Tissu ajouré et procédé pour sa fabrication. Il existe déjà divers genres d'étoffes ajourées telles que les tulles et les tricots qui exigent, comme on le sait, pour leur fabrica tion, des métiers spéciaux.
La présente invention comprend un tissu ajouré double face, utilisable par exemple, selon sa texture et la largeur suivant la quelle il a été tissé,<B>pour</B> la confection des articles les plus divers tels que bretelles, jarretelles, supports de chaussettes, corsets, caleçons, culottes, pantalons, vêtements ou sous-vêtements analogues.
Ce tissu ajouré double face est caractérisé, sous sa forme élémentaires, par l'entrecroise ment de quatre fils de tour se croisant deux par deux en zigzag au-dessus et au-dessous d'un cinquième fil ou "fil droit" et passant, entre leurs croisements avec ce "fil droit", au-dessous et au-dessus de séries de duites es pacées, de telle sorte que les croisements de ces quatre fils de tour constituent sur et sous le "fil droit" autant de points d'arrêt qui em pêchent chaq.ze série de duites de venir, par tassement, se juxtaposer contre les séries de duites voisines et produisent ainsi, entre ces séries de duites, des ajours très nets sur les deux faces du tissu.
L'invention comprend encore un procédé. de fabrication de ce tissu ajouré. Il est carac térisé en ce qu'on maintient sur un métier chaque "fil droit" dans le maillon d'une lisse ordinaire et chaque fil de tour à travers cha que entre-dent d'un peigne, en ce qu'on en gage les fils de tour respectifs à travers des demi-mailles ou culottes à coulissement verti cal étudiées pour suivre la montée et la des cente des lisses du métier et en ce qu'on dé place les lisses en haut et en bas de part et d'autre du "fil droit" pour imprimer un mouvement en zigzag aux fils de tour par rapport au "fil droit", au-dessus et au- dessous des séries de duites consécutives,
tout en levant et abaissant le "fil droit" pour l'en trecroiser avec les duites.
Le "fil droit" peut être élastique, par exemple constitué par un fil de gomme ou caoutchouc, guipé ou non. Les duites peuvent être au nombre de quatre dans chaque série et un fil de tour peut pas ser alternativement au-dessus d'une série de duites à gauche du "fil droit", au-dessous de ce "fil droit", puis au-dessus de la série de duites suivante, à. droite du "fil droit", le second fil de tour passant alternativement au- dessus de la série de duites à.
droite du "fil droit", au-dessous de ce fil "droit", puis au- dessus de la série de duites suivante, à gau che du "fil droit", les deux -autres fils de tour faisant des trajets semblables aux deux premiers, mais en passant au-dessous des sé ries de duites et au-dessus du "fil droit".
Si le fil droit est élastique, il est, de pré férence, tendu sur le métier avant de com mencer le tissage.
La hauteur des ajours du tissu (dans le sens longitudinal) est fonction de la tension ou "charge" des fils de tour et de leur gros seur. Ces fils peuvent être à un ou plusieurs bouts parallèles ou torsadés et peuvent être constitués par une matière textile convenable quelconque.
Si le "fil droit\ est constitué par un fil inextensible (par exemple un fil de coton à plusieurs bouts assemblés ou non ou des fils de soie naturelle ou artificielle), le tissu ajouré obtenu ne possède que la très faible extensibi- litédue à celle qui est inhérente aux matières textiles dont sont faits les fils. Par contre, si le "fil droit\ est constitué par un fil élas tique (par exemple un fil de gomme nue ou guipée), le tissu ajouré obtenu possède une élasticité qu'on peut faire varier en modifiant la tension et/ou la grosseur des quatre fils de tour, compte tenu du degré de tension du "fil droit", au cours du tissage.
Ce degré de tension a. sa répercussion sur la hauteur longitudinale des a jours du tissu puisque le raccourcissement élastique du tissu à sa sortie du métier, c'est-à-dire la diminution de section des ajours, est d'autant plus accentué que cette tension était plus forte.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution schémati que du tissu que comprend l'invention, et il lustre également, de façon schématique, une forme d'exécution du procédé que comprend aussi l'invention.
