Dispositif transporteur élévateur. L'invention a pour objet un dispositif transporteur élévateur pour lit de malade, caractérisé par un chariot en forme d'étrier comportant au moins trois vérins verticaux, susceptible de venir se placer autour du lit, les deux branches de l'étrier disposées parallè lement aux grands côtés du lit, et de saisir au moyen des vérins la partie mobile du lit sur laquelle repose le malade, afin de la sou lever du châssis de lit et de la mettre sur le chariot transporteur.
La médecine et la chirurgie ont depuis des années fait de nombreux progrès. Mais les modifications successives, apportées dans la façon de donner les soins aux allongés, ainsi que le mode de transport des blessés, opérés, paralytiques, etc. n'ont pas encore réalisé tout le confort désiré, tant pour les malades que pour le personnel. Dans les cli niques et les hôpitaux, le transport des ma lades est souvent effectué par un ou deux hommes, qui hissent le patient plus ou moins (Iommodément sur un brancard dont il est retiré pour être mis sur la table d'opération.
Après intervention chirurgicale, la manoeuvre inverse s'effectue, non sans avoir causé d'in tenses douleurs aux malades, quelles que soient les précautions prises par le personnel.
La présente invention permet au contraire de supprimer ces inconvénients, en permet tant le transport du patient à une distance quelconque sans lui faire quitter un seul ins tant par exemple son support-sangles usuel, son matelas ou son sommier, et sans lui im primer aucune secousse.
Suivant une forme d'exécution préférée, le cadre du porte-sommier est fixé lui-même amoviblement au châssis du lit en chacun de ses angles par une articulation à deux axes de directions différentes pouvant être ver rouillée, soit dans le sens longitudinal, soit dans le sens transversal de manière que la levée d'un vérin, dont le corps est solidaire du châssis et dont la tête mobile est solidaire du porte-sommier assure, par un choix ap proprié dû mode de verrouillage de chaque articulation,
l'inclinaison de ce cadre dans l'un. quelconque des quatre sens possibles. Ce dispositif permettra d'éviter les inconvénients d'un système de cadre connu dit 15support- sangles", que l'on déplace verticalement au- dessus du lit après avoir glissé les sangles qu'il comporte, entre le malade et le matelas du lit sur lequel il repose. La montée de ce cadre "support-sangles" ne lui évite pas les secousses produites par la tension des cordes ou des câbles reliant le cadre aux treuils su périeurs.
Le malade exhaussé de son matelas, et soumis aux balancements du support- sangles, n'éprouve pas la stabilité et la sécu rité nécessaires.
Le dessin annexé permet de mieux com prendre l'invention; il représente un exemple d'exécution de l'objet de l'invention, nulle ment limitatif.
La fig. 1 montre, en élévation, le châssis du lit; La fig. 2 montre, en élévation, le porte- sommier; La fig. 3 montre, en élévation, ce porte- sommier posé sur le châssis; La fig. 4 est une demi-vue en plan corres pondant à la fig. 3; La fig. 5 montre le porte-sommier en position inclinée vers l'arrière;
Les fig. 6 et 7 montrent, en vue arrière et avant, ce même porte-sommier en position inclinée latéralement; Les fig. 8 et 9 montrent, en élévation et en plan, le chariot transporteur; La fig. 10 montre ce chariot emboîté au tour du lit; La fig. 11 montre le chariot emportant le porte-sommier après soulèvement de celui-ci au-dessus du châssis de lit; La fig. 12 est une vue en plan correspon dante;
La fig. 13 montre, en élévation, un porte- sangle; La fig. 14 montre l'élévation du porte- sangles par rapport au sommier; La fig. 15 montre le chariot emportant le porte-sangles après dégagement du lit; La fig. 16 est une vue analogue à la fig. 15 montrant l'inclinaison du porte- sangles; La fig. 17 montre une variante du som mier et une autre position du porte-sommier;
Les fig. 18 à 21 montrent le détail des articulations sur le châssis de lit, la fig. 18 étant une vue en plan, la fig. 19 une vue en élévation, les fig. 20 et 21 des coupes par XX-XX et XXI-XXI fig. 18.
