Dispositif à décharge électrique à courant alternatif. La présente invention concerne un dis positif à décharge électrique à courant alter natif, comprenant deux anodes à surface re lativement grande, ce dispositif pouvant être rempli par exemple d'une ou plusieurs va peurs de métaux solides à la température ordinaire ou d'un mélange d'une ou plusieurs de ces vapeurs avec un gaz pour amorcer une décharge, ce gaz appartenant de préfé rence à la série des gaz rares.
On a trouvé que le dispositif suivant l'in vention peut être réalisé de manière à per mettre l'emploi avantageux d'une vapeur fa cilement condensable telle que celle d'un métal alcalin, par exemple du sodium.
On a déjà proposé des lampes à décharge luminescente à, vapeur de sodium et il est connu qu'un grand nombre de ces lampes a été établi, particulièrement pour l'emploi de courant continu. en vue d'obtenir le rende ment lumineux requis. On a toutefois cons taté que les lampes établies jusqu'à main- tenant donnent un rendement insuffisant lorsqu'elles sont alimentées de courant alter natif.
De telles lampes à vapeur de sodium fournissent, lorsqu'elles sont alimentées d'un courant continu d'environ 0,25 ampère par cm= de surface d'anode, un débit relative ment élevé eu lumens par watt. Quand on a essayé d'arranger ces lampes pour l'emploi avec du courant alternatif, on a trouvé qu'on obtenait seulement environ un tiers de l'in tensité lumineuse avec la même intensité de courant, le rendement étant rapporté à l'éner gie requise par la décharge luminescente à elle seule.
Pour se rendre compte du but poursuivi dans le développement du présent dispositif, on peut partir du fait qu'une lampe à vapeur de sodium s'est trouvée, à l'essai, présenter un rendement maximum pour une alimenta tion totale d'environ 80 watts, le rendement décroissant après que ce maximum est atteint. L'existence d'un rendement maximum s'explique par le fait que le rendement lumi neux de la décharge à travers la vapeur de sodium croît lors du décroissement de la den sité de courant, ce qui paraît être une consé quence de la réabsorption de la lumière par les vapeurs de sodium.
On a trouvé que si une lampe à sodium est placée derrière un écran avec un trou dans celui-ci de façon qu'on peut mesurer le débit en lumière de la lampe, et si l'on place une autre lampe à sodium allumée en face dudit trou, on ne peut apercevoir que la lumière de la lampe devant l'écran et non pas la lumière totale fournie par les deux lampes. La lampe se trouvant devant l'écran absorbe pratique ment toute la lumière de celle qui se trouve derrière l'écran.
Une grande partie de la lumière fournie par les lampes à sodium provient de très près de la surface de l'ampoule. Il serait donc avantageux, si l'on pouvait maintenir la lampe assez chaude dans ces conditions, de maintenir un courant de par exemple un dixième d'ampère au lieu de par exemple cinq ampères, comme d'usage, ce qui permet trait, vraisemblablement, d'obtenir un rende ment lumineux de 200 lumens par watt ou davantage pour la décharge à elle seule.
La lampe suivant l'invention se rapproche de cette condition, attendu que, grâce à l'arran gement prévu, on est à même de disposer d'une faible densité de courant, la répartition convenable de la chaleur étant aussi rendue plus facile, ce qui permet d'obtenir un dispo sitif à courant alternatif fonctionnant avec un rendement relativement élevé.
Lorsqu'un dispositif à courant alternatif est construit avec deux anodes constituées chacune comme dans les meilleurs dispositifs à courant continu; on a trouvé que le meil leur rendement était d'environ 30 lumens par watt. Dans le dispositif suivant l'invention, on a employé deux anodes dont chacune est divisée en deux ou plusieurs éléments d'a node, avec le résultat qu'on peut obtenir un rendement d'environ 50 lumens par watt.