La fig. 1 montre la disposition du premier fil de tour, par rapport au "fil droit", dans ladite forme d'exécution du tissu; La fig. 2 montre la disposition du deuxième fil de tour, par rapport au "fil droit"; La, fig. 3 montre le croisement des pre mier et deuxième fils de tour au-dessous du "fil droit", entre deux séries de quatre duites; La fig. 4 montre la, disposition du troi sième fil de tour par rapport au "fil droit"; La fig. 5 montre la disposition du qua trième fil de tour par rapport au "fil droit";
La fig. 6 montre le croisement des troi sième et quatrième fils de tour au-dessus du fil droit, entre deux séries de quatre duites; La fig. 7 montre, de façon récapitulative. le mode d'entrecroisement des quatre fils de tour par rapport aux duites et au "fil droit", les fils de tour no 3 et no 4 étant supposés écartés des fils de tour no 1 et no 2 pour ne pas embrouiller cette figure; Les fig. 8 à 13 se rapportent à une forme d'exécution du procédé que comprend l'inven tion; La fig. 8 représente, vue de côté sur un métier, la levée du premier fil de tour (selon la fig. 1);
La fig. 9 représente, vue de côté sur le métier, la levée du deuxième fil de tour (se lon la fig. 2); La fig. 10 représente, vue de côté sur le métier, la baissée du troisième fil de tour (se lon la fig. 4);
La fig. 11 représente, vue de côté sur le métier, la baissée du quatrième fil de tour (selon la fig. 5); ' La fig. 12 montre les déplacements en hauteur des lisses à mailles de levée et de baissée entraînant les premier et troisième fils de tour, comme représenté en fig. 8 et 10, ces déplacements constituant le premier mou vement de tissage; La fig. 13 montre les déplacements en hauteur des mailles de levée et de baissée des lisses à mailles de levée et de baissée en- traînant les deuxième et quatrième fils de tour, comme représenté en fig. 9 et<B>Il.</B>
Les mêmes lettres de référence désignent les mêmes organes dans toutes les figures, les grossissements ayant pour but. de mieux mettre en évidence l'invention.
G désigne un "fil droit" ou fil fixe qui peut être élastique ou non élastique. Si ce fil G est élastique, par exemple en caoutchouc, il sera tendu sur le métier pendant le tissage. Dans le tissu des fig. 1 à 7, on a supposé qu'il est élastique et recouvert d'un guipage toronné qui peut être constitué par des fils clé n'importe quelle matière textile.
<I>Dl,</I> D2-, D3, <I>D4</I> désignent quatre duites. Le rapport est ici de quatre coups, mais il pourrait tout aussi bien être de 2, 6, 8 ou un autre nombre de coups. Ces duites sont cons tituées par une trame en toute matière textile convenable dont la. grosseur peut varier selon les effets à obtenir. Deux lisières maintien nent les duites à leurs extrémités.
<I>Tl,</I> T2, <I>T3,</I> T4 désignent quatre fils de tour dont les trajets en zigzag par rapport au fil droit G sont mis en évidence par les fi-. 1, 2, 4 et 5. Ces fils de tour peuvent être constitués par n'importe quelle matière convenable; leur grosseur ainsi que leur ten sion ou "charge" sur le métier peuvent varier. Comme on le voit, chaque fil de tour passe soit au-dessus, soit au-dessous de chaque sé rie de quatre duites qu'il sangle en quelque sorte en s'appuyant sur le "fil droit" G. En effet, le même fil de tour qui passe au-dessus d'une série de quatre duites passe au-dessous du fil droit G (fig. 1 et 2).
Pareillement, le même fil de tour qui passe au-dessous d'une série de quatre duites passe au-dessus du "fil droit" G (fig. 4 et 5).
Chaque série de quatre duites se trouve donc resserrée entre les croisements inférieur et supérieur tels que X des quatre fils de tour. Ces croisements empêchent chaque sé iie de duites de toucher les séries de duites voisines, lorsque le tissu est dégagé du mé tier et abandonné à, lui-même. C'est ce qui donne naissance aux ajours A qui s'étendent à la hauteur des croisements X et sont déli- mités par les régions des "fils droits" G en trecroisées par les quatre fils de tour et par les baguettes transversales formées par les séries de duites<I>Dl,</I> D2, <I>D3,</I> D4.
L'enchevêtrement des quatre fils de tour <I>Tl,</I> T2, <I>T3,</I> T'1 par rapport au "fil droit" G et aux quatre duites est clairement mis en évidence par la fig. 7. Il va de soi que, dans la, pratique, les fils<I>Tl,</I> T', <I>T3,</I> T4 se superpo sent sensiblement. C'est pour plus de clarté que cette superposition n'apparaît pas dans cette figure.