Le lit est constitué essentiellement de deux parties: un châssis représenté fig. 1 et un porte-sommier A, représenté fig. 2. Le châssis comporte un bâti 1 supporté par des roulettes 2, dont deux au moins sont munies de béquilles 3 permettant son immobilisation au sol, et se terminant à la partie supérieure par un cadre rectangulaire 4-5, aux angles desquels sont disposées des pièces d'articu lation 6 dont le détail sera décrit ci-après.
Au centre de ce bâti est monté à rotule le corps d'une crémaillère ou autre dispositif élévateur dont la tête mobile est fixée amo- viblement au porte-sommier A et qui est actionné de l'extérieur du lit par une ou deux manivelles 8 agissant de chaque côté du lit par l'intermédiaire d'un arbre de com mande 9.
Ce châssis qui supporte le porte-sommier A représenté fig. 2 peut recevoir indiffé, remment des sommiers d'usage courant à lames ou élastiques tels que schématisés en 10 (fig. :3) ou des sommiers articulés tels que schématisés en 10a. (fig. 17).
Ce porte-sommier A formant cadre com porte des longerons et traverses d'extrémité 11 et 12, une tête 13 avec un guide 14 pour le support-sangles B dont il sera parlé ci- après, un pied 15 et des entretoises transver sales 16 et 16' combinées avec des pièces d'équerre 17, 17' coopérant avec les pièces d'articulation 6 de la manière qui va être décrite. Enfin, le sommier repose sur le cadre du porte-sommier par l'intermédiaire des traverses surélevées 18.
Les pièces 6 sont destinées, comme il a été dit au début, à permettre l'articulation du porte-sommier A par rapport au châssis de lit dans chacune des directions longitii- dinales ou transversales.
Pour permettre le basculement vers l'ar- rière, démontré schématiquement par la fig. 5, il faut déverrouiller complètement les articulations 6 avant, et verrouiller les arti culations 6 arrière, de manière qu'elles per mettent le basculement autour .de l'entretoise 16 en libérant les pièces d'équerre 17 cor respondantes.
Pour basculer latéralement ce porte- sommier A (fig. 6 et 7), il faudra au con traire déverrouiller complètement les deux articulations 6 d'un côté et combiner les arti culations @ de l'autre de manière qu'elles permettent le basculement autour des pièces d'équerre 17 et 17' en libérant les entretoises 16 et 16'.
A cet effet (fig. 18 à 2,1), ces pièces d'articulation 6 emboîtées sur les longerons et traverses 4 et 5 du châssis par l'inter médiaire d'une rainure en équerre 19 et fixées à elles de manière permanente, com portent à leur partie supérieure deux rai nures à angle -droit 20 et 21 ouvertes vers le haut et dans lesquelles peuvent venir s'em boîter les pièces 16 et 17.
Le verrouillage de ces articulations est assuré par des goupilles s'engageant soit dans les trous 22, pour assurer le verrouil lage transversal, c'est-à-dire le verrouillage des pièces 17, 1.7', soit dans les trous 23 pour assurer le verrouillage longitudinal, c'est-à-dire le verrouillage des traverses 16.
On peut ainsi très facilement réaliser les diverses combinaisons de basculement qui viennent d'être indiquées et donner au ma lade reposant sur le lit diverses inclinaisons correspondant à des traitements ou des soins appropriés.
Dans le cas où l'on utilise un sommier articulé 10a (fig. 17), on pourra même faire s'asseoir le malade dans son lit sans lui im primer aucun mouvement.
Outre le châssis de lit et le porte-sommier qui viennent d'être décrits, un chariot est prévu, représenté plus particulièrement sur les fig. 8 et 9, et qui comporte essentielle ment un cadre ou châssis en forme d'étrier constitué de deux longerons 24, 24' et d'une traverse 25. Ce chariot est renforcé par des étrésillons 26 et 26' (fig. 9), de manière à donner de la rigidité au chariot bien qu'il ne comporte que trois côtés.
A l'extrémité libre des longerons 24, 24' sont prévues des roues 28, 28' et à l'aplomb d'une traverse de renforcement 29 est dis posée une roue axiale 30.
Cette disposition permet au chariot d'être engagé autour :du lit en le faisant approcher par son extrémité ouverte.
