BE385341A - - Google Patents

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BE385341A
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    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01JELECTRIC DISCHARGE TUBES OR DISCHARGE LAMPS
    • H01J2893/00Discharge tubes and lamps
    • H01J2893/0064Tubes with cold main electrodes (including cold cathodes)

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  • Discharge Lamp (AREA)

Description


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 EMI1.1 
 



  AUX LALIPES à LUMINDI,-301-UiCE-¯ 
La présente invention vise des perfectionnements aux lampes à luminescence. Elle concerne notamment les dispositifs à décharge électrique dans un gaz avec ou sans colonne positive. 



   Lorsqu'unedécharge électrique est produite dans un gaz à basse pression, dans des conditions produisant une luminosité dans une colonne de gaz entre les électrodes de la décharge, la chute de potentiel à la cathode dépend ,dans une grande mesure, de la production d'électrons sur elle. Si des électrons sont produits seulement par la décharge entre les électrodes princi- pales, une chute de potentiel relativement élevée se produit sur la cathode. 

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   Dans des lampes à décharge lumineuse munies de cathodes non thermioniques. telles que celles qui sont utilisées couramment pour   l'éclai-   rage d'étalages, la chute de potentiel à la cathode atteint plusieurs centai- nes de volts' Une chute de potentiel si élevée entraîna des pertes d'énergie et rand las lampes inutilisables aux tensions d'éclairage courantes- 
L'invention offre des dispositifs à décharge gazeuse dans les- quels une création abondante d'électrons à une   cathode,   pour une décharge à colonne positive, est produite par une décharge auxiliaire à courant peu   inten-   se qui provient d'un ou plusieurs cratères ménagés dans la cathode servant à la décharge à colonne positive principale rendant de telles lampes utilisables avec une chute de potentiel de cathode d'environ 90 volts.

   Des lampée à colon- ne positive, conformes à l'invention, pouvant   fonctionner  aux   tensions   de dis- tribution usuelles sans les dispositifs d'amorçage utilisés jusqu'ici*   L'in-   vention prévoit aussi le refroidissement   perfectionné.de   la cathode. 



   Le refroidissement de la cathode s'appliqua non ssulement aux lampes à colonne positive, mais aussi aux lampes à luminescence, dans lesquel- les la lumière est fournie principalement par une luminescence formée dans des conditions appropriées, au voisinage immédiat de la cathode et connue, en   consé-   quence, sous le nom de luminescence Négative ou luminescence cathodique.Cette variante de l'invention concerne plus particulièrement les lsmpes à   luminescen-   ce négative, comportant une cavité en forme de cratère dans laquelle est pro- duite, au cours du fonctionnement de la lampe, une tiche brillante dont l'in-   tensité   varie en fonction des variations de la tension appliquée* 
Lorsque de telles lampes sontemployées en télévision, trans- mission d'images,

   de   fac-similés   ou d'autres applications de signalisation, il est désirable d'utiliser un courant   opératif   aussi intense que possible, pour augmenter l'intensité ou la brillance de la lueur négative*   Mais   on a trouvé que, lorsque le courant augmente, le chauffage des électrodes augmente aussi;

   or, l'élévation da température provoque d'une part la détérioration de l'isolement électrique et la vaporisation de la matière d'électrode, ce qui est particulièrement sensible en cas d'une cathode en forme da cratère et d'autre part ce qui est inattendu la décharge denvient moins sensible aux va- riations de tension étant transforméeen une décharge à halo ne se prêtant pas à la comme ou au réglage, ou même en une décharge à arc destructive* 
Dans le cas d'un dispositif à cratère, la décharge lumineuse 

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 quitte le cratère lorsque le courant est accru au-delà d'une valeur maximum et devient entièrement une décharge en halo. 



   On a découvert que, par un refroidissemetn artificiel de la ca- thode, la portée ou gamme opérative de la décharge à lueur négative peut être accrue dans la proportion du centuple ou davantage, suivant l'efficacité du re- froidissement, comme décrit ci-après. 



   Conformément à l'invention, on a prévu des lampes à luminescence ou à lueur négative pouvant fonctionner à des niveaux d'énergie beaucoup plus élevés, et en conséquence avec une lueur beaucoup plus brillante, tout en étant fidèlement sensibles aux variations de tension des fréquences   rer.contrées   en télévision et transmission d'images. 