Le travail que montrent les fig. 1, 2, 4 et 5 se fait en deux mouvements sur le mé tier, comme il sera décrit plus loin Chacun des quatre fils de tour peut être simplé ou multiple. Le travail demeure le même. Sa grosseur et sa tension ainsi que celle du fil G, s'il est en caoutchouc, influent sur la hauteur des ajours A. On peut les choi sir en conséquence.
Pour la fabrication du tissu décrit, il y a avantage à utiliser des lisses pur gaze en acier plat de type d'ailleurs connu. Ces lisses sont formées, comme on le sait, de deux branches délimitant des mailles qu'on peut appeler "mailles de levée" ou "mailles de baissée" suivant qu'elles sont traversées par les fils de tour de dessous qui doivent être levés ou les fils de tour de dessus qui doi vent être baissés. Une demi-maille ou "cu- lotte" coulisse dans ces deux genres de mailles. Le "fil droit" G, qui possède sa lisse propre, passe entre les deux mailles de levée ou de baissée, en dessus ou en dessous de cette "culotte".
Les fils de tour passent dans les mailles de levée et de baissée et dans le maillon de la "culotte". Tous ces fils sont en suite réunis entre les deux dents consécu tives d'un petit peigne.
On procède ensuite comme représenté schématiquement par les fig. 8 à 11: Le premier fil de tour Tl est levé à gau che du "fil droit" G maintenu dans le maillon e d'une lisse ordinaire (fig. 8). La maille de levée a, sollicitée par en haut, entraîne avec elle la demi-maille ou "culotte" c dans la- quelle est passé le fil de tour Ti. La maille a descend ensuite avec la planche (non repré sentée) à laquelle elle est figée et avec la "culotte" e rappelée par son ressort (non re présenté).
Ce ressort est assujetti, à son ex trémité inférieure, à la base du métier et, à son extrémité supérieure, à une coulisse mo bile verticalement à laquelle est fixée la "culotte" a.
Le deuxième fil de tour TZ est levé à droite du "fil droit" G (fig. 9). Une demi- maille ou "culoite" c' descend sous l'action de son ressort de rappel. Une maille de levée b', en s'élevant, entraîne le fil TZ à droite du fil fixe G.
Le troisième fil de tour T3 est baissé à gauche du "fil droit" G (fig. 10). Une demi- maille ou "culotte" c", sollicitée par une maille de baissée â', entraîne, en effet, le fil de tour T= à gauche et en dessous du "fil droit" G.
Le quatrième fil de tour T4 est baissé à droite du "fil droit" G (fig. 11). A cet effet, une "culotte" c"', rappelée en haut par son ressort (non représenté), est de nouveau en traînée par une maille de baissée b"' à droite et en dessous du "fil droit" G, en faisant baisser ainsi le fil T4.
Un dispositif figuré par d est prévu pour dégager les chaînes et les empêcher de s'emmêler.
Comme indiqué plus haut, le travail des quatre fils de tour se fait en deux mouve ments d'armure.
Ces deux mouvements sont mis en évi dence par les fig. 12 et- 1d.
<I>Premier</I> mouvement: Les mailles de levée a et b, sollicitées par en haut, entraînent leurs fils de tour de dessous respectifs à gauche et à droite du "fil droit" G, en même temps que les mailles de baissée b" et a"' descendent en entraînant avec elles leurs fils de tour de dessus respectifs à droite et à gauche du "fil droit" G, comme indiqué plus haut. Ce pre mier mouvement, qui comprend quatre coups dans l'exemple représenté, peut en comprendre plus ou moins. <I>Deuxième</I> mouvement: Les demi-mailles, ramenées à leur position de repos par les res sorts de rappel (non représentés), vont le ver ou baisser du côté opposé au premier mouvement.
Les mailles de levée b et d, en levant, entraînent leurs fils de tour de des sous respectifs à droite et à gauche du "fil droit" G, cependant que les mailles de baissée a" et b"', en baissant, entraînent leurs fils de tour de dessus respectifs à droite et à gauche et en dessous du "fil droit" G.
Chacun de ces deux mouvements se fait avec quatre passées de trame ou duites consé cutives mais, comme indiqué plus haut, ce nombre de duites, de même que la nature du fil de trame, sont variables selon les effets ou les résultats à obtenir.