Dans cette manceuvre, le chariot est guidé par les galets 31, 3V prévus à une extré mité de petites biellettes 3,2, 32' et glissant sur des traverses divergentes 33 du châssis du lit.
Le chariot transporteur est muni de trois élévateurs 34, 315, 35' représentés dans les différentes figures sous forme de vérins hydrauliques, mais qui peuvent être méca niques, électriques ou pneumatiques, la pompe à huile 3,6 représentée au dessin étant remplacée alors par un moteur, un gonfleur, une bouteille d'air ou n'importe quel ensem ble métallique approprié.
Cette pompe est à trois corps 36a, 36b, 36c, correspondant à chacun des vérins, ces trois corps étant commandés par un organe unique, tel qu'un levier<B>37,</B> comme repré senté ou une pédale. Chacun de ces trois corps comporte néanmoins un obturateur dis tinct, de manière que la manoeuvre de cet organe unique 37 détermine la mise en action d'un corps de pompe seulement et, par suite, d'un seul vérin ou d'une combinaison quel conque de ces corps de pompe et; par suite, des vérins.
Les trois vérins sont terminés par une tête à rotule 3$, 39, 3.9'. La -bête 3,8 est de forme mâle et coopère, lors du placement du chariot autour @du lit, avec un logement 40 prévu sur la ferrure avant du porte-sommier. Les têtes 39, 3,9' sont de forme femelle et coopèrent avec des goujons 41, 41' solidaires de la tête du porte-sommier.
Lorsque le cha riot encadre le lit, comme représenté par fig. 10 et 11, ce chariot est ainsi devenu solidaire du porte-sommier par l'intermé diaire de ses têtes de vérins. En agissant sur l'organe de manmuvre 37 de la pompe 36, on peut donc provoquer le soulèvement du porte-sommier A par rap port au châssis de lit et, lorsque ce soulè vement a atteint par exemple la position re présentée à la. fi-, 11, on pourra entraîner le malade vers une salle d'opération par exemple, en faisant simplement reculer le chariot, ce qui a pour effet de l'écarter du châssis du lit.
En agissant sur les organes- -de verrouil lage individuels des corps de pompe 36a, 36b, 36c, on pourra, alors faire monter ou descendre l'un ou l'autre des vérins par rap port aux autres, de manière à. incliner le malade dans une position quelconque, par exemple pour une insolation ou un traitement par des rayons thérapeutiques.
Le dispositif permet également de soule ver dans les conditions analogues un porte- sangles B par rapport au sommier sur lequel il repose dans des conditions usuelles, pour permettre de donner des soins au malade, le visiter, faire le lit, etc. et, éventuellement, transporter le malade non plus sur le som mier, mais sur ce porte-sangles B.
A cet effet, le porte-sangles B de la fig. 13 formant cadre comporte, vers l'arrière des goujons latéraux 42, 4?' et à l'avant, un logement femelle 43, ces organes 42, 42' et 43 pouvant coopérer avec les têtes de vérins dans les mêmes conditions que les organes 40, 41, 41' du cadre porte-sommier A.
Lorsque le porte-sangles B repose sur le porte-sommier A, les organes de prise du porte-sangles sont situés légèrement en avant et au-dessus des organes de prise analogues du porte-sommier A, de sorte que, lorsqu'on voudra soulever le porte-sangles B seulement, on amènera le chariot autour du lit dans des conditions analogues au cas précédent, mais en ayant au préalable soulevé légèrement les roues et en faisant effectuer au chariot un décalage vers l'arrire suffisant pour dé gager les organes de prise des vérins d'avec les organes 40, 41, 41' et les amener au contraire en prise avec les organes 42, 42' et 43.
On notera que le porte-sangles .B est plus long et plus large que le sommier et le matelas et permet à. ceux-ci de jouer à. l'in térieur du porte-sangles lorsqu'on a débouclé les sangles, par exemple lorsqu'on veut don ner au sommier la position de la fig. 17.
En agissant sur l'organe de commande 37 dans les mêmes conditions que précédem ment, on pourra soulever ce porte-sangles B au-dessus du sommier, comme représente: fig. 14.