Des formes d'exécution de l'objet de l'in vention sont représentées, à titre d'exemple, au dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 montre une première forme d'exécution de la lampe avec deux paires d'anodes concentriques et une cathode chaude, en élévation latérale, l'enveloppe étant repré sentée en coupe verticale; La fig. 2 en montre une coupe transver sale suivant la ligne II-II de la fig. 1; La fig. 3 en montre une coupe transver sale suivant la ligne III-III de la fig. 1;
La fig. 4 montre une coupe verticale d'une seconde forme d'exécution de la lampe avec deux paires d'électrodes disposées aux extrémités opposées d'une enveloppe et une cathode chaude disposée centralement; La fig. 5 en est une coupe transversale suivant la ligne V-V de la fig. 4; La fig. 6 est une coupe similaire à la fig. 5, mais montrant une paire d'anodes en forme de sections de spirale disposées l'une dans l'autre; La fig. 7 montre en coupe une paire d'a nodes formées de fils ou tiges courbées de façon à former plusieurs parties rectilignes en différents plans;
La fig.'8 est une vue partielle schémati que d'une construction semblable à celle qui est représentée à la fig. 4, la direction du courant étant indiquée en lignes pointillées; La fig. 9 est une vue d'une construction présentant la même disposition d'anodes que celle montrée à la fig. 4, mais comportant des connexions transversales entre les anodes afin d'obtenir un chemin de courant comme indiqué en pointillé; La fig. 10 est une coupe suivant la ligne X-X de la fig. 9;
La fig. 11 est une coupe similaire à la fig. 1.0 d'une lampe à, cathode à chauffage indirect; La fig. 12 est une coupe verticale d'une autre forme d'exécution, dans laquelle plu sieurs anodes sont disposées de façon à en tourer la cathode, pour fournir une large zone de luminescence; La fig. 7.3 montre un schéma de con nexion de la cathode et des anodes dans la forme d'exécution suivant la fig. 12.
La forme d'exécution du dispositif repré sentée aux fi-. 1 à 3 comporte une ampoule 1 dans laquelle un tube d'entrée ? scellé au col de l'ampoule porte un bloc 3. Dans celui-ci sont fixés les fils d'entrée ou con ducteurs 4, 5, 6 et 7. Les fils 4 et :5 passent par le bloc 3 et sont reliés aux extrémités opposées d'un élément de chauffage en forme d'une bobine hélicoïdale 8 dont la construc tion sera décrite plus loin.
Les fils d'entrée 6 et 7 passent par le bloc 3 et sont fixés à des bouts de tige 9' et 10' qui sont fixés à leur tour aux tiges de support il.' et 12'. Les bouts 9' et 1.0' sont disposés de façon à constituer des poin tes pour amorcer la décharge luminescente. lies pointes d'amorçage 9' et 10' sont repré sentées sous forme de pièces métalliques en saillie, mais elles pourraient aussi être cons tituées par des surfaces nues des tiges de support disposées l'une en face de l'autre. c'est-à-dire que les tiges de support 11' et 1.2' peuvent être recouvertes d'une douille isolante, comme représenté, à l'exception d'une partie de chaque tige, en face de la cathode, qui peut être nue pour servir d'élec trode d'amorçage.
La tige de support 11' a une électrode relativement petite 13', en forme de mince anneau cylindrique, fixée à sa partie infé rieure et une électrode relativement grande 14' fixée à son extrémité supérieure. Ces électrodes, qui sont électriquement reliées en tre elles, constituent les éléments dont l'en semble forme l'une des anodes du dispositif.
La tige de support 12' a une électrode relativement grande<B>15"</B> fixée à son extré mité inférieure et une électrode relativement petite 16" fixée à son extrémité supérieure. Ces électrodes qui sont également reliées électriquement entre elles constituent les élé ments dont l'ensemble forme l'autre anode du dispositif.
Afin de renforcer l'ensemble des éléments d'anode, les tiges 9' et 10' s'étendent à tra- vers les électrodes supérieures et sont reliées par un accouplement isolant 17'. Les tiges <B>il'</B> et 12' sont isolées au moyen de douilles, par exemple en corindon ou en magnésie, pla cées sur des parties entre les pointes d'amor- ça.ge et les électrodes. Aux fig. 1 à 3, les électrodes sont cylindriques et coaxiales. On pourrait, toutefois, employer d'autres formes pour les électrodes, comme représenté dans les autres figures.
Etant donné qu'il est nécessaire de main tenir dans le dispositif une température rela tivement élevée pour maintenir le sodium à l'état de vapeur, il est désirable de munir l'ampoule 1 d'une chambre à vide 18' qui l'entoure, ce qui peut être réalisé en forme d'un récipient à double paroi établi de façon à entourer l'ampoule. Le récipient est main tenu en place par une garniture 19' qui sert à, obturer l'entrée de l'interstice entre la chambre à vide 18' et l'ampoule 1 pour y . empêcher le passage d'air frais. La chambre 18' représentée aux fig. 1 à 3 peut aussi être employée dans les autres constructions repré sentées.