   On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les avanta- ges de l'invention en se référant à la description suivant et aux dessins qui   l'accompagnent,   donnés simplement à titre   d'exemple   non limitatif, et dans les- quels 1 
La   Fig.l   représente en élévation avec parties en coupe longitudi- nale, une lampe à courant alternatif conforme à l'invention. 



   La Fig.2 est une vue en bout de la structure d'électrodes pour une borne de la lampe représentéeFig.1. 



   La Fig.3 est une vue similaire d'une lampe à courant continu. 



   Les   Fig.4   et 4A   montrent   une variante, respectivement en éléva- tion latérale et en vue en bout. 



   La   Fig.5   est une coupe longitudinale relative à une variante de la structure de cathode canportant un refroidissement par   eau.   



   La   Fig.6   est une coupe longitudinale d'un dispositif analogue à celui de la Fig.5 mais appliqué à une lampe sans colonne positive, refroidie par l'air ambiant. 



   La Fig.7 montre en coupe longitudinale une variante avec   refroi   dissement à l'eau* 
La   Fig'8   est une coupe longitudinale d'une autre variante pour un refroidissement plus direct de la cathode. 



   Les Fig. 9 et   10   enfin sont des variantes employant des arrange- ments réfrigérants extérieurs similaires à celui de la   Fig.6.   



   La lampe représentée   Fig.l   est constituée par une ampoule allon- gée 1 confectionnée en verre ou matière similaire. 

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   Elle est représentée comme étant interrompue car généralement elle est d'une longueur trop grande pour pouvoir être représentée dans les limites du dessin avec l'échelle choisie; l'invention est toutefois applicable aussi aux lampes comportant une colonne positive courte. 



   L'anpoule contient un remplissage gazeux approprié ou un mélange gazeux dans lequel peut   âtre   produite une décharge lumineuse désirée. Par exemple, le gaz peut être constitue par du néon, de préférence mélangé avec 3/8% d'argon environ, et le gaz se trouve de préférence à une pression de 1' ordre de 10 à 20 mm. de mercure. Dans la fabrication de la lampe, l'ampoule et les électrodes doivent être débarrassées des gaz dangereux ou nuisibles, suivant la technique courante. En général, la préparation et la nature du ren- plissage gazeux doivent être conformes à la pratique usuelle. 



   Les électrodes placées aux extrémités de la lampe sont à peu près symétriques et en conséquence la structure sera décrite pour une seule extré- mité, les mêems numéros de références étant appliqués aux éléments de la stre ture à l'extrémité opposée. La structure d'électrodes, aux extrémités opposées comprend une cathode 2 confectionnée en tungstène, fer, aluminium, cuivre , magnésium ou autre métal approprié, et elle enveloppe une anode 3 de longueur un peu plus grande, qui peut aussi être confectionnée en aluminium, cuivre, tungstène, magnésium, etc.... 



   Les deux électrodes sont séparées par une couche 4 d'isolement électrique, par exemple de   l'isolantite,   du mica, de l'alumine, etc... Les extrémités exposées des électrode)* 2 et 3 sont de niveau l'une avec l'autre. 



  Le rebord 5 de la cathode 2 faisant saillie vers l'intérieur, est séparé de l'anode 3 par une rainure qui est de préférence si étroite   qu'aucune   décharge visible ne s'y produit. De préférence, la largeur de cet intervalle est can- prise dans les limites des dimensions de l'espace obscur de croches* Les deux électrodes sont munies de cratères en forme d'entonnoir,   c'est-à-dire     conique*   Bien que deux cratères seulement soient représentés sur la coupe de la   Fig.l,   dans l'électrode 2, il y a généralement huit   cratères   de ce genre dans un cercle, comme visible Fig.2., ou encore quatre cratères dans chaque électro- de, comme visible Fig.4 A en 6a, 6b, 6c, etc.... 



   Les cratères peuvent être ménagés soit dans le corps de l'électre de, soit dans des pièces   insérées   confectionnées en une matière à   émissivité   électronique plus élevée que la partie principale de l'électrode- Par   exemple   

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 pour faciliter des tensions faibles d'amorçage et une émission électronique intense, une telle pièce d'insertion peut être constituée par les corps sui- vants, qui   peuvent   aussi servir à revêtir les parois du cratère: un métal al- calino-terreux, tel que le magnésium, le baryum, l'acide de baryum N6 Ba, le césium, ou un métal terreux rare tel que le thorium, le cérium, ou encore un alliage tel que le   ferro-oérium,   ou bien l'alliage dit "mischmetal". 