L'espace entre le porte-sangles surélevé et le sommier 10 reposant sur le porte sommier représenté sur fig. 14 est largement suffisant pour donner tous les soins au ma lade, changer sa literie, etc. Suivant les soins à donner, on pourra d'ailleurs soulever le porte-sangles B à des hauteurs intermé diaires. On observera que dans ces diverses positions, le porte-sangles B est maintenu non seulement par les têtes des vérins, mais encore par le guide 14 du porte-sommier, ce qui évite tout risque de flambage de vérins lorsque ceux-ci sont en course. Bien entendu. on pourra donner à ce porte-sangles B les inclinaisons les plus diverses, comme indiqué plus haut pour le porte-sommier A.
La fig. 16 montre ainsi une position inclinée pour laquelle, la tête reposant sur le ma telas, les pieds sont surélevés, une telle posi tion pouvant par exemple convenir pour les phlébites des membres inférieurs.
Lorsqu'on désire transporter le malade. au moyen du porte-sangles B, la hauteur de levée correspond simplement au dégagement des sangles par rapport au matelas, c'est-à- dire la hauteur est de quelques centimètres seulement. Le malade peut être conduit di rectement au-dessus de la table d'opération, si le transporteur encadre cette table dans les mêmes conditions que pour le châssis.
Le malade peut alors être déposé sur cette table; il suffit, lorsqu'il est. déposé, de déboucler les sangles d'un côté en les faisant glisser sous le malade à la manière usuelle. Le dispositif représenté au dessin permet donc le transport du malade de son lit la salle d'opération sans lui faire subir au cune secousse. Après l'opération chirurgicale, la manoeu- vre de retour peut s'effectuer avec autant de douceur et de sécurité. Les deux trans ferts peuvent être effectués ainsi sans choc et sans danger pour le malade et sans effort 1)our la personne chargée des transferts.
Elevating conveyor device. The object of the invention is a lifting conveyor device for a sick bed, characterized by a stirrup-shaped carriage comprising at least three vertical jacks, capable of being placed around the bed, the two branches of the stirrup arranged parallel. at the long sides of the bed, and to grasp by means of the jacks the movable part of the bed on which the patient rests, in order to lift it from the bed frame and put it on the transport trolley.
Medicine and surgery have made many advances for years. But the successive modifications, made in the way of giving care to the lying, as well as the mode of transport of the wounded, operated, paralytics, etc. have not yet achieved all the desired comfort, both for the sick and for the staff. In clinics and hospitals, patient transport is often carried out by one or two men, who more or less hoist the patient (conveniently on a stretcher from which he is removed to be placed on the operating table.
After surgery, the reverse maneuver is performed, not without causing severe pain to the patients, regardless of the precautions taken by the staff.
The present invention makes it possible, on the contrary, to eliminate these drawbacks, by allowing both the transport of the patient at any distance without making him leave a single moment, for example, his usual support-straps, his mattress or his box spring, and without impinging on him any jerk.
According to a preferred embodiment, the frame of the bed base is itself removably fixed to the frame of the bed at each of its angles by an articulation with two axes of different directions which can be worm rusted, either in the longitudinal direction, or in the transverse direction so that the lifting of a jack, the body of which is integral with the frame and the movable head of which is integral with the mattress support, ensures, by an appropriate choice of the locking mode of each articulation,
the inclination of this frame in one. any of the four possible senses. This device will make it possible to avoid the drawbacks of a known frame system called 15support-straps ", which is moved vertically above the bed after having slid the straps which it comprises, between the patient and the mattress of the bed. The rise of this "support-straps" frame does not prevent it from the jolts produced by the tension of the ropes or cables connecting the frame to the upper winches.
The patient raised from his mattress, and subjected to the swinging of the support-straps, does not feel the necessary stability and safety.
The appended drawing makes it possible to better understand the invention; it represents an exemplary embodiment of the object of the invention, which is in no way limiting.