Le dispositif peut être alimenté au moyen d'un transformateur 20'. L'enroulement pri maire 21' du transformateur est relié à des conducteurs \??' et 23' alimentés par une source de courant non représentée, livrant l'énergie sous une tension de réseau usuelle, de, par exemple, 110 à 115 volts. Le trans formateur est muni dans cette construction d'un enroulement secondaire 24' afin d'ob tenir ainsi une tension relativement basse pour l'élément de chauffage 8. D'une part, l'enroulement 24' est relié par l'intermédiaire d'un conducteur \?5' au fil d'entrée 4 de l'élé ment de chauffage 8 et, d'autre part, au moyen d'un conducteur 26' au fil d'entrée 5 de l'élément de chauffage.
Une tension rela tivement élevée, de par exemple 30 à 50 volts pour chaque moitié de l'enroulement, est fournie par l'enroulement secondaire 27' qui est relié d'une part par l'intermédiaire d'un conducteur 28' au fil d'entrée 6 conduisant :a, l'anode 13', 14'; d'autre part, l'enroulement ?7' est relié par l'intermédiaire d'un condue- leur 29' au fil d'entrée 7 conduisant le cou rant à l'anode 15", 16".
Il est désirable d'aplatir l'onde du cou rant alternatï.f afin d'obtenir un fonctionne ment efficace, ce qui peut être réalisé comme ici au moyen d'une bobine de self 30', bien qu'il serait aussi possible d'employer dans le même but, par exemple, un transformateur à fuite. En aplatissant ainsi l'onde du courant alternatif, on peut réduire la durée des in tervalles sans décharge luminescente, entre les alternances, et par là lé vacillement de la lumière.
Dans la construction représentée à la fig. 1, les éléments d'anode à potentiels op posés 13' et 15" entourent le tube d'entrée, ce qui permet d'obtenir une ampoule ne com portant pas de poches qui pourraient subir un refroidissement donnant lieu à des con densations de vapeurs. Dans d'autres cons tructions décrites par la suite, il est néces saire de prévoir une poche fermée renfermant le tube d'entrée. Dans la construction repré sentée à la'fig. 1, on peut éviter la poche et on obtient un dispositif plus compact.
On a trouvé, toutefois, qu'il est désirable, en vue d'empêcher un chauffage exagéré du bloc 3, de recouvrir le bloc 3 et le tube d'entrée 2 d'une douille protectrice 31' en nickel ou au tre métal protecteur afin de rendre uniforme la température pour éviter des différences de celle-ci qui pourraient faire sauter le bloc ou le tube d'entrée.
Le dispositif représenté peut être muni de pointes d'amorçage 9' et 10' comme repré senté à la fig. 1 ou être exempt de pointes comme représenté dans les autres figures. Il est toutefois préférable de prévoir les poin tes d'amorçage pour obtenir un amorçage ra pide avec des faibles tensions et elles peu vent être prévues dans toutes les autres cons tructions représentées.
Dans la construction représentée à la fig. 1, l'enroulement 24' sert à chauffer le filament; à peine celui-ci atteint sa tempéra ture d'émission, il se produit une décharge préalable entre les pointes d'amorçage 9' et 10' et le filament, à travers le néon ou autre gaz rare prévu à cet effet. De bons résultats ont été obtenus par exemple en employant du néon sous une pression de 11/2 ou 2 mm de colonne de mercure. On peut aussi em ployer de l'argon, en choisissant alors une pression deux ou trois fois plus faible.
Les vapeurs de sodium dans l'ampoule atteignent alors rapidement la densité nécessaire pour donner lieu à la décharge luminescente pré vue à la tension de travail du dispositif.
Lorsqu'une décharge a été amorcée, elle continue entre les éléments d'anode 13' et 1-l' et la cathode 8 pendant une demi-période et entre les éléments d'anode 15" et 16" et la cathode 8 pendant l'autre demi-période du courant alternatif.
Grâce au fait que les anodes sont divisées en éléments 13', 14' et, respectivement, 15", 16", il est possible, comme susmentionné, de faire travailler le dispositif avec une densité de courant très faible. Avec un courant par exemple de cinq ampères, le courant se répar tit de façon que, grâce à la surface relative ment grande des électrodes, la densité de cou rant reste assez petite pour que le résultat poursuivi soit atteint.