   Mais lorsque les pièces 2 et 3 sont confectionnées entièrement avec un tel métal spécialement choisi, on obtient l'avantage supplémentaire que la matière des parois opposées de la rainure ou de l'intervalle électro- nique facilite le passage du courant aux potentiels minima. Four de nombreuses applications, les cratères peuvent avoir un diamètre d'ouverture d'environ 1 à 1.5mm. et une profondeur d'environ 10   mm.   



   Les cathodes 2 et 2' aux extrémités opposées de l'ampoule tubu- laire 1 sont reliées, par des conducteurs 9 et 10, à une source appropriée de courant alternatif, à travers une résistance série 11. un interrupteur 12 est prévu dans le circuit. Les électrodes 3 et 3' sont reliées l'une à l'autre par un conducteur 13 contenant une résistance 14 ou une autre impédance appro-    priée, et un interrupteur 15. Les deux intervalles antre les électrodes 2 - 3   et 2' - 3' respectivement, sont reliés par le circuit 13 en série sur la li- gne, lorsque l'interrupteur 15 est fermé, déterminant ainsi le passage d'un courant de faible intensité sur les deux intervalles électroniques en série   l'un   avec   l'autre.   



   Les lampas représentées au dessin sont données à simple titre d'exemple. En général, on peut direque le rendement lumineux de telles lampes dépend, dans une grande mesure, du rapport de la longueur au diamètre de la colonne positive formée dans le tube à décharge relié à deux ampoules d'éleo- trodes- La production lumineuse et le rendement varient en général directe- ment avec ce rapport. Par exemple, avec une tension appliquée de 220 volts, le rendement  maximum   est obtenu en utilisant un tube à décharge qui est aussi long que possible et qui possède un diamètre aussi faible que possible pour l'amorçage et le fonctionnement à cette tension. 



   On donnera ci-après un exemple d'une telle lampe fonctionnant à 220 volts. Une telle lampe, pour le courant alternatif, peut 'être construite comme le représente la Fig.l, la distance antre les groupes opposés d'élec- trodes étant d'environ 30 cm. et le tube à décharge en verre antre elles ayant 

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 un diamètre d'environ 15 mm le diamètre de l'électrode duplex, dans l'ampou- le d'électrodes à chaque extrémité de la lampe, est d'environ 30 mm. et le diamètre de l'électrode intérieure est d'environ 6   mm.   



   Aucun courant ne traverse la lampe de la   Fig.l   lorsque l'inter- rupteur 12 est fermé, jusqu'à ce que l'interrupteur 16, dans le circuit auxi- liaire 13, soit aussi fermé. Les courants traversant alors les intervalles entre les électrodes par paires, aux extrémités opposées de la lampe, produi- sent une émission électronique suffisante pour l'amorçage et pour l'amené de la décharge principale dans le tube à décharge dont le diamètre peut être de 15 mm par exmple bien que le courant traversant ce circuit auxiliaire 13 n'ait qu'une intensité d'environ 0,013 ampère, la résistance 14 étant relati- vement élevée, par exempled'environ   1.000   ohms.

   En supposant que la résis- tance de ligne en   aérie  11 possède une résistance de 45 ohms Environ, le   cou-   rant traversant la colonne positive à une intensité d'environ 0,8 ampère, aven un remplissage gazeux comprenant principalement du néon , et la décharge ré- sultante de colonne positive fournit une lumière brillanta. 



   L'intensité du courant traversant la colonne positive de longueur et de diamètre déterminée, peut être réglée par variation, soit de la valeur de la résistance série 11 en circuit akec les électrodes principales, soit de la valeur de la résistance 14 en série avec les intervalles d'émission élec- tronique aux électrodes.

