Procédé d'obtention d'étain fin. La présente invention a pour objet un procédé d'obtention d'étain fin., à partir @d'al- lia.ges exempts de métaux plus nobles que l'étain.
C-0 procédé est caractérisé en ce que l'on forme par électrolyse un premier dépôt ca- thodique en employant l'alliage d'étain comme anode soluble et un bain au moins aussi riche en ions chlore qu'une solution aqueuse @de Na-Cl à 5%,
puis en -ce que le mé tal recueilli à la cathode au cours de -cette première électrolyse est utilisé comme anode soluble pour une deuxième électrolyse avec un bain pauvre en ions chluTe si ce n'est exempt de tels ions, de façon à obtenir à la cathode de l'étain fin.
L'alliageldedépart peut être riche, comme il peut être pauvre en étain.. Le procédé de l'invention est spécialement intéressant Io@rs- qu'il est appliqué à,ce dernier cas, car il per met de récupérer de l'étain fin à partir de matières premières de peu de valeur, qui, en temps -d'abondance, sont perdues.
Ces ma: tières premières peuvent être des objets usa- gés en alliages pauvres en Main, tels que tubes, vieilles poteries d'étain, etc.
Lors de la mise en oeuvre du procédé de l'invention, on recueille, à la cathode lors de la première électrolyse, un métal. sous forme die cristaux et de mousse.
Ce métal est inapte à être fondu, ,sa capacité d'oxydation étant beaucoup trop grande; on l'utilise comme anode pour la deuxième électrolyse qui livre alors de l'étain fin.
Voici, à titre d'exemple, comment le pro- cédé de l'invention peut être exécuté: On part -d'un alliage renfermant 53 d'étain, le siolde étant -du plomb @et des impu retés.
On place cet alliage :à l'anode dans un bain d'électrolyse constituée par une solu tion aqueuse contenant 10 % @de sel marin, <B>10%</B> d'acide suilfurique, <B>10%</B> .d'acide chlor- hydwique et un tout petit peu,de crésol (1 gr par litre). La cathode est de fer.
Pour une différence -de potentiel de 1 à 2 volts aux bornes du bain, la densité du courant dans celui-ci est comprise entre 2 et 3 ampères par dm' -de surface anodique. La présence des ions chlore favorise l'at taque de l'alliage de départ. L'étain est dis sous à l'état de sulfate et se dépose sur la cathode en cristaux et en mousse.
On recueille ces cristaux et cette mousse et on en constitue une anode pour la deuxième électrolyse. Dans ce but, on peut enfermer la mousse et les cristaux dans un sachet poreux, l'amenée de courant étant réa lisée par une barre de graphite placée au centre du sachet.
Le bain utilisé pour la deuxième électro lyse est une solution aqueuse de 10 à 13% d'acide sulfurique et de 8 % de sulfate de soude; il peut contenir une faible quantité (par exemple 0.5%) d'acide chlorhydrique, très peu de crésol et de la gélatine (1 gr de chaque par litre). La cathode est en fer. Pour une différence de potentiel de 1 à 2 volts aux bornes du dispositif, la .densité de courant dans eelui-ci est comprise entre 1 à 2 ampères par dm' de surface enveloppante de d'anode.
Il se forme sur la cathode un dépôt d'étain pratiquement chimiquement pur, adhérant à la. cathode et facilement fusible sans perte. L'étain fin obtenu représente le <B>90%</B> de celui renfermé dans la quantité trai tée d'alliage de départ. Il reste aux anodes, principalement à celle de la première électro lyse, un dépôt .d'oxyde de plomb et des impu- reté@s ne contenant pratiquement pas d'étain.
Dans les deux bains, il se forme au dé but de l'électrolyse du sulfate d'étain et les bains ne travaillent normalement que lorsque le dégagement d'hydrogène aux cathodes a diminué ou même totalement cessé. Il est recommandé d'utiliser des dia- phragmes dans un bain comme dans
l'autre.
Process for obtaining fine tin. The subject of the present invention is a process for obtaining fine tin, from alloys free from metals more noble than tin.
C-0 process is characterized in that a first cathodic deposit is formed by electrolysis using the tin alloy as soluble anode and a bath at least as rich in chlorine ions as an aqueous solution of Na. -Cl at 5%,
then in -ce the metal collected at the cathode during -this first electrolysis is used as soluble anode for a second electrolysis with a bath poor in chlorine ions if not free of such ions, so as to obtain the cathode of fine tin.
The starting alloy can be rich, as it can be poor in tin. The process of the invention is especially interesting when it is applied to the latter case, because it allows tin to be recovered. end from raw materials of little value, which in times of abundance are wasted.
These raw materials can be used objects in alloys poor in Hand, such as tubes, old pewter pottery, etc.
During the implementation of the method of the invention, a metal is collected at the cathode during the first electrolysis. in the form of crystals and foam.
This metal is not suitable for being melted, its oxidation capacity being much too great; it is used as an anode for the second electrolysis which then delivers fine tin.
Here is, by way of example, how the process of the invention can be carried out: We start with an alloy containing 53 tin, the sodium being lead @ and impurities.
This alloy is placed: at the anode in an electrolysis bath consisting of an aqueous solution containing 10% @marine salt, <B> 10% </B> suilfuric acid, <B> 10% </ B>. Of hydrochloric acid and a little bit of cresol (1 gr per liter). The cathode is iron.
For a potential difference of 1 to 2 volts across the bath, the current density in the latter is between 2 and 3 amperes per dm 'of anode surface. The presence of chlorine ions promotes the attack of the starting alloy. The tin is dissolved in the form of sulfate and is deposited on the cathode in crystals and foam.
These crystals and this foam are collected and an anode is formed for the second electrolysis. For this purpose, the foam and the crystals can be enclosed in a porous bag, the current supply being made by a graphite bar placed in the center of the bag.
The bath used for the second electrolysis is an aqueous solution of 10 to 13% sulfuric acid and 8% sodium sulfate; it may contain a small amount (eg 0.5%) of hydrochloric acid, very little cresol and gelatin (1 gr of each per liter). The cathode is made of iron. For a potential difference of 1 to 2 volts across the device, the current density in the latter is between 1 to 2 amps per dm 'of surrounding anode surface.
An almost chemically pure tin deposit forms on the cathode, adhering to the. cathode and easily fuse without loss. The fine tin obtained represents <B> 90% </B> of that contained in the treated quantity of starting alloy. There remains at the anodes, mainly that of the first electrolysis, a deposit of lead oxide and impurities containing hardly any tin.
In both baths, tin sulphate is formed at the start of the electrolysis and the baths only work normally when the evolution of hydrogen at the cathodes has diminished or even ceased altogether. It is recommended to use diaphragms in a bath as in
the other.