En utilisant, pour la fabrication du tissu décrit, des lisses pour gaze en acier plat avec "culottes" à coulisse, on peut modifier la texture en faisant travailler certains des fils passant dans les "culottes" coulissantes selon une ou plusieurs armures différentes. En d'autres termes, les quatre fils de tour peuvent, après avoir réalisé, dans une cer taine longueur du tissu, une ou plusieurs par ties ajourées, s'entrecroiser de façon diffé rente avec le "fil droit" selon d'autres ar mures de principe analogue. De même, on peut tisser simultanément sur le même mé tier des bandes ajourées et des bandes non ajourées, de façon à munir le tissu de zones ou de côtes longitudinales exemptes d'ajours s'étendant entre les bandes ajourées et les jumelant de proche en proche.
Divers des sins peuvent être obtenus par ce moyen sans changer de métier.
On conçoit que pour l'obtention d'un tissu à ajours nets sur les deux faces et conser vant sa largeur et sa tenue lorsqu'on l'étend (si les fils G sont élastiques), l'intervention de quatre fils de tour est indispensable. Le même effet technique ne pourrait être ob tenu avec un ou deux ou trois fils de tour qui ne pourraient sangler comme il faut les séries de duites et définir convenablement les ajours. Les domaines d'utilisation du tissu ajouré représenté et décrit sont multiples.
Si on l'em ploie pour la confection d'articles venant en contact avec le corps humain ou avec des vêtements (bretelles, jarretelles, supports- chaussettes, culottes, ceintures de caleçons, etc.), un des avantages de ces ajours réguliers est de permettre une bonne ventilation, c'est- à-dire l'évacuation de la sueur, ce qui se tra duit notamment par davantage de bien-être pour la personne et par une plus grande lon gévité de l'article puisque les endroits où sont les "fils droits" en caoutchouc sont "venti- lés", ces fils gardant plus longtemps leurs qualités d'élasticité.
Openwork fabric and process for its manufacture. There are already various kinds of openwork fabrics such as tulle and knitwear which, as is known, require special looms for their manufacture.
The present invention comprises a double-sided openwork fabric, usable for example, depending on its texture and the width according to which it has been woven, <B> for </B> the making of the most diverse articles such as suspenders, garters, supports. socks, corsets, boxers, breeches, trousers, clothing or the like.
This double-sided openwork fabric is characterized, in its elementary form, by the interweaving of four turn threads crossing each other two by two in zigzag above and below a fifth thread or "straight thread" and passing, between their crossings with this "straight thread", below and above a series of spaced picks, so that the crossings of these four turn threads constitute on and under the "straight thread" as many stitches of stops which prevent each series of picks from coming, by settling, to juxtapose against the neighboring series of picks and thus produce, between these series of picks, very clear cutouts on both sides of the fabric.
The invention further comprises a method. of manufacturing this openwork fabric. It is charac terized in that one maintains on a loom each "straight thread" in the link of an ordinary heddle and each thread turns through each between-tooth of a comb, in that one pledges the respective threads of turn through half-stitches or verti cal sliding breeches designed to follow the rise and the center of the stringers of the loom and in that we move the stringers at the top and bottom of the side and another of the "straight thread" to impart a zigzag movement to the turning threads relative to the "straight thread", above and below the series of consecutive picks,
while raising and lowering the "straight thread" to cross it with the picks.
The "straight thread" can be elastic, for example consisting of a gum or rubber thread, wrapped or not. The picks can be four in number in each set and a turn yarn may not be alternately above a series of picks to the left of the "right yarn", below this "right yarn", then above. above the next series of picks, at. right of the "straight thread", the second turn thread passing alternately over the series of picks to.
right of the "straight thread", below this "right" thread, then above the next series of picks, to the left of the "straight thread", the two other turning threads making similar paths to the two first, but passing below the series of picks and above the "straight thread".
If the straight thread is elastic, it is preferably stretched over the loom before starting to weave.
The height of the openings in the fabric (in the longitudinal direction) is a function of the tension or "load" of the twist yarns and their thickness. These yarns can have one or more parallel or twisted ends and can be made of any suitable textile material.
If the "straight yarn \ consists of an inextensible yarn (for example a cotton yarn with several ends, assembled or not, or natural or artificial silk yarns), the openwork fabric obtained has only the very low extensibility due to that. which is inherent in the textile materials from which the threads are made. On the other hand, if the "straight thread \ consists of an elastic thread (for example a bare or covered gum thread), the openwork fabric obtained has an elasticity that is can be varied by varying the tension and / or the size of the four turn threads, taking into account the degree of tension of the "straight thread", during weaving.