Les fig. 4, 5 et 8 montrent une autre forme d'exécution avec une ampoule 10 ayant un col 11, un bloc 12 et un tuyau d'évacua tion 13. L'enveloppe est munie d'une ca thode 14 qui peut être constituée par un fila ment enroulé en tungstène revêtu d'une ma tière thermioniquement active afin de fournir un flux d'électrons abondant. Des supports conducteurs 15 et 16 pénètrent dans l'am poule et sont fixés aux extrémités du fila ment afin de le supporter dans sa position centrale à l'intérieur de l'ampoule et de lui amener le courant. Ces supports sont isolés à l'aide de douilles 15' et 16' en verre ou autre matière appropriée.
Le dispositif est muni de paires d'élé ments d'anode 17, 18 et 19, 20. Les éléments d'anode 17 et 18 sont montés sur des bras 23 et 24 respectivement, s'étendant à partir d'une pièce de support conductrice 21 qui est isolée sur toute sa longueur, sauf, bien entendu, les endroits de prise de courant, au moyen d'une douille 22 en verre ou une autre matière électriquement non-conductrice. Ces éléments sont disposés symétriquement par rapport au plan horizontal passant par la cathode 24. L'élément 17 est situé dans la partie inférieure de l'ampoule et l'élément 18 dans la partie supérieure afin d'obtenir une répartition uniforme de la décharge à incan descence.
Les éléments d'anode 19 et 20 sont mon tés sur des bras 2 7 et 28 respectivement fixés sur une pièce de support conductrice 25. Cette pièce de support est isolée comme la pièce 21 par une douille isolante 26 similaire à, la douille 22. Ces éléments d'anode sont aussi disposés symétriquement par rapport au plan horizontal de la cathode 14. Dans la construction représentée, les éléments d'a node 18 et 20 sont situés dans la partie su périeure de l'ampoule, dans un même plan. Cette disposition des électrodes par rapport à la cathode assure une grande et uniforme répartition de la décharge luminescente et l'amène à la surface de l'ampoule afin d'ob tenir le meilleur rendement lumineux.
L'ampoule peut être remplie de vapeurs d'un métal alcalin tel que par exemple le sodium, potassium, caesium ou rubidium. Le sodium est toutefois le plus avantageux. Toutefois, parce que sa vapeur se condense facilement, pour empêcher les vapeurs d'at teindre les parties plus froides du col de l'ampoule, on a prévu une cloison de sépara tion '?9, par exemple en fibre. Cette cloison peut avoir un conduit tubulaire 31 pour l'évacuation.
Le dispositif est alimenté au moyen d'un transformateur<B>32.</B> L'enroulement primaire 32' du transformateur est relié aux conduc teurs 33 et 34 recevant le courant alternatif d'une source appropriée non représentée. Le transformateur est muni d'un enroulement secondaire 35 fournissant le courant au fila ment. D'une part, cet enroulement secondaire est relié, par l'intermédiaire d'un conducteur 36, à un fil d'entrée 37 relié au support cou. ducteur de filament 15. D'autre part, l'en -oulement 35 est relié, par l'intermédiaire 38. à un fil d'entrée 39, relié à son tour au sup port de filament 16.
Un enroulement secondaire 41 à. tension relativement élevée, de, par exemple 40 à, 50 volts, pour chaque moitié de cet enroule ment, est relié, d'une part, par l'intermédiaire d'un conducteur 42,à un fil d'entrée 43 con duisant au support 21. relié aux éléments d'anode 17 et 18. D'autre part, l'enroule ment 41 est relié par l'intermédiaire d'un conducteur 44 à. un fil d'entrée 45 condui sant au support 25 relié aux éléments d'a node 19 et 20.
L'enroulement 35 sert à chauffer le filament en provoquant ainsi une décharge préalable par suite de la présence d'une quantité de néon ou d'un autre gaz rare prévu à cet effet, après quoi les vapeurs de sodium se dégagent et une décharge se produit à travers ces vapeurs entre les élé ments d'anode 17 et 18 et la cathode pen dant une demi-période et entre les éléments d'anode 19 et 20 et la cathode pendant l'au tre demi-période. En vue de donner à l'onde du courant alternatif une forme telle que le courant arrivant à la cathode soit continu, on a prévu une bobine-tampon 40 reliée par l'intermédiaire du conducteur 35' au point milieu de l'enroulement secondaire 35 et par l'intermédiaire du conducteur 41' au centre de l'enroulement secondaire 41.