   Si aucune résistance n'est prévue dans le circuit auxiliaire 13 et si les surfaces des électrodes exposées dans les intervalles sont trop grandes, dans ce cas, un courant trop intense traverse alors les in-   tervalles,   en déviant ainsi des quantités d'énergie excessives par rapport à la colonne positive* 
D'une manière générale, on peut dire que le courant passant par le circuit auxiliaire, les dimensions et la forme des électrodes, et le nom- pre des cratères dans les cathodes, doivent être choisis de   faço   que le cou- rant principal traversant la colonne positive soit maintenu à une valeur ap- propriée- 
La lampe à courant continu, représentée  Fig.3,   diffère de la lam- pe représentée   Fig.l   et 2 par la disposition d'une anode ordinaire 16 confec- tionnée en nickel, carbone,

   tungstène'ou autre matière conductrice appropriée non pourvue de cratère ou autres moyens pour émettre des électrons de manière indépendante. Les électrodes de cette lampe sont reliées à une source à cou- 

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 rant continu par le conducteur 17 et le conducteur 18 en série avec lesquels est montée une résistance 14. 



   Dans la lampe à courant alternatif représentée Fig.4. le tube à décharge dans lequel est produite la décharge de la colonne positive, est cintré en forme de U et est monté à l'intérieur d'une enveloppe extérieure 20 
Les cratères ménagés dans les électrodes, sont visibles en plan sur la Fig.4A au-dessus de la   Fig.41   quatre cratères sont indiqués en 21 dans l'électrode extérieure 2 mais un nombre différent de cratères peut être utilisé, suivant les circonstances. 



   Le circuit auxiliaire 13 entre los électrodes et la résistance 14 sont placés à l'intérieur de la structure de lampe. Si les intervalles com- pris entre les deux groupes d'électrodes sont proportionnés de manière appro- priée au restant de la lampe, la résistance 14 peut être réduite ou peut âtre   marne   supprimée entièrement. Les électrodes 3 et 3' de la Fig.4   peuvent   'être reliées à un circuit d'alimentation approprié à courant alternatif, par les conducteurs 9 et 10 qui sont reliés à un culot de lampe établi suivant les principes usuels. 



   La Fig.5 montre une structure d'électrodes d'une lampe possédant une plus grande puissance, et qui est munie de moyens pour   ref@@   idir artifi-   ciellement   les électrodes à cratères. Le tube à décharge n'est pas représenté Les particularités de construction de la cathode de la   Fig.5   sont, à de nom- breux points de vue, similaires à celles déjà décrites en regard des autres figures. Mais il   consent   d'observer que l'extrémité inférieure de la catho- de 22 se termine par un bord mince qui est ocellé directement sur l'enveloppe tubulaire de verre 23.

   Autour de la chambre d'électrodes est prévue une che- mise ou jaquette extérieure 24 à travers laquelle le fluide réfrigérant, tel que l'eau, est mis en circulation en passant par le tuyau d'admission 26 et le tuyau   d'échappement   25a. 



   Une connexion électrique avec la cathode 22 est réalisée par le conducteur 26 qui se termine par un ressort compressible 27, dont   l'extrémi-   té extérieure forme un contact électrique avec l'électrode 22. Le contact ave l'anode 28 est réalisé par un bras latéral 29 au moyen du conducteur d'anode 30. La chambra ou ampoule d'électrodes an verre 23 est reliée à son extrémité droite, à un tube qui,n'est pas représenté et à travers lequel se produit la décharge de colonne positive brillante- Une structure similaire peut être pré- 

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 vue aux extrémités opposées de la colonne positive lorsqu'on désire un fonctionnement avec du courant alternatif, et les connexions électriques correspondant à celles de la Fig.1. 



   A part cela, une anode ordinaire, telle que celle qui est re- présenttés en 16 sur la   Fig.3,   est utilisée   en   combinaison avec une cathode à refroidissement par l'eau sur un circuit à courant   continu,   et les conne-   xions   électriques correspondant à celles de la Fig.3. 



   La dispositif représenté   Fig.6   fonctionne sans colonne positive: 11 produit, avec une lueur négative lumineuse, une tâcha (ou spot) lumineu- se à bords dépourvue de halo et possédant une brillance intrinsèque beaucoup plus grande que les dispositifs de modèle connu, et en conséquence donne une banne modulation lorsqu'il est utilisé comme   a ouroe   lumineuse pour la télé- vision et la transmission   d'images.   Il comprend une ampoule 32 contenant un gaz raréfié de bonne conductibilité et comportant un pied 33 avec un con- ducteur de cathode 34, se terminant de préférence par une tige ou saillie pour placer et centrer la cathode sur le pied de lampa,