This degree of tension has. its repercussion on the longitudinal height of the openings of the fabric since the elastic shortening of the fabric when it leaves the loom, that is to say the reduction in the section of the openings, is all the more accentuated as this tension was greater.
The appended drawing represents, by way of example, a schematic embodiment of the fabric which the invention comprises, and it also illustrates, schematically, an embodiment of the method which also comprises the invention.
Fig. 1 shows the arrangement of the first turn yarn, relative to the "straight yarn", in said embodiment of the fabric; Fig. 2 shows the arrangement of the second turn wire, relative to the "straight wire"; The, fig. 3 shows the crossing of the first and second turn threads below the "straight thread", between two series of four picks; Fig. 4 shows the arrangement of the third thread of turn relative to the "straight thread"; Fig. 5 shows the arrangement of the fourth turn wire relative to the "straight wire";
Fig. 6 shows the crossing of the third and fourth turn threads above the straight thread, between two sets of four picks; Fig. 7 shows, in summary. the mode of interweaving of the four turn threads with respect to the picks and the "straight thread", the No. 3 and No. 4 turn threads being assumed to be spaced from the No. 1 and No. 2 turn threads so as not to confuse this figure; Figs. 8 to 13 relate to an embodiment of the process that comprises the invention; Fig. 8 shows, side view on a loom, the lifting of the first turn wire (according to FIG. 1);
Fig. 9 shows, seen from the side on the loom, the lifting of the second turning thread (according to FIG. 2); Fig. 10 shows, seen from the side on the loom, the lowering of the third turning wire (according to FIG. 4);
Fig. 11 shows, side view on the loom, the lowering of the fourth turn wire (according to fig. 5); 'Fig. 12 shows the movements in height of the lifting and lowering mesh heddles driving the first and third turn son, as shown in FIG. 8 and 10, these movements constituting the first weaving movement; Fig. 13 shows the movements in height of the lifting and lowering stitches of the lifting and lowering stitch heddles dragging the second and fourth turn threads, as shown in fig. 9 and <B> Il. </B>
The same reference letters designate the same organs in all the figures, the magnifications having for purpose. to better demonstrate the invention.
G denotes a "straight thread" or fixed thread which may be elastic or inelastic. If this thread G is elastic, for example rubber, it will be stretched over the loom during weaving. In the fabric of Figs. 1 to 7, it has been assumed that it is elastic and covered with a stranded covering which can be constituted by threads of any textile material.
<I> Dl, </I> D2-, D3, <I> D4 </I> designate four picks. The ratio here is four moves, but it could just as easily be 2, 6, 8 or some other number of moves. These picks are constituted by a weft of any suitable textile material including the. size may vary depending on the effects to be obtained. Two retaining selvedges create the picks at their ends.
<I> Tl, </I> T2, <I> T3, </I> T4 designate four turn threads whose zigzag paths with respect to the straight thread G are highlighted by the fi-. 1, 2, 4 and 5. These tower yarns can be made of any suitable material; their size as well as their tension or "load" on the loom may vary. As can be seen, each turn thread passes either above or below each series of four picks which it straps in some way by leaning on the "straight thread" G. Indeed, the same turning thread which passes over a series of four picks passes under the straight thread G (fig. 1 and 2).
Likewise, the same turn thread that goes under a series of four picks goes over the "straight thread" G (fig. 4 and 5).
Each series of four picks is therefore tightened between the lower and upper crossings such as X of the four son of turn. These crossings prevent each set of picks from touching neighboring sets of picks when the fabric is released from the loom and left to itself. This is what gives rise to the openings A which extend to the height of the crossings X and are delimited by the regions of the "straight threads" G in trecross by the four turn threads and by the transverse rods formed by the series of picks <I> Dl, </I> D2, <I> D3, </I> D4.
The entanglement of the four turn threads <I> Tl, </I> T2, <I> T3, </I> T'1 in relation to the "straight thread" G and the four picks is clearly shown by the fig. 7. It goes without saying that, in practice, the threads <I> Tl, </I> T ', <I> T3, </I> T4 overlap appreciably. It is for clarity that this superposition does not appear in this figure.
