle est soumise à un trai tement à chaud semblable à celui produisant la vulcanisation du caoutchouc indien, de ma nière à. obtenir la dureté voulue. Après que la vulcanisation est terminée, la pièce en caoutchouc synthétique est sortie du moule avec sa portée ayant la forme que l'on voit en e, avec une partie cylindrique f de même dia mètre que le collet b.
La surface du métal, ainsi que celle du caoutchouc synthétique, sont polies jusqu'à ce qu'elles atteignent les dimensions voulues. Autrement dit, le pro cédé de fabrication consiste à insérer entre les moyens de rétention le caoutchouc synthéti que à l'état plastique, à le traiter à chaud dans un moule, et à polir l'ensemble du métal et du caoutchouc jusqu'à, obtenir les dimen sions voulues.
L'élément complet de la soupape, corps en métal et pièce en caoutchouc synthétique, comprend alors la surface tronconique e et la portion à base cylindrique f, qui sont dispo sées entre le collet et le bourrelet de métal b et c, de manière à ce qu'il y ait coïncidence en diamètre pour chacune des arêtes, supé rieure et inférieure, de la. pièce en caoutchouc avec le corps en métal. Entre le collet et le bourrelet, la surface de la tige métallique peut former une gorge, ainsi qu'on le voit en y, en sorte qu'il y aura un coussin de caout chouc de grandeur suffisante pour qu'il s'ap plique complètement sur le siège de métal avec lequel l'élément de soupape préparé ainsi qu'on vient de la décrire doit coopérer.
Dans la forme d'exécution modifiée que. l'on voit dans la fia. 3, le collet de rétention de métal b est pourvu d'un prolongement cy lindrique la qui forme une rainure dans la quelle le caoutchouc plastique est initiale ment comprimé, le prolongement<I>la</I> servant; de paroi de rétention après le traitement i,. chaud, réalisant ainsi un mode de fixalion additionnel pour l'élément e, f de la portée de la soupape, l'empêchant ainsi de se déplacer en fonctionnement.
Tout matériel de cémentation peut être atilisé pour assurer l'adhésion du caoutchouc synthétique au métal du corps de la soupape, ce corps pouvant %tre muni d'encoches, de parties iL profil curviligne, d'évidements ou (le gorges capables de bloquer le caoutchouc.
Les moulages en caoutehou.c synthétique peuvent être confectionnés séparément et fixés eu position sur le corps de la soupape, de ma- nière à constituer un bloc, le corps de la. sou pape pouvant. d'ailleurs être fabriqué en plu sieurs parties assemblées par filetage ou autrement, mais le traitement final par polis sage jusqu'à ce que les pièces atteignent les dimensions voulues étant effectué après l'as semblage du bloc, ce qui assure l'exactitude.
Les éléments de soupape à champignon construits conformément à ce qui a été décrit ci-dessus rendent superflu le polissage des soupapes lors du montage. Ces soupapes sont beaucoup moins sensibles à la poussière et aux. particules solides et lorsqu'elles sont employées à de basses températures, les sur faces de caoutchouc risquent beaucoup moins de geler sur leur siège que celles qui sont faites en métal.
Mushroom valve. This invention relates to a mushroom valve and aims at an easier construction and a greater seal than that of the valves used heretofore.
The mushroom valve according to the present invention has a synthetic rubber part provided with a seat, this part being secured between metal retainers which form a block with the valve stem.
The invention makes it possible in particular to avoid the working difficulties and the loss of time which one suffers during the machining of metal surfaces of carefully fitted valves and makes possible the execution of the valve body. , which includes a head and a non-ferrous metal shank, relatively inexpensive, and easily workable, like bronze. On the other hand, thanks to the flexibility of the synthetic rubber part, the contact surface forms a fluid-tight seal on the seat and risks freezing there at low temperatures.
The drawing, which gives, by way of examples, two embodiments of the invention, shows: FIG. 1, a view of a cam pinion valve; fig. 2, a partial sectional view of FIG. 1, and fig. 3 a partial sectional view of a different model.
In the type seen in fig. 1 and 2, the valve comprises a metal rod a which forms a collar b and a bead c of smaller diameter than the collar, the bead and the collar being distant from each other by the thickness of the part in rubber. In the embodiment shown in FIG. 1, the bead c has the same diameter as that of the rod <I> a </I> which is reduced to <I> d </I> between the bead and the collar.
The bearing face or surface of the valve is obtained by placing a piece of synthetic rubber, while it is still plastic, between the collar b and the bead c. This substance is then placed in a mold in which it is subjected to a heat treatment similar to that producing the vulcanization of Indian rubber, as in. obtain the desired hardness. After vulcanization is complete, the synthetic rubber part is taken out of the mold with its seat having the shape seen at e, with a cylindrical part f of the same diameter as the collar b.
The surface of the metal, as well as that of the synthetic rubber, are polished until they reach the desired dimensions. In other words, the manufacturing process consists in inserting the synthetic rubber in the plastic state between the retaining means, in heat treating it in a mold, and in polishing all the metal and the rubber to, obtain the desired dimensions.
The complete element of the valve, metal body and synthetic rubber part, then comprises the frustoconical surface e and the cylindrical base portion f, which are arranged between the collar and the metal bead b and c, so as to that there is coincidence in diameter for each of the edges, upper and lower, of the. rubber part with metal body. Between the collar and the bead, the surface of the metal rod may form a groove, as can be seen at y, so that there will be a cushion of rubber of sufficient size for it to apply. completely on the metal seat with which the valve element prepared as just described is to cooperate.
In the modified embodiment that. we see in the fia. 3, the metal retention collar b is provided with a cylindrical extension la which forms a groove in which the plastic rubber is initially compressed, the extension <I> la </I> serving; retention wall after i treatment ,. hot, thus providing an additional fixing mode for the element e, f of the seat of the valve, thus preventing it from moving during operation.
Any cementation material can be used to ensure the adhesion of the synthetic rubber to the metal of the valve body, this body being able to be provided with notches, curvilinear profile parts, recesses or (the grooves capable of blocking the valve body). rubber.
Synthetic rubber moldings can be made separately and fixed in position on the body of the valve, so as to constitute a block, the body of the. his pope can. moreover be made of several parts assembled by threading or otherwise, but the final treatment by polishing wise until the parts reach the desired dimensions being carried out after assembly of the block, which ensures the accuracy.
The mushroom valve elements constructed in accordance with what has been described above make it unnecessary to polish the valves during assembly. These valves are much less sensitive to dust and to. solid particles and when used at low temperatures, rubber faces are much less likely to freeze in their seats than those made of metal.