   et deux conducteurs d'anode 35 et 35' qui   sont   de préférence revêtus de manchons Isolants vi- traux 36 et 36' sur la plus grande partie de leur longueur, à l'intérieur de l'ampoules 
La partie antérieure de la cathode 37 est de préférence   confec-   tionnée en un métal (tel que le tungstène, les alliages de fer et de   tungs-   tène, l'acier laminé à froid) qui se vaporisa très peu même aux tempérantu- res élevées. Dans la cathode est ménagé un cratère 38, de préférence à pa- rois inclinées ou en forme d'entonnoir qui, dans la plupart des cas,   possè-   de un diamètre de 1 à 1,5 mm. environ et une profondeur de 6 mm. environ. 



   La cathode peut être constituée entièrement en tungstène ou similaire, et alla peut 'être montée à demeura, de préférence par un contact mécanique serré, ou bien encore par brasure ou soudure sur l'extrémité d'un pied de cathode 40 en un métal tel que le cuivre, qui est un bon conducteur de la chaleur. 



   La cathode 37 est ancrée dans un isolateur tubulaire 41   cons..   truit de préférence an matière céramique et isolante, résistante à la cha- leur* cet isolateur tubulaire présents la forme générale d'une coupe rela- tivement profonde avec un fond muni d'un trou oentral et des parois relati- vement épaisses; son diamètre est réduit à l'extrémité Intérieure pour for- 

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 mer   un   épaulement 43.

   La cathode s'ajuste de manière précine dans l'alésage de l'isolateur, avec son extrémité inférieure reposant sur le fond 42 et elle est serrée sur le fond par une vis de fixation dans laquelle est ména- gé un logement pour recevoir une tige 44 prévue à l'extrémité du conducteur de cathode.   ûne   anode tubulaire 45, qui est de préférence assez massive et qui possède des parois épaisses, entoure la cathode.

   L'anode est munie, à l'extrémité supérieure, d'une lèvre ou d'un rebord 46 faisant saillie vers   l'intérieur.   L'isolateur tubulaire 41 s'ajuste de manière précise dans l'a- lésage de l'anode, avec son extrémité venant contre le rebord 46 et est maintenue en place très fermement par une réelle 47 en matière isolante appropriée, qui engage   1 épaulement   43 sur l'isolateur, et qui est fixée sur l'extrémité postérieure de l'anode par des vis   Il   est avantageux de pré- voir un intervalle très étroit entre les extrémités voisines de l'anode et de la cathode car la lampe paraît donner une modulation meilleure dans ce cas. 



   Dans le dispositif représenté   Fig.6,   l'extrémité .exposée de la cathode cylindrique 37 se trouve de niveau avec l'extrémité de l'anode, et le rebord 46 faisant saillie vers l'intérieur, est muni d'un alésage qui est seulement un peu plus grand que la cathode, en laissant un intervalle étroit entre la cathode et l'anode. Le fond de cet intervalle ou fossé est formé par l'extrémité de l'isolateur tubulaire 41 qui possède une épaisseur de pa- roi beaucoup plus grande que la largeur de ce fossé* Une tâche lumineuse très brillante, avec des bords bien nets, est obtenue en construisant le dis- positif de telle sorte qu'il n'y ait pas do décharge lumineuse entre   l'anode   et la surface de la cathode, à l'extérieur du cratère. 



   L'extrémité exposée de la cathode se trouve de niveau avec l'ex- trémité des parois épaisses de l'anode tubulaire, mais elle est couverte par uneplaque 48 formant   chapeau     cel@@-ci   est munie d'un trou central venant au droit du cratère 38 et est montée sur l'anode, de façon qu'elle constitue le fond d'une coupe   ranversée@   avec parois épaisses. Cette plaque formant cha- peau est montée sur l'anode par des vis 39 et en est espacée par des rondel- les de métal 40. Elle est reliée électriquement avec l'anode, et sa fenêtre vient en   coïncidence'avec   le cratère dans la cathode-.

   Elle est placée de tel- le sorte que l'intervalle entre elle et l'extrémité exposée de la cathode - 

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 n'est pas plus grand que l'épaisseur de la décharge non lumineuse de l'espace obscur de Crookes de la décharge à conduction gazeuse qui se produit dans le dispositif. 