The work shown in fig. 1, 2, 4 and 5 is done in two movements on the loom, as will be described later. Each of the four turn wires can be simplified or multiple. The work remains the same. Its size and tension as well as that of the wire G, if it is rubber, influence the height of the openings A. They can be chosen accordingly.
For the manufacture of the fabric described, it is advantageous to use plain flat steel gauze heddles of a type which is also known. These stringers are formed, as we know, of two branches delimiting the stitches that can be called "lifting stitches" or "lowering stitches" depending on whether they are crossed by the bottom tour threads which must be lifted or the top tower wires which must be lowered. A half stitch or "cu- lotte" slides in these two kinds of stitches. The "straight thread" G, which has its own smooth, passes between the two lifting or lowering stitches, above or below this "panty".
The tour threads pass through the lifting and lowering stitches and the link of the "panties". All these threads are then united between the two consecutive teeth of a small comb.
One then proceeds as shown schematically in FIGS. 8 to 11: The first turn wire Tl is lifted to the left of the "straight wire" G held in the link e of an ordinary beam (fig. 8). The lifting stitch a, stressed from above, carries with it the half-stitch or "panty" c in which the touring thread Ti has passed. The mesh then descends with the board (not shown) to which it is fixed and with the "panties" e recalled by its spring (not shown).
This spring is subject, at its lower end, to the base of the loom and, at its upper end, to a vertically movable slide to which the "panty" a is fixed.
The second TZ turn thread is lifted to the right of the "straight thread" G (fig. 9). A half-mesh or "culoite" it descends under the action of its return spring. A lifting stitch b ', while rising, drives the TZ wire to the right of the fixed wire G.
The third turn wire T3 is lowered to the left of the "right wire" G (fig. 10). A half-stitch or "panty" c ", solicited by a drop stitch â ', in fact leads the turn thread T = to the left and below the" right thread "G.
The fourth turn thread T4 is lowered to the right of the "straight thread" G (fig. 11). For this purpose, a "panty" c "', returned to the top by its spring (not shown), is again dragged by a drop stitch b"' to the right and below the "straight thread" G, making thus lower the T4 wire.
A device shown by d is provided to release the chains and prevent them from tangling.
As indicated above, the work of the four lathe threads is done in two armor movements.
These two movements are evidenced by FIGS. 12 and- 1d.
<I> First </I> movement: The lifting stitches a and b, stressed from above, bring their respective lower turn threads to the left and to the right of the "right thread" G, at the same time as the stitches of lowered b "and a" 'descend, bringing with them their respective upper turn threads to the right and left of the "right thread" G, as indicated above. This first movement, which includes four strokes in the example shown, can include more or less. <I> Second </I> movement: The half-stitches, brought back to their rest position by the return spells (not shown), worm or drop on the side opposite to the first movement.
The lifting stitches b and d, on lifting, bring their respective sub-turn threads to the right and left of the "right thread" G, while the lowering stitches a "and b" ', on falling, cause their respective upper turn threads to the right and left and below the "right thread" G.
Each of these two movements is done with four weft passes or consecutive picks but, as indicated above, this number of picks, as well as the nature of the weft thread, are variable according to the effects or the results to be obtained.
By using flat steel gauze healds with pull-out "panties" for the manufacture of the disclosed fabric, the texture can be modified by working some of the threads passing through the sliding "panties" in one or more different weaves. In other words, the four twist yarns can, after having produced, in a certain length of the fabric, one or more perforated parts, crisscross in a different way with the "straight thread" according to other lines. mures of analogous principle. Likewise, openwork bands and non-perforated bands can be woven simultaneously on the same loom, so as to provide the fabric with zones or longitudinal ribs free of openings extending between the perforated bands and pairing them closely together. close.
Various sins can be obtained by this means without changing trade.
It will be understood that in order to obtain a fabric with clear openings on both sides and retaining its width and its hold when stretched (if the threads G are elastic), the intervention of four turn threads is necessary. essential. The same technical effect could not be obtained with one or two or three turn threads which could not properly strap the series of picks and properly define the openings. The fields of use of the perforated fabric shown and described are numerous.
If it is used for making articles which come into contact with the human body or with clothing (suspenders, garters, sock supports, panties, underwear belts, etc.), one of the advantages of these regular openings is to allow good ventilation, that is to say the evacuation of sweat, which results in particular in greater well-being for the person and in greater longevity of the article since the places where are the "straight threads" of rubber are "ventilated", these threads retain their elasticity longer.