Fig. 1 shows, in elevation, the frame of the bed; Fig. 2 shows, in elevation, the bed frame; Fig. 3 shows, in elevation, this bed frame placed on the frame; Fig. 4 is a half-plan view corresponding to FIG. 3; Fig. 5 shows the bed frame in a rearward tilted position;
Figs. 6 and 7 show, in rear and front view, this same bed frame in a laterally inclined position; Figs. 8 and 9 show, in elevation and in plan, the transporter carriage; Fig. 10 shows this cart nested around the bed; Fig. 11 shows the trolley carrying the bed frame after lifting it above the bed frame; Fig. 12 is a corresponding plan view;
Fig. 13 shows, in elevation, a strap holder; Fig. 14 shows the elevation of the strap holder relative to the bed base; Fig. 15 shows the cart carrying the strap holder after release from the bed; Fig. 16 is a view similar to FIG. 15 showing the inclination of the strap holder; Fig. 17 shows a variant of the bed base and another position of the bed base;
Figs. 18 to 21 show the detail of the joints on the bed frame, fig. 18 being a plan view, FIG. 19 an elevational view, FIGS. 20 and 21 of the sections by XX-XX and XXI-XXI fig. 18.
The bed consists essentially of two parts: a frame shown in fig. 1 and a bed base A, shown in fig. 2. The frame comprises a frame 1 supported by casters 2, at least two of which are provided with crutches 3 allowing it to be immobilized on the ground, and ending at the top with a rectangular frame 4-5, at the angles of which are arranged articulation parts 6, details of which will be described below.
At the center of this frame is mounted with a ball joint the body of a rack or other lifting device, the movable head of which is loosely attached to the bed frame A and which is actuated from outside the bed by one or two cranks 8 acting. on each side of the bed via a control shaft 9.
This frame which supports the bed base A shown in fig. 2 can receive indifferently, remment of commonly used slats or elastic bases such as shown diagrammatically in 10 (fig .: 3) or articulated springs such as diagrammatically in 10a. (fig. 17).
This mattress support A forming a frame comprises side members and end cross members 11 and 12, a head 13 with a guide 14 for the strap support B which will be discussed below, a foot 15 and dirty transverse spacers 16 and 16 'combined with square pieces 17, 17' cooperating with the articulation pieces 6 in the manner which will be described. Finally, the bed base rests on the frame of the bed base by means of the raised cross members 18.
The parts 6 are intended, as has been said at the beginning, to allow the articulation of the bed frame A relative to the bed frame in each of the longitudinal or transverse directions.
To allow tilting backwards, shown schematically in fig. 5, it is necessary to completely unlock the front joints 6, and lock the rear joints 6, so that they allow the tilting around .de the spacer 16 by releasing the corresponding square pieces 17.
To tilt this bed frame A (fig. 6 and 7) to the side, it will instead be necessary to fully unlock the two joints 6 on one side and combine the joints @ on the other so that they allow tilting around. square pieces 17 and 17 'by freeing the spacers 16 and 16'.
For this purpose (fig. 18 to 2,1), these articulation pieces 6 fitted onto the side members and cross members 4 and 5 of the chassis by the intermediary of a right-angled groove 19 and permanently fixed to them, com carry at their upper part two grooves at right angles 20 and 21 open upwards and in which the parts 16 and 17 can be fitted.
The locking of these joints is ensured by pins engaging either in the holes 22, to ensure the transverse locking, that is to say the locking of the parts 17, 1.7 ', or in the holes 23 to ensure the longitudinal locking, that is to say the locking of the sleepers 16.
It is thus very easy to achieve the various tilting combinations which have just been indicated and to give the patient resting on the bed various inclinations corresponding to appropriate treatment or care.
If an articulated bed base 10a is used (fig. 17), the patient can even be made to sit in his bed without im primer any movement.
In addition to the bed frame and the bed frame which have just been described, a trolley is provided, shown more particularly in FIGS. 8 and 9, and which essentially comprises a frame or frame in the form of a stirrup consisting of two side members 24, 24 'and a cross member 25. This carriage is reinforced by struts 26 and 26' (fig. 9), so as to give rigidity to the carriage although it has only three sides.
At the free end of the side members 24, 24 'are provided wheels 28, 28' and in line with a reinforcing cross member 29 is placed an axial wheel 30.
This arrangement allows the carriage to be engaged around: the bed by bringing it closer by its open end.
In this maneuver, the carriage is guided by the rollers 31, 3V provided at one end of small rods 3,2, 32 'and sliding on divergent cross members 33 of the bed frame.