   Etant donné qu'aucune décharge lumineuse ne se produit à l'exté- rieur du cratère,dans ces conditions, une tache lumineuse (ou spot) projetée sur un écran ne comporte pas de halo à sa périphérie et présente des bords bien nets. La forme de cette tache de lumière est déterminée par celle du trou ménagé dans la plaque 48 formant chapeau et, pour des projections d'ima- ges, ce trou peut avantageusement être carré.

   Autour de l'ampoule 32 se trou- ve un radiateur à ailettes 52 qui s'ajuste avec précision sur   l'ampoule,   pour maintenir suffisamment basse la température de la cathode 37 et d'autres or- ganes métalliques à l'intérieur de l'ampoule* 
On a obtenu de bons résultats avec un dispositif construit de la manière représenté  e Fig.6   et confectionné avec une ampoule ayant un diamètre d'environ 34 mm, une longueur d'environ 15 cm, une anode annulaire ayant une longueur d'environ 62   mm,   un diamètre extérieur d'environ 26 mm, et un alésa- ge d'environ 12 mm et un isolateur tubulaire 41 dont les parois ont une épais- seur d'environ 2 à 3 mm, une cathode munie, à son extrémité antérieure, d'un cratère conique ayant une profondeur d'environ 6   mm,   et un diamètre maximum .

   compris entre 1 et 1,5 mm, le gaz étant à une pression d'environ 30 mm., de mercure et comprenant principalement du néon contenant environ 3/8% d'argon. 



  Le diamètre de l'ouverture ménagée dans la plaque 48 formant chapeau est d' environ 1 mm, l'espacement entre cette plaque et l'Extrémité exposée de la cathode à cratère est d'environ 1 mm ou moins, et la rainure entre l'anode et la cathode présenta une largeur de 0,25 mm et une profondeur inférieure à 1 mm. 



   Le dispositif représenté Fig.7, tout   en   fonctionnant sur le même principe que celui décrit en regard des fig.5 et 6, diffère de ce dernier à divers points de vue, notamment en ceci qu'il comporte un refroidissement a- nalogue à celui de la Fig.5. 



   La pièce 55 de maintien et de support de cathode est construite creuse et se termine en 56 par un bord mince scellé par fusion sur l'ampou- la 57 en verre dur approprié. La cathode 55 est de   pré±érénce   en cuivre, et le cratère 58 comprend de préférence du thorium, du ferro-métal, du magné- sium et du tungstène. La profondeur et la largeur de la rainure 59 sont dé- 

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 terminées par l'épaisseur et le diamètre intérieur de la bague de cuivre 60 attachée, per les vis 61, sur l'anode 62, qui peut être construite en alumi- nium. L'anode 62 est maintenue à frottement par des vis de réglage et de fi- xation 63, qui prennent appui sur l'isolement 64. Des tiges isolantes 65 assu- rant la fixation de l'isolateur 64 sur la cathode 55. 



   A l'extérieur de l'ampoule est prévu un contenant 66 qui est fixé sur l'anpoule par une bague de caoutchouc 67. Une circulation d'un   fluide're-     froidisseur   approprié, par exemple de l'eau, est prévue dans l'espace compris entre l'ampoule 57 et le contenant 66 par un tube d'admission 68 et un tube d'épnappement ou de sortie 69. Un contact électrique avec la cathode 55 est ré- alisé par un conducteur 70 qui se termine par une hélice élastique   71.   Le con- ducteur 70 est de préférence entouré par un tube de verre 72.

   Le contact est réalisé avec l'anode 62 par un conducteur 73 qui est scellé dans le pied 74 d'un bras latéral 75 de l'ampoule principale! un refroidissement efficace et énergique est obtenu, dans le dispositif de la   Fig.7,   car le liquide réfrigé- rant se trouve en relation thermique directe avec la cathode. 



   Dans la variante représentée   Fig.8,   l'ampoule 76 est munie d'un renflement 77 long et creux par lequel le fluide réfrigérant, dans l'espace compris entre l'ampoule 76 et la jaquette extérieure 78, peut pénétrer jusqu'à un point voisin de la face active de la cathode. Une connexion électrique avec l'anode 79 est réalisée par le conducteur 80 scellé à travers le bras latéral de verre 81 et une connexion électrique avec la cathode est réalisée par le conducteur 82 traversant l'ampoule 76 et'qui est noyé directement dans la ca- thode 83.Dans la variante représentée   Fig.9 ,   le fluide réfrigérant ne par- vient pas aux électrodes elles-mèmes. la dissipation de la chaleur se produi- sant à travers la paroi de l'ampoule de verre 96.