La disposition d'électrodes représentée aux' fig. 4 et 8 donne des résultats satisfai sants; mais si on le désire, la disposition peut être modifiée comme représenté aux fig. 9 et 10, où une pièce isolante 46 sert à porter une pièce de connexion conductrice 47 qui relie électriquement l'élément d'anode 20 avec la pièce de support conductrice 21 et une pièce de connexion 48 qui relie électriquement l'élé ment d'anode 18 à la pièce de support 25. Avec cette disposition, un courant passe pendant une demi-période entre les éléments 17 et 20 et la cathode 14, et pendant l'autre demi- période, le courant passe entre les éléments 18 et 19 et la cathode 14.
Les éléments d'anode représentés aux fig. 4 et 5 comportent une bande ondulée 49 en forme d'un tube aplati courbé suivant des surfaces d'arc, les ondulations servant à aug snenter l'aire; et autant que faire se peut, les éléments d'anode de la forme d'exécution des fig. 1 à 3 peuvent aussi être ondulés. Si on le désire, toutefois, on peut prévoir des élec trodes comme représenté à la fig. 6, qui sont constituées par des tiges ou bandes étroite de métal formées en spirale.
Une autre cons truction d'éléments d'anode est représentée à la fig. 7, suivant laquelle les anodes 52 sont constituées par des tiges ou fils recourbés, comprenant des parties rectilignes en regard les unes des autres. Les différentes formes d'éléments d'anode représentées sont toutes destinées à donner une décharge largement répartie.
La fig. 11 montre une variante, dans la quelle un filament de chauffage 53 est dis posé dans une douille 54 qui peut être recou verte d'une matière thermioniquement active. La cathode est ainsi du type à chauffage indirect et peut être employée lorsqu'une plus grande production d'électrons est dési rable.
La fig. 12 montre une autre forme d'exé cution de dispositif avec des anodes com prenant chacune un plus grand nombre d'élé ments, toujours en vue d'obtenir une bonne répartition de la décharge luminescente dans tout le dispositif, donnant lieu à un fonc tionnement à faible densité de courant. Le dispositif suivant la fig. 12 comporte une ampoule sensiblement sphérique 55 dont le col 56 est fixé de façon étanche sur un pied en verre ou une autre matière isolante s'éten dant dans l'ampoule et ayant à son extré mité une tête 58.
I:n filament 59 est supporté sur des fils de support fixés dans cette tête. Le filament consiste en une bobine hélicoïdale de fil de tungstène dont les extrémités sont reliées à des conducteurs d'entrée 61 et 62. Sur cette tête sont fixés, de façon à s'étendre radiale- ment, des fils de supports 63 se terminant par des éléments d'anode sphériques 64.
La construction des différents éléments d'anode et de leurs supports est similaire, mais leurs connexions électriques sont établies de façon qu'une partie de ces éléments constitue l'a node qui sert à conduire le courant pendant une moitié de la période et le reste constitue l'anode qui sert à conduire le courant pen dant l'autre moitié de la période.
La fig. 13 montre la disposition schéma tique des éléments d'anode et de leurs con nexions. Les deux ensembles d'éléments d'a node sont reliés au moyen de conducteurs 65 et 66 à un transformateur du même genre que ceux représentés aux fig. 1 et 4. Dans la disposition représentée à la fig. 13, les cir cuits sont tels que pendant une moitié de la période ce sont les éléments<I>A,</I> B, <I>D,</I> E et F, constituant l'une des anodes, qui fonctionnent et pendant l'autre moitié de période, les élé ments<I>G, II, I, J,</I> Ii et<I>L,</I> qui constituent ainsi l'autre anode.
Il est évident que par cette construction on obtient une grande et uniforme réparti tion de la décharge luminescente. Les diffé rentes constructions représentées aux fig. 1 à 13 peuvent être munies de chambres à vide comme représenté à la fi-. 1, afin de con server la chaleur et de maintenir la tempéra ture nécessaire à l'intérieur de l'ampoule.
Pour l'exécution pratique d'un dispositif selon la fig. 4, on peut employer une am poule ayant un diamètre d'environ 63 mm et une longueur de 10 cm mesurée à partir de la partie de col rétrécie jusqu'à l'autre extré mité de l'ampoule. Cette ampoule peut avoir, comme représenté, une forme générale cylin drique et arrondie à l'extrémité en face du col. L'ampoule peut être établie en un verre quelconque résistant au sodium.