The transporter carriage is provided with three elevators 34, 315, 35 'shown in the various figures in the form of hydraulic jacks, but which can be mechanical, electric or pneumatic, the oil pump 3,6 shown in the drawing then being replaced by motor, inflator, air cylinder or any suitable metal kit.
This pump has three bodies 36a, 36b, 36c, corresponding to each of the jacks, these three bodies being controlled by a single member, such as a lever <B> 37, </B> as shown or a pedal. Each of these three bodies nevertheless comprises a separate shutter, so that the operation of this single member 37 determines the actuation of only one pump body and, consequently, of a single cylinder or of a combination. conch of these pump bodies and; consequently, jacks.
The three cylinders are terminated by a ball head 3 $, 39, 3.9 '. The -bête 3,8 is of male form and cooperates, during the placement of the carriage around @du bed, with a housing 40 provided on the front fitting of the bed base. The heads 39, 3,9 ′ are of female shape and cooperate with the studs 41, 41 ′ integral with the head of the bed frame.
When the cat frames the bed, as represented by fig. 10 and 11, this carriage has thus become integral with the bed base carrier by the intermediary of its cylinder heads. By acting on the actuator 37 of the pump 36, it is therefore possible to cause the lifting of the bed base A relative to the bed frame and, when this lifting has reached for example the position shown in the. fi-, 11, the patient can be taken to an operating room, for example, by simply reversing the trolley, which has the effect of moving it away from the bed frame.
By acting on the individual locking -de members of the pump body 36a, 36b, 36c, we can then raise or lower one or the other of the jacks relative to the others, so as to. tilting the patient to any position, for example for sunstroke or treatment with therapeutic rays.
The device also makes it possible to lift under similar conditions a strap holder B relative to the bed base on which it rests under usual conditions, to enable the patient to be cared for, to visit him, to make the bed, etc. and, possibly, transport the patient no longer on the som mier, but on this strap holder B.
For this purpose, the strap holder B in fig. 13 forming a frame has, towards the rear side studs 42, 4? ' and at the front, a female housing 43, these members 42, 42 'and 43 being able to cooperate with the cylinder heads under the same conditions as the members 40, 41, 41' of the bed frame A.
When the strap holder B rests on the bed frame A, the gripping members of the strap carrier are situated slightly in front of and above the analogous gripping members of the bed base carrier A, so that, when desired lift the strap holder B only, the trolley will be brought around the bed in conditions similar to the previous case, but having first raised the wheels slightly and causing the trolley to shift backwards sufficient to free the components for engaging the jacks with the members 40, 41, 41 'and, on the contrary, bring them into engagement with the members 42, 42' and 43.
Note that the .B strap holder is longer and wider than the box spring and the mattress and allows. these to play at. inside the strap holder when the straps have been unbuckled, for example when you want to give the bed base the position of fig. 17.
By acting on the control member 37 under the same conditions as above, this strap holder B can be lifted above the bed base, as shown: FIG. 14.
The space between the raised strap holder and the base 10 resting on the base holder shown in FIG. 14 is more than enough to give all the care to my lade, change his bedding, etc. Depending on the care to be given, we can also lift the strap holder B to intermediate heights. It will be observed that in these various positions, the strap holder B is held not only by the heads of the jacks, but also by the guide 14 of the bed base, which avoids any risk of the jacks buckling when they are running. . Of course. the most diverse inclinations can be given to this strap holder B, as indicated above for the base holder A.
Fig. 16 thus shows an inclined position for which, the head resting on the ma telas, the feet are elevated, such a position being suitable for example for phlebitis of the lower limbs.
When you want to transport the patient. by means of the strap holder B, the lifting height simply corresponds to the clearance of the straps from the mattress, that is to say the height is only a few centimeters. The patient can be taken directly above the operating table, if the transporter frames this table under the same conditions as for the frame.
The patient can then be placed on this table; it is enough, when it is. removed, unbuckle the straps on one side by sliding them under the patient in the usual way. The device shown in the drawing therefore allows the patient to be transported from his bed to the operating room without subjecting him to any shock. After surgery, the return maneuver can be done just as smoothly and safely. The two transfers can thus be carried out without shock and without danger for the patient and without effort 1) for the person in charge of the transfers.