   La construction des électro- des est, à de nombreux points de vue, similaire à la construction décrite ci= dessus en détail à propos des   Fig.5,   6 et 7. Mais il convient d'observer qu'il y a certaines différences, par exemple la fait que le conducteur de ca- thode 82, est fixé sur la cathode 88 par une tige filetée 85 et un écrou 86 qui traverse le cylindre isolant 87 dans le corps de cathode 88. 



   Le conducteur d'anode 89 est fixé sur l'anode 90 par une tige 91 qui est entourée par un tube 94 confectionné en verre ou autre matière isolan- te appropriée. Ce procédé de construction réduit la possibilité d'amorçages de sens inverse antre les électrodes. La lampe représentée Fig.9 est munie aussi 

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 d'une jaquette extérieure 95 entre laquelle et l'ampoule 96, la circulation du fluide réfrigérant peut être produite par le tube d'admission 97 et la tube d'échappement ou de sortie 98* 
Dans la dernière variente représentée   Fig.10,   la cathode 99 est munie, sur sa surface supérieure exposée,   d'un   disque de nickel dépoli ou très lisse 100.

   Au cours du fonctionnement, la surface exposée entière du disque 100 est recouverte de l'effluve ou luminescence lumineuse de cathode, au lieu que celle-ci soit limitée à un cratère, comme dans le cas des variantes des Fig.6, 7 et 8. D'autres particularités dans les variantes des Fig.9 et 10, sont si- milaires à celles déjà décrites ci-dessus, et pour cette raison il paratt su- perflu de les rappeler. 



   Par les divers moyens réfrigérants artificiels qui ont été décrit en regard des différentes figures, la densité de courant opératif de la lumi- nescence de cathode peut être accrue très sensiblement, sans perte de la facul- té de commande et de réglage* Dans le cas d'un dispositif à joint de métal et à refroidissement par l'eau, tel que représenté Fig.7, un courant de plusieurs ampères peut 'être maintenu, étant capable de modulation. 



   Dans le cas d'un refroidissement moins direct, par exemple dans le cas de la construction représentée sur la Fig.6, la valeur du courant opé- ratif admissible, sans sacrifice de la commande, n'est pas si grande que dans le cas d'un dispositif refroidi de manière plus efficace, comme représenté Fig. 



  7, mais est encore un multiple de ce qu'il est dans le cas d'un dispositif dans lequel la température de cathode peut s'élever en raison de l'absence d'un   refroidissement   artificiel. 



   Les dispositions et les applications données ci-dessus à titre d'e- exemple ne limitent   aucunement   le domaine de la présente invention.

Claims (1)

  1. RESUME.
    ----------------------- .Perfectionnements aux lampes à luminescence avec ou sans colonne positive% ces perfectionnements ayant pour buts principaux d'améliorer le ren- dement et la puissance des appareils visés, et portant principalement, mais non exclusivement, sur les particularités suivantes, qui peuvent être prises isolément ou en combinaison ! 1 - Pour éviter les chutes de potentiel élevées se produisant dans les lampes à cathode non chauffée, et pour permettre la suppression des <Desc/Clms Page number 13> dispositifs d'amorçage habituels, une création abondante d'électrons est provo- quée à la cathode par une décharge auxiliaire à courant peu intense, et qui provient d'un ou plusieurs cratères ménagés dans la cathode servant à la dé- charge à colonne principale ou positive.
    2 - Pour assurer un refroiidiissemetn efficace de la cathode, soit pour les lampes à colonne positive envisagées ci-dessus, soit pour les lampes à luminescence ou lueur négative servant prinsipalement pour la télévision, la transmission d'imagos, etc..., de façon à permettre une augmentation très son- sible de l'intensité utilisable, l'invention prévoit divers moyens de refroi- dissement appliqués isolément ou ensemble circulation d'eau ou d'unaautre li- quide, qui se fait soit dans la cathode elle-même, soit à l'extérieur de celle- ci, soit de ces deux façons; convection d'air par ailettes extérieures, etc..
    3 - Pour obtenir un point lumineux de forme voulus à bords nets, on applique, devant le cratère cathodique, un écran perforé de forme appropriée monte de préférence sur l'anodeo
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