On peut employer un filament qui de mande au fonctionnement deux volts et huit ampères pour obtenir des résultats satisfai sants. Ce filament peut être réalisé en en roulant un fil de nickel de 0,15 mm de dia mètre sur un fil de tungstène de 0,4 mm. Le fil de tungstène ainsi enveloppé est alors en roulé à la forme d'une hélice d'environ six tours ayant un diamètre intérieur d'environ 3 mm. On peut varier, bien entendu, ces di mensions, pour obtenir l'intensité et la ten sion désirée. Les extrémités de la bobine de fil de tungstène enveloppé servent de bornes et sont reliées aux conducteurs d'entrée de. la lampe. L'enroulement de nickel sert de support pour la masse thermionique.
Le fil de nickel enroulé sur le noyau de tungstène peut être revêtu d'une couche d'un mélange de carbonates composés, par exem ple, de quantités égales de carbonates de ba- rium et de strontium, dans le liant usuel formé d'une solution de nitrocellulose dans de l'acé- t:ate d'amyle.
Il est désirable que l'émissivité électronique du filament soit aussi élevée que possible et de bons résultats ont été obtenus avec des lampes dont le fil de tungstène en veloppé de fil de nickel était revêtu d'azo- ture de barium. Différents types de cathodes â, chauffage indirect (fig. 11) ont aussi été utilisés avec succès.
Les éléments d'anode (fig. 1. à 3) peuvent affecter la foi-trie d'anneaux en ruban de mo- lybdéne de<B>0.121</B> min d'épaisseur: les éléments d'anode des fi* 4, :5. f> peuvent aussi être en ruban de molybdène de la même épaisseur, On pourra disposer ces éléments à une dis tance de 9 à l ? rnm de l'extrémité de l'am- poule, ou de la cloison ?9 (fig. 4).
Les fils de support du système intérieur (le la lampe peuvent être recouverts de verre résistant au sodium ou d'isolateurs en corin don ou magnésie de façon que la décharge se produise sur les électrodes et non pas sur les supports.
Il est avantageux d'employer les pointes < l'amorçage comme représenté<B>à</B> la fi-.<B>1, ce</B> qui permet le fonctionnement de ces lampes avec des tensions relativement basses, de, par exemple, 45 volts pour chaque moitié de ? 7 (fig. 1).
Dans les formes d'exécution suivant les fi-. 4 et 12, une cloison métallique \39 est scellée transversalement dans le col de l'am poule, à une certaine distance des électrodes inférieures. Lorsqu'on emploie une telle cloi son de séparation. celle-ci peut être fixée à. l'aide d'un ciment constitué, par exemple, par (lu silicate de sodium et du kaolin. De préfz- rence, la cloison de séparation est fixée dans la partie la plus rétrécie du col de l'ampoule.
La cloison peut être munie d'un orifice ou d'un petit tube<B>31,</B> comme montré aux fig. 4 et 11, qui forme un conduit pour établir le vide.
A titre de renseignement, on donne les indications suivantes au sujet du procédé de fabrication préféré pour des lampes de ce genre.
Le vide dans la lampe sera établi par une évacuation soigneuse et lente, particulière ment lorsque le disque est fixé avec un ci ment au silicate de sodium afin d'éliminer la vapeur d'eau du silicate de sodium par le chauffage pendant l'évacuation.
La lampe sera recuite à fond, après quoi on chauffera le filament à. une température suffisamment élevée pour décomposer les car bonates et les azotures, les gaz étant évacués de la manière usuelle. Les anodes sont ordi nairement chauffées en vue de la dégazéifi- cation par un chauffage à induction ou par un bombardement ionique dans une atmo sphère de néon à très faible pression.
En pratique, le sodium peut être intro duit dans l'ampoule par exemple en plaçant le sodium dans de petits flacons de verre qui sont brisés après l'évacuation de la lampe.
Afin de faire fonctionner la lampe aux meilleures conditions de tension, il est sou vent nécessaire d'envoyer à la lampe un cou rant supérieur à 5 ampères pendant une courte période de temps afin de vaporiser le sodium et d'éliminer des gaz résiduels qui pourraient encore y subsister comme impure tés. On a trouvé qu'une lampe suivant fig. 4 et 5 construite de la manière susdécrite fonc tionnait le mieux avec une puissance absor bée totale de 60 watts; c'est-à-dire si 15 watts sont utilisés pour chauffer le filament, 45 watts sont utilisés dans la décharge.