Appareil pour projeter des corps à l'état fondu à haute température et pulvérisé sur des objets de toute nature. L'invention concerne un perfectionnement à l'appareil pour projeter des corps à l'état fondu à haute température et pulvérisé selon la revendication du brevet principal no 177595, perfectionnement consistant à grouper les parties constitutives du brûleur dans un même boîtier en forme de pistolet, en deux parties, s'ouvrant facilement et pré sentant dans l'ensemble deux branches.
L'une de ces branches constitue la poignée et est munie d'un robinet de contrôle des fluides admis au pistolet; l'autre branche est termi née par le bec du brûleur qui présente un canal axial par lequel arrive le courant ga zeux sous pression chargé de poudres venant d'un réservoir spécial de mise en. suspension des poudres, et des buses latérales, réguliè rement disposées autour de l'axe, par les quelles arrive le mélange de gaz, combusti ble et comburant. On dispose ainsi de tous les moyens né- cessaires pour régler la nature, la tempéra ture et la longueur de la flamme.
Pour bien faire comprendre l'invention. on a décrit ci-après, mais ce à titre d'exem ple seulement, une forme d'exécution parti culière du brûleur, en regard des dessins an nexés sur lesquels: La fig. 1 est une vue latérale du pistolet, avec son boîtier fermé, et La fig. 2 une vue par-dessous de l'extré mité de la poignée; La fig. 3 en est une vue par l'arrière, en supposant l'une des moitiés du boîtier séparée de l'ensemble; La fig. 4 est une vue latérale du pistolet, l'une des moitiés du boîtier étant supposée enlevée pour montrer la disposition intérieure;
La fi-. 5 représente, à plus grande échelle, une vue en coupe, suivant le plan XIII-XIII de la fig. 12, du robinet sup posé isolé de l'ensemble, et ta fig. 6 est une vue latérale correspon dante.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 4, les diverses parties du brû leur sont montées dans une enveloppe qui constitue à la fois le corps du pistolet et la poignée servant à le manceuvrer, en sorte que l'ensemble se trouve très ramassé et d'emploi aisé.
Un robinet, qui est placé de préférence à l'extrémité basse de la poignée, permet d'ouvrir, respectivement de fermer, par une seule manceuvre, l'arrivée des divers fluides dans l'ordre voulu et de réaliser aussi la fermeture rapide, dans l'ordre voulu, des ca- naux d'arrivée des fluides en cas d'incident dans le fonctionnement.
Le pistolet comprend un boîtier en deux pièces 91 et 9f, réunies l'une là l'autre par des boulons 93 vissés dans les écrous 94.
Le bec du brûleur 65 fait saillie à une extrémité de ce boîtier, ainsi que la pièce 86 par laquelle se fait l'arrivée audit bec, d'une part, du mélange combustible amené par le tube 70 et, d'autre part, du courant d'air contenant la poudre en suspension, amené par le tube,64. Le mélange combustible est réalisé dans le récipient 95, auquel arrive le gaz comburant, air ou oxygène, par le tube 77 et l'acétylène ou autre gaz combustible par le tube 71; le robinet 9,6 contrôle l'arri vée de ces fluides, 84 désignant la tête de réglage prévue à l'extérieur du boîtier.
L'air chargé de poudres, amené au brû leur par le tube 64, vient du dispositif 9 7 qui est établi en deux parties vissées l'une sur l'autre suivant 33a et qui renferme -des ailettes hélicoïdales destinées à communi- quer à l'air chargé de poudres le mouvement hélicoïdal de giration désiré; cet air chargé de poudres arrive par le tube 25a dont le débit est contrôlé, également, par let robi net 96.
Ce robinet est représenté la plus grande échelle par les fig. 5 et,6; il doit permettre d'ouvrir dans l'ordre, d'abord l'arrivée d'oxy gène ou d'air comburant par le tube 77a, puis l'arrivée de l'acétylène ou autre gaz combustible par le tube 71a et, finalement, l'arrivée du courant d'air chargé de poudres par 25a.
A cet effet, le corps proprement dit<B>H</B> du robinet est percé d'un boisseau central 98 dans lequel tourne une noix 99 laquelle, percée d'un canal 100, est solidaire d'une tige 101 terminée extérieurement au boîtier du pistolet par un carré 102 sur le quel se fixe une clé 103.
La tige 101 comporte un filetage 104 sur lequel se visse une barrette transversale 105 traversée par les extrémités de deux tiges mobiles 106 et 107 qui sont guidées suivant un mouvement rectiligne parallèle à l'axe de la noix 99; il s'ensuit que la bar rette 105 ne peut pas tourner.
Les tiges 106 et 107, la première un peu plus courte que la seconde, sont solidaires, chacune, d'une soupape dont l'une 108, visi ble sur la moitié coupée -du robinet (fig. 5) peut interrompre ou laisser libre la commu nication entre le tube 77a (qui aboutit sous le robinet 96) et le tube 77 fixé au-dessus, tubes réunis par la cavité cylindrique 109; pour la clarté des dessins, le tube 77 est sup primé sur la fig. 5, mais sur l'autre moitié du robinet, symétrique de la première, on voit les positions relatives correspondantes des tubes 71a et 71 auxquels correspond la soupape 108a.
Un ressort .de rappel 110 main tient normalement le clapet 108 sur son siège, de manière à interrompre le passage du fluide de 77a à 77; un dispositif symé trique est établi, de même, entre 71a et 71.
Supposons qu'en partant de la position représentée fig. 5, pour laquelle tout est fer mé, on agisse sur la clé 103 et qu'on fasse tourner la tige 101 dans un sens convenable: La barrette 105, qui ne peut tourner, sera entraînée par le filetage 104 vers le corps 96 du robinet et, comme elle est ,à ce mo ment en contact avec l'épaulement 111 de la tige 107, elle va refouler cette tige, en com primant le ressort 110 et permettre ainsi le passage de 77a à 77, c'est-à-dire ouvrir l'ar rivée de l'oxygène ou de l'air comburant.
Le mouvement se continuant, la barrette 105 va arriver ensuite au contact de l'épau lement 112 de la tige 106, prévu plus bas que l'épaulement 111 de la tige 107 suppo sée plus longue que la tige 106. Celle-ci étant refoulée, à son tour, en comprimant son res sort non représenté, le passage de l'acétylène va être ouvert entre 71a et 71.
En continuant le mouvement de rotation de la clé<B>103,</B> l'ouverture des arrivées des gaz comburants et combustibles étant complète, la noix 99 va amener le canal 100 en communi cation avec les tubes 25a et 25 situés dans le prolongement l'un de l'autre et ouvrir ainsi le passage au courant d'air chargé de pou dres, cette ouverture étant complète lorsque la noix 99 a tourné d'un quart de tour.
On voit que les admissions des différents fluides au pistolet se font exactement dans l'ordre précédemment indiqué; la fermeture se fait en ordre inverse et par la manoeuvre inverse qui peut être, d'ailleurs, très rapide en cas d'incident de fonctionnement.
L'emboîtement correct des deux parties 91 et 92 du boîtier est assuré par des pattes 113 en nombre convenable.
Les tubes 77a, 71a et 25a sont raccordés respectivement aux sources de gaz comburant, de gaz combustible et d'air comprimé chargé de poudre et le pistolet est tenu à la main par la partie 415 (fig. 1) qui constitue la poignée. L'opérateur peut donc facilement diriger la flamme qui sort du brûleur 65 et actionner, avec sa main libre, la clé 103 du robinet et la tête de réglage 84 du brûleur.